lundi 30 juillet 2012

Les vraies vacances!?

Je suis en vacances depuis une semaine déjà.  Et j'en ai encore pour quatre autres.  Sur ces quatre semaines, je dois travailler quatre jours, mais peu importe, c'est beaucoup de vacances quand même.

La semaine passée, j'ai fait un superbe voyage, ça a été le fun, intéressant et satisfaisant.  Ça faisait très longtemps que je ne m'étais pas fait plaisir ainsi.  Pouvoir passer sept jours entiers ailleurs, dans des endroits que j'ai toujours voulu voir, et être en compagnie d'un très bon ami en plus, c'était le meilleur des cadeaux. 

Mais j'étais contente de revenir à la maison, de retrouver mon lit, mon environnement, mon fiston.  Aujourd'hui, je me sens vraiment en vacances parce que je choisi d'ignorer mon blackberry qui clignote, que je regarde en souriant mon réveil m'indiquer 6 heures avant de refermer les yeux et de profiter un peu plus de mon oreiller. 

J'essaie de me débarrasser de toutes les choses que j'aurai à faire dans le mois qui vient, de les faire tout de suite pour ne plus avoir à m'en préoccuper.  C'est ainsi que j'ai presque complété tous les achats scolaires de ma sauterelle hier.  Je suis allée passer deux des trois examens médicaux qu'il me faut faire ce matin.  Le troisième nécessitait un rendez-vous, que j'ai pris pour la semaine prochaine. 

J'ai envie de profiter de l'été.  Mes vacances commencent à peine et déjà, je suis probablement plus bronzée que je ne l'ai jamais été - ce qui m'indique que je suis allée beaucoup dehors.  Mais je veux continuer : faire des randonnées, des promenades à vélo, m'asseoir sur une plage et construire des châteaux dans le sable.  Je veux jouer au mini-golf et faire une petite escapade avec mon fils.  J'avais pensé à Toronto, mais j'ai de plus en plus envie du Mont-Tremblant.  J'ai vu des villes la semaine passée, j'ai envie de voir des montagnes, ou de l'eau...

Normalement, le mardi, c'est la journée que je suis supposée travailler...  Je n'en ai pas envie.  :)

vendredi 27 juillet 2012

Dernier jour

Un peu refroidi par le 40$ que nous avait coûté le stationnement la veille, nous avons choisi de nous déplacer en métro aujourd'hui.
En voyage, j'aime essayer le métro. C'est une façon économique et efficace de se déplacer, beaucoup mieux que la voiture dans les grandes villes.
Le métro à Boston, surnommé "The T" par ses habitants, est très propre, mais vraiment très bruyant. Pas les gens qui le prennent, le train lui-même. Un bruit de métal contre métal vous donne des frissons à chaque arrivée et départ. Mais à part ça, vraiment très facile de s'y retrouver.
Ce matin, nous sommes allés visiter le Fenway Park, le plus vieux stade de base-ball aux États-Unis. Je ne suis pas une fanatique de base-ball, mais ça occupe une bonne partie de mes souvenirs d'enfance. De plus, ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de mettre les pieds dans un endroit pareil. La visite guidée a duré une bonne heure et nous a menés des gradins à la galerie de presse jusqu'au sommet du Green Monster. Ça valait vraiment la peine.
Nous sommes ensuite allés visiter l'Aquarium. Un superbe aquarium avec de magnifiques raies, d'énormes et de colorés poisson, une grosse pieuvre et une tortue géante. Sans compter les phoques et autres créatures. Il y avait tellement de personnes parlant français autour de nous que nous nous serions crus au Québec.
Même s'il n'était pas encore seize heures lorsque nous sommes sortis, nous avons décidé que c'était le temps de repartir vers la maison. Plus de trois mille kilomètres (sans compter ceux qu'il nous reste à faire) en sept jours, de nombreuses heures de marche et des vagues d'humidité accablantes nous ont un peu (!) fatigué.
Nous sommes maintenant au Vermont, à Berlin et demain matin, nous partirons vers la maison. Nous arrêterons à Brossard où le père de ma sauterelle doit nous rencontrer.
Parlant de sauterelle, je lui avais créé une adresse courriel avant mon départ et nous avons gardé contact comme ça pendant le voyage. Tout s'est bien passé chez papa, mais il devenait inquiet tous les soirs de ne pas savoir où était sa maman... Maudite anxiété... J'ai bien hâte de le voir demain et de commencer mes quatre autres semaines de vacances avec lui.

