dimanche 31 octobre 2010

Halloween 2010

La neige ce matin donnait un drôle d'air à cette fête d'Halloween. Mais la journée a tout de même été belle avec quelques pointes de soleil et la neige a disparu tout doucement.

Dans mon coin, ça commence de bonne heure. 17 heures 20 le premier qui a sonné chez moi. Après ça, c'était bien difficile de retenir le p'tit.

J'habite dans un quartier de semi-détaché, donc, beaucoup de jeunes familles. Une maison sur trois ou quatre donne des bonbons. Ça ne semble pas beaucoup, mais les maisons sont tellement rapprochées. Et il y a tellement de monde dans les rues. On peut voir des voitures stationnées partout. J'habite dans un de ces quartiers où les autres viennent passer l'Halloween.

Je ne sais pas combien de filles j'ai vu en pyjama, avec des lulus et une suce... Comme quand j'étais une enfant. Et les garçons en vampires ou quelque chose d'épeurant comme ça.

Et j'ai vu le p'tit c/%&*isse. Celui qui se défoule sur mon gars. Avec sa mère. Ils allaient dans la direction opposée à la nôtre, mais ma sauterelle lui a dit bonsoir et m'a dit après qui c'était. J'ai failli, bien failli courir dans leur direction pour lui parler entre quatre yeux. Surtout qu'avec les beaux tatouages de cicatrice que je m'étais mise sur le visage, j'avais l'air pas mal mauvaise. Mais je me suis dit que ce n'était pas la place.

Il y a toujours autant de personnes qui donnent des sacs de chips (mon fils, et moi, détestons les chips) qui prennent toute la place dans le sac. Et le chocolat? Presque uniquement des kit-kat et des smarties. Nestlé est un des seules qui a du chocolat sans arachides.

Les rues étaient pleines de monde. Et il y avait plusieurs voitures stationnées. C'était donc très difficile de circuler en voiture. Eh bien, il y avait une maman qui suivait sa fille dans sa grosse fourgonnette. Non mais vraiment? Pas capable de marcher la madame? Vous ne voyez pas que c'est dangereux avec tous ces enfants autour?

De retour à la maison, j'avais un petit garçon inconsolable. Pas parce qu'il aurait voulu continuer. Non, parce qu'il s'ennuie de son papa. Il est dans son lit en ce moment, et je peux l'entendre pleurer. Je vais retourner le voir dans quelques minutes et essayer de lui parler encore une fois. Je ne sais pas quoi dire dans ce temps-là.

Bien triste notre soirée d'Halloween...

Faire de l'air

J'ai passé une bonne partie de la semaine à tousser sous les couvertures, à me lever seulement pour faire le souper. J'étais malade! Trois jours au lit.

Je ne suis pas une maniaque de ménage. Je garde la maison propre, mais c'est souvent à l'envers. Les souliers sont pêle-mêle dans l'entrée, la vaisselle propre sèche dans l'évier, le comptoir de la salle de bain embouteillé. Je ne m'en fais pas trop avec ça.

Mais quand j'ai été malade, ou mon fils, je ressens un grand besoin de tout laver en profondeur pour me débarasser de tous les germes et relents de virus cachés dans les petits coins. Je lave les draps à l'eau de Javel, j'ouvre grand les fenêtres, le lave les murs, les planchers, je mets les duvets sur la corde (bon, pas hier à cause de la pluie).

Et la nuit quand je me couche, ça sent tellement bon...

Je devrais peut-être être malade plus souvent? ;)

mardi 26 octobre 2010

Collaboration

Combien de mots peut-on faire avec le mot "collaboration"? Au moins 82, y compris le mot "bacon".

Mes deux derniers jours se sont déroulés dans une auberge avec une quarantaine de collègues gestionnaires et directeurs. C'était les journées de réflexion - plus communément appelées retraite - de ma direction générale.

J'ai beau réfléchir, je ne changerais rien à ces deux journées.

