lundi 28 février 2011

Dernier jour de février

Ça va être short and sweet ce soir. J'ai éteint l'ordi et j'écris avec le iPod, ce qui est beaucoup plus long et risqué... Pour les fautes de frappe je veux dire. Ok Cora? :-P

Je m'étais donné un mois. Un mois d'esprit ouvert. Résultat? Rien pantoute. Enfin si, une presque sortie. 5 minutes dans un café. Et encore peut-être 2 minutes. Je n'étais pas son genre. Il m'a dit ça et il est parti. Voilà.

Rien d'autre. Alors c'est tout, je prends ma retraite des sites de rencontres. Demain, je ferme tous mes comptes et je quitte ce monde. Peut-être aurais-je plus de chance dans le monde réel. Peut-être que je cherche trop quelque chose de précis qui n'existe pas vraiment.

La vie de célibataire n'a pas que des désavantages.

dimanche 27 février 2011

Weekend en tête à tête

Ben non, pas un weekend d'amoureux. Une petite fin de semaine à Montréal avec mon fils. Un court compte-rendu des beaux et moins beaux moments.

1. Le froid humide de Montréal. Même si en degrés, la température est pas mal semblable à celle de Gatineau, l'humidité est pénétrante dans la grande ville. J'avais oublié.

2. La Tour du stade olympique la nuit. Voir le coucher de soleil sur Montréal du haut de l'observatoire de la tour. C'était superbe.

3. Les feux d'artifices. Pur hasard. Mais il y avait hier, dans le cadre de la Nuit Blanche (autre hasard), des feux d'artifices. Du 20e étage de notre hôtel, on les voyait et entendait très bien.

4. La visite du Centre Bell... qu'on n'a pas pu faire. C'était la raison #1 de notre voyage. J'avais communiqué avec le Temple de la renommée des Canadiens pour m'assurer des heures et de la disponibilité de la visite. Les deux visites (celle d'hier et celle d'aujourd'hui) étaient complète en raison de groupes! Je vais les contacter à nouveau pour partager mon mécontentement! grrrr

5. Le Temple de la Renommée des Canadiens. Vraiment bien pour ma sauterelle, encore plus pour moi qui ai autant de beaux souvenirs de cette équipe. J'imagine que ce serait encore mieux pour mon père...

6. Da Giovanni! Quand j'habitais à Montréal, j'allais souvent manger du spaghetti sauce à la viande là-bas avec mon amie Josée. Aussi bon que dans mes souvenirs.

7. Un verre de coke sur moi. Au Da Giovanni, la serveuse a renversé du coke sur moi. Mes jeans et mon foulard en étaient couverts. Et je n'avais pas d'autre paire de pantalons! grrr... mais pas trop grave au fond.

8. Le métro. Ma sauterelle a adoré le métro. On s'était pris une carte pour la journée (24 heures en fait) alors on a pu le prendre autant de fois qu'on le voulait. J'aimais beaucoup le métro quand j'habitais à Montréal. Vive les transports en commun quand ils sont efficaces.

9. Ne pas prendre ma voiture. Fantastique. Le train est simple, pas trop cher. Et c'est tellement plus facile sans voiture à Montréal. Pas de sens unique, pas de circulation, pas de détour, pas de stationnement, pas de stress.

10. Le musée Pointe-à-Callière... qu'on n'a pas visité! Quelle idée pour des musées de n'ouvrir qu'à 11 heures les fins de semaine. Nous sommes arrivés à 10h30, il faisait froid et nous étions dehors. Nous avons donc marché jusqu'au Centre des sciences qui lui, était ouvert, et l'avons visité à la place.

11. Hotwire.com qui m'a permis de réserver une chambre pour la moitié du prix. Bon, on ne sait pas à quel hôtel on réserve avant d'avoir payé. Mais ça vaut la peine. Une chambre au 20e avec une vue sur le centre-ville, le Mont-Royal et le fleuve...

12. Les grands ara bleus et les lynx du biodôme. Et les manchots qui ne sont vraiment pas actifs le soirs et qui dorment... debout, littéralement.