Jour 6

Contrairement aux autres villes que j'ai visitées, je n'avais rien lu sur Boston alors tout ce que je savais était lié à mes connaissances de l'histoire américaine (connaissances limitées quand même). Je ne savais donc pas vraiment à quoi m'attendre.
On annonçait de la pluie... Il a fait beau et chaud. Et humide!
Première étape : tour de la ville en trolley avec un guide vraiment drôle et qui nous a raconté avec passion l'histoire de sa ville. Deuxième étape : croisière dans le port de Boston pour admirer les gratte-ciel et le port. Nous avons décidé de descendre en route, question de visiter deux superbes bateaux de guerre. Le USS Constitution, surnommé Old Ironside malgré qu'il soit construit en bois, est tout simplement magnifique. C'est un bateau d'après la Constitution, marquant les débuts de la Navy américaine. 37 batailles et aucune défaite! Nous avons fait un tour guidé du bateau, sommes descendus sous le pont. Pas une vie facile que celles des marins de cette époque.
Détail notable : aux Etats-Unis, mieux vaut me pas porter de ceinture pour visiter quoi que ce soit - il y a des contrôles semblables à ceux des aéroport partout! Pour entrer dans ce bateau, il nous a même fallu présenter une pièce d'identité.
Nous sommes ensuite allés visiter un destroyer datant de la Deuxième guerre mondiale. Chanceux comme nous comme nous allions partir, un Park Ranger débutait une visite guidée du bateau. Vraiment intéressant. À déconseiller aux claustrophobes! Et il y a très peu d'aération en dessous.
Nous avons mangé dans un restaurant qui fait, parait-il, la meilleure chaudrée de palourdes de Boston. Je ne sais pas pour la chaudrée... Mais le crab cake... J'y pense encore ce matin...
Nous avons ensuite marché quelques heures dans la partie nord de Boston pour finalement rentrer à l'hôtel, fatigués et en sueur.
Au menu aujourd'hui : Fenway Park et l'aquarium. Nous nous mettrons ensuite en route pour la maison avec un petit arrêt pour dormir quelque part.
À demain pour le récit de la dernière journée.

jeudi 26 juillet 2012

Jour 5

Nous sommes arrivés à Cape Cod mardi après-midi complètement brûlés. Nous nous étions arrêtés dans un McDo pour boire une boisson gazeuse fraîche et surtout pour profiter du Wifi gratuit. J'ai donc trouvé un petit motel pas trop cher et pas trop difficile à trouver (pour une raison que je ne comprends pas, le GPS ne trouve pas les villes et villages du cap...).
En arrivant à l'hôtel, on en a profité pour faire une petite sieste... Enfin, mon ami a dormi, moi, j'ai surtout échangé des textos avec ma sauterelle qui s'ennuie beaucoup parait-il.
Petit tour dans un resto où j'ai mangé des fruits de mer et c'est sur le chemin que j'ai remarqué qu'il y avait un ciné-parc juste en face de notre motel... Et on y passait justement le dernier Batman.
Quel bon film! Nous avons eu beaucoup de chance : il a plu juste avant et ça s'est arrêté deux minutes après le début du film. Mais tout le reste du film, le ciel était éclairé par des éclairs (redondant comme phrase) tout autour. Assez spectaculaire! Puis, juste comme le générique de fin commençait, la pluie est revenue. C'est un excellent film en passant, le meilleur des trois et il n'est pas nécessaire d'avoir vu les deux premiers pour comprendre.
Hier, jour cinq, nous avions en tête de faire une randonnée sur le bord de l'océan. Encore une fois, vraiment pas évident de trouver un endroit avec le GPS... Nous nous sommes arrêtés près d'un phare (il y en a vingt-cinq à Cape Cod) qui a dû être déplacé. En effet, la mer a grugé une bonne partie de la falaise à cet endroit alors il a été déplacé de quelques centaines de mètres.
Hier, il faisait 20 degrés et le vent en provenance de l'océan était agréable. J'aime vraiment l'eau. L'idéal serait que je me fasse un chum qui possède une maison ici... :)
Nous avons trouvé une plage où nous avons décidé de marcher. Vraiment pas évident! Ce n'est pas comme marcher sur une plage dans le sud. On s'enfonce et glisse constamment dans le sable - fatigant. Mais j'ai marché un peu les pieds dans l'eau, senti les vagues me frapper les mollets, respiré l'air de l'océan.
Dans un guide trouvé dans un resto, on parlait d'une plage où il y avait des sentiers et nous sommes allés dans cette direction. Encore une fois, le GPs ne nous a pas beaucoup aidé. Au bout d'une heure de détours et de U-turn, nous avons trouvé! Pour finalement lire que les sentiers étaient infestés de tiques transmetteuses de la maladie de Lymme et d'herbe à puce... Pas de randonnée!
Nous sommes donc partis pour Waltham, où se trouve l'hôtel où nous dormirons les deux prochains jours.
Aujourd'hui, nous allons à Boston, qui est tout juste à côté. Rien de précis au programme pour le moment, mais comme on annonce de la pluie demain, on se réservera sans doute des activités intérieures pour demain.
À demain avec le résumé de ma première journée à Boston.

