lundi 29 novembre 2010

École buissonnière

Ma petite sauterelle n'allait pas cette nuit. C'est rare... Émotivement, il y a quelque chose qui cloche. Quoi? Je ne sais pas, mais le sommeil ne l'a pas attrapé complètement avant 2 heures ce matin.

Il s'était pourtant bien amusé. Le tournoi de Kinball dimanche matin avait été amusant. Et tout cas, moi, j'ai apprécié. Mais à midi, au retour à la maison, il avait mal à la tête. Il s'est couché sur le sofa et n'avait envie que de calme et de tranquilité.

Et nous sommes allés chez ma soeur voir le match de la Coupe Grey (Bravo les Alouettes). Il s'est amusé... Il fallait le voir faire son spectacle de danse avec sa cousine, une perruque noire sur la tête.

Mais cette nuit... Il pleurait. Il s'inquiétait pour toutes sortes de choses... Est-ce que le Père Noël allait comprendre qu'il fallait apporter les cadeaux chez grand-maman ET chez papa? Est-ce qu'il y aurait un tremblement de terre pendant la nuit qui le ferait tomber de son lit? Tout à coup un voleur venait et volait sa nouvelle médaille de Kinball...

Impossible de le raisonner, impossible de le consoler. Il s'est finalement endormi, dans mes bras sur le sofa du salon.

Alors ce matin, je l'ai laissé dormir. Tant pis s'il arrive à l'école en retard. Puis, quand il s'est réveillé, j'ai décidé de passer la journée avec lui, d'essayer de comprendre d'où venait toute cette angoisse.

Ça nous a fait tellement de bien! Flâner tout le matin dans les magasins sans rien acheter pendant que je faisais installer mes pneus d'hiver. On a parlé, il m'a montré les livres qu'il aimait. J'ai suivi son rythme aujourd'hui, pas le mien. Pas de "dépêche-toi, on va être en retard" ou de "allez, viens ici, je dois acheter telle chose". C'était lui qui décidait où on allait. Et il nous a mené au Canadian Tire, dans l'allée des raquettes. J'en veux!!! Après Noël, c'est décidé, je nous en achète chacun une paire. Les samedis matins, on va aller marcher dans la forêt, respirer le bon air frais. Puis aller se boire un bon café chaud (pour maman) et un bon chocolat chaud (pour sauterelle).

J'ai fait ça pour lui aujourd'hui. Pour qu'il se sente aimé et important. Mais ça m'a fait tellement de bien à moi aussi. Il est fantastique mon garçon. Je suis tellement chanceuse de l'avoir... même quand il me garde réveillée jusqu'à 2 heures du matin.

dimanche 28 novembre 2010

Pas facile la fin de semaine

Eh bien, je suis fixée. Je ne suis pas trop surprise du résultat, du verdict. Je sentais bien que ça allait arriver. C'est une bonne chose au fond. J'ai toujours cru, pendant si longtemps, que c'était le timing qui était responsable.

Mais le timing n'est plus un facteur à présent et force est d'admettre que je ne me voyais pas avec un homme qui ne peut s'ouvrir à moi, s'ouvrir à lui-même je dirais.

Ce qui m'a sonnée par contre, c'est la façon dont le verdict est tombé. On m'a mis tous les blâmes sur le dos, on a osé m'attribuer des sentiments sans même avoir le courage de discuter.

Un tout petit courriel. C'est tout. Moins d'une dizaine de lignes pour rendre son jugement. J'ai trouvé ça lâche. D'autant plus que la façon de faire me mettait tous les torts sur le dos. Comme s'il avait voulu s'en convaincre pour ne pas se sentir coupable.

Il m'a fait croire qu'il était ouvert à une reprise... Puis, il a eu ce qu'il voulait, je n'ai même pas cru qu'il serait capable de profiter de moi comme ça... Et il m'a donné une claque en pleine face. Ce n'était pas assez de m'avoir fait souffert il y a un an... Là, il devait me mettre à terre complètement, détruire mon moi.

S'il restait encore un petit doute dans ma tête, il n'y en a plus maintenant. Je sais ce qu'il peut être. Mais il n'en a pas le courage. Et je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un qui n'a pas de respect pour moi. Je mérite mieux... même si de dire ça n'adoucit pas ma colère.

Au moins là je sais que je ne le chercherai plus dans chacun des hommes que je rencontre.

