jeudi 31 décembre 2009

Bonne Année

Je vous souhaite tout ce que vous désirez.

Je me souhaite du bonheur en grosses pelletées!

À mes amis, je leur souhaite d'avoir d'aussi bons amis qu'ils le sont.

À ma famille, je souhaite santé et un peu de paix et de répit cette année.

À ceux que j'aime, je souhaite le calme après la tempête.

Et de la bonne bouffe, du bon vin, du bon café, du grand air et du beau soleil.

mercredi 30 décembre 2009

dernier jour...

Ça fait au moins sept ans que je n'avais pas travaillé entre Noël et le Jour de l'an. À vrai dire, ça ne me faisait pas vraiment plaisir de briser cette tradition cette année, mais il y avait tellement de travail à faire avant que je commence mon nouveau travail que j'ai décidé que ce serait une bonne idée.

Toute mon équipe est en vacances. Au bureau, il n'y a que ma patronne, l'adjointe administrative et moi alors je croyais que ce serait tranquille et que j'aurais le temps d'accomplir beaucoup.

Les deux dernières journées ont été calmes. Pas de téléphones, pas de courriels, peu de personnes qui entrent dans mon bureau. Mais elles ont passé tellement vite. Je fais beaucoup de choses, mais j'ai l'impression que j'aurais pu travailler un autre quatre ou cinq heures dans mes journées et je ne serais pas encore arrivée au bout de ma liste.

Je pourrais faire du travail de la maison, j'en ai fait un peu déjà et j'en ferai d'autre certainement, mais je passe mon temps à dire à mes employés de ne pas travailler de la maison. Il faudrait peut-être que je suive mes propres conseils...

Je sais que tout ira bien et que je m'en sortirai. Mais la semaine prochaine, mes responsabilités seront d'un tout autre ordre. Ça m'inquiète un peu. J'ai hâte de commencer car je sais que mon inquiétude s'envolera une fois que je serai dedans.

Demain c'est mon dernier jour. Je ne change pas de bureau. Je ne change pas d'environnement. Je serai entourée des mêmes personnes. J'aurai le même numéro de téléphone.

Mais ma patronne, mais surtout mon amie, s'en va. Pas très loin. Dans un autre édifice, mais une petite marche de 5-10 minutes. Et nous participerons aux mêmes réunions, je vais la voir souvent. Mais son bureau ne sera plus de l'autre côté du corridor.

J'ai l'impression que je vais me mettre à aimer le café du Tim's et que j'irai plus souvent m'en chercher...

C'est compliqué!...

Minuit et demi... Je devrais vraiment aller me coucher, mais j'avais envie d'écrire quelques mots.

Soirée de cinéma avec une amie ce soir. Avant, nous sommes allées prendre un café. J'ai plutôt pris un cidre de pomme chaud... Ça m'a réchauffé jusqu'au plus profond de moi. Pas facile par une journée de froid comme celle-ci. Mais peut-être que c'était la compagnie?...

Je suis allée voir "It's complicated" avec Meryl Streep et Alec Badlwin. J'ai beaucoup aimé. Léger, drôle. Un "chick flick" sans prince charmant et où l'héroïne a l'âge de ma mère. Je le recommande.

Fait cocasse... La salle était pratiquement vide. Nous étions donc assise en plein milieu. Un couple arrivé après nous a décidé de s'asseoir dans la rangée devant nous. Mais, par soucis de civisme, pour ne pas nous bloquer la vue, ils ont laissé les deux sièges devant nous libres. Il y avait donc deux bancs vides entre les deux... Étrange...

lundi 28 décembre 2009

blah...

Quelle journée ennuyante. Peut-être qu'elle reflète mon humeur de ces derniers jours.

La maison est calme et silencieuse. Pas de petit garçon qui rit et qui me fait des caresses. Pas de téléphone qui sonne. Que moi, la télé et le son des pages que je tourne.

J'ai fait quelques courses ce matin. Je n'avais besoin de rien, mais je voulais sortir un peu de la maison. Je suis allée au Ikea. Je n'ai rien acheté, mais ça m'a quand même coûté plus de cent dollars...

J'ai fait une soupe à l'oignon (pourquoi dit-on à l'oignon - singulier? alors qu'on dit soupe aux champignons, aux poireaux, aux nouilles - pluriel?). J'ai défait mon sapin de Noël, j'ai tenté de réparer mon aspirateur central.

Rien de vraiment intéressant. Je vais me coucher tôt ce soir je crois.

mercredi 23 décembre 2009

C'est Noël demain...

Non, demain, c'est la veille de Noël, mais chez moi, c'est demain. LA journée spéciale, celle que j'attends.

Ce soir, en finissant ma journée de travail, j'ai décidé d'oser me rendre dans les magasins pour m'acheter une robe. Chaque année, j'essaie d'acheter quelque chose de nouveau pour cette soirée. J'aime ça.

Il n'y avait pas trop de monde dans les magasins en fait et j'ai trouvé une jolie robe. Deux en fait. Il y avait plus de 50% de rabais. Deux robes, un collier et une paire de boucles d'oreilles pour moins de 100$, pas mal quand même. Après, je me suis même rendue dans ce magasin à grande surface où l'on retrouve aussi une grande chaîne de restauration rapide. J'ai acheté le dernier livre de Dan Brown et des bas nylon.

Demain, je vais laisser le sommeil durer un peu plus avant d'aller travailler. Je vais me permettre d'arriver une heure plus tard. Mon fils va venir avec moi - il est tout excité.

J'ai installé ma console Wii, les enfants pourront s'amuser, les parents aussi... car je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de travail demain. Presque tout le monde sera là par contre. Tout le monde quittera vers midi.

De retour à la maison, je vais essayer - sans succès - de convaincre mon gars de se reposer un peu. Lentement, je vais me préparer à partir chez mes parents en début de soirée.

La bouffe sera excellente. Nous mangerons tranquillement, pendant que les enfants regardent un film. Nous les coucherons vers 8 heures, 9 heures peut-être et nous continuerons de manger. Et boire du bon vin aussi. Il y aura ma tante Louise, mon oncle Pierre, sa copine. Mon père va raconter des blagues. Mon oncle aussi.

Nous jouerons à la Wii. Nous ferons l'échange de cadeaux chinois. Il y aura ces deux cadeaux qui seront continuellement volés.

Quand nous nous serons suffisamment amusés, nous réveillerons les enfants pour leur donner leurs cadeaux. Le papier volera dans toutes les directions.

La soirée se terminera aux petites heures du matin. Tout à coup, quelqu'un regardera l'heure et fera remarquer qu'il est passé minuit et que Noël est arrivé. Tout le monde s'embrassera. On fera du café, on mangera le dessert.

Et comme ça, Noël sera fini. Nous nous réveillerons fatigués et nous prendrons ça relaxe pour la journée.

Je n'écrirai pas demain alors je vous souhaite un très joyeux réveillon.

mardi 22 décembre 2009

Mon fils m'épate

Il ne fait pas encore cinq pieds. Il lui manque quelques dents. Il a souvent les mains tachées de marqueurs et néglige souvent de se moucher. C'est un boudeur, comme sa mère. Il peut passer des heures à dessiner ou à colorier, aucun autre jeu ne l'intéresse autant. Il aura sept ans dans un mois. Il m'épate.

Il est en première année et pendant très longtemps, j'ai eu peur de la première année. Éducatrices, orthophonistes, psychoéducatrice, psychologue et compagnie m'avaient habituée à me préparer à affronter des défis. Cet été, et même au début de l'automne, je stressais à l'idée des difficultés qui attendaient mon fils. Il en avait déjà tellement... Je voulais simplement qu'il puisse suivre à l'école et qu'il ne vive pas trop d'échecs. Je voulais surtout qu'il aime l'école. Mon coeur de maman avait tellement peur.