mardi 24 juillet 2012

Jours 3 et 4

On vient d'arriver à Cape Cod. Ouf... Longue route, un peu fatiguée. Je vais faire une petite sieste avant d'aller souper.

La journée d'hier a été bien remplie. New York est une grande et une petite ville à la fois. On peut aller d'un endroit à l'autre à pied sans trop de mal. En tout cas, la marche entre l'hôtel (45e et 5e) et Time Square prend une dizaine de minutes.
Nous avons débuté la journée par une croisière d'une heure trente autour de l'île de Manhattan. C'est vraiment intéressant parce que les guides ont plein d'anecdotes à raconter. J'ai appris (trois fois plutôt qu'une) que les propriétaires de Macy's sont décédés sur le Titanic; que la femme a refusé de monter sur le bateau de sauvetage et qu'elle a donné son manteau de fourrure à sa servante alors qu'elle restait sur le bateau pour mourir avec son mari.
Une des choses frappantes dans cette ville est l'amour des habitants pour leur ville. On peut sentir et palper leur fierté de faire partir de telle ou telle communauté, d'avoir des ancêtres immigrants qui sont arrivés par l'île Ellis.
Après la croisière, nous sommes allés dans le quartier financier pour visiter le 911 Memorial.
Je n'ai pas les mots pour décrire l'émotion. C'est d'un symbolisme incroyable. De voir la nouvelle tour pas encore terminée, qui est déjà plus haute que tous les autres gratte-ciels de New York, qui trace une ligne droite dans le ciel, protégeant le lieu des défuntes tours où ont péri tant de gens innocents. C'est la façon des Américains de se souvenir de cet événement qui a à jamais transformé le monde entier tout en disant à tous qu'ils se sont relevés.
Les chantiers autour du Memorial sont immenses. Plusieurs tours sont en voie d'être construites. Le Memorial lui-même n'est pas encore terminé. Deux immenses bassins, avec des chutes qui coulent nous rappellent les milliers de victimes. J'ai passé ma main sur certains des noms et l'émotion était grande. La sobriété de ces lieux est peu commune du peuple américain, mais elle lui ressemble tellement à la fois.
Ensuite, nous sommes retournés au Rockefeller Centre pour monter jusqu'en haut. Une belle expérience. Comme nous ont dit plusieurs guides, c'est mieux qu'aller en haut de l'Empire State... Parce qu'au moins sur le Top of the Rock, on a une vue imprenable de l'Empire State.
Nous avons soupé au Junior's où l'on nous avait dit qu'on trouvait le meilleur. cheese cake au monde. Et je confirme. Maman, meilleurs que les tiens, désolée...
Après une nuit où j'ai peu dormi, nouveau départ vers Cape Cod. Longue route. Mais la température sera belle demain pour voir la région et l'océan.
Nous finirons le voyage à Boston avant de revenir chez nous.

lundi 23 juillet 2012

Jour 2

New York, New York, New York! Wow.

