lundi 30 novembre 2009

4 semaines!

De plus en plus, l'odeur de Noël fait son chemin. Dans les rues, de plus en plus de maisons sont illuminées. Le Père Noël est au centre d'achats - ce dernier est déjà bondé! Ce matin, la neige est même venue faire son tour.

Mon sapin est décoré. Si en le faisant hier, j'étais découragée qu'il ne soit que novembre, je dois dire que ce soir, je le trouve très beau tout illuminé.

Comme mon fils est avec son père en fin de semaine, je vais aller faire mes achats de Noël. Ma liste n'est pas bien longue, mais je suis certaine que plus les jours passeront, plus je penserai à d'autres choses que je veux acheter. C'est ma dernière fin de semaine avant Noël.

Mon fils est content. Demain, il pourra commencer à manger les chocolats de son calendrier de l'avent.

Et aujourd'hui, c'était lundi. En regardant mon calendrier dans mon bureau, j'ai vu qu'il ne restait que quatre semaines. Si on enlève les partys des fêtes du bureau, la journée où je serai hors du bureau, les réunions et la journée du 24, où vraiment, on ne fait pas grand chose au bureau... Il ne me reste plus beaucoup de jours pour terminer tout ce que j'ai à faire. J'aime ça quand les échéances sont courtes. C'est stimulant.

Je pense encore partir en voyage le 25... J'en ai tellement envie, mais je ne crois pas que ce soit raisonnable. J'ai encore 4 semaines pour y penser.

dimanche 29 novembre 2009

Migraine

Hier, il ventait... La température est changeante. C'était prévisible. La migraine s'insinue. Je la sens qui vient. Ça commence par un mal de coeur et une espèce d'aura de lumière blanche autour des objets que je vois.

J'ai pris mon médicament contre la migraine, je sais qu'il fera effet d'ici une trentaine de minutes avant que les symptômes s'aggravent. Je vais me coucher dans quelques instants et si je suis chanceuse, tout sera rentré dans l'ordre demain.

Bonne nuit et à demain.


hummmm. J'allais me coucher... Je ne m'attendais pas à une remontée des Alouettes qui ont remporté la Coupe Grey. Wow.

samedi 28 novembre 2009

La bouffe - la bonne bouffe!

Il y a quelque temps, je me suis rendue compte de quelque chose. Lorsque je mangeais de la malbouffe, je la mangeais très vite. Comme si je me sentais coupable et que je me dépêchais pour ne pas me faire prendre. J'avalais mon Big Mac en trois bouchées alors que j'aurais pris le temps de vraiment bien goûter un hamburger cuit sur le barbecue.

Manger est un plaisir. Et je prends maintenant le temps de savourer. Il y a tout un univers de saveur et de texture et je compte bien en profiter. Que ce soit un bon fromage de chèvre sur un morceau de pain, que ce soit une poire bien juteuse ou une bouchée de steak encore rosé, je laisse le temps à ma bouche de profiter. Je prends le temps de déguster et de bien apprécier.

Je mange moins. Je crois que c'est pour cette raison. Il y a un an, je mangeais parce que je n'avais rien à faire. Je grignotais, je mangeais n'importe quoi. Maintenant, quand le soir arrive et que j'ai le goût de me mettre quelque chose sous la dent, je vais dans la cuisine et je regarde ce qu'il y a. C'est la même chose qu'avant qui se retrouve dans mes armoires, mais rien ne me tente. Si mes papilles gustatives ne peuvent pas en profiter, j'aime autant m'en passer.

Maintenant, juste parler de nourriture et j'en ressens le plaisir. Si je me retrouve devant un plat, j'aime mieux en savourer chaque bouchée, quitte à ne pas vider mon assiette que de me forcer à tout manger en me disant que c'est bon. Peut-être est-ce la sagesse. Comme toute bonne chose a une fin, je préfère la repousser le plus loin possible.

La vie est belle. La vie va vite. Plus le temps passe, plus il nous échappe. Mais elle nous offre tellement de petits plaisirs. Un curry bien épicé... Un verre de bon rouge... Une poitrine de poulet bien marinée... Une montagne de moules cuites à la vapeur... Une tarte aux pommes bien chaude... Un grand verre de lait froid... Du ketchup aux fruits... Une bonne sauce à spaghetti faite par ma mère... Un café corsé... Tellement de petites choses, tellement de grands plaisirs.

jeudi 26 novembre 2009

Soirée des bulletins

J'avais rendez vous à l'école de mon fils avec son enseignante ce soir. Les enfants étaient invités aussi alors après le souper, mon fils et moi avons mis notre manteau et nous avons fait une petite marche jusqu'à l'école. Il m'a montré son porte-folio, les choses qu'il avait apprises. Il m'a montré son animal... le pouval...

Ça me rend toujours nerveuse ce genre de chose. J'ai eu des expériences difficiles avec la garderie et ça m'a marquée. La maternelle était bien, mais cette année c'est la première année. Jusqu'à maintenant, mon fils m'impressionne. Son comportement n'est pas parfait, il a des troubles de concentration, sa confiance en lui n'est pas très élevée, il est anxieux... mais il aime l'école, il aime apprendre. Trois mois de première année et il peut lire. Les mathématiques sont faciles.

L'enseignante de mon fils est fantastique. Elle aime ce qu'elle fait et on le sent dans chacun de ses mots. Elle aime ses élèves et on le voit quand elle les regarde. C'est une prof remplie de trucs pour les aider à se souvenir. Elle invente des phrases drôles et les fait rire. Mon fils l'aime beaucoup.

Depuis quatre ans que je vois des intervenants pour diverses choses à propos de mon fils. Je sens que cette année ça débloque. Je me sens soutenue. Je sens que mes efforts sont reconnus, qu'on ne me blâme plus pour les réponses ou les solutions que je ne peux fournir. C'est une petite tape sur l'épaule que j'ose enfin me donner, mais je vois que l'encadrement et la structure que j'offre à mon fils portent fruit. Finalement.