... La semaine a été difficile, j'ai été barouettée de tous bords tous côtés. Le travail, mon fils, l'école, la chute sur la glace et maintenant ça... Je garde le moral pourtant. Je regarde devant... J'espère en maudit que le paysage va s'améliorer bientôt. Oui, je sais que je me plains, je sais qu'il y en a des pires que moi. Mais est-ce que j'ai le droit de trouver ça difficile sans qu'on me fasse en plus sentir coupable de ne pas toujours avoir un sourire accroché aux lèvres?

samedi 27 novembre 2010

Tranquillement pas vite...

Une girouette! Oui, oui. Une vraie girouette. Il y a quelques semaines, je faisais un billet pour chialer contre le temps de fêtes...

Aujourd'hui, je baisse les bras, je m'avoue vaincue. L'esprit de Noël a gagné sur mon humeur plus grise que noire.

On est à moins d'un mois de Noël. Hier, même s'il y avait une bonne couche de verglas en dessous, il y avait de la neige quand je me suis levée. C'était beau. L'air froid était bon.

Je fais mon arbre la semaine prochaine et je commence à avoir hâte. J'irai acheter quelques décorations aujourd'hui probablement. Mon fils s'en chez son Grandpa cet après-midi alors je vais faire un tour au centre d'achats et m'avancer un peu sur mon magasinage.

Tranquillement pas vite. Je commence à avoir hâte.

mercredi 24 novembre 2010

Jouer au cougar... GGGRRRRR

Ce soir, une amie m'avait invitée à un 5 à 7. Le spa où elle va avait organisé cette soirée pour remercier sa clientèle. Il y avait des hors d'oeuvre... la plupart du temps, les assiettes étaient vides quand elles arrivaient dans notre coin, du vin et des martinis.

C'était bondé. On a quitté peu après 18 heures - il y avait vraiment beaucoup de monde - et on nous a remis un beau sac avec plein de produits trop chers pour mon portefeuille.

L'air froid nous a assailli à la sortie et nous nous sommes engouffrées dans un resto pour y manger des fajitas en buvant une Corona.

Je me sentais taquine, j'avais envie de "cruiser"... juste pour le plaisir.

L'hôtesse nous a mené à notre table et nous a dit que notre serveur s'appelait Sully. "Est-ce qu'il est beau au moins?" que je lui ai demandé... Mon amie s'est mise à rire. L'hôtesse n'a pas osé se prononcer.

Eh oui... Il était beau, et jeune le serveur. Bon, une petite bedaine peut-être et des fesses qui ne remplissaient pas bien ses jeans, mais de beaux yeux, un beau sourire et charmeur...

Je n'ai pas flirté ouvertement... quand même, il n'a pas mon âge... Et la cruise n'est pas ma force. Vraiment pas.

En quittant le resto, je lui ai laissé une note sur la facture... "J'avais demandé à Montana (le nom de l'hôtesse) si tu étais hot... Et oui, je confirme, oui, tu l'es."

J'aurais dû signer et laisser mon numéro de téléphone?

mardi 23 novembre 2010

Je ne sais pas quoi écrire...

Les dernières semaines ont été très étranges pour moi. Plusieurs choses se sont passées rapidement, sans que je puisse vraiment les anticiper. J'ai vécu de gros stress, de grandes joies, de grandes peines. Jamais pendant plus longtemps que quelques heures, juste assez pour m'étourdir comme il faut.

Maintenant, je suis engourdie. Sous anesthésie... Un peu comme l'épidurale qu'on m'a fait pour ma césarienne. On ressent tout, sauf la douleur. C'est très étrange comme sensation.

Je ne veux pas entrer dans les détails, les détails sont déjà difficiles à identifier pour moi, mais le chemin que je voyais s'étendre devant moi a changé. Je suis loin de savoir ce qui m'attend, mais j'ai l'impression que je vais bientôt être fixée. Je serai capable de faire mon deuil enfin, ou je n'en aurai pas du tout besoin.

Pour le moment, c'est un jour à la fois. J'ai choisi d'avoir confiance alors c'est ce que je fais.

dimanche 21 novembre 2010

Fière de ma nièce

J'ai deux nièces dont je suis très proche. Pendant longtemps, je les gardais toutes les deux fins de semaine et elles sont comme mes filles. Tout comme je sais que ma sauterelle est comme un fils pour ma soeur. C'est tellement formidable de penser que les trois cousins grandiront ensemble.