13. La visite de Lionne et de son homme dans ma chambre d'hôtel samedi après-midi, merci d'avoir pris une heure pour qu'on se rencontre enfin en personne.

14. Ma sauterelle. Un vrai petit ange en fin de semaine. Plaisant, drôle, intéressé. Il vieillit. C'est bien.

15. Revenir à la maison. :)

mardi 22 février 2011

triste, triste, triste...

Il était tard dans la nuit et il a mis le petit garçon de deux ans dans l'auto pour aller chercher sa mère qui terminait son travail. Il s'est probablement dit qu'il serait moins inquiet s'il allait lui-même la chercher.

Il pleuvait. La visibilité n'était pas très bonne. Et avec le redoux de la semaine dernière, j'imagine qu'il y avait des plaques glissantes sur l'autoroute.

Sa voiture a été frappée par derrière un camion. Un gros camion. Il a perdu le contrôle un peu puis a été frappé à nouveau.

Une femme est arrivée à sa fenêtre et lui a demandé s'il était ok. Il lui a demandé de s'occuper du fils de sa conjointe.

Le petit garçon est mort. Comme ça.

Sa mère les attendait tous les deux à son travail. Elle a appelé plusieurs fois à la maison pour finalement prendre un taxi. Quand elle est arrivée et qu'elle a vu qu'il n'y avait personne, elle a su. Elle a appelé la police. Et elle a su.

Elle est probablement partie ce jour-là en l'embrassant et en lui disant je t'aime. Ou peut-être qu'elle était impatiente parce qu'il ne voulait pas manger. Mais un instant elle avait un enfant et l'instant après, il n'y était plus.

Je ne la connais pas, mais je le connais lui. J'ai reçu un courriel de son patron pour m'informer de la tragédie tantôt. Il voulait que j'informe son enseignante qu'il serait absent pour un bout de temps.

Je le connais peu. Mais il est un homme bon, gentil, doux, souriant. Personne ne mérite ça. Personne.

Ce soir, j'ai une pensée pour Shawn, pour sa mère et pour son beau-père.

Vrac

I kicked ass! Désolée du langage, mais cette expression anglaise décrit bien comment je me sens depuis une semaine. Dans les jours qui viennent de passer, j'ai réglé la plupart des problèmes du bureau, surtout ceux avec mon personnel. J'ai dit des choses que j'avais sur le coeur depuis longtemps et franchement, je suis pas mal fière de moi. Il était temps que je me lève et que j'arrête de protéger les autres et de les flatter dans le sens du poil. I kicked ass!

Aujourd'hui, c'était la première journée depuis une semaine sans migraine! Yay!

J'ai perdu 8 livres! Le Hip Hop Abs fonctionne ça a l'air. Go Steph Go!

Mon réveil n'a pas sonné ce matin. Je me suis réveillé une heure plus tard... je m'étais couchée à 21 heures. Une nuit complète de sommeil, sans que je me sois réveillée une seule fois! Ce n'est pas pour rien que je suis en forme!

À part ça? C'est tout. Tout va bien!

dimanche 20 février 2011

La température joue au yoyo avec ma tête

Les parfums. Pas tous les parfums, mais certains. C'est comme un interrupteur. Quelques secondes et c'est déjà trop tard. Et le fromage bleu. Et plus de 2 mauvaises nuits de suite. Et le stress aussi. Mais j'ai un certain contrôle là-dessus alors j'évite.

Une migraine c'est terrible. Une migraine, ce n'est pas un mal de tête. Aucune comparaison possible. Un mal de tête, ça fait mal. Un migraine c'est autre chose.

Ça commence comme un mal de tête bien souvent. Je ne sais pas toujours. Quand je sais, je réagis. La plupart du temps, la petite pilule fonctionne assez bien. Mais pas toujours.

La douleur commence en dessous de mon sourcil et elle monte. Elle s'installe comme il faut dans mon front. Le côté gauche ou le côté droit. Ce n'est pas toujours pareil. Puis rapidement, le bruit de mon coeur qui bat devient insupportable et la lumière est comme de petites aiguilles. Je fronce des sourcils pour me faire un peu d'ombre habituellement. Puis j'ai mal au coeur. Et ma patience quitte mon corps et ma concentration aussi.