Vive les notes chiffrées! Pour moi c'est bien. Pour mon fils qui aime les maths, c'est encore mieux. Il est au dessus de la moyenne dans tout... sauf en éducation physique! Telle mère tel fils.

Je suis fière de mon grand garçon, tellement fière de lui.

mercredi 25 novembre 2009

Une chose à la fois

Je me suis assise dans ce café et j'ai souri à la personne devant moi. J'ai commandé mon café et j'ai ri avec lui de la blague du proprio de la place.

Nous avons parlé de tout et de rien. Pas d'interrogatoire, pas d'entrevue. Un échange tout simplement. C'était facile, c'était agréable.

Je suis revenue à la maison la tête pleine de doutes. Je me pose des questions, je ne sais pas. Je doute de moi, je tente de m'empêcher de faire des comparaisons. Le sourire aux lèvres.

Je n'ai pas toutes les réponses, les aurais-je jamais? Je vais laisser les choses arriver je crois, inutile de trop essayer d'anticiper.

Ce n'est pas facile de ne pas savoir et de devoir attendre le temps qui passe. Je ne suis pas une femme patiente.

Je l'ai reconduit chez lui et il a déposé un baiser sur ma joue. Je sais qu'il a aimé cette soirée aussi.

mardi 24 novembre 2009

Le temps des fêtes

Un mois avant la veille de Noël... Une collègue nous faisait remarquer ce midi, un mois avant de voir les enfants au bureau.

Tranquillement pas vite, l'esprit des fêtes me rattrape. Je pense faire le sapin en fin de semaine, je sais déjà ce que je vais acheter à Noël, il ne me reste qu'à me prendre quelques heures pour aller magasiner.

Je sais qu'une fois le sapin fait, les cadeaux achetés, je vais emballer les cadeaux (j'adore ça), je vais me permettre d'écouter de la musique de Noël. Je vais certainement regarder ciné-cadeau avec mon fils, comme quand j'étais petite.

La période des fêtes est une période que j'aime, mais que je trouve parfois difficile. Surtout depuis les cinq dernières années.

Il y a cinq ans, mon mariage tenait encore, mais à peine. Nous allions nous séparer quelques semaines plus tard et nous étions bien loin du bonheur.

Le Noël suivant a probablement été le plus difficile de toute ma vie. Je me retrouvais complètement seule le 25 décembre. Mon fils était chez son père - qui habitait avec sa nouvelle blonde. Mes parents étaient au Mexique. Ma soeur dans sa belle-famille. J'ai eu des invitations, ce n'est pas comme si mes amis m'ont complètement laissée de côté. Mais j'avais envie de pleurer, mon fils n'était pas avec moi, je n'avais pas le goût d'être avec les enfants des autres.

Ma soeur m'avait préparé une lasagne, acheté des pâtisseries. J'ai regardé "Pirates of the Carribean" couchée dans mon lit. Pas mon meilleur souvenir, j'imagine que tous les parents qui se séparent passent par là.

Le Noël suivant a été un peu mieux. Ma famille était avec moi. L'idée que mon fils ait deux Noël m'était moins douloureuse.

L'année dernière a aussi été difficile, mais d'une autre façon. Il y avait quelqu'un dans ma vie. Juste de savoir que quelqu'un tenait à moi me faisait du bien. Nous n'avons pas passé Noël ensemble. Il a décidé de partir en voyage seul pour les fêtes. Son premier Noël séparé de ses enfants... Certainement quelque chose que je pouvais comprendre. Mais j'ai passé Noël le sourire aux lèvres et heureuse. Heureuse comme je ne l'avais pas été depuis très longtemps. Le soir de Noël, le téléphone m'a apporté la voix ensoleillée de mon amoureux. Le plus beau cadeau que j'aurais pu demander.

Je ne sais pas comment je me sens cette année. Je suis heureuse, différemment de l'année dernière, mais heureuse tout de même. C'en est presque gênant de l'admettre, mais j'aurais aimé pouvoir offrir un cadeau à un homme que j'aurais aimé cette année. J'aurais voulu pouvoir m'endormir aux petites heures du matin après avoir célébré en chuchotant Joyeux Noël à la personne dormant à mes côtés. J'aurais voulu me sentir comme je me sentais l'année dernière.

Je voudrais me dépayser cette année. J'aimerais partir loin après le 24 décembre, changer d'environnement, d'air, de rythme. Revenir quand le temps des fêtes sera passé. Je sens que dans mes affaires, je serai triste de ne pas être avec le p'tit et je serai triste d'être seule... encore.

Le temps des fêtes est une période que j'aime bien sûr. C'est tellement bien de voir mon fils et mes nièces s'exciter, attendre. Ils écrivent une lettre au Père Noël, ils mangent leurs chocolats de l'avent (qui ne sont jamais très bons...), ils regardent des films de Noël. Avoir des enfants, ça apporte une nouvelle dimension aux fêtes. Mais il y a des bouts plus durs aussi.

lundi 23 novembre 2009

Medley du lundi

Le 23 novembre! Début de la période d'inscription pour la session d'hiver. Début des journées qui passent plus vite que l'éclair.

Quelle différence aujourd'hui. C'était tellement calme la semaine dernière - tout le contraire aujourd'hui. Le téléphone n'a pas arrêté de sonner. Je faisais un appel et quand je raccrochais, j'avais deux autres messages. Les courriels entraient plus vite que je ne pouvais les lire et j'ai eu une réunion cet après-midi. Je suis revenue à la maison vers 17 heures et j'ai dû passer une bonne heure à répondre aux courriels de la journée.

J'aime ces périodes. Il y a beaucoup à faire et tout doit être fait dans des échéances très courtes. Je vais courir jusqu'à Noël, mais c'est comme ça que j'aime mes journées. En janvier, ce sera un nouvel univers.