Il vous répondrait si vous lui demandiez ce qu'il aime le plus de l'école que ce sont les journées pédagogiques. Si vous lui demandez s'il aime les mathématiques, il dira qu'il déteste ça. Le français? encore pire. Et l'anglais? On n'en parle même pas.

Mais tous les matins, il se lève de bonne humeur. Quand je stationne la voiture à l'école, il en sort et il court à l'intérieur.

Dans la voiture, il me demande de lui faire des problèmes... Comme par exemple "Luc a 6 pommes, il en donne 2 à Jean. Combien lui en reste-t-il?"

Le soir, alors qu'il est en vacances et qu'il pourrait jouer, il écrit des paroles de chanson. C'est écrit phonétiquement, mais j'arrive à le lire sans difficulté. Je connais certains francophones qui font presqu'autant d'erreurs.

Il a commencé le club de lecture dans sa classe. Ce qui veut dire qu'il doit me lire un livre tous les jours et répondre ensuite à mes questions. Tous les soirs, il ne faut pas que j'oublie de le faire lire... parce qu'il me le rappellera!

Quand son père l'appelle et lui parle en anglais, mon fils le comprend. Il répond encore en français, mais il comprend. Ce soir, il a même osé taquiné son père parce que les Sénateurs avaient perdu hier alors que les Canadiens non... Il faut bien qu'il en profite un peu... son équipe ne gagne pas souvent!

Ce soir, il m'a demandé s'il pouvait faire des devoirs parce qu'il s'ennuyait des devoirs.

Ça va tellement bien en première année. Quand je le vois avec d'autres enfants, surtout s'ils sont plus que deux, interagir et s'amuser, je vois qu'il y a une certaine connexion qui manque, qu'il est différent. Je vois qu'il y a un écart, dans sa façon de jouer, dans sa façon de communiquer, dans le fait qu'il prend tout au premier degré, dans sa compréhension. Mais ce n'est rien d'insurmontable.

Quand nous sommes allés glisser en fin de semaine, entre deux descentes, il s'est retourné vers moi et m'a fait une grosse caresse en me disant merci. C'était un tout petit geste, mais tellement spontané et tellement vrai...

Il m'épate. Je le vois grandir et je le vois changer tous les jours. J'aime me l'imaginer adulte, j'aime imaginer le genre d'homme qu'il sera. Je sais que je serai fière de lui autant que je suis fière de lui aujourd'hui.

Il est si plein de vie. Si plein de bonne humeur. Si plein d'amour pour moi. C'est inconditionnel. Comme mon amour pour lui.

lundi 21 décembre 2009

Je bouille...

Lorsque j'ai débuté ce blogue en octobre, je me suis mise quelques règles. La première étant que je n'utiliserais pas ce médium pour passer des frustrations causées par certaines personnes.

Ce soir, mon sang s'est mis à bouillir. J'aurais le goût de crier tellement je suis fâchée.

Il y a des choses qui me touchent, qui me mettent à l'envers, qui me font me lever d'un seul élan et qui, tout simplement, m'enragent. Le manque de respect, la malhonnêteté et l'injustice. Pas l'injustice au sens de la loi nécessairement, mais l'injustice sociale. Je suis un peu idéaliste et j'ai un grand sens de la justice - du moins c'est ce que je pense.

Ce soir, je me sens brimée. Une certaine situation me semble inévitable et je ne vois pas de façon de changer les choses. C'est complètement injuste.

Mais bon, je n'entrerai pas dans les détails.

dimanche 20 décembre 2009

Journée d'hiver

En tapant le titre de mon blogue, j'ai vu que c'était ma quatrième entrée commençant par le mot "journée". Il est peut-être temps que je trouve un peu plus d'inspiration pour les titres.

Typiquement, mes fins de semaine sont composées de deux jours bien différents. J'en ai eu où je cours partout et j'essaie de tout faire. Et l'autre qui est une vraie journée de "farniente".

Samedi, je n'ai pas mis les pieds dehors. Je suis même restée en pyjama toute la journée. J'ai lavé beaucoup de vaisselle, j'ai balayé et lavé mon plancher. J'ai travaillé une heure ou deux aussi. Je n'ai même pas préparé de souper hier, j'ai commandé de la pizza.

Ce matin, en me réveillant, je me suis dit qu'il faudrait bien que je bouge un peu plus et que quand j'irais prendre une douche, ce ne serait pas pour remettre mon pyjama ensuite.

Vers 10 heures ce matin, j'ai donc vérifié la météo et voyant que le mercure se tenait dans un environnement acceptable, j'ai demandé à mon fils s'il avait envie d'aller glisser sur la grande côte qu'il y a près de chez moi.

Nous sommes d'abord passé prendre son ami qui habite tout près et nous avons marché jusqu'à la côte, une marche d'une dizaine de minutes. "Quoi?! On ne prend pas l'auto? Mais c'est trop loin maman..." "On marche, pas de discussion!"

La dernière fois que je suis allée glisser avec lui, il n'avait pas aimé ça. J'espérais que ce serait mieux. Et ça l'était! Nous nous sommes bien amusés et mon fils et moi serions restés plus longtemps, mais son ami voulait rentrer alors nous avons repris le chemin de la maison.

De retour à la maison, il fallait déjà repartir. Nous allions souper chez mes parents et ensuite, pendant que le p'tit dormait, nous allions regarder la finale de Survivor (j'avoue, je suis fan finie de l'émission...).

J'ai apporté ma console Wii et nous nous sommes tellement amusés. C'est vraiment un bon jeu. De voir mon père, ma mère, mon fils et moi rire et s'amuser comme ça. De penser que moi, miss sans coordination, j'ai battu tout le monde aux quilles!

Après le souper, j'ai joué aux cartes avec ma mère - deux parties de Skip Bo qu'elle a bien sûr gagnées - et les deux gars ont joué à la Wii. Je les entendais rire et s'amuser. Ça m'a fait sourire et m'a rendue heureuse.

C'était une belle journée. L'hiver ce n'est pas si mal finalement.

samedi 19 décembre 2009

Belle soirée et pots cassés

Rencontre du Club de lecture hier soir. Encore une fois, une excellente soirée. Je nous voyais toutes les six assises dans ma cuisine, autour de la table à boire du vin et à manger tranquillement, en train de jaser et d'éclater de rire.

Un éclat de rire... Un rire qui vient de plus profond. Ce n'est pas un rire de bouche, ou un rire forcé. Il prend naissance dans la gorge, ou même dans le ventre. Il voyage et se rend jusqu'aux oreilles - les nôtres et celles des autres - et il devient contagieux.

Vers 22 heures, une d'entre nous a dit : "Nous n'avons pas encore parlé de nos livres...". Les livres sont un prétexte, mais ne sont pas un fardeau. On aime les lire et quand nous nous mettons à en discuter, c'est toujours intéressant. C'est juste qu'on a tellement d'autres sujets de conversation!

La soirée s'est terminée tard - disons que quand elle s'est terminée, ce n'était plus vendredi. Les filles sont parties et j'ai contemplé la cuisine. Les assiettes, les verres, les tasses... Demain matin!

Je ne me sers pratiquement jamais de mon lave-vaisselle. Depuis 2 ans, je m'en suis servie 3 ou 4 fois. J'aime faire la vaisselle, ce n'est pas très long comme tâche et je trouve ça beaucoup pratique. Avec mon fils, nous ne sommes que deux, alors ça ne fait pas beaucoup de vaisselle.

Mais ce matin, j'ai décidé que ça valait la peine. J'ai tout rempli et j'ai lavé chaudrons et autres accessoires.