Elles font toutes les deux de la natation depuis plusieurs années. L'an passé, la plus vieille a commencé la compétition. Elle s'est mise à l'entraînement, natation et musculation.

Cette année, elle a changé de club. Elle s'entraîne quatre fois par semaine, elle a une compétition par mois.

Cet été, quand elle en parlait, elle était tellement stressée. Elle avait peur de rater son départ, de ne pas pouvoir terminer la course. Elle ne voulait pas que tout le monde la regarde en maillot de bain.

Je suis allée la voir nager il y a un mois. Elle se rongeait les ongles, mais pas par nervosité. Juste une mauvaise habitude. Elle m'avait impressionnée.

J'y suis retournée ce matin. Elle faisait trois courses, j'ai raté la première. Un vingt-cinq mètres papillon (WOW) et un deux cents mètres libre. Sur le papier que ma soeur tenait dans ses mains, on pouvait lire les meilleurs temps des nageurs. Au deux cents mètres, 4 minutes 30. À 9 ans.

Elle est montée sur le bloc de départ a plongé et a nagé avec une régularité du tonnerre. Sa technique est incroyable. À 9 ans. Elle a battu son meilleur temps de... 38 secondes. Je n'en reviens toujours pas.

Quand nous sommes allées la rejoindre au vestiaire, elle semblait tellement fière de sa performance, tellement mature. Le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Elle était belle ma nièce.

Sa mère prend ça à coeur. 4 entraînements par semaine pour la plus vieille, deux pour la plus jeune - pas les mêmes soirs. Alors 6 jours à la piscine. Pas mal fière de ma petite soeur aussi... Si ce n'est pas ça être une bonne maman qu'est-ce que c'est?

samedi 20 novembre 2010

Je souris à nouveau

Je savais bien que ça ne durerait pas longtemps.

C'est certain que Noël me donne les bleus. Pas facile, facile. Mais je sais que je ne suis pas toute seule. Je suis très près de mes parents, de ma soeur, beau-frère. J'ai deux nièces formidables.

J'adore le 24 décembre. Chez nous, pas de bouffe traditionnelle à Noël. Ma mère fait une fondue chinoise, ou de la raclette. Ou un bar à pâtes. Du porc. Mais on mange bien, et longtemps. Des hors-d'oeuvre faits maison écoeurants avec un verre de champagne. De la bouffe et du vin rouge.... C'est tellement bon que même le dessert semble moins appétissant après. Il faut dire que quand le dessert arrive, il est une heure du matin... des fois plus tard (ou tôt selon le point de vue). On réveille les enfants à minuit... ou quand ça nous tente... Les adultes ouvrent les cadeaux seuls, pendant que les p'tits dorment. On joue à la Wii, on fait des charades, on joue à Fais-moi un dessin.

Quand on réveille les enfants, le party est presque fini. Les cadeaux sont ouverts, l'emballage ramassé. Ma soeur et sa famille partent pas longtemps après. Ils quittent toujours pour la Beauce le jour de Noël. Je rentre à la maison, laisse mon fils dormir avec moi.

Et le matin, son père vient le chercher. Et le down me prend. Je vais chez mes parents, on joue au poker (je sais, pas très Noël comme activité). Je reviens tôt à la maison d'habitude, j'ai de la misère à faire semblant d'être dans le mood. Et j'ai bien souvent une petite (ou moyenne) gueule de bois.

Mon ex-mari n'a jamais été très social. Sauf la veille de Noël. Ce jour-là, oh boy. Il buvait son rhum and coke plus vite que son ombre. Il battait tout le monde à Fais-moi un dessin.

Le 31 décembre, mes parents fêtent chez des amis, ma soeur dans sa belle-famille. Et je suis seule. Ce n'est pas parce qu'ils ne m'aiment pas. C'est juste comme ça.

Ça m'a fait du bien de vous dire que je trouvais ça difficile. C'est moins lourd maintenant. Je sens que je n'ai pas à faire semblant autant...

Mon fils s'est loué un film de Noël aujourd'hui... Je ne sais pas si je vais le regarder avec lui. Une bonne partie Montréal-Toronto me semble plus attirante. :)

jeudi 18 novembre 2010

Pardonnez-moi

... Il ne faut pas m'en vouloir. Il ne faut pas se sentir mal pour ça. S'il vous plait...