On nous avait demandé, à une collègue et moi, d'animer les journées et de conseiller sur le genre d'activités à faire. Les personnes qui s'occupaient des différentes parties ont fait un travail fantastique. Ma collègue et moi avons organisé la dernière partie, ainsi que les activités pour réénergiser l'équipe.

Tout le monde a participé. C'était vraiment beau de voir toutes ces personnes parler et écouter. Un vrai échange d'idées et personne qui ne croit posséder la bonne réponse.

Je suis heureuse de ces deux journées. Nous sommes sortis cet après-midi après que chaque participant se soit engagé à faire une action concrète pour l'atteinte de nos objectifs.

La semaine dernière je disais que je trouvais un peu ridicule de mettre un groupe d'experts ensemble et de les faire écouter une grande série de présentations... C'est tout le contraire de ce qui s'est passé ces deux derniers jours. ;)

Et un petit bonus, c'est la soirée passée à jouer aux billards avec certains. Je vous assure que personne n'a triché!

dimanche 24 octobre 2010

Ma conversation avec la directrice

Vendredi matin, quand je suis revenue au bureau, j'ai appelé l'école. Évidemment, la secrétaire ne m'a pas laissée lui parler, mais elle a pris mon message.

J'étais en réunion quand elle a rappelée. J'ignore les rares appels que je reçois d'habitude, mais je n'allais pas rater celui-là.

Je l'ai sentie sur la défensive. Mon ton n'a probablement pas aidé, mais je voulais qu'elle comprenne que je n'allais pas laisser tomber l'enjeu. Elle était bien compréhensive quand je parlais de ma sauterelle, beaucoup moins quand je lui demandais de m'expliquer ce qu'elle comptait mettre en place pour ne pas que ça se reproduise.

Elle a accepté d'organiser une rencontre entre l'enseignante, la technicienne, la psychologue et elle. Et moi bien entendu.

J'ai demandé quel genre de conséquence l'autre garçon pouvait avoir. Encore une fois, elle est restée évasive. Sur ce point, je la comprends. Elle m'a énuméré les conséquences possibles, m'a dit qu'il n'y avait pas d'automatisme, que l'école tentait de prendre le contexte en considération. Puis elle a enchaîné en donnant un exemple d'enfant qui vivrait de la violence à la maison.

Je ne sais pas si elle essayait de me dire quelque chose, mais j'ai cru deviner qu'elle me parlait du garçon qui frappait le mien. Je n'avais pas pensé à ça. C'est certain que ça ne lui donne pas le droit de martyriser mon fils, mais ça complique les interventions de l'école.


Je lui ai mentionné que l'école ne m'informait pas de ce qui se passait, probablement parce que mon fils ne le disait à personne. Pas parce qu'il avait peur des représailles, mais probablement parce qu'on lui apprend l'importance de régler les conflits entre enfants. Je lui ai dit que je devais inspecter et interroger mon fils tous les soirs et qu'il avait commencé à mentir pour me cacher ce qui se passait. Je crois qu'il le fait pour me protéger, parce qu'il voit bien que ça me fait de la peine. Ce n'est pas normal, c'est moi qui est supposée le protéger.
La discussion était positive je pense. J'ai terminé en lui répétant que j'allais m'impliquer et qu'elle pouvait compter sur moi pour un programme de prévention de l'intimidation.

samedi 23 octobre 2010

Oh la la... Difficile journée

Les chats ont le don de nous le faire payer quand on s'absente de la maison. Ils sont très bons pour nous faire savoir qu'ils ne sont pas contents. Je me souviens de ma chatte Cléo qui avait jeté tout mon casse-tête par terre alors que j'étais partie quelques jours. Ou cet autre chat qui a fait pipi partout pendant mon voyage à Paris...

Est-ce que les enfants sont pareils?

Je ne sais pas ce qui se passait avec mon fils aujourd'hui, mais il était méconnaissable. Pourtant on a regardé un film ensemble hier soir, je l'ai même laissé dormir dans mon lit.

