dimanche 26 juin 2011

Je me suis fait peur...

Je viens de réaliser que je n'ai rien publié depuis lundi dernier... Il y a pourtant plein de choses que j'ai envie d'écrire, mais je n'ai pas nécessairement envie de les partager pour le moment. Quand les choses se préciseront, je le ferai, promis.

Petite anecdote :

Mon grand garçon est allé aux fraises aujourd'hui. La première fois de sa vie. Le monsieur a pris le temps de bien expliquer aux trois enfants qu'il ne fallait prendre que les fraises rouges. Il fallait bien les regarder et si elles étaient blanches ou vertes, il ne fallait pas les toucher.

Est-ce qu'il a écouté les consignes? Ben oui, voyons. Et il a mis deux fois plus de temps que ses cousines à remplir son panier et vous pouvez être certains qu'il n'y avait pas une seule fraise qui ne répondait pas aux critères.

Dernièrement, on dirait que certaines caractéristiques de son TED ressortent de plus en plus. Il est rigide, vraiment très strict et il ne faut pas déroger aux règles. Si on le fait, son humeur change rapidement et parfois, il frôle presque l'anxiété. C'était évident aussi dans son bulletin. Trois enseignants spécialistes ont fait des commentaires semblables.

Et il est tellement exigent envers lui-même; il voudrait être parfait. Il n'était pas satisfait de sa note de 92% en mathématiques. Avec son TED et s'il tient de moi, cet enfant-là va être bien trop stressé.

Je voudrais qu'il consulte un thérapeute, un psychologue, pour pouvoir parler et trouver des stratégies. Son père ne veut pas par contre et j'ai besoin de son accord... :(

Bonne semaine!

lundi 20 juin 2011

L'humain

Je suis née sans talent particulier. J'aimerais pouvoir chanter, mais malheureusement, ni la voix, ni l'oreille n'y sont. Je peux gratouiller une guitare, si je m'y mettais, je pourrais certainement jouer La complainte du phoque en Alaska autour d'un feu de camp. Je suis meilleure avec un rouleau qu'avec un pinceau et je n'ai pas non plus d'intérêt pour le dessin.

La création de bijoux ou l'artisanat ne sont pas vraiment pour moi. Je n'ai pas le sens du visuellement beau, mais j'ai la patience et la précision. Je peux frapper une balle de baseball, mais pas très loin et ma technique pour attraper consiste à ouvrir mon gant et à espérer un coup de chance. Je peux mettre des patins et avancer sans tomber, même m'amuser sur la surface glissante, mais ça s'arrête pas mal là.

Alors je ne me considère pas une artiste, ni une sportive. Le "talent" tel qu'on l'entend généralment, n'est pas passé près de chez moi le soir où je suis née. Mais je n'ai pas de problème avec ça, j'ai d'autres qualités.

Tous les étés, j'attends le commencement de l'émission "So You Think You Can Dance". Il y a des chorégraphies qui je vous le jure m'arrachent quelques larmes. Je regarde le corps humain et ce que ces jeunes danseurs arrivent à faire tout en faisant passer de l'émotion et ça me renverse. J'ai tellement d'admiration pour eux - comme pour tous ceux qui se dévouent corps et âme pour leur passion. Ces jeunes personnes se lancent dans la danse comme si rien d'autre n'existait. Ils s'entrainent des heures et des heures, font subir à leur corps blessures et meutrissures, bien souvent en sachant que leurs chances de vivre de leur art sont très minces.

Je ne pourrais faire ça. Je ne suis pas une mauvaise danseuse et j'aimerais beaucoup prendre des cours, apprendre la salsa par exemple ou même le Hip Hop. Mais je n'aurais pas la discipline pour me mettre à m'entrainer tous les jours. J'imagine que je n'ai pas la passion.

Non, le talent ne s'est pas arrêté chez mes parents lorsque je suis née. Mais il m'a donné des yeux, des oreilles et des tripes pour apprécier.

dimanche 19 juin 2011

Il y a des soirs comme ça

Je ne sais pas trop ce qui s'est passé ce soir. Je croyais pourtant être de bonne humeur, mais mon père m'a dit que j'avais l'air fatiguée. C'est vrai que ma patience est à bout, j'égraine les derniers petits bouts. C'est vrai que je suis fatiguée. Je travaille beaucoup, mais ce n'est pas ça. Je suis tout simplement fatiguée.

De ne plus pouvoir manger ce dont j'ai envie sans entendre chialer.