Quand on est arrivé dans la grosse pomme, je me sentais comme une petite fille tellement j'étais excitée. Je ne suis pas quelqu'un de très démonstratif, mais ça paraissait dans mon visage.

Une fois nos bagages déposés à la consigne de l'hôtel, et le choc passé d'apprendre que ça allait coûter plus cher pour ma voiture de dormir à New York que nous, nous sommes partis.

C'est assez facile de s'y retrouver ici.. Une fois qu'on sait de quel côté on doit tenir la carte. :). Nous avons marché les cinq minutes qui nous séparent du Rockefeller Centre. Et nous avons acheté un tour d'autobus valide pour nos deux jours ici. Une autobus avec un guide duquel on peut monter et descendre comme on veut. Dans le billet, il y a une croisière d'inclue et un tour de nuit.

Cette ville est incroyable. D'abord, la quantité de monde. Il y en a partout. Et pour chaque vingt personnes que tu vois, il y a un policier. Les édifices sont tous plus hauts les uns que les autres. Hier, il faisait vraiment soleil et de voir la lumière se réfléchir sur le verre de certains buildings alors que ceux en face ont encore une facade traditionnelle de pierre sculptée...

Nous avons descendu à Battery Park. Nous voulions voir Ground zéro, mais ça prenait des laisser-passer gratuits et à midi, on nous a dit qu'il n'en restait jamais. Nous avons donc choisi d'aller voir la Statue de la liberté. Environ 45 minutes sous le soleil plombant à attendre pour monter un des bateau qui nous amènerait vers Liberty Island puis Ellis Island.
Elle est superbe la statue. Et énorme! Nous en avons fait le tour, mais n'avons pu la visiter car elle est fermée cette année pour entretien régulier.
Nouveau tour d'autobus. Nous somme passés sous les ponts, avons vu le Fish market. C'était une ville vraiment différente de ce qu'on avait vu le matin.

Après souper, nous sommes allés voir Central Park. Nous nous sommes un peu perdu. :). Superbe. Plein de familles étaient assises dans l'herbe ou jouait au frisbee avec les enfants. Beaucoup de vélos, patins et planche à roulettes.

Après un petit arrêt à l'hôtel pour installer nos bagages dans notre chambre, nous nous sommes mis en route vers Time Square.

Nous avions vu Time Square le jour! Mais la nuit?!? Rien à voir. Des écrans géants partout, des lumières, des affiches! Et du Monde! Partout! C'étIt difficile d'avancer.

Nous sommes montés dans notre autobus pour un tour de nuit qui a duré deux heures, qui nous a mené jusqu'à Brooklin, où on a beaucoup appris et où j'ai eu très peur. Voyez-vous, le Manhattan Bridge est un pont suspendu, l'autobus est très haut et on était assis dehors, sur le dessus de l'autobus. J'avais l'impression qu'un coup de vent pourrait nous faire tomber dans le vide!

C'était une superbe journée dans une ville au delà de mes attentes!

dimanche 22 juillet 2012

Voyage. Jour 1

L'après-midi de vendredi n'arrêtait pas de ne plus finir. Je pensais au million de choses qu'il me restait à faire : coudre un bouton, courses de dernière minute, lavage, un peu de ménage et les bagages de ma sauterelle (qui s'en allait chez son père pour une semaine et les miens.
C'est complètement épuisée, mais tout autant excitée que je suis allée dormir vers 22h30.
Le départ était à 8:30. Aller cherche mon ami à Buckingham d'abord puis détour de quelques heures chez sa soeur sur la rive-sud de Montréal. À 2h, rejoindre le papa de ma sauterelle dans un Canadian Tire pour l'échange de mon fils et le vrai départ.
Nous avons conduit le reste de la journée. Sur le GPS, ça nous indique que notre hôtel est à 1:15 de route.
Dans quelques heures à peine, mes pieds (et tout le reste de mon corps) seront à New York. J'ai tellement hâte! Depuis le temps que j'en rêve.
Au moins deux journées ici : après, nous déciderons où nous allons. Une seule contrainte : être de retour avant samedi soir.
Je vous reviens avec des détails la prochaine fois que j'aurai un accès Wifi.

vendredi 13 juillet 2012

Profiter

Il y a longtemps que j'ai aimé un été comme celui-ci.  J'ai de la chance car je fais partie des personnes qui aiment la chaleur.  30 degrés, ça ne me dérange pas vraiment.  Oui, il fait chaud à l'intérieur, mais cet été, je trouve qu'à part une nuit ou deux, c'était relativement facile de dormir.