Il s'est réveillé tard et il semblait de bonne humeur.

Nous avions manqué la fête de sa cousine alors j'avais offert à ma soeur de prendre ses deux filles aujourd'hui et d'amener tous les trois au Musée des sciences et technologies. Je voulais terminer la journée par un repas au Saint-Hubert.

C'était une crise après l'autre. D'abord dans la voiture parce que j'ai mis le cd de Marie Mai alors qu'il aurait voulu écouter Kaïn - j'avais offert le cd à ma nièce pour sa fête, normal qu'on l'écoute dans l'auto. Ensuite parce qu'elles n'ont pas voulu aller où il voulait aller, puis parce qu'elles avaient plus de voitures que lui et que "maman, elles devraient m'en donner plus parce que les voitures c'est un jouet de garçon".

Même chose au restaurant. Encore dans l'auto. Puis ce soir, une crise parce qu'il a raté le but des Canadiens à la télé. Et ça ne s'est pas amélioré quand je lui ai dit qu'il devait aller se coucher tout de suite. J'ai tout entendu.

- Tu ne m'aimes plus maman.
- Pourquoi tu ne veux pas t'excuser parce que tu me fais de la peine quand tu me chicanes?
- Tu aimes plus mes cousines que moi.
- Pourquoi tu n'as pas chicané les cousines parce qu'elles me faisaient de la peine?
- Ce n'est pas juste maman... maintenant je suis le plus jeune. C'est pour ça que je pleure.

Ça ne lui ressemble pas... Enfin, des fois, il me pose des questions et je vois qu'il ne comprend pas toutes les taquineries, je me rends compte qu'il a de la difficulté avec le sens de l'humour. Mais une crise après l'autre...

Je suis une maman sévère. Les règles sont claires chez moi et il n'y a pas de place pour la négociation. Et quand je dis que c'est tout, c'est tout. Ma sauterelle le sait et ça ne cause pas trop de problèmes. Ça lui arrive parfois de me dire que je dis toujours non, mais c'est un enfant qui écoute. Je dois répéter bien sûr, surtout les consignes, et le rappeler à l'ordre, mais je crois que c'est plus dû à son déficit de l'attention qu'à de la désobéissance.

Je suis un peu fatiguée ce soir. Déçue de ma journée aussi. Je me suis tellement ennuyée de lui et j'étais vraiment contente de lui offrir cette belle journée. Peut-être qu'il aurait préféré être tout seul avec moi, ne pas avoir à me partager. Je ne sais pas...

vendredi 22 octobre 2010

Quelque chose qui ne tourne pas rond dans ma tite tête!

Mercredi soir, j'étais à Québec pour le travail. Une journée intense par bouts, endormante à d'autres moments. Ça me dépasse un peu moi : on met un groupe d'experts du même domaine mais qui ne se parlent jamais dans la même pièce pour deux jours et au lieu de les laisser échanger ou travailler à de vrais problèmes/enjeux, on les assomme avec des présentations...

J'ai une collègue du même domaine au ministère. On ne travaille pas ensemble et nos jobs sont différentes, mais nos dossiers se chevauchent parfois alors on a intérêt à se parler.

Je ne la connais pas beaucoup. Disons que son patron met souvent des bâtons dans les roues au mien (et par conséquent à moi) et cette situation ne me donnait pas nécessairement de goût de m'asseoir avec elle davantage.

Elle m'a dit mercredi soir :"La meilleure partie de cette retraite, c'est toi et moi et le fait qu'on passe du temps ensemble". Et je suis d'accord avec elle. Il était temps qu'on s'assoit ensemble pour faire avancer nos dossiers.

Mais je dérape...

Mercredi soir donc, après la première journée, nous sommes allées prendre un verre au bar de l'hôtel. Puis nous sommes allées souper au resto et avons fini la soirée dans une discothèque. J'ai dû prendre une bonne bouteille et demi de vin... sans compter la bière. Oh boy! Bienvenue le mal de tête le lendemain.