Je tourne le bouton et... rien! Une espèce de bruit sourd pendant une trentaine de secondes puis j'entends l'eau. Mais voilà, au bout de quelques minutes, le bruit sourd à nouveau et ça se met à sentir le brûlé!

Maintenant, j'ai fait toute la vaisselle et je me retrouve avec un lave-vaisselle qui ne fonctionne plus rempli d'eau.

Tout brise dernièrement. Ça a commencé avec ma voiture il y a un mois. Puis, mon aspirateur central qui s'est bouché je crois et que je n'arrive pas à réparer. Hier, mon lecteur DVD qui ne veut plus s'ouvrir et ce matin, mon lave-vaisselle.

J'aurais vraiment, vraiment besoin de me trouver un chum habile de ses mains je crois!

jeudi 17 décembre 2009

Troubles du sommeil

J'ai mon propre baromètre interne. Mon petit indicateur de stress personnel. Depuis une semaine, il se fait aller pas mal.

La nuit dernière, je n'ai pratiquement pas dormi. Une heure du matin et les yeux grands ouverts. Je n'arrive plus à me rendormir. Pourquoi? Aucune idée. Je me tourne et me retourne, ferme les yeux, les ouvre. Rien à faire, je suis éveillée. J'allume la lumière, j'allume mon ordinateur portable et me connecte au bureau. J'ai des rapports à vérifier, c'est très long comme tâche et très ennuyant, ça réussira certainement à me faire cogner des clous. Je ne parviens pas à me connecter. Plan B. Je prends mon livre et entreprends de le lire. Ça ne fonctionne pas. Je lis une bonne centaine de pages et la fatigue ne se pointe pas. Finalement, j'allume la télé et regarde un épisode de House qui passe à 4 heures du matin. Je m'endors avant la fin. 5 heures 30, mon réveil sonne. Combien d'heures de sommeil? 3 peut-être?

Pourquoi est-ce qu'il y a des moments où je n'arrive pas à dormir? La plupart du temps, c'est que je suis inquiète ou stressée à propos de quelque chose. Quoi? Bien souvent, je ne sais pas ce qui me préoccupe. Je ne sais même pas que je suis préoccupée. C'est comme si j'avais une prémonition de stress. Difficile à expliquer.

Mon corps m'envoie un signal. "Regarde ce qui se passe Stéphanie. Qu'est-ce qui t'inquiète comme ça? Fais attention parce que tu sais que si tu laisses le stress prendre le dessus, c'est plusieurs jours d'insomnie qui t'attendent. Et ça, tu sais que ça veut dire une migraine."

Alors j'écoute.

Qu'est-ce qui m'inquiète et me stresse? Le changement de poste qui arrive. Assise dans le bureau de ma patronne pour encore quelques jours hier après-midi, à l'écouter m'expliquer - non, me transférer des informations sur - des procédures, des règles, des façons de faire, je me rends compte de ce qui m'attend.

Depuis que je travaille, j'ai toujours cherché les responsabilités. J'apprends vite et j'aime les nouveaux défis. Mais l'apprentissage a toujours été graduel.

Mais cette fois, je dois tout apprendre rapidement à propos d'un aspect de son travail que je ne connaissais pas vraiment il y a trois mois.

Et, pour la première fois en près de 6 ans, j'aurai une nouvelle patronne. Quelqu'un que je ne connais pas du tout car elle n'a même pas encore commencé.

Au fin fond de moi même, je sais que je m'inquiète pour rien. Je sais que tout ira bien et que j'y arriverai. Mais je n'y peux rien, je m'inquiète devant les choses nouvelles.

Je me souviens une fois, il y a cinq ou six ans, j'ai eu mon premier groupe de débutants. J'étais tellement nerveuse que j'en ai fait des cauchemars. Tout s'est bien passé.

Mon corps m'envoie des signaux faciles à déchiffrer. Je n'ai qu'à les écouter et à faire ce que j'ai à faire pour ne pas être totalement déstabilisée. Ça m'est arrivé une fois, je n'ai pas du tout envie de repasser par ce chemin à nouveau...

Petite parenthèse... Quelle belle journée aujourd'hui. Il faisait très froid, mais quel soleil! Je pourrais supporter l'hiver plus facilement s'il ne nous apportait qu'un peu de neige, beaucoup de froid et un soleil comme celui d'aujourd'hui.

mercredi 16 décembre 2009

L'épopée du j'pense à moi

J'aime beaucoup Kaïn. Je trouve que leurs chansons sont pleines de bonheur et de clins d'oeil. Je me reconnais dans les paroles. Le rythme vient me chercher. Leur chanson "Embarque ma belle", je ne peux l'écouter sans penser à un de mes roman fétiche, un des quelques romans que je lis et relis chaque année : " Volkswagen Blues" de Jacques Poulin.

Si je connais les paroles par coeur, il ne faut pas me demander les titres. Dans une des chansons par contre, on peut entendre ces paroles : "...l'épopée du j'pense à moi". Je trouve que ça correspond bien à l'ère dans laquelle on vit. L'égoïsme est très à la mode.

Prends soin de toi. Fais-toi plaisir. Occupe-toi de toi, personne ne le fera à ta place. Pense à toi.

Personnellement, je crois que c'est important de penser à soi. Il faut le faire, savoir qui on est, ce qu'on veut. Mais je crois qu'il faut penser aux autres. Faire des choses pour eux également, même si ça ne nous plait pas nécessairement. Aimer les autres, c'est être là pour eux il me semble. Le faire parce qu'on les aime, pas parce qu'on s'attend à quelque chose en retour.

Je me permets de citer un extrait du livre de Christian Tétrault.

"(...)Un homme qui, après avoir été vaincu par toutes les illusions possibles, a trouvé la sagesse. Qui a découvert ce qu'on découvre tous un jour ou l'autre : la sagesse est dans l'autre, c'est-à-dire qu'en faisant passer l'autre avant soi-même, qu'en s'occupant du bonheur et du malheur de l'autre, qu'en découvrant l'autre, on découvre la sagesse." Trois fils et un ange, p. 104

Et je rajouterais, on se découvre à travers les autres. L'humain est un être social. Le contact nous est essentiel. On le vit de façon différente, certains sont sociables, certains sont extravertis, certains sont plus solitaires. Mais à la base, on ne vit pas seul.

Ça me semble très judéo-chrétien ce que je dis il me semble. Et ce n'est pas à la mode. Peut-on être heureux en allant à une fête de Noël car on sait que ça rendra quelqu'un d'autre heureux, même si nous, on n'a vraiment pas envie d'y aller? Est-ce que le sourire de l'autre peut nous faire sourire?

Je ne suis pas parfaite. Un de mes pires défaut est l'envie. Je regarde les autres et j'aimerais avoir ce qu'ils ont et ça peut parfois me rendre amère. Mais faire plaisir aux autres me remplit de tellement de bonheur!

Donner au suivant... Je crois que je vais en faire ma résolution pour 2010.

lundi 14 décembre 2009

Atmosphère des fêtes!

C'est tranquille au bureau! Pourtant, ce n'est pas les choses à faire qui manquent. Mes échéances sont très proches et ma liste ne se raccourcit pas. Mais on sent que partout ailleurs, les gens commencent à penser aux fêtes.

J'ai reçu plus de courriels ce soir dans ma boite personnelle que toute la journée au bureau. J'en reçois environ cinquante dans les périodes d'inscription. Mon téléphone a sonné deux fois... seulement. Ce n'est vraiment pas habituel.

Ce midi, nous avions notre dîner des fêtes. Celui de notre direction. Vendredi dernier, c'était la fête de mon unité. Demain, c'est ma direction générale. Après? Il reste le 24 décembre où il y a un buffet.

