Samedi matin : Je suis réveillée à 6 heures. J'ai un mal qui me fend la tête en deux. Le cou m'élance et j'ai soif. Je n'ai pas bu beaucoup la veille, trois ou quatre verres de vin, mais c'est certainement trop d'alcool dans un estomac pratiquement vide.
Je me lève et descend à la cuisine. Deux comprimés d'ibuprofène, l'odeur de café qui se fraie un chemin jusqu'à mes narines. Je me souviens d'avoir acheté deux pains au chocolat la veille dans une pâtisserie. Ils sont croustillants, pas du tout la texture habituelle. Croustillants comme ceux que j'ai mangés tous les matins pendant mon voyage à Paris l'an dernier. Mes papilles me ramènent là-bas. Je me revois dans le petit café du quartier Montmartre où se trouvait mon hôtel. Le café-crème était moins cher si on le buvait debout accoudé au comptoir. Presque le double si on le prenait assis à une table. Je me rappelle de mes longues marches dans Paris, à errer sans trop savoir où j'allais, à entrer dans les boutiques où l'on vendait des livres usagés. Mes yeux se grisaient de l'architecture parisienne. J'aimais regarder les annonces plaquées sur les vitrines avec des photos d'appartements à vendre. La grandeur est vraiment une question de perspective.
J'ai aimé ce voyage à Paris qui s'est passé en deux temps. 3 jours de visites des plus grands attraits : Versailles, le Louvre, Notre-Dame, la Sainte-Chapelle et la conciergerie, Sacré-Coeur et la Tour Eiffel. L'Arc de Triomphe et la longue promenade sur les Champs-Elysées, ce baiser échangé sur ce banc sous les arbres de l'avenue majestueuse. Et jours plus tranquilles, à tout faire à pied ou presque. Une journée entière à parcourir les rues selon un tracé bien spécifique pour visiter les plus belles églises de la capitale française. Des repas pris à de petites tables rondes, avec un verre de bon rouge à écouter les conversations des habitués.
Une toute petite bouchée dans un pain au chocolat croustillant et les souvenirs sont revenus. Je retourne dans mon lit toute heureuse, mon mal de tête est presqu'oublié. Je me rendors jusqu'à midi presque.
Je passe le reste de la journée à lire, à faire un peu de ménage. Pas grand chose finalement. Mais je suis contente du silence de la maison. Je suis contente d'être étendue sur le sofa, à lire avec le chat qui ronronne sur mes genoux.
Dimanche : Même scénario. Mes paupières s'entrouvent avant 6 heures, mais bien vite, elles se referment. Mon lit est confortable et frais. J'ai laissé le duvet de côté hier soir, je n'ai donc qu'un mince drap blanc pour me tenir au chaud.
À midi, le téléphone sonne. Une amie qui m'invite à diner. Ma soeur qui appelle quelques instants plus tard. Elle est de retour. Je vais aller chercher mon fils à 14 heures, après mon lunch.
Un bon lunch avec une amie que je n'ai pas vu depuis... une semaine! Je sais, une semaine ce n'est pas très long, mais on se voit pratiquement tous les jours. Une semaine sans se voir et sans se parler, c'est fou comme j'ai des choses à lui raconter.
J'arrive chez ma soeur. Mon fils joue dans l'eau avec sa cousine. Il a enlevé son t-shirt... "Avez-vous envie d'aller voir Toy Story 3 les enfants?" Les trois s'habillent en vitesse. Le temps presse, le film débute dans quarante minutes et il faut se rendre.
49,95$! 1 billet adulte, 3 billets enfants! Incroyable tout de même. Heureusement, personne ne me demande pop corn et slush, de toute façon, le film commence dans 5 minutes.
C'est un excellent film. Les plus vieux personnages de Pixar nous ont à tous prouvé qu'ils avaient encore une place de choix! Quel film. J'avais aimé Shrek 4, mais c'est rien en comparaison de Toy Story. J'ai ri aux larmes. J'ai pleuré aussi... Je sais, je sais... mais je suis comme ça, j'ai la larme facile.
Petit arrêt chez mes parents au retour, le temps de laisser à tous la chance de souhaiter une bonne fête des pères puis je prends le chemin de la maison de ma soeur. Mon fils boude dans l'auto. Il refuse que les filles lui parlent ou le touche. Il veut être tranquille... Fatigué ma belle grande sauterelle ce soir. La fin de semaine de camping est venue sucer son énergie! Je découvrirais plus tard dans le bain que le soleil lui avait brûlé le dos aussi.
Il est 21 heures. La fin de semaine s'achève. Mon livre est presque terminé, je vais certainement le reprendre dès que j'aurai terminé d'écrire. Je suis reposée. Mon esprit est au repos. Pourtant, pratiquement rien de ce que j'avais envie de faire en fin de semaine n'a été fait. Je n'ai pas repeint la salle de bain, ni réarrangé les meubles de ma chambre. Mais c'est bien comme ça. J'ai fait le plein d'énergie. J'ai surtout vidé toute la fatigue, toute la négativité que j'avais accumulée pendant la semaine passée.
La semaine qui s'en vient sera chargée, mais excellente. Mardi surtout. Je vous en reparle!
1 commentaire:
Nos fins de semaine se ressemblent. Moi aussi, j'ai fait le plein d'énergie... et moi aussi j'avais mal à la tête samedi matin... Bonne semaine ma belle!
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