De ne plus pouvoir m'asseoir devant la télé dans le salon sans me faire demander de changer de poste.

De ne plus pouvoir faire le ménage sans avoir l'impression que tout se salit au fur et à mesure.

J'ai besoin d'un break.

Et mon père ce soir qui me tombe dessus n'était pas ce dont j'avais besoin. Me faire dire que j'ai l'air fatigué et que je stresse trop, j'ai pas besoin. Je le sais. Si c'était aussi simple de ne plus stresser, j'aurais arrêté.

J'ai passé une partie de la nuit pliée en deux par des crampes. Je me suis réveillée avec une migraine. Alors le souper ce soir, je n'étais pas en forme. Me faire dire que je n'avais pas l'air en forme... En tout cas.

Et ma soeur et sa famille qui arrivent... Comme une tornade et il n'y a plus qu'eux. Eux qui parlent des vacances qu'ils prendront avec mes parents... la semaine où ils m'avaient dit que je pourrais prendre leur roulotte au camping. Il semblerait bien qu'ils ont oublié qu'ils m'avaient dit que je pourrais la prendre... "Ce n'est pas grave, tu pourras la prendre la fin de semaine avant". C'est parce que ce n'est pas la fin de semaine que je ne voulais pas être à la maison, c'est la semaine. C'est la semaine parce que si je suis à la maison, je risque de passer la semaine à travailler à la place.

Mais bon. J'ai accroché mon sourire et je n'ai pas dit un mot. J'ai laissé ma soeur et son chum prendre toute la place. J'ai laissé mon beau-frère m'insulter en disant que les personnes qui avaient une job de 8 à 4 étaient des personnes misérables. Je lui ai demandé de ne pas parler de politique quand il s'est mis à insulter tous ceux qui n'avaient pas voté conservateur...

Des fois mon beau-frère... Il déteste tout ce que je représente et je ne sais pas pourquoi. Comme si le fait que j'aie une job régulière, de fonctionnaire en plus, que je sois allée à l'université et que je travaille dans un bureau, ça faisait de moi une personne avec moins de valeur. Ça me fait chier. Je n'ai pas fait les mêmes choix que lui. Je n'ai pas trois jobs différentes, je ne travaille pas 70 heures par semaine. J'ai le droit me semble? Et me semble que ça ne fait pas de moi une mauvaise personne.

J'aurais tellement envie de lui parler de ça. Mais ma soeur va sauter une coche si je le fais et ça va faire toute une histoire. Alors je ferme ma gueule. Mon problème, c'est que même si je ne dis pas un mot, je n'arrive pas à cacher mes émotions très bien...

jeudi 16 juin 2011

Belzébuth

Le trajet pour aller travailler est tellement mieux que le même trajet à la fin de la journée. Je ne comprends d'ailleurs pas trop pourquoi...

Donc, assise dans la voiture, lunettes de soleil sur le nez, iPod branché dans l'auto, j'écoutais la musique. J'avais choisi "morceaux" sur le iPod, puis "aléatoire". J'aime faire ça, j'écoute de la musique variée et j'entends des chansons que je n'ai pas entendues depuis longtemps.

J'étais donc sur le boulevard des Allumettières et j'ai entendu la voix de Dédé Fortin. "J'habite dans un appart tranquille". Et cette chanson me ramène.

J'ai vu les Colocs en spectacle pour la première fois à l'été 1992. J'avais dix-sept ans, je sortais avec Etienne. Sans le savoir, j'allais entendre pour la première fois la chanson de la fameuse "p'tite Julie" et le "passe moé l'puck". Il faisait beau. Si je me souviens bien, les Colocs faisaient la première partie de Jean Leloup.

Deux ans plus tard, je les ai revus. Le 31 octobre 1994. Je m'en souviens comme si c'était hier. Le show commençait à 11 heures. On avançait l'heure ce soir-là. J'ai dû partir après cinq heures de spectacle. Une toute petite intermission où on n'a vu un film fait par Dédé Fortin. C'était au Club Soda à Montréal. C'était mon chum de l'époque, Sylvain qui m'avait offert les billets. Quel show! Patrick Esposito n'avait pas pu se lever de sa chaise tellement il était affaibli par la maladie. Il allait d'ailleurs mourir quelques jours plus tard. Une toute petite scène, une dizaine de musiciens et même, une batterie faite entièrement de casseroles.