Les jours s'égrainent rapidement. Mon fils n'a plus que 11 chocolats dans son calendrier de l'avent. Vendredi, les enfants terminent l'école tôt - les vacances ensuite pour deux semaines. La deuxième de ces semaines sera chez son père.

J'aurais cru être moins enthousiaste à l'approche des fêtes. Je l'ai déjà dit, ça me fait toujours un peu peur de passer Noël seule. Cette année par contre, je suis bien. J'ai des amis qui m'ont invitée. Mon oncle a hâte au 25 décembre de jouer au poker chez mes parents. Une activité peu traditionnelle je l'admets, mais qui le devient dans ma famille.

Tout le monde est plus gentil dans cette période. Ou peut-être que j'imagine des choses. Les gens sont plus patients sur l'autoroute le matin. Plus de portes sont tenues. Une dame m'a même aidée à ramasser les clémentines dans le stationnement de l'épicerie quand la caisse est tombée de mon panier. Tout ça pendant qu'un commis se dépêchait d'aller m'en chercher une nouvelle.

C'est bientôt Noël! J'ai de plus en plus hâte. En fin de semaine, je crois que je vais essayer de faire des beignes. Je n'en ai jamais fait, mais il me semble que ce serait une belle tradition à commencer.

dimanche 13 décembre 2009

My calling...

J'adore cette expression anglaise. En français, ma vocation... En anglais, my calling. Comme si on était appelé. Elle porte tellement plus de signification en anglais qu'en français.

J'ai toujours - ou presque - voulu enseigner. Il y a bien eu quelques années où j'ai voulu être avocate ou journaliste ou écrivaine, mais j'ai toujours su que je voulais enseigner. On ne devient pas prof, on l'est tout simplement. On apprend, on se perfectionne... mais il faut être prof au plus profond de soi pour aimer ça.

Aujourd'hui, je n'ai plus d'élèves, plus d'étudiants, plus d'apprenants. Ça me manque c'est certain, mais j'aime ce que je fais. J'aime développer le potentiel de mes employés, les amener à miser sur leurs forces. Dans l'avenir, je voudrais travailler dans le domaine de l'apprentissage, par exemple comme conseillère au sein d'un programme de développement professionnel. Tranquillement, je suis en train d'acquérir les connaissances et les compétences, mais je sais que c'est dans cette direction que je vais.

Il y a quelques mois, je me suis trouvé une autre vocation. Ce blogue! J'aime écrire, ça me fait du bien, ça me fait sourire. Ça me permet de finir ma journée en beauté.

Bien sûr, certains soirs, l'inspiration n'est pas là. Je voudrais toujours écrire des choses remplies d'émotions où je prendrais le temps de choisir chacun de mes mots, de former des images et alignant des lettres. Je n'y arrive pas tous les soirs.

Ce que j'aime aussi avec le blogue, c'est de savoir que certaines personnes prennent le temps de me lire. Ça me donne la discipline d'écrire le plus souvent possible. Je ne suis pas une personne disciplinée de nature. Je suis plutôt du genre à procrastiner... Du moins dans ma vie personnelle.

Depuis quelque temps, j'ai dépoussiéré un rêve d'adolescente, un rêve de mes débuts de vingtaine même. Je voudrais écrire... Écrire quelque chose avec des pages qu'on peut tourner. Écrire quelque chose qui fait vivre des émotions à la personne qui le lit. Écrire des images. Écrire sur autre chose que sur moi.

Je sens l'envie d'écrire monter en moi, lentement, mais sûrement. L'idée commence à germer et je m'imagine des personnages qui auraient des personnalités. J'observe les autres autour de moi et fais le plein d'idées.

Je ne sais pas combien de temps passera avant que je m'y mette. Ça viendra.

samedi 12 décembre 2009

Party de Noël

Hier soir, j'ai manqué à l'appel. Pas d'entrée pour vendredi, mais quand je suis revenue à la maison après mon party de Noël, samedi s'était déjà pointé.

Quelle fête nous avons eue. Pour nous éviter de parler de travail, les conjoints sont invités. Je dis conjoint parce qu'il n'y a qu'un homme dans notre équipe de quinze. Nous étions 11 de l'équipe sur les quinze et cinq conjoints. Quel beau groupe nous formons. Tout le monde se respecte, pas de chicanes ou de petites rancoeurs au sein de l'équipe et j'en suis vraiment très fière.

Nous avions réservé une petite salle privée dans un restaurant marocain. Un "hôte\serveur\animateur\DJ" s'est bien occupé de nous. L'agneau était succulent. Les salades savoureuses. Le couscous... J'ai eu un petit incident sans gravité avec le couscous. Un petit conseil, ne vous mettez pas à rire avec du couscous dans la bouche si vous ne voulez pas qu'il se retrouve dans votre nez.

Une danseuse de baladi est venue nous visiter. Elle a fait une superbe danse et a entraîné avec elle le seul représentant masculin de notre équipe.

J'ai très bien mangé. Même le vin marocain était bon - ce qui m'a surpris je dois dire. Mais la meilleure partie de la soirée est arrivée après le repas, après avoir payé.


On a mis de la musique et on s'est mis à danser. Toute l'équipe. À la table ne restait plus que 3 des 4 conjoints, et la conjointe. Nous avons dansé sur des airs de twists et de limbo. Quand "New York New York" a débuté, je suis allée chercher mon nouveau chapeau tout beau et j'ai poussé une petite chorégraphie... Pas très bonne je l'admets, mais bien appréciée je pense. En tout cas, tout le monde a ri.

Je sais que nous ne sommes pas uniques, mais je trouve que l'esprit qui règne au sein de notre groupe est exceptionnel. De voir tout le monde s'amuser comme ça, d'entendre les discussions qui n'avaient rien à voir avec le travail. Les éclats de rire qui fusaient de tous côtés.

J'aime chacune des personnes de cette équipe, elles sont différentes, elles sont intéressantes, mais ensemble, elles forment une machine bien huilée et bien synchronisée. Les entraîneurs des Canadiens devraient prendre exemple sur elles...

Une belle soirée. Rien de compliqué, mais des gens qui prennent le temps de célébrer.

jeudi 10 décembre 2009

Mon papa à moi

Mon père a soixante ans. Il ne les fait pas et honnêtement, quand je pense à lui, je pense qu'il a encore quarante ans, comme si pour moi, il avait arrêté de vieillir à cet âge. Comme ma mère d'ailleurs.

J'ai une relation bien spéciale avec mon père. Plus je vieillis, plus je me rends compte à quel point je lui ressemble. Pourtant, pendant longtemps, j'étais en déni total. Mais il a bien fallu que je me rende à l'évidence.

On parle des rôles des hommes et des femmes à la maison. Eh bien, ma famille était avant son temps je crois. J'ai eu deux parents très présents. Ils travaillaient au même endroit, aux mêmes heures. Les tâches ménagères étaient réparties également... du moins, c'est la perception que j'en avais. Mon père s'est occupé de nous autant que ma mère.

Mon père est un joueur de tour. Un raconteur d'histoires. Encore aujourd'hui, quand on a un souper de famille, je sais qu'il racontera une histoire, que tout le monde va l'écouter et trouver ça drôle. Je sais qu'il va faire une couple de jeux de mots. Une ou deux imitations peut-être.

Il est sociable. Il est drôle. Il est intelligent. Il connait tout le monde.

Enfant, ma soeur avait une amie qui habitait un peu plus loin. Mon père lui avait fait croire qu'il était plongeur olympique... et qu'il avait pris sa retraite à cause d'un ongle incarné.

