lundi 30 août 2010

Restant de fin de semaine et lundi

Dimanche, j'ai décidé que je ne sortais pas de chez moi. Pour aller dans la cour, oui, pour aller prendre une marche, oui. Mais l'auto restait dans l'entrée.

J'avais envie de faire un peu de ménage - le plancher se salit bien vite avec des enfants et une maman qui passent leur journée à entrer et sortir en charriant de la terre et du gazon fraîchement coupé.

Mon fils était déçu, il voulait qu'on fasse une activité. Mais je lui avais quand même laissé le dernier morceau de mon gâteau de fête alors je n'allais pas me laisser influencer.

On a finalement passé une bonne partie de la journée à jouer au Yatzee en regardant le Nascar à la télévision. On a beaucoup jasé et j'ai appris que mon fils était un grand amateur de Monster Trucks! Finalement, il a monté des blocs et des rampes, mis des voitures en rangées et il m'a fait une démonstration de ce que ça avait l'air un spectacle de Monster Trucks.

Ce soir, je vais regarder s'il n'y a pas un événement dans la région et je vais acheter des billets.

Je me suis couchée tôt. J'étais fatiguée, je pense que la semaine et les nouvelles ont laissé leurs traces. Je me suis réveillée avec une autre migraine ce matin et à la vue de mon calendrier de la semaine - presqu'entièrement vide de réunions, mais pleine de rendez-vous personnels (psychiatre, école, physiothérapie, médecin, clsc) - je me suis demandée pourquoi je ne prendrais pas congé cette semaine.

C'est ce que je vais faire finalement. J'ai décidé d'allonger ma fin de semaine déjà longue en prenant jeudi et vendredi. Mon gars sera à l'école et si j'ai des rendez-vous, ces jours seront à moi!

samedi 28 août 2010

Maudite fin de semaine!

Je ne filais pas hier. Le stress des derniers jours a laissé ses traces et je me suis réveillée avec une migraine d'enfer. J'avais envie de me percer un trou juste sous le sourcil pour évacuer la pression que je ressentais dans le cerveau. Et j'arrive au bureau pour voir le gars qui lave les planchers tous les vendredis empester de parfum. Voyez-vous, le parfum, ça me donne la migraine. On pourrait penser que puisque j'en avais déjà une, ça n'avait pas d'effet, mais non! Tout le contraire.

Pourtant, il y a des affiches un peu partout autour de nos bureaux. Sa patronne lui a déjà dit plusieurs fois, mais le monsieur, il ne prend pas ça au sérieux. C'est vrai, je sais que c'est gossant, mais c'est encore pire d'avoir une migraine. Je lui ai dit hier... Je verrai vendredi prochain s'il a compris.

La journée s'est bien déroulée malgré tout. J'ai la chance de travailler avec une super belle gang. Ils m'ont donné une carte, un certificat-cadeau, commandé de la pizza et acheté un super gâteau en plus. Une très belle gang.

J'ai apprécié, même si j'aurais préféré prendre ça relaxe. La migraine, ça me donne mal au coeur aussi et le bruit... Mais c'est notre fête une seule fois par année.

J'avais prévu une petite sortie au resto le soir, pour faire plaisir à mon fils plus qu'à moi, alors quand ma mère m'a appelée pour m'inviter à regarder un film avec elle et partager une petite bouffe légère, j'ai accepté. Mon souper de fête devait être le lendemain puisque mon père était à Montréal vendredi.

Arrivée chez ma mère, elle invite ma soeur et toute sa famille, elle a acheté du poulet et deux petits gâteaux. Mon souper de fête a été vendredi finalement. Et moi qui avais envie de calme hier soir... Pas du tout ce que j'espérais.

Et ma nièce s'est blessée. En courant au parc, elle a trébuché et un morceau de bois s'est logé entre les deux orteils. Et on ne parle pas d'une petite écharde...

J'ai offert à ma soeur d'amener ses deux filles dormir chez moi. Je les gardais aujourd'hui de toute façon. Elle et son chum ont si rarement du temps seuls tous les deux.