Certains jours, j'arrive à fonctionner malgré tout. Je fais ma journée et je compte les heures jusqu'à ce que mon fils soit au lit. D'autres jours comme mardi, je n'arrive pas à me lever. D'autres jours comme hier soir, je sens chaque bruit comme un coup de marteau.

Je n'ai aucun contrôle sur la température, mais elle a tout un contrôle sur moi. Les grands changements - passer du froid au chaud d'un jour à l'autre. Et les grands vents. Maudits vents. Il n'y a rien que je puisse faire contre ça. J'éteins les lumières et j'essaie de dormir. Quand je dors, ça ne fait pas mal.

Mon pauvre petit garçon en fin de semaine... Sa maman a passé presque toute la journée de samedi au lit. Et en après-midi, nous sommes allés chez sa grand-mère pour fêter l'anniversaire de sa tante. Et il s'est amusé comme un fou avec ses cousines. Alors que sa maman était dans la chambre d'amis à la noirceur et un oreiller sur la tête pour étouffer le bruit. Pauvre petite sauterelle. Je ne me suis pas bien occupée de lui en fin de semaine. Je me suis reprise un peu aujourd'hui parce que je vais un peu mieux, mais ce n'est pas juste pour lui.

vendredi 18 février 2011

Dr. Phil

Je ne suis pas une fan de Dr. Phil. Ce genre d'émission de télé où des gens vont raconter leurs histoires devant tout le monde... C'est du Jerry Springer sans criage ni chaise lancée... mais en gros, je trouve que c'est pas mal pareil et je ne regarde pas l'émission. Je ne juge pas ceux qui aiment... Après tout, je suis fan finie de Survivor, pas nécessairement beaucoup mieux.

Mais ce soir, quand j'ai allumé la télé, c'était ce qui passait. J'ai l'habitude d'avoir la télévision allumée, même quand je ne la regarde pas. Alors le voilà qui parlait à un couple. Et puis, ce cher Docteur fait un retour sur une vidéo qui est passée à son émission il y a quelques mois j'imagine.

C'est une mère qui s'est filmée (c'est du moins ce que j'ai compris) en train de discipliner son enfant.

Je n'ai vu que deux punitions. Après, j'ai changé de poste. La violence était trop pour moi. Et pourtant, aucun coup, aucune insulte.

Le petit garçon de 5 ou 6 ans avait menti. Conséquence d'un mensonge, la sauce piquante. Elle lui faisait prendre une gorgée de sauce piquante qu'il devait garder dans sa bouche pendant qu'elle le réprimandait avant de la recracher.

Et l'autre... je ne sais pas quel était le crime. Mais elle le faisait se déshabiller pour aller dans la douche... FROIDE. Avez-vous déjà pris une douche froide? Le petit garçon pleurait tellement.

Je n'ai pas été capable. J'y repense et j'ai les larmes aux yeux. Comment une mère peut-elle voir son fils souffrir sans elle-même souffrir? Comment une mère peut-elle elle-même infliger cette souffrance?

Je suis stricte. Je ne négocie pas avec mon fils. Il n'y a pas de "3 avertissements" chez moi. Et oui, je punis mon fils. Je l'envoie dans sa chambre ou je le prive de télé ou de Wii. Mais faire mal à mon fils?

J'en suis encore toute retournée...

jeudi 17 février 2011

Mieux que Walt Disney?

Mon petit voyage dans le sud il y a un mois, c'était pour décrocher. Pour arrêter de penser à ma vie, pour penser à moi, pour faire le plein. Dans le sud, zéro stress! Pas de travail, pas d'horaire, pas de souper à préparer, pas de circulation. Je me levais quand j'en avais envie, je me couchais quand j'en avais envie... même au milieu de l'après-midi.

Mais ça n'a pas assouvi ma faim de voyage. Un voyage dans le sud, ce n'est pas un voyage. Pour moi, les meilleurs voyages sont fatigants. On les fait avec une paire d'espadrilles et une bouteille d'eau dans la sacoche. À peine revenue et j'étais à nouveau sur internet à lire sur les destinations qui me tentent. Peut-être que je me laisserai tenter pour le long weekend d'avril. Et bien sur, je veux toujours aller en Italie en octobre.