À l'âge de 5 ou 6 ans, j'ai "presque" convaincu ma gardienne dans la cinquantaine que je mettais effectivement du miel de tortue sur mes toasts le matin. Mon père nous disait cela quand on était petites ma soeur et moi. Et ce que mon père disait, c'était vrai! Le soir, quand mon père est venu nous chercher à la garderie, la gardienne lui a demandé si c'était vrai ou si j'étais juste une très bonne menteuse...

Je le trouvais donc beau mon père. Bronzé, les cheveux noirs. Je trouvais qu'il ressemblait à Punch, dans CHiPs. Il avait un chandail pareil, un t-shirt brun si je me souviens bien. Le complexe d'Oedipe a duré longtemps chez moi...

À l'âge de 5 ans, j'ai décidé de regarder le hockey pour passer du temps avec lui. Je me souviens... c'était en 1979 et il m'a dit d'un joueur de l'équipe adverse : "Le numéro 99, tu vas voir, ce sera tout un joueur!".

Depuis ce jour, nous avons toujours eu les Canadiens de Montréal en commun. Mon sang est d'ailleurs bleu-blanc-rouge. C'est rare que nous n'en parlions pas quand on se voit, ou qu'on clavarde. On parle des matchs, des échanges, des trios... Pendant les séries, on regarde les matchs ensemble, avec ma mère qui est maintenant aussi fan que nous. On s'assoit à des endroits spécifiques, on change de place quand ça va mal. On saute, on crie, on se tape dans les mains quand il y a des buts. Je me souviens même de mon père faisant une glissade dans le salon lors d'un match contre les Maple Leafs il y a quelques années.

Noël approche... Mon plus beau cadeau de Noël, je l'ai reçu en décembre 1986. Nous passions Noël à Granby et le dernier cadeau que j'ai ouvert était dans une boite de stylos Parker. J'avais douze ans et je trouvais que des stylos, ce n'était pas vraiment un beau cadeau. À l'intérieur : deux billets dans les rouges pour le match du 27 décembre contre les Whalers de Hartford au Forum de Montréal. J'étais tellement contente! Je suis partie deux jours plus tard pour Montréal avec mon père et on a regardé les Canadiens gagner 6-2. Patrick Roy était dans les buts. Guy Carbonneau était capitaine je crois. Et mon joueur préféré, Claude Lemieux, a fait deux buts. C'était mon plus beau cadeau. Le match, la victoire, Claude Lemieux, et mon père. Il m'a acheté une rondelle... que j'ai toujours.

Je t'aime papa!

mercredi 9 décembre 2009

Voix qui mue

La voix de mon fils mue! Il n'a pas encore 7 ans et sa voix mue! Il me parlait ce soir et les inflexions étaient claires...

Bon, ce n'est pas un phénomène lié à l'adolescence... plutôt à un rhume qui s'éternise. Il a le nez qui coule depuis dix jours, il tousse légèrement et depuis hier, il perd la voix. Il est bougon et pleure dès que je dis non. Il n'a pas eu une bonne journée à l'école et il a le sommeil plus difficile. Voilà, mon fils a un rhume. Pas bien grave et c'est presque une tradition tellement ça arrive chaque année.

Lorsqu'il est sorti du bain ce soir, je l'ai frotté avec du Vicks. "Ça sent pas bon maman... j'aime pas ça!"

Le Vicks, c'est un souvenir d'enfance. Mon père nous frottait avec du Vicks dès que notre nez coulait un peu. Lui-même utilisait le Vicks tous les jours puisqu'il souffre de troubles respiratoires chroniques. Je suis certaine que si je fouillais dans sa table de nuit aujourd'hui, je trouverais un pot de l'onguent odorant.

C'est resté avec moi et c'est une odeur que j'adore, que j'associe et associerai toujours à mon père et aux bons soins reçus par mes parents quand j'étais enfant. Tout comme les Halls.

Bon j'arrête, ça commence à ressembler à une pub de pharmacie.

(Première tempête de neige aujourd'hui... Une heure pour rentrer à la maison ce qui est très bon vu les circonstances. Mon entrée dégagée par mon voisin, vraiment très gentil. Un paysage blanc. C'est peut-être que l'esprit des fêtes fait son travail, mais la neige a augmenté ma bonne humeur. Étrange...)

mardi 8 décembre 2009

Journée parfaite?

Il y a de ces journées où, sans trop savoir pourquoi, rien ne peut faire décrocher notre sourire. Pourtant, il n'y a rien de spécial... rien d'autre qu'une bonne humeur des pieds à la tête.

Hier soir, je me suis couchée avec le sourire, c'est peut-être pour ça. Hier soir, j'ai pris une décision, difficile oui, mais je l'ai prise. C'est une décision qui ne touche personne d'autre que moi, qui concerne la façon que je vais gérer les prochains mois. J'ai eu du mal à la prendre, j'ai même cru que je n'avais pas à la prendre. Mais hier soir, j'ai décidé et je me suis couchée avec le sourire.

C'est peut-être pour ça.

J'ai bien dormi - sans me réveiller une seule fois sauf quand Martin Tremblay a parlé à travers mon radio-réveil.

L'eau chaude de la douche était bonne. Mon fils n'était plus malade. Il n'a pas trop niaisé ce matin en s'habillant.

Je me sentais jolie dans ma jupe. Mes cheveux se sont coiffés sans rouspéter. Mes yeux me semblaient brillants. J'ai mis mon nouveau foulard violet, mon chapeau stylé et mes bottes noires pour aller enlever la neige sur la voiture. J'ai mis un album des Cowboys fringants dans l'auto et je suis partie pour le travail, sans être ralentie par des bouchons de circulation.

Le café était bon. Ma discussion matinale avec mon amie a été plaisante, elle m'a fait sourire, j'étais contente de la voir. Les quatre personnes que j'ai évaluées ce matin étaient gentilles et intéressantes. J'ai bien mangé, j'ai eu une bonne réunion de "transfert de connaissances" avec ma patronne.

Je n'étais pas au bureau hier, j'avais l'impression que c'était lundi aujourd'hui... donc la semaine passera plus vite.

Rien d'exceptionnel aujourd'hui, mais je suis de bonne humeur. Je me sens sereine, je me sens jolie, je me sens reposée. Je trouve que le sapin est beau. J'ai hâte de revoir le frère et la soeur de ma mère le 24 décembre. J'ai hâte à vendredi, au souper de mon équipe de travail.

C'est une journée parfaite, mais je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas si important dans le fond.

Je me permets ce petit ajout à mon blogue... journée parfaite qui se termine par la victoire des Canadiens sur les Sénateurs... Quoi demander de plus?

lundi 7 décembre 2009

Magasinage des fêtes

Généralement, je n'aime pas magasiner. Aller dans les magasins pour passer le temps n'est pas mon genre. Mais aller magasiner avec ma mère? Une belle activité de fin de semaine.

J'aime passer du temps avec elle. On s'entend bien et on se connait aussi. Je sais qu'elle s'arrêtera dans tous les départements de chaussures... Je sais qu'elle s'achètera certainement au moins une paire. Elle aime ça les souliers! Les sandales encore plus.

Difficile à expliquer la passion des chaussures. Beaucoup de femmes sont comme ça. Moi, pas tellement. Je me dis que les souliers sont probablement ce qu'une femme peut acheter en sachant que ça lui ira toujours bien. Qu'elle ne paraîtra jamais trop grosse dans les souliers, qu'ils ne deviendront ni trop petits, ni trop grands.

Samedi, elle est venue me chercher vers 11 heures 30. Mon intention : faire tout mon magasinage de Noël. Je n'avais que les cadeaux de mon fils et de mes nièces à faire alors ce n'était pas trop compliqué. Mais je voulais aussi m'acheter quelques morceaux de vêtements.

Les cadeaux de mon fils sont pratiquement terminés. Il me reste à lui trouver un chandail des Canadiens de Montréal. J'ai acheté les cadeaux de mes nièces. Je me suis achetée des chandails et quelques accessoires.