J'ai aussi ramené ma voiture au garage ce matin. Les pneus d'hiver et une réparation importante. En tout, les deux séjours de l'auto chez le concessionnaire et au garage m'auront coûté plus de 600$. Ouch... Juste avant les fêtes, je m'en serais bien passée. Et le pire dans cette histoire, c'est que tout ce qui a été fait sur l'auto n'avait rien à voir avec la raison pour laquelle je l'ai fait remorquer. Mais bon, il semblerait que je ne saurais pas la différence entre un problème de direction assistée et un problème de moteur... C'est ce que m'a dit le conseiller en service du concessionnaire... Pas très impressionnée par eux. La direction assistée, c'est le mot français pour le power steering, je crois que je le saurais si ça ne fonctionnait pas.

Et Noël approche. Un mois et deux jours! Wow, ça va vite. Une collègue blogueuse a trouvé le temps déprimant aujourd'hui. Je dois admettre que je n'ai pas remarqué, mais contrairement à elle, je me dis que la neige peut attendre encore au moins... hummmm, plusieurs semaines. Le beau soleil de la semaine dernière ne m'a pas empêchée de penser aux fêtes. Je pense faire le sapin en fin de semaine. Je n'aime pas trop l'idée de briser ma tradition (je fais toujours le sapin le premier dimanche de décembre), mais mon fils sera chez son père cette fin de semaine-là et si j'attends à la semaine suivante, ce sera tard je crois. Alors ce sera probablement le 29 novembre.

J'ai l'impression que la vie va à toute allure aujourd'hui. Je suis un peu étourdie ce soir. Je sens que de bonnes choses s'en viennent et je suis fébrile. Un peu comme les enfants avant une tempête de neige... Peut-être que la neige s'en vient finalement.

dimanche 22 novembre 2009

La science du "dating" à 35 ans

Si seulement je la possédais... Des fois je me dis que je ne vis pas dans le même monde que tous les autres.

Je trouve ça difficile de rencontrer quelqu'un de nos jours. Pas que les occasions ne se présentent pas où qu'il n'y ait pas suffisamment de candidats, c'est juste qu'on dirait qu'on est en train de passer une audition.

Il faut se montrer sous notre meilleur angle, savoir se vendre en quelques minutes à peine, créer une connexion instantanée.

La question classique? "Que recherches-tu?" Je déteste cette question. D'abord, pourquoi je dirais ce que je veux immédiatement? Pour que tu puisses faire semblant d'y correspondre si je te plais? Et ensuite, est-ce que je sais vraiment ce que je veux? Je sais ce que je ne veux pas, mais l'inverse n'est pas vrai. En tout cas pas pour moi.

Il me semble que si j'avais trouvé ce que je veux, je serais avec lui en ce moment. Puisque je ne l'ai pas rencontré, n'est-ce pas me limiter que d'établir des critères bien précis au départ? Je préfère de loin prendre le temps de connaître quelqu'un et découvrir si ce qu'il est et ce que je suis ça marche ensemble.

Mais personne semble avoir le temps d'apprendre à connaître quelqu'un de nos jours. On tourne les pages du catalogue de plus en plus vite.

J'imagine que je suis seulement un peu frustrée, peut-être cynique aussi. J'ai envie de m'asseoir au resto et parler avec quelqu'un tout en mangeant une bonne bouffe. Si ça ne clique pas tant pis, mais peut-être que la personne deviendra un bon ami.

Je n'ai jamais été bonne vendeuse. Ma patronne au Reitman's dans le temps le dirait. J'aimerais donc ça que ce soit plus facile et plus naturel!

samedi 21 novembre 2009

séance de photo

Je n'avais jamais fait ça. Jamais pris le temps, toujours trouvé quelque chose de plus important à faire. Mais chaque année je me disais que je devais le faire.

Alors il y a quelques semaines, quand j'ai reçu les épreuves des photos d'école de mon fils et que j'ai vu que le photographe offrait une belle promotion et que tout ce que j'avais à faire était de remplir le coupon avec mes coordonnées, je n'allais pas rater ça. C'était même eux qui allait m'appeler pour fixer un rendez-vous. Vraiment pas de trouble pour moi... en plein mon genre de situation!

Cet après-midi, mon gars a pris une douche, il s'est lavé les cheveux, il a chialé parce que "maman, la douche c'est avant le dodo... pas au milieu de la journée!" Il m'a regardé mettre plus de temps que d'habitude pour me coiffer... pour arriver au même résultat. Il a choisi des boucles d'oreilles pour moi - celles que ma nièce m'a offertes à ma fête.

Nous devions porter des jeans et le photographe m'avait dit de porter un haut de couleur éclatante, à manches longues, sans motif et les deux dans la même couleur... ou en blanc. Mon gars et moi n'avons pas de haut de la même couleur alors j'ai opté pour le blanc. Il était donc beau mon bébé dans sa chemise blanche et son gel dans les cheveux. Plus un bébé...

Petite anecdote... J'étais avec ma mère quand je lui ai acheté la chemise blanche et mon fils a demandé une cravate! Ma mère la lui a achetée et il me demande s'il peut la porter tous les jours depuis.

Je pense que les photos seront belles. J'espère qu'elles les seront.

C'était court, seulement quinze minutes, mais j'ai aimé ça. J'ai senti que mon fils n'en avait plus pour tellement longtemps à pouvoir s'asseoir sur moi pendant que je lui faisais une grosse caresse. Il a presque sept ans et je suis tellement fière de lui!