Ce matin, quand la blessée de la veille s'est levé, c'était clair que son pied n'allait pas. C'était tout rouge et enflé sur le dessus du pied. Ça montait en ligne vers la cheville et la pauvre fille n'arrivait pas à marcher dessus.

Ma soeur a réussi à se faire remplacer au boulot un peu après midi. Elle est venue chercher sa fille pour l'amener à l'urgence, me laissant la plus jeune.

Pendant ce temps, je m'étais donné pour mission de faire beaucoup de travail dehors. C'est la première fin de semaine depuis trois semaines qu'il fait beau! Mauvaises herbes, laver l'auto, couper le gazon, laver les fenêtres. Pas trop bon pour mon cou (et le bras qui s'est lui aussi à faire mal depuis quelque temps), mais il faut bien entretenir ça une maison!

Il y a un nid d'abeilles dans ma plate-bande. Je n'ai pas osé m'approcher pour désherber... pas non plus pour laver la fenêtre du salon, qui est juste au dessus.

Et les deux enfants dans la cour en arrière qui faisaient des pâtés avec des feuilles, de la craie écrasée et de l'eau... sur la table de patio.

Je suis crevée ce soir. Absolument crevée. J'ai mal partout. Ma soeur est arrivée pour chercher sa plus jeune à 22 heures. Sa fille a une grosse infection et elle doit prendre des antibiotiques super puissants... Et je me sens mal parce que je disais à ma soeur que ce n'était pas si grave que ça (en fait, je croyais plus qu'elle s'était cassé ou fêlé un/deux orteil(s) ).

Il me reste un morceau du gâteau que mes collègues m'ont offert hier... J'en ai vraiment envie, mais mon fils voudrait le manger pour déjeuner demain. Si je le mange, je vais me sentir égoïste, si je ne le mange pas, je vais me sentir nounoune...

Je vais aller me coucher là. Au moins dans tout ça, je sais qu'il reste encore toute une belle journée ensoleillée à ma fin de semaine.

jeudi 26 août 2010

Dans mon rétroviseur

Vous le savez en avril dernier, j'ai été victime d'un accident de voiture. En apparence, rien de trop sérieux. Moi, arrêtée dans un "cédez", la tête penchée sur le volant et tournée vers la gauche en train de guetter un trou dans la circulation, un homme en pleine conversation téléphonique au volant de son camion et bang. Près de 3000$ de dommages et une belle entorse cervicale.

Plus de quatre mois plus tard, j'ai toujours mal. Mais qu'est-ce que je peux y faire? Pas grand chose.

Après l'accident, dès que ma tête a pu se tourner suffisamment pour faire les angles morts, j'ai repris la conduite.

Je suis un peu plus nerveuse. Je regarde beaucoup plus souvent dans mon rétroviseur disons.

Mais là, ça va faire! Non mais! Qu'est-ce qu'on va devoir faire pour que les gens comprennent que parler au cellulaire et conduire ce n'est pas un bon mélange? Parler passe encore, mais texter!?! Ce soir, j'étais prise dans la circulation sur l'autoroute. Ça avançait au compte-goutte et le gars derrière moi tapait furieusement sur son Blackberry. Franchement! Si c'est si urgent, reste une demi-heure de plus au bureau. Finalement, il a rangé son blackberry... pour sortir un journal!! Je vous jure! Il lisait son journal.

Qu'est-ce qu'on est supposé faire dans ces circonstances? Parce que s'il ne fait pas attention, c'est dans MON pare-choc qu'il va rentrer! J'aurais bien pris mon blackberry pour lui texter d'arrêter... je blague bien sûr.

Ça va faire! Il y a ceux qui font de la vitesse et conduisent en fous, les autres qui conduisent à 60km/heure sur l'autoroute, c'était déjà assez dangereux comme ça. Ça nous arrive à tous d'être inattentif, de faire une erreur, de mal faire l'angle mort. C'est la nature humaine. Alors pourquoi donc se rajouter des distractions au volant. Si vous voulez lire le journal ou texter, prenez donc l'autobus!

mercredi 25 août 2010

200!