Mais... Je me suis laissée tentée par un chapeau. Si ma mère aime les souliers, moi j'aime les chapeaux. J'aimerais avoir le courage d'en porter plus et d'oser dans les styles. Celui que je me suis acheté a beaucoup d'allure. J'ai vraiment hâte de le mettre. J'étais même contente de voir la neige ce matin parce que ça me donnait une raison de le porter.

Mais bon, finalement je suis restée à la maison aujourd'hui parce que mon fils était malade. Demain peut-être.

dimanche 6 décembre 2009

Retard

Nous avions rendez-vous à 18 heures 30 dans un resto près de Somerset. Je suis une fille ponctuelle et je déteste être en retard.

Je dis souvent qu'il y a deux genres de personnes sur cette terre. Les personnes qui détestent attendre donc qui arrivent toujours en retard pour ne pas avoir à attendre. Et les personnes qui détestent attendre et qui donc arrivent toujours à l'heure pour ne pas faire attendre les autres.

Je fais partie de la deuxième catégorie.

J'arrive rarement en retard. Très souvent, je suis même pile à l'heure.

Donc, hier. J'ai quitté la maison à 18 heures 5 environ, Google estimait 18 minutes jusqu'au restaurant et je devais arrêter mettre de l'essence.

Tout allait bien, même les feux de circulation semblaient m'attendre pour tourner au vert. Je roulais sur Maisonneuve et m'apprêtais à prendre le pont du Portage quand j'ai vu les policiers qui barraient l'entrée. J'ai donc tourné à droite pour prendre le pont des Chaudières. Barré aussi. Que se passait-il donc?

Je suis donc revenue sur mes pas pour reprendre l'autoroute et essayer un troisième pont. En arrivant à Ottawa, j'ai vu les files de voitures qui essayaient de se rendre au centre-ville. À ce moment, l'horloge de ma voiture indiquait 18:32. J'étais en retard et je commençais à stresser sérieusement. Surtout que j'étais encore loin d'être arrivée.

Dans ma tête, ça roulait à cent à l'heure. Je cherchais un chemin pour me rendre au resto. J'ai finalement opté pour l'autoroute. Entre temps, j'ai décidé de commettre une infraction et j'ai pris mon téléphone cellulaire pour appeler au restaurant.

411... Comment se fait-il que j'ai eu du service en anglais? On ne m'a même pas demandé ma préférence de langue... J'ai rejoint le resto et demandé qu'on fasse le message que j'étais en route. Il n'était pas arrivé non plus! Évidemment, si j'étais prise dans la circulation à cause du centre-ville fermé, il devait avoir fait face aux même problèmes puisqu'il venait lui aussi du même côté de la rivière que moi.

Finalement, j'ai stationné l'auto sur la rue Somerset et marché le plus vite possible jusqu'au petit resto thai. Il venait à peine d'arriver. Pas de mal donc...

Ça a finalement été une très belle soirée. Ça m'a pris une bonne quinzaine de minutes pour déstresser de mon retard, mais après, c'était très bien. Bonne compagnie, bonne bouffe.

Et la raison du centre-ville bloqué : La parade du Père Noël!

vendredi 4 décembre 2009

Journée anniversaire!

Je ne sais pas si c'est la même chose pour tout le monde, mais on dirait qu'il y a certaines périodes dans l'année où des choses significatives se passent, tous les ans.

Le début décembre est une période comme ça pour moi.

Il y a aujourd'hui 12 ans, celui qui allait devenir mon mari... puis plus tard mon ex-mari me demandait : "Do you want to be my girlfriend?". C'est drôle, on ne m'avait jamais demandé ça avant et on me l'a demandé une seule fois après. Je n'avais pas pensé que c'était nécessaire d'officialiser ce statut. Un an plus tard, en 1998, je me fiançais.

Bon, ce gars qui est devenu mon chum, qui est devenu mon fiancé, qui est devenu mon mari est maintenant devenu mon ex-mari. Pas des anniversaires que je veux célébrer.

L'an dernier, j'avais aussi des raisons de célébrer, mais je n'ai pas vraiment envie de revenir là-dessus ce soir.

Il y a dix ans de ça aujourd'hui, je me rendais chez le notaire et j'apposais ma signature au bas d'un document très important. On me remettait les clés de ma maison. Le 4 décembre 1999!

Ça me semble si loin et si près en même temps. Je me souviens de l'excitation et du stress qui a précédé. Je n'avais pas un très bon salaire, j'étais travailleuse autonome, j'achetais cette maison seule même si j'avais un fiancé.

Je quittais un appartement avec une seule chambre à coucher, des murs beige-jaune et un tapis usé. Un appartement dans une tour à appartements de 20 étages où je devais prendre l'ascenseur pour monter mon épicerie. Où la voiture était stationnée dans un garage de l'autre côté complètement de l'édifice. Un appartement qui me coûtait par mois le même montant que mon hypothèque - avec les taxes municipales - me coûterait.

Qu'est-ce que je possédais? Un lit, un sofa, un vieux meuble pour la télé, une table de cuisine... Vraiment pas beaucoup.

Il y avait du tapis vieux rose dans la plupart des pièces de la maison. Les murs étaient peints rose bonbon. Les murs de ma chambre étaient de 4 couleurs différentes - toutes pâles et pastel.

J'ai maintenant du plancher flottant au lieu du tapis rose dans le salon. Le reste du tapis rose a aussi disparu. Ma maison a d'abord été peinte en vert. J'ai maintenant des murs rouges et orange brûlé au rez-de-chaussée. Mon sofa vert a pris le chemin du sous-sol. Mais j'ai toujours le même cadre accroché à la même place dans le salon. Le plancher de cuisine est toujours déchiré au même endroit.

J'aime ma maison. Elle est à moi. Mon fils y a toujours vécu, c'est chez lui. Elle n'est ni grande, ni petite. Le quartier est tranquille, l'école tout près. Il y a plusieurs parcs autour et je ne suis pas loin de rien. C'est chez moi.

10 ans. C'est l'endroit où j'ai habité le plus longtemps de toute ma vie.

L'année où j'ai acheté, nous avions déménagé le 11 décembre et nous avions décidé de ne pas faire d'arbre de Noël. Nous avions peu d'argent et nous nous disions que ça ne valait pas la peine. Le 23 décembre, nous sommes allés acheté un arbre... Il était sec et pas très beau. Mais décoré dans le coin du salon, il était beau. Notre premier arbre dans notre maison.

C'est un bel anniversaire.

jeudi 3 décembre 2009

Promesses de fin de semaine

Je l'attends depuis deux semaines. J'en rêve presque. Les jours ne passent pas assez vite.

Demain en soirée, assez tard, le père de mon fils viendra le chercher pour l'amener chez lui pour la fin de semaine. J'aurais bien aimé avoir mon vendredi soir, mais ce n'est pas si grave.

Je m'imagine dans mon lit samedi matin, sous les couvertures, et ne pas me faire réveiller à 6 heures pile par mon fils. Ne pas avoir à me lever à 8 heures pour lui faire son déjeuner. Je m'imagine pouvoir rester dans mon lit aussi longtemps que j'en ai envie.

Je vais ensuite me lever et descendre à la cuisine me faire un bon café que je vais pouvoir boire dans le salon bien calée dans mon divan et les deux pieds sur la table en écoutant mon iPod et en regardant le sapin décoré. Peut-être pourrais-je même lire quelques pages et terminer cette deuxième tasse de café que je n'ai jamais le temps de finir d'habitude. Il n'y aura pas de petit garçon qui regarde les bonshommes à la télé tout en éparpillant crayons et papier partout dans le salon.