Je t'aime ma sauterelle! (chut! ne lui dites pas, il ne veut plus que je l'appelle ma sauterelle.)

jeudi 19 novembre 2009

Mauvaise journée

Ma mauvaise humeur dure rarement longtemps. Aujourd'hui fait exception. J'ai l'impression d'avoir passé beaucoup trop de temps de ma journée à parler avec des gens qui offrent un service pour "m'aider". Entre un conseiller en service automobile qui me place en attente pendant de longues minutes jusqu'à ce que je raccroche parce que tannée d'attendre et la pharmacienne et ses panoplies de commis qui m'expliquent des règles pas d'allure au lieu de m'écouter, j'ai perdu mon sourire jusqu'à demain matin au moins.

Écoutez vos clients! Laissez-les parler s'il vous plait avant de leur expliquer ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire. C'est vrai qu'ils ne connaissent pas votre travail comme vous et que vous avez probablement eu des dizaines de personnes comme ça avant eux, mais c'est votre travail!

Sur ce, bonne nuit et à demain.

mercredi 18 novembre 2009

Ce que je fais...

C'était une journée plutôt tranquille au bureau. J'étais supposée faire une présentation lors d'une réunion du personnel ce matin, mais elle a été annulée. Alors j'avais un grand trou dans une journée qui n'était déjà pas très chargée d'avance.

Ça ne m'arrive pas très souvent de chercher quelque chose à faire. J'ai un travail qui fonctionne en cycles : il y des périodes où je n'ai pas suffisamment d'heures dans une journée pour tout faire et d'autres, plus rares et jamais bien longues, où j'attends les périodes de "rush". Lundi, ça commence. Je vais m'arracher les cheveux jusqu'à Noël.

Aujourd'hui donc, je m'enlignais pour faire le ménage de ma boite de réception de courriels, faire le ménage dans mes dossiers et mes papiers et autres petites choses de ce genre. En même temps, ma tête m'empêchait de me concentrer. Je pensais au mois de janvier où je devrai apprendre un nouveau travail tout en formant la personne qui me remplacera.

Je me pose la question : "Qu'est-ce que tu fais? Je pense aux cycles, à toutes les choses que je fais mécaniquement sans y réfléchir presque depuis plus de 5 ans lorsque je dois planifier les sessions. Envoyer les courriels, préparer la publicité, commander le matériel, envoyer les formulaires... ... Des détails, mais il faut y penser. C'est en réfléchissant à cela que j'ai soudain une idée : me faire un calendrier où je pourrai inscrire toutes ces tâches, et plein d'autres choses. Mon remplaçant aura donc un outil aide-mémoire pour savoir quoi et quand le faire. Moins de travail pour moi donc...

J'ai fait le calendrier aujourd'hui. Et aussi plusieurs procédures pour les différentes tâches ponctuelles que je dois accomplir.

C'est difficile je trouve d'expliquer ce que je fais. Mon travail est constitué de tellement de petites choses qui sont tellement importantes au bon roulement. Je dois penser à l'avance, organiser la formation de centaines de personnes, superviser une dizaine de personnes, ne pas oublier...

Ma patronne a souvent dit que je voyais et que je pensais aux détails. J'avoue que je n'ai jamais vraiment été d'accord avec elle sur ce point. Je ne me considère pas comme une personne minutieuse et j'ai l'impression d'avoir une bonne vue d'ensemble. Mais aujourd'hui, après avoir complété mon "projet", je me suis rendue compte qu'elle avait raison. C'est seulement que les détails font tellement partie de ma façon de travailler que je ne les vois plus.

C'était une bonne journée.

Et la voiture? Toujours aucune nouvelle du problème initial... Peut-être demain?

mardi 17 novembre 2009

Troubles de voiture - 2e partie

Ben non, ce n'est pas fini!

Ce matin, j'ai téléphoné au concessionnaire car je n'avais toujours pas eu de nouvelles. Le mécanicien (qui avait un bel accent de la Gaspésie) me demande si la compagnie de remorquage m'a appelé pour me dire que mon réservoir d'huile avait été brisé en cours de route. Ma voiture était complètement vide de son huile. Conséquence : impossible pour le garage de la démarrer au risque d'endommager sérieusement le moteur, donc impossible de faire un test diagnostique.

Mon ordinateur de bord indique un problème avec ma direction assistée (le power steering). Je ne comprends pas le lien en ça et ce que ma voiture faisait hier matin... Les mécaniciens ont une mauvaise réputation, mais ils ont vraiment un travail difficile. Les conditions dans lesquelles ils travaillent ne sont pas très bonnes et c'est difficile de trouver les causes du problème parfois. Mais on a tellement besoin de nos autos!

Après plusieurs appels au garage et à ma compagnie d'assurances, la compagnie de remorquage a accepté de payer la réparation. Bon, toujours ça de sauvé!

Le concessionnaire a commandé la pièce et fera le travail demain après-midi, puis pourra finalement diagnostiquer le problème. Conséquence : au moins deux autres jours sans véhicule. Vraiment pas évident de ne pas avoir de voiture...

lundi 16 novembre 2009

Troubles de voiture

Je suppose que ça arrive à tout le monde. J'imagine que tout le monde passe par là un jour ou l'autre. Mais c'est la première fois que ça m'arrive...

Je me rendais au travail ce matin avec ma co-voitureuse quand ma voiture s'est mise à faire des siennes. C'est pourtant une voiture 2006 avec un très bas kilométrage. Elle donnait l'impression qu'elle allait s'étouffer toutes les 5 secondes et j'ai vraiment eu peur de ne pas pouvoir me rendre jusqu'à mon espace de stationnement, quelques cent mètres plus loin.

Quelques téléphones plus tard... après avoir appris que ma garantie venait juste d'expirer... ma voiture était remorquée au concessionnaire. Une chance que ma compagnie d'assurances couvre les frais de dépanneuse.

Ensuite, la course pour trouver une façon de rentrer chez moi à la fin de la journée. Et quelqu'un pour m'amener au bureau le lendemain.