Je me souviens aussi de l'annonce de la mort de Dédé Fortin. J'étais en voiture. Le choc. Un suicide, et de cette façon en plus. Puis ce soir-là, j'ai tenté d'expliquer à mon chum, celui qui allait devenir mon mari, ce que représentait Dédé pour ma génération. C'est un anglophone et il ne s'est jamais intéressé à la musique francophone. Difficile d'expliquer car Les Colocs représentaient un groupe presque culte pour moi. Mais si jeune... et à une si petite échelle.

Le film "Dédé, à travers les brumes" débute avec Belzébuth. Tout le film semble même s'articuler autour de cette chanson qui exprime je crois ce que Dédé devait ressentir dans les derniers miles. Le mal de vivre, l'envie de liberté, la peur de l'ennuie, des quatre murs qui nous retiennent prisonnier. Et la lame d'argent qui tue. J'avais invité Monsieur M. à voir le film avec moi. Lui aussi avait connu les Colocs, lui aussi les avait aimés.

C'est un film superbe. Tout en musique, tout en contraste. Sébastien Ricard y tient le rôle de Dédé à la perfection. Un film troublant, mais un beau film qui m'a fait aimer encore plus leur musique. Je me le suis acheté et je l'ai revu souvent.

Ma chanson préférée des Colocs? Dédé. suivie de près par Belzébuth. Ma chanson sexy par excellence? Juste une p'tite nuitte. Ma chanson de bonne humeur? Julie. La chanson la plus triste? Dehors novembre.

La musique est souvent associée à des souvenirs. On entend une chanson, on se rappelle un beau moment, ou un moins beau. Quand je pense aux Colocs, je pense par ricochet aux quatre hommes que j'ai aimés.

mercredi 15 juin 2011

En panne

en panne de nuits complètes... Je me réveille à 2 heures toutes les nuits et je regarde des épisodes de Criminal Minds.

en panne de patiente... Je n'en peux plus de la circulation et de la maudite construction. Tous les tronçons que je dois prendre pour revenir à la maison y goûtent.

en panne d'indulgence... J'ai mis fin à une amitié à laquelle je tenais beaucoup. Mais j'en ai eu assez de ne pas me faire traiter comme je le méritais et que cette fille m'utilise. J'ai mis une croix dessus et oh mon dieu que je me sens mieux.

en panne de volonté... Tous les matins je me dis que je recommencerai l'entrainement ce soir. Tous les soirs, je remets au lendemain.

en panne d'inspiration... J'ai tant de choses à écrire. Mais j'ai appris que la blonde de mon ex me lit, qu'elle interprète et déforme. Et ensuite s'en sert pour faire du trouble. Pathétique selon moi. Je ne suis tellement pas une menace pour elle... Mais je me surprends à me censurer. J'avoue que j'ai même pensé à fermer le blog complètement. Sauf que c'est quelque chose que je fais pour moi, parce que ça répond à un besoin. De plus, je ne fais de mal à personne et sincèrement, pourquoi devrais-je me priver d'un plaisir pour les lubies d'une femme que je ne connais pas et pour qui je n'éprouve que de l'indifférence? sauf que l'inspiration y est moins depuis une dizaine de jours.

et en panne de quoi encore? en panne de temps? est-ce que ça se peut ça? Il y a tellement à faire au boulot en juin et j'ai l'impression de passer mon temps en réunion ou en retraite ou en rencontre stratégique... Pas le temps de faire mon travail! :)

Et est-ce que j'ai dit en panne de patience?

dimanche 12 juin 2011

Back To The Future

Samedi dernier à la télé, on repassait Back To The Future. Ça passait en français à TVA et en anglais sur une autre chaîne.

Ce film est sorti en 1985. 26 ans déjà. Incroyable non?

Je l'ai regardé avec ma sauterelle. J'étais à peine plus vieille que lui lorsque je l'ai vu la première fois. Il a beaucoup aimé même si certaines choses lui ont échappé. Nécessairement puisqu'il a de la difficulté à comprendre les concepts passé-présent-futur. Pendant une pause, je lui ai même fait le dessin d'une ligne de temps pour l'aider à comprendre.

C'était aussi bon que la première fois. Il y a des films qui vieillissent mal. Celui-ci n'en fait pas partie.

Et hier, TVA repassait le deuxième. Je l'avoue, il est bien moins bon. Et cette fois, ma sauterelle était complètement mélangée.