C'est mon 200ième billet sur mon blogue. Incroyable!

Je voulais écrire quelque chose de spécial pour le #200, ça fait une semaine que j'y pense.

Mais je suis désolée. Trop triste aujourd'hui. Trop stressée depuis le début de la semaine.

Et je ne sais pas pourquoi je suis triste dans le fond.

Trouble envahissant du développement.

Voilà. Finalement un nom au trouble de mon fils. Finalement un mot que je peux dire à l'école pour réussir à avoir de l'aide. Finalement, après quatre ans...

Dans Dr House réussit à diagnostiquer la maladie, l'émission est terminée. Pour mon fils, ça fait juste commencer.

Je m'en doutais. Je suis même soulagée. De tous les diagnostics possibles, celui-là c'est le meilleur qu'il pouvait avoir. 45 minutes aujourd'hui et déjà on m'a proposé 4 ressources pour l'aider, pour m'aider à l'aider, pour m'aider moi aussi... Parce que des fois, je suis fatiguée.

Mais je suis triste. J'ai envie de pleurer. Je ne sais pas si c'est parce que je suis finalement arrivée au bout, si parce qu'à partir d'aujourd'hui, ce sera une autre bataille.

On verra...

dimanche 22 août 2010

Des étoiles dans les yeux

Je ne sais pas ce qui se passe... Depuis quelque temps, je suis entourée de personnes qui passent des moments difficiles, de couples qui battent de l'aide, de personnes qui vivent des maladies de personnes proches. Je ne peux pas dire que ça me déprime, je sais que la vie est comme ça parfois, il nous faut des bouts difficiles pour mieux apprécier les petits bonheurs...

Mais hier, ça m'a fait du bien de voir du bonheur. J'avais une sortie de filles. Un p'tit verre chez l'une d'elle, souper au resto et pièce de théâtre.

Le mari de ma copine est un mordu... je pense que le mot mordu n'est même pas assez fort... d'Apple. Pendant qu'on prenait notre verre, il expliquait toutes les possibilités et vertus du iPad à l'une d'entre nous. Je ne portais presque pas attention, mais il m'a presque convaincue... Disons que si ce n'était pas la rentrée scolaire et que le budget n'était pas si serré, je m'en achèterais un tout de suite!

Mon amie, sa femme, le regardait avec un sourire en coin. C'était drôle de le voir faire, si passionné. C'était beau de voir mon amie, si amoureuse. Un ami m'a dit un jour que nous avions tous une partie de "weird", de "geek" et que la personne qui nous aimait nous aimait justement à cause de ça.

Au restaurant plus tard, elle nous parlait de lui, de ce qu'il pouvait faire. "Il est hot mon chum... il a réussi à trouver une solution!" Elle était tellement fière de lui, toute admirative. Et pas à la manière d'une adolescente qui idolâtre son amoureux. À la manière d'une femme qui aime son mari pour ce qu'il est.

C'était beau à voir. Pour moi, la mal mariée, divorcée et célibataire malchanceuse en amour... je me dis que ça vaut mieux d'être seule que d'être avec quelqu'un qui ne me met pas des étoiles dans les yeux.

mardi 17 août 2010

Les Grandes Gueules

José Théodore vu par les Grandes Gueules (lire à voix haute et ne pas prononcer les r):

"Pour moi, être un professionnel c'est de ne pas comprendre le titre de l'émission l'Antichambre. Comment peux-tu être contre une chambre? Je comprends que tu peux être contre la flogestine, antiflogestine. Ou contre les lopes, antilope ou contre les bonhommes... En ti-bonhomme, comme moi goaler de hockey. Anti cas..."

Il y avait un bouchon d'enfer ce soir sur l'autoroute. Ma fenêtre était ouverte et quand j'ai entendu "en ti-bonhomme" je me suis mise à rire, mais à rire...

Je suis une fan finie de ce duo humoristique. Je me souviens de les avoir écoutés à Montréal alors qu'ils s'appelaient encore les Amuse-Gueules.