Je ne sais toujours pas ce qui cloche. On n'a pas eu le temps de vérifier ma voiture aujourd'hui... je devrais avoir des nouvelles demain.

Sauf que ça fait quand même quelques heures que j'y réfléchis. Maintenant que j'y pense, il me semble que mon indicateur à essence m'indique que mon réservoir est à la moitié depuis environ une semaine. Je fais le plein habituellement toutes les deux semaines, ça a fait deux semaines que je n'ai pas mis d'essence mercredi dernier. Je me demande si ce n'est pas mon indicateur qui est brisé et si je n'aurais tout simplement pas eu une panne d'essence.

J'ai consulté un "spécialiste" ce soir. J'ai appelé mon ex, qui est mécanicien spécialisé dans la marque de ma voiture. Il m'a dit que c'était très probable. J'espère tellement que c'est ça et pas quelque chose de plus sérieux. Je voudrais vraiment éviter de dépenser de l'argent sur ma voiture un mois avant les fêtes...

Ma voiture est une location... plus que 6 mois avant que je puisse m'en acheter une autre. Plus jamais de location pour moi.

dimanche 15 novembre 2009

petite fin de semaine

Il a plu. J'étais fatiguée. Je n'ai pas fait grand chose en fin de semaine. J'ai dormi, même une sieste cet après-midi pendant que le p'tit jouait chez un ami.

J'ai fait du lavage, j'ai regardé la télé. Il me semble avoir fait du ménage... mais à regarder certaines pièces de la maison, il faut croire que non. Je vais devoir faire du rangement ce soir, maintenant que mon fils est couché et ne peut pas tout défaire.

Je me prépare pour une grosse semaine, ça devrait être pas mal occupé. Avant de me coucher, je vais regarder mes courriels, faire un peu de tri, de ménage... parce que j'ai jamais le temps quand je suis au bureau - ou plutôt, je ne prends jamais le temps.

Alors ce sera une petite soirée tranquille. Comme je les aime.

samedi 14 novembre 2009

fatiguée...

mais souriante.

Quelle soirée hier! Je ne me souviens plus la dernière fois où j'ai ri comme ça. J'en ai mal aux abdominaux.

Nous sommes sorties en filles pour fêter une amie. Vraiment, on devrait faire ça plus souvent. Les gars se ramassent en groupes pour jouer au poker, au hockey, au golf ou pour regarder le match de football du dimanche... Des filles ensemble, c'est autre chose.

Lundi dernier, c'était mon club de lecture. 6 filles, 3 bouteilles de vin, une demi-douzaine de fromages, une montagne de fruits et du plaisir. Ah oui, et quelques livres. Les livres ne sont qu'un prétexte, mais un bon. On en parle, on se fait des suggestions, on se donne le goût de lire plus, de lire autre chose. Et on rit. On se raconte nos histoires à grands coups d'éclats de rire. On part avec le sourire, même si on sait que les yeux seront petits le lendemain matin.

Et hier, une autre soirée de filles. Un souper au resto. 3 filles qui travaillent ensemble, 3 amies d'enfance, 2 belles-soeurs... non, pas 8 personnes, 6 avec une qui entre dans toutes ces catégories. Une bouteille de vin (juste une), un bon repas, un serveur bien "cute". Et encore une fois des histoires. Des rires. La soirée s'est terminée dans un bar - je vous épargne certains détails...

Nous avons été étrangement raisonnables. Pas trop d'alcool pour personne. Les deux conductrices désignées ont été très sages. Mais nous n'aurions pas eu plus de plaisir si nous avions plus bu. Pleurer de rire. Se tordre de rire. Rire à s'en rouler par terre et à se taper sur les cuisses. Certaines blagues ne sont pas répétables aux non-initiées de cette soirée...

Et on se réveille aujourd'hui fatiguées, heureuses, la voix enrouée d'avoir crié, et sans mal de bloc.

Ça restera gravée dans ma mémoire à tout jamais. Ça deviendra le genre de soirée qu'on se plaira à se raconter et à se re-raconter encore et encore.

jeudi 12 novembre 2009

de la belle visite

8 heures... je me prépare pour une soirée devant la télé. Survivor (j'avoue je suis accro), CSI, le hockey. Le téléphone qui sonne, je ne reconnais pas le numéro. Je suis tentée de ne pas répondre, mais je le fais tout de même.

C'est un ami - un bon ami. "Je suis en ville. J'ai une petite commission à faire. Ça te tente que je vienne te dire bonjour après?"

C'est le fun. Je ne l'ai pas vu depuis un mois à peu près, depuis qu'il a déménagé dans une autre ville, où l'on rêve au retour d'une ancienne équipe d'hockey, pour vivre avec sa belle. En un instant, ma soirée est beaucoup plus attrayante.

Toc, toc, toc. Je fais le saut, je n'avais pas entendu la voiture arriver. J'ouvre la porte et mon ami est là, avec un autre ami. Quelle surprise. Wow.

On a jasé assis dans le salon. On a ri, on s'est rappelé des souvenirs. Il y a de ces personnes qu'on rencontre qui nous marquent. Ils sont de cette trempe.

Cette soirée a été tellement belle. J'ai revu un ami. J'en ai retrouvé un autre.

Merci les gars pour ce beau cadeau! xxx

Perplexe

Je suis nouvelle dans la "blogosphère". Je le fais pour plusieurs raisons, surtout pour moi. Ça me permet de mettre des mots sur comment je me sens, sur ce que je pense et de raconter des choses dont j'ai envie de parler. Parler, partager certaines choses me permet de mettre de l'ordre dans tout ça et d'y voir plus clair.

Jusqu'à samedi dernier, j'ai cru que je connaissais tous ceux qui visitaient mon blogue et puis j'ai reçu un commentaire à une entrée qui m'a laissée perplexe. Je dois avouer que le commentaire me trotte dans la tête depuis et j'essaie vraiment de comprendre quel était le but de celui ou celle qui l'a laissé.