Notre soirée au resto a été super le fun. Il y avait deux autres filles avec nous et l'une d'elle s'est mis à flirter avec les gars à la table d'à côté. Et quand je dis flirt, je suis politiquement correcte.

Une belle fille. Pas grand chose dans la tête.

Elle s'est rapidement délaissé des deux gars. Trop vieux, trop sérieux. Et elle est partie avec sa copine pour un bar.

Mais je suis restée avec ma collègue et on a continué de jaser avec les deux gars.

Un maudit bon gars. Vraiment. Une bonne tête sur les épaules, intelligent, drôle, qui a quelque chose à dire, beau bonhomme en plus.

Et j'étais là, et je parlais avec lui. Et je me disais... je me rendais compte à quel point j'avais pas envie de tout ça. Ça ne me tentait tellement pas.

Je suis tannée d'être célibataire. Ça me manque d'avoir quelqu'un dans ma vie. Beaucoup même. Mais ça ne me tente pas de faire l'effort pour que ma situation change.

Pas envie de me taper les dates qui ne lèvent pas. Des verres pris avec des gars qui veulent une petite femme pour s'occuper d'eux. Ou ceux qui veulent une baise rapide. Tannée des gars qui sont encore accroché à leur ex. Encore plus tannée des gars qui ne sont pas capables d'être tout seuls.

Pas le goût de tout ça. Peut-être que je n'ai pas envie de me briser le coeur. Je ne veux pas être vulnérable. Je ne sais pas.

Mais je procrastine... Je veux, mais je ne veux pas agir. Il faudrait peut-être que je mette sur pied une commission d'enquête pour savoir ce que je veux.

J'ai l'impression d'avoir passé l'âge des jeux de cruise. Je ne suis pourtant pas si vieille...

Oh well... on verra bien ce qui se passera.

jeudi 21 octobre 2010

Une soirée à moi

Je m'étais dit que je resterais jusqu'au vendredi matin - que je profiterai de ma dernière soirée pour visiter et relaxer...

Ce soir j'aurais juste voulu revenir à la maison...

Je suis tellement fatiguée. Des journées de douze heures. Je ne crois pas que c'est la durée du travail qui m'épuise autant. C'est que je n'ai pas un moment pour moi, toute seule pour réfléchir ou faire le plein. Pas le temps de relaxer.

Et je suis sortie hier. J'ai trop bu, beaucoup trop bu. Une bouteille de vin à moi seule au moins et une bière. Sortir du lit ce matin était douloureux. Je ne rajeunis pas je pense. :)

Je reviens à la maison demain soir. J'ai hâte d'être de retour dans mes affaires. Mais j'ai encore plus hâte d'aller chercher mon gars à l'école et de le serrer très fort dans mes bras. À sept ans, il me permet encore de faire ça en public! :)

mardi 19 octobre 2010

ENCORE TABAR...!!!!!

Il avait la lèvre en sang... Un beau coup de poing en plein visage.

Et je suis loin, en voyage d'affaires pour la semaine.

Ça y est, je pars en croisade.

Écoutez-vous les Grandes Gueules, le commentaire de Christian Tétrault? Vendredi dernier, il a parlé de bullying, lundi aussi, aujourd'hui aussi. C'est un véritable fléau et il faut faire quelque chose. Là, tout de suite, maintenant.

Je reviens à Ottawa vendredi et j'appelle l'école aussitôt que j'arrive. J'exige une rencontre avec la direction, l'enseignante et les parents du p'tit cri.....

Et je m'implique. Je ne laisse pas tomber tant et aussi longtemps qu'il n'y a pas un programme à l'école pour PRÉVENIR l'intimidation. Pas un programme pour punir les intimidateurs.

Il n'est pas question que je laisse cette situation continuer. Je ne vais pas laisser mon p'tit gars, et tous les autres, subir cette situation.