Quand ils ont quitté la radio, j'ai eu beaucoup de peine. Il n'y avait jamais de cédé qui jouait dans l'auto pendant le retour à la maison. Après, ce n'était plus pareil. J'ai arrêté d'écouter la radio.

J'ai acheté les billets pour leur spectable en octobre 2008 près d'un an avant le spectacle. J'ai adoré leur show... mais je les aime encore plus à la radio.

Ils font des sketches, ils ont des personnages, ils se permettent même des chansons et des imitations. Mais ce qu'il y a de mieux avec eux, c'est leur chimie. Ils décrochent constamment de leur personnage, ils se lancent des pointes, ils se "bitchent"... Des experts en niaiseries comme j'en ai rarement vu. Dans le fond, quand on y pense... en ti-bonhomme...

Ils sont de retour à la radio depuis le début de l'année je pense. Mes cédés sont revenus dans la maison. Tous les soirs, je les écoute dire leurs niaiseries. Tous les matins, j'attends la reprise d'un de leur sketche de la veille pour me lever, même si je l'ai entendu moins de vingt-quatre heures plus tôt. Je n'y peux rien. J'ai écouté leur cédé tellement qu'ils ne jouent plus dans ma machine. Ti-Rouge qui épelle Tylénol à la fille du Costo... je fais pipi dans mes culottes chaque fois!

À mon avis, les Grandes Gueules sont des monuments de l'humour québécois autant que RBO.

J'avais envie de partager... ça m'a tellement mis de bonne humeur!

lundi 16 août 2010

La peur de se relever

Parfois la vie nous attrape et nous surprend. Certains sont plus fragiles que d'autres, certains ont probablement plus d'habiletés à parer les coups que d'autres. Mais je crois que tous, nous pouvons nous faire prendre.

Je ne suis pas médecin... Je sais par contre que la dépression est quelque chose de sérieux, et, malheureusement, souvent honteux.

J'en ai déjà parlé... l'automne dernier, j'ai dû un moment donné me rendre à l'évidence. Je n'allais pas bien. Un cumul de circonstances et je suis tombée. Admettre que ça ne va pas, admettre que ça ne va pas tout simplement passer... c'est vraiment le plus difficile. Je me croyais plus forte. Je croyais que ça n'arrivait qu'aux autres. J'ai eu vraiment honte... Et au fond, honte de quoi?

J'ai bien réagi. J'ai su reconnaitre que je n'allais pas bien, j'ai su écouter une amie qui me disait d'arrêter et de reprendre mon souffle.

Je disais à cette même amie hier à quel point la peur de retomber continue de me hanter. Je lui avouais que chaque problème qui se présentait soulevait une crainte en moi maintenant, que j'avais peur et que l'envie de m'enfuir me prenait. Mais je restais et j'affrontais. Ça peut sembler décourageant, mais au contraire, ça me donne du courage. De la fierté.

On sort transformé de ces moments difficiles. On peut vraiment apprendre beaucoup sur soi. Il faut savoir reconnaitre quand ça va mal et demander de l'aide. C'est un signe de force et non de faiblesse.

dimanche 15 août 2010

Stéphanie a une "date"

Titre qui se veut semblable à "Martine va à la plage"...

Dans les 3 dernières semaines, j'ai eu deux rendez-vous. Avec deux gars différents... Ça ne m'arrive pas très souvent parce que je suis plutôt difficile... Ce soir, je vais me permettre de faire un petit compte-rendu de ces rencontres... pas très encourageantes! :)

Il y a trois semaines, je suis allée prendre une bière avec un gars avec qui j'échangeais des courriels depuis quelques mois déjà. J'ai longtemps hésité avant de le rencontrer, le fait qu'il fasse le même travail que moi me dérangeait un peu, j'avais peur de me retrouver assis à une table lui faisant passer une entrevue d'embauche. Finalement, j'ai pris le risque.

J'ai passé une agréable soirée... Le gars était sympathique... Mais il n'était vraiment, mais là vraiment, pas mon genre.