Et le soleil!  J'ai de la misère à être de mauvaise humeur quand le soleil brille.  Chaque pore de ma peau fait le plein de lumière.  Même dans mon nouveau bureau, sans fenêtres, je n'arrive pas à perdre mon sourire.  Il faut dire que côté boulot, ça va tellement bien.  Il y a quelques mois à peine, je me sentais coincée, remisée dans un coin et laissée à moi-même pour pourrir.  Puis, du jour au lendemain, tout a changé.  J'ai offert mon aide pour coordonner un projet difficile et on m'a fait confiance.  Mon patron est plus que satisfait et voit en moi des qualités de gestionnaire de projet.  Il vient donc de m'offrir un second projet, encore plus emballant.  J'adore.  En plus, ce sont de tellement belles occasions d'apprendre, de me perfectionner, de me diversifier. 

Alors oui, ça va bien.

Plus qu'une semaine avant les vacances.  Au lieu de cinq longues semaines, ce sera quatre semaines, mais réparties sur cinq.  Ce qui veut dire que je devrai travailler quelques jours ici et là.  Personne ne m'y oblige.  Pas l'idéal, mais ce sera mieux ainsi.  Sinon, j'aurais certainement dû aligner de longues heures supplémentaires en septembre.  Et avec la rentrée des classes, je préfère ne pas être surchargée. 

Mais la première semaine de mes vacances, ne me dérangez pas!  Si vous saviez comme j'ai hâte!  Avec un ami, je pars pour New York.  Depuis le temps que je rêve de visiter Big Apple.  Et c'est un voyage comme je les aime.  Nous avons pris certaines décisions, nous avons tous les deux mentionné les choses que nous voulions voir, mais rien de coulé dans le béton.  C'est certain que nous serons à NY le dimanche, mais ensuite?  Je voudrais revenir par Boston, possiblement arrêter à Cape Cod, mais qui sait.  Une semaine sur la route aux États-Unis, sans enfants.  J'ai hâte comme ce n'est pas possible. 

Ensuite, ce sera le retour à la maison.  Avec mon fils à la maison pour les quatre premières semaine d'août (sauf quelques jours où je travaillerai).  Au programme mini-golf, escalade, randonnées à vélo, plage.  Mon fils voudrait aller à Toronto quelques jours - voir le Temple de la renommée du hockey, peut-être un match des Blue Jays.

Tout ce que j'espère c'est que le beau temps continue (de la pluie aussi, mais la nuit seulement). 

Bon été!!

dimanche 8 juillet 2012

Mettre un pied devant l'autre

La dernière année a laissé des traces.  De janvier à janvier, j'ai pris vingt livres.  Mon alimentation n'a pas vraiment changé, mais j'ai vécu beaucoup de stress.  Certaines personnes perdent du poids dans ces périodes, mais tout le contraire pour moi.  On dirait que mon organisme se sent vulnérable alors il fait des réserves et me voici, avec vingt livres (et quelques poussières) en trop.

Au printemps, j'avais débuté Weight Watchers.  Mais, j'avoue que mon coeur n'y était pas et après un mois et six livres de perdues, j'ai laissé tombé.  Pourquoi?  Je ne sais pas, mais je n'arrivais pas à me discipliner et à ne pas dévorer tout le sac de biscuits.  Si j'habitais seule, je n'en achèterais pas et ce serait plus facile; mais ma sauterelle est une bibitte à sucre...

J'ai donc décidé de mettre mon énergie ailleurs.  Je ne suis pas une personne en forme.  Je l'ai été, mais depuis l'accident de voiture, je me suis laissé aller.  Tous les exercices impliquant le cou, les épaules, les bras me faisaient terriblement mal.  À trente-sept ans, je suis certaine que plusieurs personnes dans la soixantaine sont plus en forme que moi.