Je vais ensuite prendre une douche, m'habiller, me préparer, sans me presser. Je vais sauter dans mon auto et acheter les cadeaux de Noël. Peut-être que ma mère viendra avec moi et j'en profiterai pour m'acheter quelques vêtements, après m'être fait vacciner bien sûr.

Je reviendrai en fin d'après-midi et me préparerai pour ma "date". Ce sera une deuxième rencontre. Je suis un peu excitée, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de "deuxième rendez-vous"...

Et dimanche, je pourrai dormir encore. Pas besoin de me lever avant que j'en aie le goût... Quel bonheur. J'emballerai les cadeaux et je pourrai leur trouver une bonne cachette... J'irai peut-être voir un film au cinéma en après-midi.

Je ferai mon ménage demain soir, comme ça la maison sera propre et en ordre toute la fin de semaine. Pas besoin de ramasser derrière mon fils ou pire, passer mon temps à lui dire de ranger ses choses avant d'en sortir de nouvelles.

J'aime ce rythme de fin de semaine - ça n'arrive tellement pas souvent. J'aime mon fils, je l'adore, mais juste le temps d'une fin de semaine par mois, j'aime ces vacances.

Oh, que j'ai hâte à samedi matin...

mercredi 2 décembre 2009

Une parcelle de moi

C'est un peu difficile cette semaine. Les choses ne se déroulent pas comme je le voudrais, n'arrivent pas aussi vite que j'aimerais.

Mes souvenirs me rattrapent, mes peurs se réveillent. J'aimerais être Adam Sandler dans le film "Click" et pouvoir reculer le temps de quelques mois... ou encore l'avancer de quelques semaines.

Le temps, toujours le temps. J'ai un peu de misère avec ça. Je ne suis pas une personne patiente, je voudrais pouvoir rapidement passer à autre chose. Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent. C'est en plein moi ça.

J'aimerais tellement que les choses marchent comme je le voudrais pour une fois. Probablement comme tout le monde dans le fond.

C'est un peu difficile cette semaine. Je ne sais pas vraiment pourquoi. J'ai l'impression d'attendre quelque chose qui ne vient pas - sans réellement savoir ce que c'est. Si je le savais, j'irais le chercher. Peut-être que je ne sais pas ce que je veux. Peut-être que je ne sais pas apprécier ce que j'ai...

mardi 1 décembre 2009

Make a connection...

Je regardais la télé ce soir et cette phrase est apparue à l'écran. Make a connection...

Tous les jours, on prend une prise électrique et on la branche dans le mur. L'électricité se rend ainsi jusqu'à la bouilloire et on peut boire notre tasse de thé. Un petit geste tellement banal qu'on ne s'y attarde même plus.

Tous les jours depuis deux semaines, des gens défilent dans mon bureau. Ils sont presque tous nerveux. Ils sont inconfortables et me disent tous à quel point parler français est difficile. Ils ont peur de faire des erreurs, peur qu'on ne les comprenne pas, peur de faire rire d'eux. Chaque jour, je les écoute, je les rassure. Ils ne sont pas les seuls. Je fais quelques blagues pour détendre l'atmosphère... toujours les mêmes... Je les fais parler d'eux, en anglais parfois, en français s'ils s'en sentent capables. Je m'assure que le courant est bon, je les observe se détendre et se sentir de plus en plus en confiance. C'est très rare que ça ne fonctionne pas. Tout ça en quelques minutes, cinq, parfois dix toutes petites minutes. La connexion est établie, je peux ensuite évaluer leur niveau de français.

Ils partent en souriant. Avant H1N1, ils me serraient la main, maintenant, certains sont plus prudents.

J'ai besoin des autres. Ce contact humain, ce sourire, cette voix, ce regard. Quel bruit fait un arbre qui tombe dans une forêt déserte? Fait-il du bruit s'il n'y a personne pour l'entendre?

Ce qui est ironique, c'est que bien souvent, j'oublierai les personnes qui ont passé une demi-heure dans mon bureau. La rencontre se résumera en quelques mots sur des feuilles de papier dans une chemise verte que je fermerai pour ouvrir le dossier suivant. J'oublierai leur nom, je n'oublierai pas leur visage. Mais ils ne m'oublieront pas. Ils sauront qui contacter s'ils ont un problème. Ils me pardonneront même ma mémoire défaillante...

J'aime mon travail. J'aime rencontrer des gens, établir un contact avec eux, même si ce n'est que pour quelques minutes. Mes blagues sont peut-être toujours les mêmes, mais les personnes sont toujours différentes, toujours intéressantes.

lundi 30 novembre 2009

4 semaines!

De plus en plus, l'odeur de Noël fait son chemin. Dans les rues, de plus en plus de maisons sont illuminées. Le Père Noël est au centre d'achats - ce dernier est déjà bondé! Ce matin, la neige est même venue faire son tour.

Mon sapin est décoré. Si en le faisant hier, j'étais découragée qu'il ne soit que novembre, je dois dire que ce soir, je le trouve très beau tout illuminé.

Comme mon fils est avec son père en fin de semaine, je vais aller faire mes achats de Noël. Ma liste n'est pas bien longue, mais je suis certaine que plus les jours passeront, plus je penserai à d'autres choses que je veux acheter. C'est ma dernière fin de semaine avant Noël.

Mon fils est content. Demain, il pourra commencer à manger les chocolats de son calendrier de l'avent.

Et aujourd'hui, c'était lundi. En regardant mon calendrier dans mon bureau, j'ai vu qu'il ne restait que quatre semaines. Si on enlève les partys des fêtes du bureau, la journée où je serai hors du bureau, les réunions et la journée du 24, où vraiment, on ne fait pas grand chose au bureau... Il ne me reste plus beaucoup de jours pour terminer tout ce que j'ai à faire. J'aime ça quand les échéances sont courtes. C'est stimulant.

Je pense encore partir en voyage le 25... J'en ai tellement envie, mais je ne crois pas que ce soit raisonnable. J'ai encore 4 semaines pour y penser.

dimanche 29 novembre 2009

Migraine

Hier, il ventait... La température est changeante. C'était prévisible. La migraine s'insinue. Je la sens qui vient. Ça commence par un mal de coeur et une espèce d'aura de lumière blanche autour des objets que je vois.

J'ai pris mon médicament contre la migraine, je sais qu'il fera effet d'ici une trentaine de minutes avant que les symptômes s'aggravent. Je vais me coucher dans quelques instants et si je suis chanceuse, tout sera rentré dans l'ordre demain.

Bonne nuit et à demain.


hummmm. J'allais me coucher... Je ne m'attendais pas à une remontée des Alouettes qui ont remporté la Coupe Grey. Wow.

samedi 28 novembre 2009

La bouffe - la bonne bouffe!

Il y a quelque temps, je me suis rendue compte de quelque chose. Lorsque je mangeais de la malbouffe, je la mangeais très vite. Comme si je me sentais coupable et que je me dépêchais pour ne pas me faire prendre. J'avalais mon Big Mac en trois bouchées alors que j'aurais pris le temps de vraiment bien goûter un hamburger cuit sur le barbecue.

Manger est un plaisir. Et je prends maintenant le temps de savourer. Il y a tout un univers de saveur et de texture et je compte bien en profiter. Que ce soit un bon fromage de chèvre sur un morceau de pain, que ce soit une poire bien juteuse ou une bouchée de steak encore rosé, je laisse le temps à ma bouche de profiter. Je prends le temps de déguster et de bien apprécier.

Je mange moins. Je crois que c'est pour cette raison. Il y a un an, je mangeais parce que je n'avais rien à faire. Je grignotais, je mangeais n'importe quoi. Maintenant, quand le soir arrive et que j'ai le goût de me mettre quelque chose sous la dent, je vais dans la cuisine et je regarde ce qu'il y a. C'est la même chose qu'avant qui se retrouve dans mes armoires, mais rien ne me tente. Si mes papilles gustatives ne peuvent pas en profiter, j'aime autant m'en passer.