Il m'a d'abord servi un discours environnementaliste... sur l'importance de limiter les émissions de gaz à effets de serre... Pour finalement me dire qu'il conduisait une grosse voiture sport. Est ensuite venu un discours sur la composition de l'eau de ville. Saviez-vous qu'il y avait plus de 700 produits chimiques dans l'eau? Tout ça dans un resto thaï où vraiment, payer 12$ pour un plat de curry est beaucoup trop cher.

J'ai de la misère. Aucun problème avec les environnementalistes convaincus... encore faut-il, comme le dirait les Anglais, Walk the Talk. Et je n'aime pas beaucoup me faire faire la morale. :)

Et ce soir, j'avais rendez-vous pour prendre un café avec un gars dans la quarantaine. Depuis deux semaines, presque trois, on s'échange des courriels. Il me donne l'impression d'être très impliqué dans la vie de son fils adolescent et d'aimer son travail. Deux qualités essentielles pour moi. Il fait du sport, il aime la lecture. Il a voyagé. Un gars intéressant.

Mais bon. Finalement, on n'a rien en commun! Rien du tout. Il aime ce que j'ai de la difficulté à tolérer. Les Doc Mailloux et les Richard Martineau de ce monde, qui font des vagues en lançant des phrases choquantes, m'énervent au plus haut point. Je n'ai rien contre le port du voile et je ne crois pas qu'islam et terrorisme sont synonymes. Je ne crois pas que le Québec soit un modèle à suivre pour les pays en voie de développement... Je n'aime pas les idées toutes faites... Je crois qu'un est parent est un parent et qu'il doit établir des règles claires avec son enfant, que ce n'est pas une négociation. Je crois aussi qu'il existe des choses qui se font bien ailleurs qu'au Québec... et cela inclut le Canada. Je ne pense pas que le bilinguisme soit une utopie, je ne crois pas non plus que c'est la faute uniquement aux méchants anglais s'il n'y a pas plus de français à la fonction publique. Au risque de sembler flirter avec l'ennemi, je regarde plus la télé américaine que québécoise et je crois que les Américains sont capables de faire de bons films. Et que parfois, même si ce sont de moins grands films, il n'y a rien de mal à se contenter d'être divertissants.

Rien en commun.

Je viens de recevoir un courriel de ce monsieur que j'ai rencontré ce soir. Il me remercie pour la soirée et me dit que j'ai été "parfaite"... J'imagine qu'il ne s'est pas rendu compte que nous n'avions rien en commun.

Je me demande parfois si je ne suis pas TROP difficile... Mais au fond, mieux vaut être seule qu'être mal assortie. Je le sais, j'ai été mariée... :)

vendredi 13 août 2010

Souper de famille

J'étais un peu stressée hier. Je rencontrais la psychologue de mon fils hier après-midi. Elle voulait m'interviewer pour terminer son évaluation. Une heure trente à répondre à des questions... Et c'est tellement difficile... Qui se rappelle ce que faisait ou non son enfant deux ans plus tôt. En tout cas, c'est terminé maintenant et il ne reste plus qu'à rencontrer l'équipe multidisciplinaire au complet et de connaître les résultats de l'évaluation. On verra bien, mais ce n'est quand même pas facile d'attendre.

Après la rencontre, je devais me rendre chez mes parents qui m'avaient invitée à souper. Pour célébrer leur patio finalement fini! Eh oui... mes parents ont encore déménagé cette année. Depuis quinze ans, ils ont vécu dans 8 maisons différentes! Incroyable non? Cette fois pourtant, ça a été plus long. Ils ont déménagé en mai dans une maison neuve, mais les travaux d'aménagement extérieur ont été beaucoup plus longs que ce qu'ils avaient anticipé.

Quand j'ai stationné l'auto dans l'entrée, j'ai pu les voir dehors, assis à la table sous le gazébo. Ils jouaient aux cartes. Je me suis joint à eux. Grâce à ma mère, je n'ai pas gagné... Elle a carrément donné la victoire à mon père...