Mais le sud... je vais le refaire c'est certain. Et sans mon fils encore une fois. Même si ça lui fait de la peine...

Il a trouvé ça difficile quand il a vu les photos. Surtout quand il a vu ses cousines, son oncle et sa tante, ses grands-parents. Le seul de la famille à ne pas y être... Il n'arrive pas à verbaliser ses émotions très bien, il a du mal à les comprendre, mais je le vois bien. J'avoue que j'ai une petite pointe de sentiment de culpabilité.

Mais l'an dernier, je l'ai quand même amené à Disney...

La semaine passée, je lui ai demandé s'il voulait qu'on fasse un petit voyage pendant les vacances d'été. Aller où il y a des montagnes, où l'on pourrait marcher en forêt. Il m'a demandé d'aller à Montréal.

- À Montréal?
- Oui maman! J'ai toujours rêvé d'aller à Montréal pour voir le Centre Bell.
- Mais on ne pourrait pas voir un match, tu comprends ça?
- C'est pas grave, juste le Centre Bell.

Alors nous irons à Montréal pour la fin de semaine. J'ai regardé le site du Centre Bell et il y a des visites guidées certains jours. Je me suis informée des jours, des heures. Et voilà. C'est décidé. Chambre d'hôtel réservée.

On va se trouver quelques autres petites activités qu'on prendra soin de choisir ensemble. Vive l'internet!

Pour couronner le tout, ce sera un voyage en train. C'est plus cher que la voiture, mais tellement plus agréable. Et se déplacer à Montréal est plus facile en métro qu'en auto. J'ai vécu là-bas pendant près de cinq ans... En plus, conduire est vraiment difficile. 30, 45 minutes est tout ce que je peux faire sans avoir terriblement mal au cou, à l'épaule et au bras. Ce foutu accident...

Ma sauterelle est tellement contente! Je crois qu'il est plus excité pour son voyage à Montréal qu'à Disney l'an passé! Avoir su...

mercredi 16 février 2011

Besoin d'un cours

Comment fait-on pour reconnaître quelqu'un qui est disponible? Des gars seuls dans les épiceries, il y en a, mais comment savoir s'ils sont célibataires et comment leur faire comprendre que moi aussi?

Je reviens de l'épicerie. Je pense que j'ai regardé trop de films de filles...

Il y avait un homme à mon goût. Fin trentaine, début quarantaine. Cheveux courts, beau sourire, pas trop grand. Dans son panier, il y avait un paquet de café en grains (amateur de café), deux tomates, des bananes, des asperges, un steak, un pain brun. C'est tout, mais j'étais rendue à l'allée du pain quand je lui ai souris pour la troisième fois.

Dans mon panier, il y avait beaucoup plus de choses. Plein de fruits et de légumes, des céréales beaucoup trop sucrées, du fromage, de la viande à lunch et je m'apprêtais à mettre deux pains blancs (le pain blanc qui est supposé être aussi bon pour la santé que le pain brun...). Et il y avait mon fils qui me demandait si on pouvait acheter des pains hot-dog, du nutella, et quoi encore.

Un steak! Me semble qu'un gars en couple en achète deux non?

Si j'avais eu plus de guts, je lui aurais parlé. Mais la cruise, ce n'est pas mon fort. Je ne sais pas comment aborder quelqu'un que je ne connais pas. Dans ma tête, c'est vide. eeeeuuuuuuuhhhhhhh Je pourrais toujours simuler une chute, faire semblant de me tordre la cheville ou quelque chose.

Je n'ai vraiment tellement pas le tour! :) Moi, mon charme opère avec le temps. Au moins une heure avant que ça commence à faire effet. Comme le tylénol!

Est-ce que ça s'apprend ça ou est-ce que c'est quelque chose qu'on a en nous tout simplement? Je suis certaine que je n'aurais aucune difficulté à maîtriser le cours théorique. Mais la pratique...