Je suis allée au cinéma ce soir. Sur la place où se trouve le cinéma, il y a de larges trottoirs, de belles boutiques. C'est très bien aménagé. Et un peu partout, des haut-parleurs qui partagent de jolies chansons de Noël. Avec la neige qui tombe, c'était un très joli tableau.

Mais moi, je voudrais juste passer par dessus cette période. Tout sauter d'un coup. Peut-être passer quelques heures sur le 24 décembre, mais le reste, je ne veux rien savoir.

Y penser me fait pleurer. Pas tout le temps, mais ce soir oui.

Noël est fait pour les familles. Pour ceux qui sont heureux. Pour ceux qui ont quelqu'un avec qui partager les beaux moments.

J'ai mon fils... c'est vrai. Mais mon fils, il part à Noël et je me retrouve toute seule. Toute seule dans ma maison avec un beau sapin tout décoré. Le 31 décembre à boire mon verre de vin toute seule devant la télé... Pendant cette période, les gens ont envie de voir des gens heureux, alors les autres, on les laisse tous seuls.

J'avoue le 25 décembre, le sapin retourne dans sa boite. Je n'ai pas envie de décorer, je n'ai pas envie d'entendre de la musique de Noël. C'est déjà assez pénible comme ça, en plus on fait durer la torture pendant un mois et demi.

Au moins à Pâques, ou à l'Action de Grâce... c'est aussi difficile. Mais c'est un jour. Un jour. Pas quarante.

Je sais que je choque... je sais que ça blesse. Celles qui aiment tant les fêtes risquent de se sentir mal avec moi... Je suis désolée. Demain, j'irai mieux et j'aurai trouvé les forces pour faire semblant que c'est le fun les fêtes.

Pardonnez-moi mes amies...

J'ai des amies qui adorent cette période, qui en parlent à tous les jours. C'est difficile. Si je me plains, ou si je décroche, j'ai l'air de la fille casseuse de party. Ce n'est pas politiquement correct de ne pas avoir hâte à Noël, mais plutôt d'avoir hâte que ce soit fini.

mercredi 17 novembre 2010

Un peu de moi ce soir...

À vous qui me lisez régulièrement, celles qui commencent tout juste et les autres qui me lisent et me côtoient "en vrai"... Je crois que vous avez une bonne idée du genre de personne que je suis. Pas mon genre de faire semblant d'être autre chose...

Je suis une femme impatiente. Je déteste attendre. Déteste est même faible comme mot. Attendre et ne rien faire surtout. Ça ne me dérange pas de ne rien faire le samedi matin et de rester en pyjama toute la journée même si le plancher a besoin d'être lavé et les vêtements pliés. Mais je n'aime pas quand je sens que je fais du surplace.

Je n'aime pas "pas savoir". J'ai besoin de savoir où je m'en vais, quitte à me planter bien comme il faut. Mais attendre... très peu pour moi.

Comme un ancien-très-ancien chum me disait il y a quelque temps : "Stéphanie, tu es une fille très intense, mais avec toute une paire de breaks". Émotive et rationnelle. Passionnée et raisonnable. Mon coeur me dit d'aller là-bas, ma tête me retient de toutes ses forces.

Tout ça pour dire que je ne suis pas ce que je qualifierais d'une personne "relaxe". Je m'inquiète souvent, je me stresse, je me ronge les ongles, j'en perds le sommeil, je me migraine la cervelle...

Ce n'est pas facile ces jours-ci... Mon niveau de stress est bien haut dans l'échelle de Richter. Je me contiens, je me retiens d'agir. Je me la joue "stratégique"... Tellement pas mon genre.

Un jour à la fois Stéphanie... un jour à la fois.

Maudine que c'est pas facile d'être moi ces jours-ci. :)

samedi 13 novembre 2010

Est-ce que c'est juste moi qui trouve que ça n'a pas d'allure?

Ma sauterelle a passé l'après-midi avec son père et la blonde de ce dernier. 6 semaines sans le voir, il était temps.

Je leur avais suggéré d'aller au Musée de la nature. C'est gratuit le samedi... Ils ont passé l'après-midi au centre d'achats.

Il est revenu vers 8 heures... Un billet de loterie dans les mains. Vous savez ceux où l'on gage sur des matchs de hockey...! Mon fils a misé deux dollars sur trois matchs. Il pourrait gagner neuf dollars.