On a passé la soirée dehors à manger, rire, parler et boire du bon vin. On a pris un spa quand le soleil s'est couché. Tout le monde était tellement de bonne humeur... Tout le monde était tellement relaxe.

Je ne sais pas ce qu'il y avait dans l'air, mais je pense que c'est la plus belle soirée que j'ai passé avec mes parents. Et ce n'est pas parce que les soirées ne sont pas plaisantes d'habitude.

Je suis chanceuse d'être proche de ma famille. Mes parents, ma soeur, habitent tout près et on se parle tout le temps. J'ai beaucoup de chance...

vendredi 6 août 2010

Des vacances... reposantes?

J'ai revu mon fils dimanche dernier et il avait la tête pleine d'idées d'activités à faire avec moi. Je dois avouer qu'en personne humaine, je n'ai pas été très enchantée... D'abord, il venait de passer deux semaines chez son père où il avait fait du camping, il avait visité le zoo de Granby, était allé aux Glissades d'eau à Bromont et avait passé une journée à La Ronde. Difficile à accoter! Je sais, ce n'est pas une compétition...

Finalement, mon palmarès n'est pas mal non plus... Nous avons fait le labyrinthe à Magog sur le chemin du retour de Sherbrooke. C'est un peu comme un immense enclos de clôture de broches en forme de cercle. Il y des portes partout, la plupart sont barrées d'un cadenas. Dans le parcours, il y a trente questions réparties un peu partout, mais pas dans l'ordre. Ça semblait plutôt facile au départ, mais bien vite, on s'est buté à de trop nombreux cul-de-sac. C'était très amusant.

Puis, nous sommes allés au Musée des civilisations. Le musée des enfants est toujours agréable pour mon fils... pour moi? un peu moins. Nous avons vu un film Imax sur les requins en 3D - superbes les images! Je me suis même payé une chûte monumentale dans l'escalier roulant devant une bonne dizaine de personnes.

Un lunch au resto, du magasinage d'effets scolaires, un barbecue chez une amie... Deux méga parties de mini-golf avec mon fils et ses cousines. Je ne vous dirai pas qui a gagné, mais j'ai entendu dire qu'elle écrivait un blogue...

Puis aujourd'hui, nous sommes allés à Aventure Laflèche. Wow. Une bonne randonnée en forêt. Mon petit gars m'a impressionné. Contrairement à son habitude, il ne traînait pas la patte. Peut-être ai-je trouvé une activité que nous pourrons pratiquer ensemble régulièrement. Ensuite, nous avons diné à côté de l'étang en regardant les grenouilles et tortues qui s'y promenaient. Et la caverne.

Honnêtement, j'ai failli rebrousser chemin quand j'ai vu l'échelle et les escaliers. J'ai visualisé mon fils qui bloquait dans les marches, qui avait tellement peur qu'il refusait d'avancer. Il a peur des hauteurs. À chaque fois qu'il descend des marches, il s'assure qu'il ne peut pas voir en dessous. Et voilà qu'on devait descendre des marches en grillage métallique, glissantes en plus. Et après, monter 20 mètres dans des échelles faites du même matériel. Dans le noir et le froid en plus.

Nous étions à l'entrée... Il m'a dit : "Ben non, maman, ça va être correct, je n'ai pas peur". Et tout s'est déroulé comme un charme. Nous avons vraiment aimé l'expérience. Si vous n'êtes pas claustrophobe, je vous le conseille vivement!

Je m'amuse, mais je ne me repose pas vraiment... J'en ai pourtant besoin. Mon cou me fait terriblement souffrir et je suis un peu découragée. C'est long, beaucoup trop long à guérir. Cette semaine, j'ai même dit à ma physiothérapeute que j'arrêterais d'aller la voir jusqu'à ce que j'aie vu mon médecin. Rien ne change avec les traitements, il est temps d'essayer autre chose. La douleur est constamment présente, elle n'est pas si grande, mais elle est toujours là. J'en ai vraiment assez.

Il me reste demain avec ma sauterelle. Dimanche, son père revient le chercher. Ça a passé beaucoup trop vite. Je me demande comment son père peut passer autant de temps sans le voir...