Aidez-moi quelqu'un!!!! Lionne?

Je m'amuse ce soir, j'espère que vous aurez compris. Je ne suis pas AUSSI désespérée que ça! ;)

dimanche 13 février 2011

Donner la permission

Eleanor Roosevelt a dit un jour quelque chose dans le genre : "Personne ne peut vous faire sentir petit sans votre permission".

Comment réussit-on à avoir confiance en soi au point ou la façon dont certains nous traitent ne nous affecte pas? Et comment réussit-on à être comme ça sans devenir complètement égoïste, égocentrique et froid?

Je suis une fille qui fait confiance à tout le monde. Je laisse les gens entrer et j'accepte que je vais peut-être me faire tromper ou me faire avoir. J'accepte que je vais probablement me planter, me faire mal. Perdre quelques plumes. Mais l'alternative ne me tente pas. J'aime croire que les gens sont bons.

Mais je me dois d'admettre que depuis quelques temps, ma porte se ferme de plus en plus. À 36 ans, je développe le réflexe de me protéger en fermant la porte. Je n'aime pas ça, mais c'est plus fort que moi.

J'ai été trop blessée ces derniers mois par des gens que j'estime.

Il y a eu R d'abord. R est un vieil ami. Je le connais depuis 14 ans. Nous sommes proches, très proches même. Il a vécu des moments difficiles cette année. Il a quitté sa femme... Il s'est tourné vers moi. Et j'ai été là. Puis un soir où nous devions nous voir, il m'a plantée là. Sans un mot. Je l'ai attendu et il n'est jamais venu. Il m'a raconté une histoire quelques jours plus tard pour expliquer son absence. Je n'y ai pas cru. Nous ne nous sommes plus parlé.


Et puis cette amie. Qui m'a fait presque le même coup que R. Mais elle a en plus eu le culot de me mettre tout ça sur le dos. Elle a justifié ses choix en me blâmant moi. Et j'ai perdu la meilleure amie que j'avais. Je ne pourrai plus lui faire confiance je crois. Nous nous parlons toujours, mais elle n'est plus l'amie que j'ai eue.

Et cette histoire au bureau avec mon adjointe. Elle a fouillé mes courriels personnels, elle tente d'utiliser l'information contre moi.

J'ai peu d'amis. Ceux que j'ai sont importants. Et en perdre un laisse un grand trou. Et je n'ai jamais été rapide à combler les trous. J'ai toujours pris mon temps pour le faire. Que ce soit en amitié ou en amour.

Et je garde longtemps ce goût amer de n'avoir jamais vraiment compté pour eux.

Alors me voici aujourd'hui. Hésitante à laisser qui que ce soit entrer. Mais seule, bien bien seule. Je n'ose plus donner la permission à personne d'entrer parce que j'ai peur de me sentir encore plus petite qu'aujourd'hui.

jeudi 10 février 2011

Le ciel bleu

Des fois je me dis que c'est chimique, même si au fond, je sais que ce n'est pas ça. Mais quand le ciel est bleu comme il l'était aujourd'hui, quand le soleil brille, ça me met de bonne humeur.

J'avais une réunion à 10 heures ce matin dans un autre édifice - comme la plupart de mes réunions d'ailleurs. J'avais mon gros manteau doublé de (fausse) fourrure. Mon chapeau (j'adore les chapeaux) bien enfoncé jusqu'aux yeux, mes bottes chaudes aux pieds et mon foulard crème enroulé autour de mon cou. C'est que j'avais eu froid le matin en marchant de la voiture au bureau.

Mais là, sur le trottoir, le soleil m'a fait oublié le froid. J'ai levé la tête et regardé vers le ciel. Le sourire m'est venu tout seul. Ah, j'étais déjà de bonne humeur, mais ça m'a donné toute l'énergie pour la journée.

En plus, j'ai la chance d'avoir une immense fenêtre dans mon bureau avec aucun édifice pour obstruer ma vue. Une belle vue sur l'autoroute... et le ciel bleu!

mercredi 9 février 2011

Hip Hop et abdominaux

À l'automne, j'ai commencé à m'entraîner trois fois par semaine avec ma mère, chez elle. Les gyms, très peu pour nous. Je ne peux pas dire que j'aime ça beaucoup. On faisait des exercices de tonus et de raffermissement. On travaillait beaucoup nos muscles, mais disons, que le gras ne fondait pas fort.