Depuis avril donc, le 7 avril très exactement, je marche.  Toutes les fins de semaine avec un bon ami, on marche quelques kilomètres.  Dans le Parc de la Gatineau, au Lac Leamy, ou ailleurs dans notre grande région.  Nous n'avons raté que deux fins de semaines depuis avril.  Nous marchons de plus en plus vite et de plus en plus longtemps. 

J'essaie aussi de marcher pendant mon heure de dîner.  C'est plus difficile ces derniers temps parce qu'il fait chaud et que je n'ai pas envie d'arriver à ma réunion de 13 heures dégoulinante de transpiration.

En même temps, c'est excellent pour ma sauterelle.  Ça lui apprend à faire de l'exercice, à bouger, à prendre de bonnes habitudes de vie (je doute qu'il ait un jour un problème de surpoids, mais la forme, ce n'est pas une question de poids).

Et depuis une semaine, j'ai rajouté à ma liste d'activités dans la catégorie "agréables et bonnes pour moi" le vélo.  Mon fils adore ça.  Alors hier, je suis allée m'acheter une bicyclette avec la ferme intention d'en faire souvent.  Mon petit doigt me dit que ça ne sera pas difficile de trouver les occasions.  Par exemple tantôt, nous devions aller à la pharmacie et mon fils a suggéré d'y aller en vélo plutôt qu'en voiture. 

Je me sens bien.  L'été commence à peine et j'ai déjà l'impression d'en avoir profité davantage que l'an dernier.  Et puis, je me dis qu'à force de mettre un pied devant l'autre, je vais bien commencer à user au moins quelques unes de ces vingt livres en trop. 

mercredi 4 juillet 2012

Il en arrache

Ma sauterelle n'aime pas aller chez le dentiste (quelqu'un aime aller chez le dentiste?).  En fait, il déteste ça.  Le goût du fluor et de la pâte à dents le dégoûte et il n'aime pas ça. 

J'ai commencé à l'amener très jeune.  Il s'asseyait dans la chaise et lors des quatre premières visites, ça s'arrêtait là.  Puis, à la cinquième, il a accepté de se faire polir une dent.  Une seule.  Ensuite, ça a mieux été, mais toujours beaucoup de stress ces visites.

À sept ans, notre dentiste a suggéré une stratégie pour qu'il n'ait pas à porter de broches.  Il a de grosses dents et une petite bouche et c'est clair qu'en haut, il n'y a pas assez de place.  À sept ans donc, il s'est fait arracher quatre dents de bébé en haut, dont les deux canines.  Ont ensuite suivi des exercices quotidiens pour pousser ses dents une trentaine de minutes à la bonne place.  Et ça a fonctionné.  Ses deux palettes sont bien droites.

La deuxième étape devait se dérouler à l'âge de onze à douze ans.  Le plan était d'enlever les pré-molaires d'adulte lorsque les canines d'adulte se pointeraient.  De cette façon, les canines prendraient la place des pré-molaires et voilà.  Je connais d'ailleurs des adultes qui ont subi cette interventions et ça a fonctionné très bien.  Plus simple, moins long, moins douloureux et oui, moins coûteux. 

Sauf que mon fils est plus vite dans ce domaine.  À la fin mai, j'ai remarqué les canines qui avaient déjà commencé à sortir.  Après une rapide consultation chez le dentiste, on a planifié l'intervention pour ce mardi....  exactement une semaine après son nettoyage.

Mon fils est anxieux.  Il a aussi un TED.  Difficile de savoir quelle est la meilleure stratégie pour éviter l'anxiété dans de pareilles circonstances.  Dans le cas de ma sauterelle, je trouve qu'il est plus stressé, mais il coopère mieux s'il est prévenu d'avance et qu'il a le temps de se préparer mentalement.  Il savait donc depuis plusieurs semaines que le 3 juillet, il se faisait arracher deux dents.