Voilà, c'est ma promesse.

dimanche 17 octobre 2010

Prise de conscience

On se retrouve souvent dans les mêmes situations. On se pose la question, on se demande pourquoi les mêmes choses finissent toujours par nous arriver à nous...

En tout cas, moi je fais ça.

Mais je ne sais pas pourquoi aujourd'hui, je me suis rendue compte que c'était de ma faute.

Je me donne à 100 pourcent à mes amis, aux personnes que j'aime. Je pense être disponible, à l'écoute, généreuse de mon temps et de ma personne. Quand quelqu'un que j'aime vit des moments difficiles, j'essaie de le soutenir.

J'ai une confession à faire. J'aime ça. Je n'aime pas qu'on souffre autour de moi c'est certain. Mais j'aime savoir qu'on a besoin de moi. Je me sens valorisée, je me sens nécessaire. Je sens que je compte.

Alors quand les personnes vont mieux et qu'elles ont soudainement moins besoin de moi, je me sens délaissée. Je dirais même que ça m'arrive de me sentir utilisée. J'ai l'impression qu'on me trahit, qu'on s'est servi de moi.

Ce n'est pas sain mon affaire.

Lors de ma dernière relation, je me rends compte que je souffrais beaucoup. Quand il vivait des moments difficiles, il s'isolait, il me gardait loin. Je devenais tellement insécure...

À vingt ans, j'avais conscience de ce trait de mon caractère. J'ai même décidé de ne fréquenter personne pendant un an pour vraiment venir à bout de ce comportement. J'étais tellement convaincue de m'en être débarrasser...

C'est étrange comme la vie n'est qu'une suite d'actions et de réactions. Comme une partie de ping pong. J'ai passé neuf ans avec un homme qui m'ignorait, qui ne faisait pas attention à moi, qui me prenait pour acquis. J'en suis venue à croire que je n'en valais pas la peine, que je ne méritais pas le bonheur. Quand j'ai finalement eu le courage de le quitter, j'ai rebâti centimètre par centimètre mon estime de moi. Ça a été très long, mais j'y suis arrivée.

Et quand j'ai enfin réussi à m'aimer, j'ai réussi à aimer. J'ai rencontré un homme avec qui j'ai vu pour la première fois tout l'univers des possibilités que j'avais. Tous ces rêves sur lesquels j'avais mis une croix et que je retrouvais.

Mais ça n'a pas duré avec lui. Incapable de comprendre vraiment pourquoi une entente si parfaite devait prendre fin, je me suis mise à douter à nouveau de ma valeur.

Et me voilà aujourd'hui.

J'en ai voulu à ma meilleure amie parce qu'elle n'avait plus besoin de moi autant. J'ai même cru l'avoir perdue.

Je dois retrouver cet équilibre... arrêter de penser que je n'ai de valeur que dans les yeux des autres.

Je suis désolée pour le blog ce soir, j'ai peur que ce soit pas mal tout croche, mais la réflexion est encore jeune, les mots n'ont pas encore eux le temps de faire leur chemin.

désolée mon amie... je sais que tu te reconnaîtras. xxx

samedi 16 octobre 2010

Québec

Au risque de m'attirer les foudres d'une amie, je n'ai jamais été une grande fan de la belle capitale.

D'abord, il y a cette manie d'appeler Québec et ses environs, la région de la capitale nationale. J'habite à Gatineau, et j'habite dans la région de la capitale nationale... à ce que je sache, c'est Ottawa la capitale du pays...

Mais j'avoue que je connais peu la ville. J'y suis allée quatre ou cinq fois à peine. J'ai un petit parti pris pour Montréal... alors je ne suis pas tout à fait objective je pense.

Mais l'âge m'assagit et m'ouvre l'esprit. J'aimerais mieux connaitre cette ville si pleine d'histoire. Un jour je ferai comme une vraie touriste et m'achèterai un guide touristique et je parcourrai les rues de la vielle capitale à pied et je m'imprégnerai de son essence.