Nous avions arrêté juste avant le voyage et nous avons recommencé en fin de semaine. Mais cette fois, c'est le cardio qui était au menu.

Un DVD de Nautilus Plus. Beaucoup de sueur, surtout beaucoup de rires. Difficile de suivre la chorégraphie.

Ce soir, on a décidé de changer de DVD. Hip Hop Abs. AYOYE! et je le redis... AYOYE!

J'ai mal partout! les cuisses, les mollets, les fesses, les bras, le dos et la bedaine. On a travaillé tout ses muscles tout en dansant du Hip Hop et en essayant de rattraper notre souffle. 43 minutes à dégoutter, mais honnêtement, le sourire est resté bien accroché tout le long. Le gars qui fait faire les exercices, Shawn T (ou Sean T?), est tellement entraînant et drôle.

Je crois qu'on a adopté ce DVD. Je suis épuisée ce soir, je peine à monter les escaliers, j'ai presque peur à demain... Mais je me suis amusée. Et s'amuser en faisant de l'exercice pour moi, ce n'est pas évident.

AYOYE! Mais ça fait du bien!

mardi 8 février 2011

Et on se relève...

J'en ai parlé un peu, mais pas trop. Je n'ai pas voulu m'étendre sur le sujet ici. Mais depuis mon retour de voyage, ce n'est pas facile, facile.

C'est principalement le travail qui m'a bousculée, qui m'a brassée. Une situation bien précise, mais aussi d'autres petites choses. Comme le fait que j'ai plusieurs postes vacants et que je dois partager avec une employée le travail de 5 personnes. Je ne veux pas trop en mettre sur ses épaules, car je ne veux pas la brûler, mais moi aussi, je commence à trouver ça lourd. En plus, les rôles ne sont pas clairs encore. Nous allons changer la structure de l'unité et pour le moment, surtout avec les postes vacants, il y a encore beaucoup de décisions à prendre. Normalement, je les prendrais, mais je dois moi-même postuler sur mon poste. Tant que la personne qui gagne le poste (moi j'espère) n'est pas nommée officiellement, ça ne sert à rien de prendre ses décisions ou de commencer les processus de dotation.

Tout ça pour dire que je suis fatiguée à nouveau. Moi qui étais si reposée à mon retour de vacances... ça me semble si loin maintenant... Je m'endors tôt parce qu'épuisée, mais je me réveille à 1 heure tous les matins, la plupart du temps incapable de me rendormir pendant plus de minutes à la fois. C'est un cercle vicieux dont je n'arrive pas à sortir.

Dimanche dernier, j'ai vécu des instants de panique. La fatigue accumulée, le sentiment d'impuissance, comme si je n'avais aucun contrôle sur les aspects de ma vie, tout ça m'a repris. Je me suis revue à l'automne 2009 et j'ai paniqué. Puis je me suis souvenue qu'on peut toujours se relever si on le veut. Leçon apprise... tatouage en faisant foi.

J'ai contacté une amie, qui a vite fait de me dire les mots dont j'avais besoin. Je suis sortie du lit et j'ai repris le contrôle.

Lundi, j'ai appelé une personne-ressource au bureau qui a pris le temps de s'asseoir avec moi, de m'écouter raconter la situation TRÈS problématique qui gâche l'atmosphère du travail et qui ruine mes nuits de sommeil. Je suis sortie de la rencontre avec une nouvelle énergie, et surtout, surtout, un plan d'action. Ah, le plan d'action...

Ça va mieux. Garder mon énergie pour les choses sur lesquelles j'ai un contrôle, travailler à augmenter l'influence que je peux avoir sur les événements, apprendre à laisser aller ce qui dépasse mes zones de contrôle et d'influence...

dimanche 6 février 2011

Intimidation

Tous les deux vendredis matins, nous avons une réunion avec tous les gestionnaires et directeurs de notre direction générale. Nous nous occupons de donner des services (ressources humaines, informatique, gestion de l'espace, finances, achats, etc.), c'est donc important qu'on se tienne au courant sur ce que nos clients font. Ces réunions sont une occasion d'échanger, nos clients viennent souvent y faire des présentations sur ce qu'ils font.