Sans que ce soit méchant, il y avait un certain jugement dans les mots choisis. Je ne suis pas blessée parce que cette personne ne me connait pas et je sais que je ne mérite pas ce jugement, mais je me pose des questions. Il y avait aussi dans le court texte des commentaires qui n'avaient aucun lien avec mon entrée de cette journée-là et qui pour dire vrai, me semblaient être une réponse à un reproche que je lui aurais fait personnellement.

Qui est cette personne et pourquoi a-t-elle choisi de vider son sac chez moi? J'ai cru pendant un instant que je connaissais cette personne et qu'elle tentait de régler ses comptes avec moi... Mais j'ai depuis écarté cette possibilité.

C'est vraiment étrange. J'imagine que l'anonymat de l'internet rend l'oubli de la politesse plus facile. En tout cas...

Je ne prévois pas écrire demain, j'ai une grosse soirée de prévue, alors je vous dis à samedi.

Ah oui... et mon humeur est encore à son plus haut... avec du beau soleil comme celui qu'on a depuis quelques jours! L'an prochain, je prends mes vacances en novembre. :-)

mercredi 11 novembre 2009

Vent de changement

De nature, je ne crois pas être un personne qui aime trop le changement. J'ai mes petites habitudes, mes façons de faire, ma routine et quand je dois y changer quelque chose, je résiste habituellement. Je n'ai pas de problème quand le changement vient de moi, mais si on me l'impose... Je finis par embarquer, mais ça me prend un peu de temps, au moins assez de temps pour digérer l'idée du changement.

Les dernières semaines m'ont apporté beaucoup de changements. Le plus important est la nouvelle que ma patronne et amie quittait notre équipe pour relever un nouveau défi. Je suis vraiment très heureuse pour elle. Elle possède plusieurs grandes qualités et ce sera bien pour elle de pouvoir se faire valoir dans un nouveau domaine, avec de nouvelles personnes. Je ne suis pas inquiète; elle fera un malheur!

Cette nouvelle signifiait aussi que je serais probablement celle qui la remplacerait. Donc, de nouvelles tâches pour moi, de nouvelles responsabilités. Si ça se concrétise, ça arriverait vraiment à point. J'aime beaucoup mon travail, mais je sens que je plafonne, que je n'apprends plus rien. Un poste de gestionnaire sera une occasion pour moi d'augmenter ma visibilité, et d'apprendre, surtout d'apprendre.

En plus de ça, ce changement voudra dire que, pour la première fois, nous ne travaillerons plus ensemble. Pour moi en tout cas, mais je crois aussi pour elle, ce sera un ajustement incroyable. C'est difficile d'imaginer deux personnes se complétant aussi bien au niveau professionnel. Nous sommes différentes - très différentes - mais complémentaires. Et nous avons une très grande confiance l'une dans l'autre. Ne pas pouvoir lui parler de mes idées pour avoir son point de vue avant de mettre quelque chose sur pied me manquera. Je suis certaine qu'elle s'ennuiera de moi quand viendra le temps de revoir ses présentations.

Et de ne plus la voir tous les jours... J'arrive au bureau au moins une heure avant elle d'habitude et je prends ce temps-là pour mon blitz du matin. Tout organiser dans ma journée, préparer les choses dont je devrai discuter avec elle. Et elle arrive dans mon bureau. Elle reste un petit cinq minutes, parfois plus. On jase de travail, on jase d'autres choses aussi. On mange ensemble le midi. Quand j'ai raté deux semaines en octobre, je sais qu'elle a trouvé ça étrange que je ne sois pas là. Je sais que ce sera étrange quand elle ne sera plus là.

Ce sont de bonnes nouvelles. Elle ne part pas loin et nous sommes amies. Nous allons continuer de nous voir et de parler. C'était à prévoir de toute façon. Les choses doivent changer.

Elle aura quarante ans dans quelques jours... ce sera une grande année pour elle.

Je lui souhaite bonne chance, même si je sais qu'elle n'en aura pas besoin.

mardi 10 novembre 2009

Journée de congé demain...

Si je vous disais que certaines personnes se sont plaint du fait que le Jour du souvenir était un mercredi... seriez-vous surpris?
Un jour de congé est un jour de congé. Et c'est encore mieux parce que les enfants eux, seront à l'école. Alors que ce soit au milieu de la semaine... en fait, je crois que je préfère ça comme ça.

J'étais tellement fatiguée ce matin, c'était très difficile de me réveiller. À peine les deux pieds hors du lit que la mauvaise humeur s'est pointée. Pourquoi? Je ne sais pas. J'avais la patience, non, je n'avais pas de patience du tout. Mon fils se préparait à la vitesse de l'escargot. Donc, en quelques mots, rien ne fonctionnait.

J'étais supposée aller à un forum aujourd'hui, mais une fois au bureau, j'ai décidé d'y rester. C'était une bonne chose. Vous savez, ces petites choses, ces petits détails qu'on garde pour plus tard? Pour quand on aura un moment de libre? Et que quand le moment libre arrive, on préfère faire autre autre chose? Eh bien, aujourd'hui, je me suis occupée de tous ces petits détails. Pas des choses très compliquées, mais ce que j'appelle du "gossage".

En après-midi, une réunion où j'ai beaucoup appris. Et de retour dans mon bureau, j'ai été accueillie par de beaux rayons de soleil. Le bonheur!

En mettant mon manteau pour quitter, je me suis rendue compte que ma mauvais humeur n'avait pas duré, que j'avais retrouvé le sourire. Et il ne m'a toujours pas quitté.

Je me sens bien. J'ai retrouvé mon rythme, je me suis retrouvée.

dimanche 8 novembre 2009

Fin de semaine énergisante

Elle avait pourtant mal commencé! Mais quelle belle fin de semaine c'était. Il ne faut jamais se laisser décourager par de petits imprévus, tout finit toujours par s'arranger comme le dit si bien ma mère.