Mais ce que j'ai trouvé le plus drôle? Le futur! Dans le deuxième film, Marty et Doc vont dans le futur, trente ans plus tard. En 2015!

2015... C'est dans quatre ans. Et je n'imagine pas que nos voitures voleront ou que les enfants se promèneront avec des skate boards qui flottent. Ni que la nourriture descendra du plafond sur une simple commande vocale. Ils avaient par contre raison sur la grandeur des télés et sur les commandes vocales.

Ça semblait si loin 2015 quand le film est sorti. Et ça semble tout près aujourd'hui.

Quand j'étais petite, mes parents me disaient souvent qu'en vieillissant, je trouverais que le temps passe plus vite. Tout est question de relativité, mais c'est vrai non?

Une machine à voyager dans le temps... Ce serait génial si ça existait. Le futur, ça ne m'intéresserait pas trop d'y retourner, mais le passé... Il y a probablement certaines choses que je voudrais faire différemment.

vendredi 10 juin 2011

Hâte au 1er juillet

Ma sauterelle m'a demandé au début de la semaine s'il pouvait arrêter l'école tout de suite. "J'ai déjà tout appris à l'école".

La fin de l'année n'est pas facile. Avec les semaines et les mois qui ont passé, l'écart s'est creusé. Mon fils est un enfant rigide, pas très flexible. Respecter les règles, c'est TRÈS important. Il ne triche pas, il doit faire toutes les étapes. C'est essentiel. Son problème? Il ne les comprend pas toujours les règles. Ce qu'il comprend ne correspond pas à ce qui a été expliqué. Alors il se fâche, il pleure, car les autres trichent et les enseignants les laissent faire.

Conséquence : les enfants n'ont plus trop envie de jouer avec un garçon qui se fâche tout le temps.

Ce n'est pas facile sa fin d'année. Vraiment pas. Il est moins anxieux et dort mieux, mais il est triste. Il a l'impression d'avoir perdu tous ses amis.

C'est presque fini... moins de 10 jours d'école et 3 autres jours de service de garde. Dernier jour : 29 juin. Puis deux belles journées de congé avec maman.

Maman aussi a hâte à la fin du mois. Plus d'école, plus de lunch à faire, plus de devoirs à vérifier.

La circulation me rend folle. Il y a de la construction partout, rien à faire, pas moyen de revenir à la maison en moins d'une heure. Alors j'ai hâte au mois de juillet.

Le 2 juillet, ma sauterelle part chez son père pour une semaine. Ça va nous faire du bien. À lui parce qu'il s'ennuie de son papa. À moi... bien à moi parce que ça va me faire une semaine pour moi. Je vais commencer le travail plus tôt et terminer plus tôt, éviter un peu de circulation... Je veux aller au cinéma, au resto, sur une terrasse. Sans avoir à me trouver une gardienne.

Puis deux semaines à la maison avec fiston. Pas des vacances car je dois travailler au moins la moitié de ces journées, mais je pense à faire une petite escapade de deux jours ou trois dans le sud de l'Ontario. Je n'ai pas décidé encore, mais c'est possible. Je pourrais aussi aller passer une semaine au camping de ma soeur.

Après, mon fils retournera chez son papa. Pour trois semaines cette fois! Je vais m'ennuyer c'est certain, je n'ai pas l'habitude. Mais je compte bien en profiter.

À son retour, ce sera le temps d'acheter les effets scolaires, de passer au travers les vêtements d'automne. Un autre dix jours à la maison avec lui. Les deux dernières d'août, à mon avis les deux plus belles semaines de l'année.

J'ai hâte au 1er juillet, car c'est le premier congé férié d'une série de 6 mois avec au moins un long weekend. (Comme je travaille en Ontario, je travaille le 24 juin). La circulation va se dissoudre un peu en raison des nombreux fonctionnaires en vacances. Parce que je sens que l'été sera beau et chaud.

Et j'ai hâte à l'été car au bureau, je vais commencer à doter des postes et je l'espère, je vais pouvoir débuter l'automne avec mon équipe au complet.

Plus que trois semaines....

lundi 6 juin 2011

Je me demande...

Comment se fait-il que lorsque je vais à l'épicerie le mercredi soir, il y a une longue file devant moi. Comment se fait-il qu'il faille parfois attendre 30 minutes pour finalement arriver à la caisse et payer?