Mais ce vendredi, la présentation était pour nous, pour mieux gérer, pour garder les yeux ouverts.

Nous avons parlé d'intimidation dans le milieu de travail.

C'était vraiment très intéressant. L'intimidation en milieu de travail au fond, ça ressemble à ce qui se passe dans la cour d'école, mais un adulte qui intimide, c'est beaucoup plus difficile de le voir.

Il y a quelque temps, une de mes employée est venue me voir avec un problème. Dans une de ses classes, il y avait un étudiant difficile. Il coupait la parole aux autres, il prenait le contrôle des discussions, tapait sur la table du plat de la main, utilisait des mots comme "hypocrisie, je déteste, c'est ridicule" constamment. Les autres étudiants se sentaient jugés et n'avaient pas la chance de donner leur opinion. De plus, il s'amusait à raconter des histoires au sujet des humiliations qu'il faisait subir à ses collègues, à ses voisins. La prof en était malade. Elle avait beau avoir essayé d'établir des règles de conduite en classe, rien n'y faisait. Et l'idée de lui parler directement la stressait. Elle est donc venue m'en parler.

Je suis allée en classe pour "observer la prof" (c'est ce qu'on a dit aux étudiants). Je voulais voir le comportement en question. C'était terrible. Et clairement, dès qu'une femme parlait, il s'amusait à la ridiculiser.

J'ai donc décidé que nous ne l'accepterions plus dans nos classes. J'en ai parlé à ma patronne et avec son accord, j'ai communiqué avec le patron pour lui expliquer la situation.

Le patron est tombé par terre. Il était surpris de tout ça. À son avis, cet employé n'avait pas ce genre de comportement. Il s'entendait bien avec ses collègues et il était respectueux.

Nous avons organisé une rencontre à 4. L'employé son patron, moi, ma patronne. Pour établir des règles de conduite en classe. Pour clarifier les comportements acceptables et ceux qui ne l'étaient pas. Ça n'a pas été possible. La communication s'est faite d'un côté uniquement. Il a parlé. Et parlé encore. Et il a accusé.

Un cas classique d'intimidateur en milieu de travail. Et ça fait peur. Car ce gars, il est brillant. Il flatte son patron dans le sens du poil. Il martyrise ses collègues. C'est sûr et certain qu'il obtiendra une promotion, qu'il deviendra directeur. Avant ses 40 ans certainement (il en a 35 maintenant). Quand il sera en haut de l'échelle... qui osera s'opposer à lui?

Non vraiment, le bullying est un réel problème. Et le pire dans tout ça, c'est que tout le fardeau de l'intimidation repose sur les épaules de la victime. C'est elle qui souffre. Et c'est elle qui a la responsabilité de dénoncer. C'est beaucoup demander que de demander à une personne en détresse de dénoncer, de se lever et de brasser. Surtout que les victimes d'intimidation sont la plupart du temps des personnes qui veulent plaire, des personnes qui n'aiment pas le conflit, qui ne parlent pas fort et qui préfèrent ne pas se faire remarquer.

Si vous êtes témoin d'intimidation, parlez-en. Si vous gérez une équipe, parlez-en. C'est la seule chose concrète qu'on peut faire pour prévenir l'intimidation. En tout cas la seule à laquelle je peux penser.

mercredi 2 février 2011

4 semaines

Je suis célibataire; si le nom de mon blog ne vous avait pas donné un indice, eh bien, je vous l'annonce. Je suis célibataire et ça fait très longtemps.

J'ai fréquenté Monsieur M. pendant près d'un an, c'est terminé depuis un an et demi. Avant, il y avait eu 3 ans de célibat et après, rien.

Je suis pourtant inscrite sur plusieurs sites de rencontres - et je peux dire avoir rencontré des gens sur chacun de ces sites : lavalife, plenty of fish, réseau contact, eharmony.