Une journée pour m'occuper de moi hier, pour faire des choses que je n'ai pas souvent l'occasion de faire. Prendre mon temps par exemple. Une journée qui s'est terminée chez mes parents avec un bon repas et une belle soirée.

Une journée de ménage aujourd'hui. Nettoyer la maison, ouvrir les fenêtres toutes grandes pour faire entrer l'air de novembre. Quel bonheur de pouvoir ouvrir les fenêtres quand l'été est passé. L'air frais me donne l'impression de "nettoyer mon cerveau". Je prends des grandes respirations et je me concentre pour ressentir l'air dans mon corps. Je sais, je suis un peu étrange... ça m'arrive.

J'ai rangé la cour aussi. Mis les chaises, les jouets, le parasol dans la cabane. Couper le gazon, ramasser les feuilles. Du bon travail.

Je me sens bien ce soir. Mon fils est revenu... épuisé, mais de bonne humeur. Il a joué au hockey avec son père, ils ont même fait un peu de magasinage. Après plus de 4 heures de voiture, il est tout excité et a besoin de bouger... Il court autour de la table en ce moment... Un autre dix minutes et je vais espérer que l'eau du bain le calme un peu avant le dodo.

Mon lavage est plié, rangé. La maison est propre. Les draps sentent bon le mois de novembre. Je sais que je vais bien dormir ce soir.

Les jours passent...

et ne se ressemblent pas.

C'est cliché, mais c'est tellement vrai. Vendredi, j'étais déçue, triste, fâchée. J'ai pleuré, je ne mentirai pas là-dessus. Mais une amie a été là au bon moment. Elle m'a écouté me vider le coeur, m'a laissé le temps de me calmer, m'a fait du bien.

Et le beau soleil de la journée d'hier a fait des miracles... encore! Ça me dépasse comment la lumière a un effet sur moi. Pas que les jours gris signifient que je n'aurai pas une bonne journée, mais le soleil me fait sourire.

À partir d'octobre et pour tout l'hiver, le soleil emplit mon salon de lumière. Ces jours là, impossible de voir la télé à moins de fermer les rideaux, et il n'est pas question que je fasse pareille chose. Je mets donc de la musique - dernièrement j'écoute Millow - et je m'assois avec un livre, me faisant rôtir le visage par le beau temps. Quel bonheur!

J'ai appris hier qu'un ami n'allait pas très bien. Un autre. Ça fait plusieurs depuis quelques mois - moi y compris. Que se passe-t-il? Est-ce moi qui suis plus sensible depuis que j'ai moi même vécu la détresse? Est-ce que le manque de lumière de l'été dernier affecte les gens?

Ce qui me réconforte dans tout ça, c'est que je vois des personnes qui ne vont pas bien - mais qui l'admettent et qui vont chercher l'aide dont ils ont besoin. Qui prennent le temps nécessaire. Ce n'est pas facile à faire, je sais de quoi je parle.

Bon courage mes amis. Je vous aime et je vous envoie pleins de rayons de soleil.

vendredi 6 novembre 2009

Mauvais début de fin de semaine

Je me faisais une joie de cette fin de semaine. Mon fils allait être chez son père, j'allais avoir deux soirées et deux journées complètes à moi. Une denrée rare...

Bon, son père ne viendra pas avant demain matin finalement... Et la soirée que j'avais prévue pour ce soir est tombée à l'eau.

D'un côté parce que mon fils est avec moi. De l'autre parce que la personne qui devait venir chez moi n'a pas donné de nouvelles et je dois en conclure que c'est annulé.

Ça me fâche ce genre de choses. Pas parce que mes plans sont affectés, ça arrive et on n'y peut pas grand chose. Plutôt parce que les deux personnes qui m'ont laissée tomber ce soir n'ont pas eu suffisamment de respect pour moi pour m'avertir à l'avance. J'aurais bien aimé le savoir, j'aurais pu prévoir autre chose.

Je vous jure il y a des jours où je me demande vraiment s'il y a quelque chose qui cloche chez moi. Tout ce que je veux c'est du respect et de la considération.

Je sais, je m'apitoie. Ça m'arrive des fois.

jeudi 5 novembre 2009

Jour de novembre

Mouillé, sombre, humide... Le genre de journée où on préfèrerait rester à l'intérieur, en pyjama si possible. Il y a même eu de la neige aujourd'hui. Je n'aime pas la neige mais entre cette neige\pluie froide qui transperce les os, je choisis la neige de janvier.

J'ai passé une bonne partie de la journée dans les chiffres, à vérifier et revérifier des colonnes de nombres. Pas une tâche que j'affectionne particulièrement. Mais quand il faut le faire.

À l'école de mon fils, j'ai appris qu'il avait eu une fiche parce qu'il avait frappé deux enfants. Je sais que ça arrive à tous les enfants d'avoir de mauvaises journées et d'avoir de mauvais comportements, c'est comme ça. Mais il a fallu le punir. Et comme les punitions chez moi sont généralement du genre : pas de télé ou pas de Wii ou pas de dessert, ça signifie aussi que j'aurai un garçon qui pleure.

Mon fils était en train de souper, je rangeais la cuisine quand je me suis rendue compte que je n'avais plus de médicaments pour lui. J'avais oublié d'aller en chercher en finissant de travailler.

On met manteau, souliers, bottes. On ressort dans la nuit de novembre toute mouillée et froide pour aller à la pharmacie.

De retour à la maison. Mon fils est dans le bain. Quand il sortira, ce sera l'heure du dodo, qu'on devra repousser pour ce soir pour qu'il puisse faire ses devoirs.