Pourquoi donc n'ai-je pas le courage de simplement prendre mon panier sur roulettes et m'approcher devant, juste avant le comptoir et signaler à la dame qui attend - vous savez celle qui a eu une longue journée, dont la fille est dans le panier et qui se plaint d'avoir faim - que je vais passer devant elle? Pourquoi donc je ne ne fais pas ça? Pourquoi donc personne ne fait ça?

Est-ce parce que c'est tellement et si clairement un manque de respect? Est-ce parce que même si parfois on peut le penser, notre temps n'est pas réellement plus précieux que celui du voisin?

Alors pourquoi le fait-on encore et encore quand on est protégé par la tôle de notre voiture? Peut-être est-ce parce que la personne derrière le volant qu'on coupe ne sortira probablement pas pour nous faire savoir qu'elle n'est pas heureuse.

Ça m'a pris près de 90 minutes rentrer à la maison ce soir. Là-dessus, près d'une heure sur un petit bout de boulevard. Parfois, je passais 10 minutes sans même avancer alors que je voyais des voitures passer à ma gauche puis couper juste avant l'entrée d'autoroute, empêchant toutes les voitures derrière d'avancer. Ça m'enrage... désolée, mais ça m'enrage. Certains me demanderont pourquoi je ne fais pas la même chose? Pour la même raison que je ne le fais pas à l'épicerie.

une toute petite montée de lait ce soir... Maintenant, passons à plus intéressant.

J'ai tellement passé un beau dimanche. Mes parents sont venus m'aider à défaire la piscine hier matin. Pas quelque chose d'extrêmement difficile, mais toute seule, je n'y serais pas arrivée. Ça nous a pris deux heures à tout défaire et ensuite à tout nettoyer. J'ai mal partout aujourd'hui, les bras surtout, mais c'est un bon mal quand c'est une douleur causée par le travail.

Mon père m'a demandé si j'avais envie d'aller souper chez eux. J'ai décidé de faire garder mon fils. Il n'aurait pas dérangé chez mes parents, mais j'avais envie d'un break, d'une soirée entre adultes.

Il faisait tellement beau hier soir. On a mangé tranquillement, vidé deux bouteilles de vin, pris un spa. On a fini la soirée en regardant un film. Ça m'a fait du bien.

La cerise sur le sundae, c'est que mon amie qui avait accepté de garder ma sauterelle a offert de le garder pour la nuit et de s'occuper de l'amener à l'école le lendemain. Pouvoir veiller tard chez mes parents et savoir que je n'aurais pas à réveiller le petit ensuite. Pouvoir dormir un quinze minutes de plus ce matin et quand même réussir à partir plus tôt pour le bureau. Ça m'a fait du bien.

Puis pour finir, des petites nouvelles... Je ne me sens pas malade, mais chaque fois que j'avale de la nourriture, rien à faire, j'ai mal au coeur et ça ne veut pas rester. Je bouffe des gravol pour réussir à garder la nourriture, mais ça m'endort. C'est drôle par contre, je n'ai pas eu de difficulté avec le vin hier soir... :)

dimanche 5 juin 2011

Les hommes....

Il parait qu'il y a six types d'hommes. Un gars qui m'expliquait ça l'autre jour.

Il y l'homme enfant. Celui qui a éternellement besoin qu'on lui dise quoi faire qu'on l'encadre, qu'on le guide.

Il y a l'homme père de famille. Celui qui règle les problèmes, qui calme les esprits, qui donne des becs sur les bobos.

Il y a le bad boy. Celui qui utilise les femmes comme des objets.

Il y a le businessman. Celui qui a un bon travail et qui dépense son argent en voyage et gâte sa blonde.

Il y a l'artiste. Celui qui est complètement déconnecté du reste du monde et qui parle juste pour s'entendre parler.

Et honnêtement, le sixième je ne me souviens plus.

Mais ce que j'ai trouvé terriblement insultant c'est qu'il décrit aussi le genre de femme attirée par les types d'homme.

L'homme enfant est parfait pour la femme qui éprouve le besoin de dominer son partenaire, de le mener par le bout du nez, le castrer presque.

L'homme père de famille est parfait pour la femme qui a besoin qu'on prenne soin d'elle, qu'on la protège, qu'on prenne des décisions pour elle.

Le badboy lui attire les femmes qui sont masochistes, qui n'ont aucune estime d'elle-même.

Le businessman attire les femmes assoifées d'argent.

et l'artiste lui, ce sont les femmes stupides qui aiment les écouter parler.