Je pars pour Québec lundi. Je n'aurai probablement pas le temps de visiter beaucoup, j'y vais pour le travail et mes journées et mes soirées sont pas mal remplies déjà. Je partagerai mon temps entre Sainte-Foy, sur le campus de l'université Laval, où ont lieu mes réunions des deux premiers jours, et mon hôtel sur Grande Allée où se déroule la conférence des deux jours suivants. J'essaierai de gratter quelques heures dans une des deux dernières soirées pour aller m'exposer aux vents. Il parait qu'il vente beaucoup là-bas...

C'est la première fois que je voyage pour le travail, pour une raison autre qu'un forum ou une conférence. Je vais rencontrer des collègues là-bas. On va travailler. J'ai hâte... la dynamique régionale est tellement différente de ce qu'on vit dans la vraie région de la capitale nationale... :) J'ai l'impression que je reviendrai vendredi la tête pleine d'idées et les yeux plus ouverts sur de nouvelles perspectives.

Je vous en reparle...

Et Cora... quand je marcherai sur Grande-Allée, je penserai très fort à toi.

mercredi 13 octobre 2010

Mauvaise touche

J'avais écrit un beau billet. J'avais même mis un effort tout spécial à choisir des mots qui frappent. J'avais réussi à donner un rythme à mes phrases. Je m'étais relue, j'avais corrigé les fautes - étape que je dois malheureusement avouer sauter quelques fois. Je butais sur le mot "d'affilée". Je n'arrivais pas à me décider si ça prenait un ou deux "l"... Et voilà, c'est arrivé. J'ai appuyé sur "Afficher le blog". Et j'ai tout perdu.

Je pourrais essayer de retrouver mes mots. Je serais frustrée de ne pas y arriver. Ou peut-être heureuse d'y avoir mieux réussi. On ne saura jamais puisque j'ai décidé ne pas tenter de récrire le billet.

Je vous parlais de ma télé, restée allumée jusqu'à plus de 3 heures ce matin. De mes yeux pleins de larmes rivés aux images venant du Chili. J'avais tu mes yeux fatigués ce matin et mes draps si difficiles à quitter. Mais je parlais du sourire accroché à mon visage.

J'ai la larme facile. Je m'émeus à rien. Mais ce qui se passe dans cette mine sombre depuis le mois d'août dernier... C'est une des choses les plus belles que j'aie vu à ce jour. Le sourire de ces hommes alors qu'ils remontent vers un monde duquel ils sont coupés depuis plus de deux mois... Il n'y a rien qui vaille plus que ça.

C'est peut-être surmédiatisé. Peut-être... Mais je m'en fous. Qu'on nous montre des miracles un peu plus souvent. Qu'on nous montre de beaux gestes de solidarité et de collaboration. Peut-être l'espoir aurait une plus grande place dans ce monde que nous habitons.

Je crois que comme mes parents ont pu être marqués par le premier homme sur la lune, je serai marquée par ce que j'ai vu cette nuit.

Finalement, mon deuxième billet n'est peut-être pas si mal non plus. :)

(J'ai raté un anniversaire hier... le 13 octobre 2009, j'ouvrais mon blog!)

samedi 9 octobre 2010

Absence prolongée

Je n'ai pas été très assidue cette semaine. Elle a été longue.

J'ai une vilaine toux qui squatte dans ma poitrine et rien n'arrive à l'y déloger. Mes soirées, nuits et matins sont difficiles, heureusement, ça se calme le jour.

J'ai une employée dont la performance est plus que douteuse. Hier, elle a tout simplement disparu pendant deux heures... sans laisser de traces. J'ai dû m'asseoir avec elle et élaborer un plan d'action. Je déteste cette partie de mon travail. J'ose espérer que ça va s'améliorer.

Mon fils s'est encore fait frapper à l'école... sans commentaires.