Mais hier...  Oh boy.  Tout allait bien le matin, mais à cinq minutes du départ, la crise.  J'ai pratiquement dû le traîner dans la voiture.  Même chose chez le dentiste.  Il était plus ou moins correct jusqu'à la deuxième piqûre.  Après, nous avons eu droit à une véritable crise de panique.  Au bout d'un moment, la dentiste et son assistante ont quitté la pièce pour me laisser le calmer.  Ça m'a pris l'application pour iPhone Respirelax et beaucoup de doigté.  Mais ce qui l'a convaincu a été quand j'ai touché sa dent pour lui montrer qu'il ne sentait rien.  Après, ça a été beaucoup mieux.  La dentiste est revenue, et la dent a été arrachée.  Une fois fait, mon fils ne le croyait pas tellement ça n'avait pas fait mal. 

Une seule dent a été enlevée, la deuxième n'était pas suffisamment sortie pour pouvoir l'extraire, mais le rendez-vous est pris pour le mois d'août.  Je suis certaine que cette fois, ça ira beaucoup mieux; maintenant qu'il sait à quoi s'attendre. 

Je crois que de tous les défis de mon fils, l'anxiété est celui que je trouve le plus difficile à gérer.  C'est tellement accaparant, prenant, imprévisible et irrationnel.  Je cherche encore quelqu'un qui pourra m'aider moi à l'aider dans ces moments-là.  Un beau coffre à outils, ça doit exister.

dimanche 1 juillet 2012

Bravo!

Il y en a quelques uns qui ont osé.  Mon père entre autres.  Je les ai entendus, mais je ne les ai pas écoutés, même si je savais qu'ils avaient raison.  Je n'étais juste pas prête je crois.

Mais j'ai vu mon fils grandir, je l'ai vu être capable de patiner, de taper des balles de golf, de marquer des buts au hockey.  J'ai toujours eu tellement peur qu'il vive trop d'échecs, que cela n'affecte sa confiance en lui.  Alors je ne l'ai pas encouragé dans les activités physiques.  Je l'ai protégé, refusé de l'inscrire aux sports d'équipe.  Je me suis dit qu'il ne serait peut-être pas capable.  Que son manque d'équilibre et de coordination l'empêcherait de réussir et qu'on se moquerait de lui.  Comme on s'est si souvent moqué de moi et de mes grandes habiletés sportives. 

Alors l'écart s'est creusé.  Alors que les enfants de son âge nagent bien, lui, ne savait pas.  Alors que les rues se remplissent de vélos l'été, lui, se promenait à trottinette. Alors je me suis donné un bon coup de pied au derrière.  Assez. 

L'été passé, je l'ai forcé à apprendre à nager.  Dans le lac, au camping, ses cousines et moi lui avons appris.  Il ne voulait pas.  Il disait que ça le fatigait, qu'il n'y arrivait pas.  J'ai réalisé que la confiance en lui que j'avais eu si peur d'ébranler en lui faisant vivre l'échec était déjà chancellante.  J'ai insisté et finalement, il y est arrivé.  Nous devrons retravailler tout ça cet été, mais il est capable et il le sait. 

Cet été, je lui ai donné un autre défi.  Je lui ai acheté un bicyclette toute neuve.  Rouge avec des roues vraiment cool.  Et un beau casque rouge qui va avec.  Je lui ai dit qu'il n'avait pas le choix et qu'il devait apprendre.  Ça aura pris quatre sessions, dont deux avec les fils d'un bon ami qui ont fait preuve d'énormément de patience.  Ils sont de bien meilleurs professeurs que moi. 

Cet après-midi, c'était la quatrième séance et son papa était là pour le regarder, pour lui donner les derniers conseils.  Et nous venons d'y retourner tous les deux ce soir.  Il a réussi, il peut maintenant faire du vélo.

Hier, alors qu'il essayait sans y arriver, son visage était crispé, le découragement pouvait se lire.  Il disait qu'il n'y arriverait jamais, qu'il n'était pas bon.  Ce soir, son sourire était tellement grand sur son visage que j'en ai eu les larmes aux yeux.  Lorsque j'ai proposé de le suivre jusqu'au dépanneur, il n'aurait pas pu être plus fier.  Surtout quand nous avons croisé des amis de son école. 

Ce soir, j'ai compris qu'en protégeant mon fils de l'échec comme je le faisais, je le protégeais aussi des succès. 

Je suis vraiment très fière!