Oh my God! Ce gars essayait de me séduire! Non mais... Essayer de cadrer des hommes dans des caricatures et des femmes dans des stéréotypes pareils.... Ce gars se décrivait comme l'homme père de famille.

Non merci! Je ne suis ni castrante, ni stupide, ni assoifée d'argent, ni incapable, ni masochiste. Alors si ce sont les seuls types d'hommes qui existent... je comprends pourquoi je suis célibataire. :)

vendredi 3 juin 2011

Pas dans mon assiette

En sortant du lit hier, j'ai su que ça n'allait pas fort. Je me suis trainée au bureau et j'ai essayé de faire ma journée. J'avais de la misère à rester assise droite tellement j'étais fatiguée. Je me disais que c'était parce que je n'avais rien mangé d'autre que des toasts depuis 2 jours.

J'ai diné... mauvaise idée.

Même chose aujourd'hui sauf que cette fois, j'ai décidé de rester au lit. Il a fallu que je me lève un peu parce que j'avais un rendez-vous à l'école pour le plan d'intervention de l'an prochain (yay! c'est confirmé, ma sauterelle va avoir de l'aide d'un/une technicien en éducation spécialisée en classe et aux récrés).

Vers 15 heures, je me sentais mieux. Je suis allée chercher mon fils à l'école à pied même. Et je lui ai fait un hamburger sur le barbecue pour le souper. J'en ai mangé la moitié d'un. Et voilà... ça recommence.

Peut-être que mon corps essaie de me dire de maigrir un peu?

Ça m'était déjà arrivé il y a deux ans environ. J'avais perdu 20 livres en 4 semaines... Jamais su c'était quoi.

Mais c'est gossant... J'aime ça manger moi!

mercredi 1 juin 2011

Éditorial

Oh la la que je sens que je ne me ferai pas d'amis ce soir... Mais dernièrement, j'ai l'impression d'être martienne tellement je suis à côté de l'opinion publique.

Il y a un homme dans notre belle province qui semble souffrir du complexe de Napoléon. Un homme de vision, ça oui. Mais un homme qui croit tellement à sa vision qu'il ressemble davantage au petit garçon qui fait une crise au Toys R Us parce que sa mère refuse de lui acheter le camion qui manque à sa collection.

Je comprends la passion des Nordiques de Québec. Oui, je la comprends très bien. Si j'étais fan de l'équipe, je vibrerais à penser qu'une équipe de la LNH pourrait revenir dans MA ville.

Mais je ne suis pas fan des Nordiques. Je suis fan des Canadiens. Et quand il y 20 ans, quand il devenu évident que le Oh combien mythique Forum devenait désuet, l'équipe a construit le Centre Molson, devenu plus tard le Centre Bell. Comme contribuable, je n'ai pas été sollicitée.

Que la ville de Québec veuille investir dans un amphithéâtre, que les citoyens soient derrière cette décision, OK. Que le gouvernement libéral mette aussi des sous... j'ai un peu de misère. Quand monsieur le maire fait une montée de lait parce que le fédéral refuse d'embarquer, je suis découragée. Ben voyons donc!

Mais bon, c'est mon point de vue, et je sais que beaucoup de Québécois ne pensent pas comme moi.

Là où je suis fâchée, c'est quand monsieur le maire exige une loi spéciale pour que personne ne puisse contester la validité de l'entente avec Québécor. Quoi!?! Ce sont NOS sous. Une équipe de hockey ne constitue pas à mon avis une urgence nationale, ou une menace à la sécurité, encore moins une question de vie ou de mort. Si une entreprise voulait faire un marché avec le gouvernement québécois car ils ont inventé une capsule qui miraculeusement ramène les cours d'eau dans leur lit et empêche les débordements, je dirais oui. Faisons un contrat sans appel d'offre. Ici? Laissez-moi voir comment vous dépensez nos sous. Et surtout, expliquez-moi comment vous avez l'intention de les gérer. Si j'investis dans le projet, n'ai-je pas un droit de regard? N'ai-je pas non plus un droit sur les bénéfices de l'affaire?

J'écoutais monsieur le maire hier soir réagir à l'annonce du retour d'une équipe à Winnipeg. Comme si un autre enfant avait le jouet qu'il voulait.

Monsieur le Maire, moi aussi j'aimerais bien avoir une maison aussi belle que ma soeur, ou encore le corps de mon amie, ou partir en voyage comme la soeur de l'amie de la voisine de la belle-mère de ma patronne... C'est plate hein? Chaque chose en son temps Monsieur le Maire.