Je n'étais pas contente. Je ne trouve pas que c'est quelque chose qu'on devrait enseigner à des enfants. Le sport à la télé, c'est un divertissement. Point.

Mon ex-mari a un problème (ou avait?) de gambling. Quand nous étions mariés, l'argent disparaissait. Il jouait. Je ne sais pas à quel point, je ne sais pas où, mais il a perdu au point où il a dû emprunter sur la maison. Le jeu et le gambling... ce n'est pas quelque chose de particulièrement attirant pour moi. Et je n'ai pas envie que mon fils s'y mette.

Ce n'est que deux dollars... probablement pas la fin du monde... mais je ne sais pas, ça ne me plait pas. Un enfant de sept ans, c'est supposé s'acheter des bonbons ou des gogosses au Dollarama avec ses sous... Non?

jeudi 11 novembre 2010

Me remettre en forme

Il y a deux semaines je me suis réveillée déterminée. J'allais me remettre en forme et perdre une dizaine de livres d'ici Noël.

J'ai appelé ma mère - c'est toujours plus facile de faire de l'exercice avec quelqu'un - et je lui ai demandé si ça lui tentait. On a commencé deux jours plus tard.

On a le DVD, les poids, le tapis. Et maintenant, on a mal aux cuisses, aux fesses, aux bras et aux abdos. Mais ça fait du bien. Ça fait deux semaines maintenant qu'on a commencé.

Je le fais pour me remettre en forme, pour faire de l'exercice, pour moi. Je ne le fais pas pour la balance ou la taille de pantalon. Et je ne fais pas de régime. C'est fini les régimes pour moi, je n'y crois plus. Du moins, je crois à ceux qui prônent une bonne planification des repas, des changements à long terme. Je ne crois pas à ceux qui interdisent un certain type d'aliments ou qui promettent une perte de poids rapide.

Je ne suis pas grosse. Quelques livres en trop peut-être, mais c'est sous contrôle. Je préfère me concentrer sur aimer mon corps plutôt que de constamment tenter de le changer.

Alors, je lève des poids, je fais push ups et sit ups. Je fais des lunges et des squat... ayoye, ayoye.

Mon fils a décidé de faire les exercices avec nous. Il est maigre comme un clou et lundi, il a mis ses mains sur sa taille pour nous dire qu'il était encore plus mince maintenant qu'il faisait des exercices... Il est drôle.

mercredi 10 novembre 2010

Semaine de fous et mon pied sur le break

Ouach! Pas drôle quand il faut apporter du travail à la maison tous les soirs. Quand il faut faire l'effort de rester concentrer jusqu'à 23 heures. Envisager de rentrer travailler pendant nos jours de congé.

Je collabore avec un autre ministère sur un projet. Ils s'occupent de la logistique, j'apporte l'expertise. Mais leurs échéances sont très courte. Très, très courtes.

J'ai appelé mon contact ce matin et je lui ai dit que son échéance devait être repoussée. J'ai d'autres priorités et je suis en train d'épuiser mon employée avec ces échéances irréelles. Et je m'épuise aussi.

Alors ce soir, j'ai quitté le bureau sans rien apporter à la maison! Yay! Et demain? Je vais rester ici et bien profiter du jour du souvenir...

lundi 8 novembre 2010

Qu'esss tu faisais???

Vous connaissez le "Qu'esss tu faisais?" ? Un petit clin d'oeil aux Grandes Gueules et à leur personnage de Jean Charest. Maudit qu'ils me font rire. Une chance qu'il y a des bouchons de circulation, sinon je ne pourrais pas entendre leur niaiseries.

C'est une très grosse semaine. Je vais devoir travailler tous les soirs probablement cette semaine. Des examens à corriger - 80 en tout - et je dois avoir terminé pour vendredi.

C'est ma deuxième semaine d'entraînement. Ce qui veut dire qu'en plus d'avoir du mal à monter les marches le lendemain et d'avoir des abdos qui protestent à chaque éclat de rire, j'arrive à la maison vers 18 h 30 deux fois par semaine. Pas facile pour la sauterelle... Mais il s'habituera vite à cette nouvelle routine.