Un vrai jour de novembre où il aurait été tellement plus agréable de rester à la maison en pyjama...

mercredi 4 novembre 2009

Pleine journée

Ouff... Il n'est que 18 h 30 et je suis fatiguée. Je ne suis pas allée travailler aujourd'hui, mon fils avait deux rendez-vous.

Le premier était à 9 heures avec son pédiatre. Mon fils a trois médecins, et j'ai appris aujourd'hui qu'il devrait consulter un autre spécialiste. Si je m'arrête trop longtemps pour réfléchir, j'ai l'impression que c'est trop, que je pousse trop pour qu'on pose un diagnostic, qu'on lui colle une étiquette. Mais ce n'est pas vraiment le cas. Je veux tout simplement que toutes les chances soient de son côté.

J'étais un peu inquiète en me rendant à l'hôpital. Après tout, on dirait bien que la grippe H1N1 est quelque chose qu'on doit prendre au sérieux et je n'avais pas envie qu'elle nous attrape. Des salles d'attente séparée ont été aménagées. J'ai eu droit à la salle de fortune avec quelques chaises placées dans une ancienne chambre - la salle pour les enfants en santé.

Le médecin a porté son masque et ses gants tout le long de l'examen. Beaucoup de questions - comme toujours - pendant que mon fils s'excitait en sautant un peu partout. Et là, il a écouté son coeur... pendant de longues minutes.

Arythmie sinusale... Il semblerait que sa respiration affecte son rythme cardiaque. Le médecin ne semblait pas trop inquiet, mais il a décidé de le référer à un cardiologue quand même. Je ne sais pas trop que penser. Est-ce qu'il est simplement prudent ou bien veut-il éviter que je m'inquiète?

Son deuxième rendez-vous était en audiologie. Pas de problème de ce côté, mais le contraire m'aurait surprise.

Je trouve ça difficile tous ces rendez-vous. Mon fils est en santé je crois. Rien de sérieux en tout cas. Mais de me promener d'un endroit à l'autre comme ça pour voir médecins, orthophonistes, ergothérapeutes, psychologues... je me demande si c'est trop. Je fais ce qu'on me dit, je veux aider mon gars, mais est-ce que c'est trop? Est-ce que tout ça va vraiment l'aider?

Je trouve ça difficile d'être un parent, d'avoir à prendre des décisions qui vont l'affecter lui, sans savoir si je fais ce que je suis supposée faire. Ce que je décide de faire aura un impact sur sa vie à lui, pas sur la mienne. Ce n'est pas facile d'être parent. J'espère que je saurai être un aussi bon parent que les miens.

lundi 2 novembre 2009

vie de lézard

Un lézard... voilà comment je me sentais aujourd'hui dans mon bureau. Quelle belle journée.

J'ai l'immense chance d'avoir un bureau avec une grande fenêtre - qui s'ouvre en plus. Je n'ai pas une très belle vue, je peux voir le Queensway et de vieux édifices patrimoniaux que je trouve franchement laid. Mais je peux voir le ciel. Et aujourd'hui, quel beau ciel.

Quel plaisir de partir travailler ce matin, alors qu'il faisait clair, et sous un ciel sans nuages. C'est comme ça que j'aime l'automne : légèrement frais et ensoleillé. Je ne peux m'empêcher d'être de bonne humeur les jours comme ceux-ci.

La lumière m'avait manqué - comme à tout le monde probablement. Notre été a été si pluvieux que je n'ai pu faire le plein.

Aujourd'hui, assise devant mon ordinateur, les yeux plissés pour essayer de déchiffrer l'écran, le soleil chauffait le côté gauche de mon visage, me faisait une caresse invisible. J'avais la vision d'un lézard prenant un bain de soleil et c'était moi.

dimanche 1 novembre 2009

ma sauterelle

Il y a de ça plus de 7 ans, j'étais chez des amis pour célebrer l'annonce de leurs fiançailles. Le plan était de passer la soirée entre amis, à s'amuser et à boire quelques bières.
C'était en mai et même si j'étais très heureuse pour mes amis, j'avais la tête ailleurs. J'étais dans la salle de bain et je me regardais dans le miroir. J'essayais de ne pas sourire. Mais c'était peine perdue, même en faisant la plus grosse "baboune" du monde, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je venais de faire un test de grossesse et le résultat était positif.
J'ai essayé pendant plus d'un an de tomber enceinte. Des tests de grossesse, j'aurais pu les acheter au Costco. Pendant longtemps, j'ai cru que mon karma était mauvais et qu'il y avait une raison pour laquelle je ne pouvais pas tomber enceinte. J'admets aussi avoir été terriblement jalouse de ma soeur qui avait réussi à tomber enceinte "du premier coup" deux fois!
Mais ce soir-là, je tenais le test dans mes mains et j'essayais de ne pas sourire. Je ne voulais pas gâcher la soirée de mes amis - même si je savais très bien que je pourrais jamais garder ça pour moi. Je suis sortie quelques instants et j'ai demandé au père de venir dans la salle de bain. Je ne l'ai jamais vu aussi heureux que cet instant.
Mon fils est le plus beau cadeau que j'ai eu. Chaque jour qu'il est dans ma vie est plus beau. Quand il vient se coucher dans mon lit le matin, qu'il se colle et me dit qu'il m'aime, je ne pourrais rien demander de plus.
Les années ont passé depuis cette soirée de mai, mais mon amour pour lui n'a fait que grandir. Oui, parfois, il m'énerve et je peux perdre patience. C'est vrai - comme pour tous les parents j'imagine.
En fin de semaine, mon fils et moi avons construit un volcan. Il nous reste à le peindre et j'ai déjà très hâte de verser du vinaigre sur le bicarbonate de soude devant les yeux de mon fils tout émerveillé!
Ce soir, il m'a demandé de ne plus l'appeler ma sauterelle : "Je suis devenu trop grand pour être une sauterelle. Je veux que tu m'appelles ton garçon maintenant." "Tu seras toujours ma sauterelle..."