Rendez-vous chez le chirurgien maxilio-facial aussi. Meilleure nouvelle de la semaine, je n'aurai pas besoin de chirurgie. Il faut continuer la physio, recommencer les médicaments... S'il n'y a pas d'amélioration d'ici 2-3 mois, j'aurai des traitements au botox! :)

Au boulot, c'est un peu l'enfer. Notre ministre est dans l'eau chaude... Vous devinez de qui je parle? :) Il y a des problèmes avec les vérifications de sécurité. C'est long avant d'avoir les autorisations. Un employé qui devait commencer lundi dernier n'a pas pu commencer à cause de ça. Aucune idée de quand il pourra. En attendant, il est à la maison sans salaire... C'est donc la chef du programme qui a pris sa charge d'enseignement. Tout le monde est épuisé... et la session d'automne vient à peine de commencer.

Maudit que je me plains ce matin...

Mais c'est l'Action de Grâce. Souper de famille en fin de semaine; c'est toujours le fun ça. La bouffe de ma mère, les blagues de mon père et le bruit des enfants.

J'ai envie de mettre mes bottes de randonnée aujourd'hui. Aller respirer l'air qui sent bon l'automne et prendre des photos de ma sauterelle. Les jaune, rouge et orange lui vont bien.

Bonne Action de Grâce.

dimanche 3 octobre 2010

Brrrrr

Bien calée dans mes oreillers, la tasse de café fumant sur la table, la vue sur le ciel bleu dehors, je dois me rendre à l'évidence : l'automne est ici.

Le mois de septembre n'a pas été à la hauteur. La rentrée scolaire a été plus difficile que j'aurais pu le croire, heureusement tout semble se replacer et je sais maintenant que ma sauterelle est capable de se tenir droit. Les journées ensoleillées ont été rares, et pour une fille comme moi qui a besoin de la lumière du soleil... Les bouchons de circulation ont été abominables. Nos gouvernements qui ont décidé d'injecter des fonds dans le domaine de la construction pour relancer l'économie auraient peut-être dû penser à ne pas faire réparer toutes les routes en même temps.

Mais septembre n'a pas été si pire. Il a passé vite au moins.

Et octobre... Que j'aime le mois d'octobre. L'odeur de l'automne, le mois où on peut mettre des bottes sans que ce soit des bottes d'hiver. Je peux sortir ma veste de cuir, les chandails à manches longues. C'est le mois pour aller dehors, pour marcher en faisant "crounch, crounch" dans les feuilles.

Et c'est un mois de misère pour mon portefeuille! :) Les plaques à renouveler, l'ensemble de neige à acheter pour la sauterelle, les nouveaux vêtements. Et cette année, une envie irrésistible de cuisiner de bons petits plats.

Je me rends à l'évidence. Je déteste préparer le souper. Quand j'arrive de travailler, je n'ai pas envie de cuisiner. Je voudrais m'asseoir un peu et aider mon fils à faire ses devoirs, lui parler de sa journée. Après souper, sa capacité de concentration a presque disparu, et puis, il y a le bain, la vaisselle, tout le tra-la-la.

Donc, depuis quelques semaines, je fais un gros repas le dimanche, pour pouvoir au moins avoir des restes pour la semaine.

En fin de semaine, j'ai décidé que je préparerais plus de bouffe. Je vais en congeler. En faisant cela chaque fin de semaine, puisque j'ai le temps la fin de semaine, je vais remplir mon congélateur et voilà, fini les plats congelés, préparés, bourrés de sel et vide en valeur nutritive.

Mon fils adore m'aider dans la cuisine. Ça en est même fatigant parfois. Mais ce sera une activité que nous pourrons partager, une nouvelle petite routine pour notre petite famille.

J'ai même envie de faire des desserts! Wow, ça, ça ne me ressemble pas!

Alors bonne journée, je vais maintenant sortir de mon lit bien chaud pour aller dans ma salle de bain bien froide. Je dois faire un tour à l'épicerie.