Je suis blasée. Il y a quelque temps, je m'amusais à dire que les gars qui avaient de l'allure étaient cachés parmi une bande d'abrutis ou d'hommes à la recherche d'une mère pour s'occuper d'eux ou des ados attardés en manque de sexe. J'aurais bien des histoires à raconter. Du gars qui me décrit la taille de son membre et en m'expliquant les meilleures positions à son avis - tout cela en mangeant au resto lors de notre première (et dernière) date. Et cet autre qui semblait avoir de l'allure jusqu'à ce qu'il se mette à me parler de son groupe d'hommes (ils se rencontraient toutes les semaines pour pleurer ensemble). Et il y a eu ce gars né dans un autre pays qui s'est mis à dire que les Québécoises, les Gatinoises en particulier, étaient dérangées et que nous vivions dans un pays préhistorique. Il y en a eu un autre qui m'a fait la leçon sur ma façon d'élever mon fils après m'avoir parlé pendant cinq minutes. Et ce millionnaire qui me parlait comme si j'avais cinq ans.

Sauf que là, je crois qu'il faut admettre que j'ai une grande part de responsabilité dans mon célibat.

"Une liste d'épicerie". C'est comme ça que j'ai toujours vu les sites de rencontres. Maintenant, c'est moi qui fais ça. J'ai une liste et je coche. Dès que je réponds "non" à une question, c'est bye, bye, au suivant. Avant même que je le rencontre. Je ne donne de chance à personne.

Il n'y a pas si longtemps, je me disais que je ne savais pas ce que je voulais en matière d'homme. Je croyais qu'en définissant trop spécifiquement des critères, je me fermais tout un tas de portes. Après tout, je n'avais pas rencontré la personne pour moi, alors comment savoir?...

Le pire, c'est que j'y crois encore. C'est juste qu'en quelque part, j'ai oublié et j'ai développé le réflexe inverse.

Et puis, j'ai vécu ma première, une vraie, peine d'amour. Jamais je n'aurais cru qu'il me faille un an pour me remettre d'une rupture. Alors, j'imagine qu'involontairement, je me protège. Sans m'être barricadée, j'ai certainement placé plusieurs obstacles pour arriver jusqu'à moi. Et je porte mes espadrilles... au cas où je voudrais décamper rapidement.

Alors voilà ce que j'ai décidé. En février, je vais faire de très gros efforts pour ne pas être (trop) sélective. Je vais laisser la porte ouverte et donner une deuxième, même une troisième chance. Et si à la fin du mois, je n'ai rencontré personne d'intéressant, je ferme tous mes comptes. Fini les sites pour moi. Si je dois rencontrer quelqu'un, eh bien cette personne devra croiser mon chemin dans le monde réel. Et si je dois rester célibataire, je resterai célibataire.

mardi 1 février 2011

Masseur recherché!

J'ai le cou en compote! Je me suis réveillée ce matin avec beaucoup de douleur. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas ressentie aussi profondément.

J'ai pris la bouteille d'anti-inflammatoires dans ma main ce matin pour finalement la reposer sur sa tablette. "Nah... ça va me passer".

Comme j'avais tort. Ça s'est intensifié au fur et à mesure que la journée passait. Et ce soir, alors que je conduisais pour revenir à la maison, ça élançait jusque dans mon petit doigt de la main droite. Je vais travailler de la maison demain je crois.

En plus, on annonce de la neige, du vent et de la poudrerie. Je risque de passer des heures dans la circulation à souffrir. Alors, ce sera mieux si je suis ici. Et mieux pour ma concentration. Je dois vérifier des tonnes de données et refaire des rapports statistiques. Le dernier travail de mon adjointe avant son départ... Tout est à refaire.

Je ne sais pas pourquoi j'ai mal autant. Peut-être est-ce tout le stress des derniers sept jours qui s'était accumulé. Le stress est parti, mais il laisse des traces.

Ce que je donnerais ce soir pour quelqu'un qui masse mon cou et s'occupe un peu de moi. Me semble que ça ferait du bien... :)