Mercredi, nous allons à Trait d'Union Outaouais, un organisme communautaire pour les enfants atteints d'un TED et leur famille. De 18 à 21 heures. Longue soirée en perspective. Et je dois trouver le temps d'aller en physio juste avant... Oh boy

Et parmi tout ça, je dois faire l'épicerie, acheter et faire installer des pneus d'hiver, aider mon fils à préparer son exposé oral.

Oh-la-la-la. J'ai congé jeudi... J'aimerais tellement avoir réellement congé jeudi. Ne pas avoir à travailler, ne pas avoir à courir partout.

Et vendredi soir, j'ai ma soirée de filles. On boit du café, on mange du dessert, on parle de livres qu'on a lus et on rit. On rit beaucoup.

dimanche 7 novembre 2010

Ma sauterelle et le sport


Mon fils a la dyspraxie motrice. Un trouble de l'organisation des mouvements. Ce n'est pas majeur chez lui, ça ne l'empêche pas d'écrire ou de dessiner, mais il a une maladresse certaine. Un manque d'équilibre et de coordination frappant.

Mais maudine qu'il aime le sport.

C'est un passionné de hockey. Il aime encore plus les Canadiens que moi. Il se lève le matin et regarde RDS à la place des bonshommes. Chez mes parents, il lit les pages du sport. C'est cute.

On va chez mes parents pour regarder le hockey. J'aime ça car ça lui permet d'avoir des contact avec un homme. Ça ne lui arrive pas trop souvent.

Cet été, ma sauterelle s'est mise au golf. Son père est vraiment excellent et il a envie de partager cette passion avec son gars. Je ne peux que l'encourager. Eh bien, il est bon. Je n'arrive pas trop à comprendre comment, le golf est tellement un sport de coordination et de concentration. Mais il y arrive.

Je suis fière de lui. Fière qu'il ne se laisse pas décourager par ses échecs et ses difficultés. Je sais que moi, j'aurais abandonné à sa place...

mercredi 3 novembre 2010

À court de mots pour consoler

J'ai un enfant souriant et facile. Il se lève de bonne humeur, il se couche de bonne humeur. Rarement de chichi, rarement de crises.

Mais depuis deux semaines...

Je ne sais plus quoi faire. Tout lui fait de la peine. Il s'obstine sur tout. N'est content de rien.

Si le chat se sauve en le voyant (ce qu'il a toujours fait), ma sauterelle se met à pleurer. Quand je vais le chercher à l'école, il se met à pleurer parce qu'il a fait moins de buts que les autres. Il se met à pleurer si je hausse le ton parce qu'il met 20 minutes à mettre ses bottes.

Il y a un autre problème. Il n'a pas de concentration. Ce n'est déjà pas évident un enfant qui a un trouble déficitaire de l'attention, c'est encore pire quand c'est décuplé. Je lui dis quelque chose et il a oublié avant même que je termine ma phrase. Ma patience s'effrite.

Quelque chose ne va pas. Je ne sais pas ce que c'est et je ne crois pas que ce soit uniquement parce qu'il s'ennuie de son père.

Ce soir, j'étais tout heureuse de lui annoncer que nous allions passer mercredi soir prochain à un organisme qui s'appelle Trait d'union Outaouais. C'est une organisation qui offre des services - ateliers, camps de jours, répits, clubs, activités de fin de semaine, groupes de discussion/soutien - aux parents et enfants ayant un Trouble envahissant du développement.

Mercredi, c'est une rencontre avec les parents et pendant ce temps, les enfants vont avec des éducatrices en éducation spécialisée qui leur offre des jeux et activités. Tout ça dans le but d'identifier les défis et personnalité de chacun pour pouvoir personnaliser le service.

La crise dans la voiture! Il ne veut pas y aller. "je suis gêné, je ne veux pas jouer avec d'autres enfants, je ne veux pas être séparé de toi" Ça ne lui ressemble pas. Il n'est pas timide avec les autres enfants. Il aime avoir des amis pour jouer. Ce n'est pas un enfant insécure qui a besoin que je sois constamment près de lui.

Je me demande si c'est de l'anxiété. Si c'est ça. Mais pourquoi? C'est quasi impossible de le faire parler s'il ne veut pas. Ça doit venir de lui.

Mais en attendant, je suis à bout. Je ne sais plus quoi dire pour le consoler. Et en même temps, je ne veux pas me mettre à trop le couver - je ne veux pas qu'il prenne de mauvais plis.

Pauvre petit gars...