Maintenant, juste parler de nourriture et j'en ressens le plaisir. Si je me retrouve devant un plat, j'aime mieux en savourer chaque bouchée, quitte à ne pas vider mon assiette que de me forcer à tout manger en me disant que c'est bon. Peut-être est-ce la sagesse. Comme toute bonne chose a une fin, je préfère la repousser le plus loin possible.

La vie est belle. La vie va vite. Plus le temps passe, plus il nous échappe. Mais elle nous offre tellement de petits plaisirs. Un curry bien épicé... Un verre de bon rouge... Une poitrine de poulet bien marinée... Une montagne de moules cuites à la vapeur... Une tarte aux pommes bien chaude... Un grand verre de lait froid... Du ketchup aux fruits... Une bonne sauce à spaghetti faite par ma mère... Un café corsé... Tellement de petites choses, tellement de grands plaisirs.

jeudi 26 novembre 2009

Soirée des bulletins

J'avais rendez vous à l'école de mon fils avec son enseignante ce soir. Les enfants étaient invités aussi alors après le souper, mon fils et moi avons mis notre manteau et nous avons fait une petite marche jusqu'à l'école. Il m'a montré son porte-folio, les choses qu'il avait apprises. Il m'a montré son animal... le pouval...

Ça me rend toujours nerveuse ce genre de chose. J'ai eu des expériences difficiles avec la garderie et ça m'a marquée. La maternelle était bien, mais cette année c'est la première année. Jusqu'à maintenant, mon fils m'impressionne. Son comportement n'est pas parfait, il a des troubles de concentration, sa confiance en lui n'est pas très élevée, il est anxieux... mais il aime l'école, il aime apprendre. Trois mois de première année et il peut lire. Les mathématiques sont faciles.

L'enseignante de mon fils est fantastique. Elle aime ce qu'elle fait et on le sent dans chacun de ses mots. Elle aime ses élèves et on le voit quand elle les regarde. C'est une prof remplie de trucs pour les aider à se souvenir. Elle invente des phrases drôles et les fait rire. Mon fils l'aime beaucoup.

Depuis quatre ans que je vois des intervenants pour diverses choses à propos de mon fils. Je sens que cette année ça débloque. Je me sens soutenue. Je sens que mes efforts sont reconnus, qu'on ne me blâme plus pour les réponses ou les solutions que je ne peux fournir. C'est une petite tape sur l'épaule que j'ose enfin me donner, mais je vois que l'encadrement et la structure que j'offre à mon fils portent fruit. Finalement.

Vive les notes chiffrées! Pour moi c'est bien. Pour mon fils qui aime les maths, c'est encore mieux. Il est au dessus de la moyenne dans tout... sauf en éducation physique! Telle mère tel fils.

Je suis fière de mon grand garçon, tellement fière de lui.

mercredi 25 novembre 2009

Une chose à la fois

Je me suis assise dans ce café et j'ai souri à la personne devant moi. J'ai commandé mon café et j'ai ri avec lui de la blague du proprio de la place.

Nous avons parlé de tout et de rien. Pas d'interrogatoire, pas d'entrevue. Un échange tout simplement. C'était facile, c'était agréable.

Je suis revenue à la maison la tête pleine de doutes. Je me pose des questions, je ne sais pas. Je doute de moi, je tente de m'empêcher de faire des comparaisons. Le sourire aux lèvres.

Je n'ai pas toutes les réponses, les aurais-je jamais? Je vais laisser les choses arriver je crois, inutile de trop essayer d'anticiper.

Ce n'est pas facile de ne pas savoir et de devoir attendre le temps qui passe. Je ne suis pas une femme patiente.

Je l'ai reconduit chez lui et il a déposé un baiser sur ma joue. Je sais qu'il a aimé cette soirée aussi.

mardi 24 novembre 2009

Le temps des fêtes

Un mois avant la veille de Noël... Une collègue nous faisait remarquer ce midi, un mois avant de voir les enfants au bureau.

Tranquillement pas vite, l'esprit des fêtes me rattrape. Je pense faire le sapin en fin de semaine, je sais déjà ce que je vais acheter à Noël, il ne me reste qu'à me prendre quelques heures pour aller magasiner.

Je sais qu'une fois le sapin fait, les cadeaux achetés, je vais emballer les cadeaux (j'adore ça), je vais me permettre d'écouter de la musique de Noël. Je vais certainement regarder ciné-cadeau avec mon fils, comme quand j'étais petite.

La période des fêtes est une période que j'aime, mais que je trouve parfois difficile. Surtout depuis les cinq dernières années.

Il y a cinq ans, mon mariage tenait encore, mais à peine. Nous allions nous séparer quelques semaines plus tard et nous étions bien loin du bonheur.

Le Noël suivant a probablement été le plus difficile de toute ma vie. Je me retrouvais complètement seule le 25 décembre. Mon fils était chez son père - qui habitait avec sa nouvelle blonde. Mes parents étaient au Mexique. Ma soeur dans sa belle-famille. J'ai eu des invitations, ce n'est pas comme si mes amis m'ont complètement laissée de côté. Mais j'avais envie de pleurer, mon fils n'était pas avec moi, je n'avais pas le goût d'être avec les enfants des autres.

Ma soeur m'avait préparé une lasagne, acheté des pâtisseries. J'ai regardé "Pirates of the Carribean" couchée dans mon lit. Pas mon meilleur souvenir, j'imagine que tous les parents qui se séparent passent par là.

Le Noël suivant a été un peu mieux. Ma famille était avec moi. L'idée que mon fils ait deux Noël m'était moins douloureuse.

L'année dernière a aussi été difficile, mais d'une autre façon. Il y avait quelqu'un dans ma vie. Juste de savoir que quelqu'un tenait à moi me faisait du bien. Nous n'avons pas passé Noël ensemble. Il a décidé de partir en voyage seul pour les fêtes. Son premier Noël séparé de ses enfants... Certainement quelque chose que je pouvais comprendre. Mais j'ai passé Noël le sourire aux lèvres et heureuse. Heureuse comme je ne l'avais pas été depuis très longtemps. Le soir de Noël, le téléphone m'a apporté la voix ensoleillée de mon amoureux. Le plus beau cadeau que j'aurais pu demander.

Je ne sais pas comment je me sens cette année. Je suis heureuse, différemment de l'année dernière, mais heureuse tout de même. C'en est presque gênant de l'admettre, mais j'aurais aimé pouvoir offrir un cadeau à un homme que j'aurais aimé cette année. J'aurais voulu pouvoir m'endormir aux petites heures du matin après avoir célébré en chuchotant Joyeux Noël à la personne dormant à mes côtés. J'aurais voulu me sentir comme je me sentais l'année dernière.

Je voudrais me dépayser cette année. J'aimerais partir loin après le 24 décembre, changer d'environnement, d'air, de rythme. Revenir quand le temps des fêtes sera passé. Je sens que dans mes affaires, je serai triste de ne pas être avec le p'tit et je serai triste d'être seule... encore.

Le temps des fêtes est une période que j'aime bien sûr. C'est tellement bien de voir mon fils et mes nièces s'exciter, attendre. Ils écrivent une lettre au Père Noël, ils mangent leurs chocolats de l'avent (qui ne sont jamais très bons...), ils regardent des films de Noël. Avoir des enfants, ça apporte une nouvelle dimension aux fêtes. Mais il y a des bouts plus durs aussi.

lundi 23 novembre 2009

Medley du lundi

Le 23 novembre! Début de la période d'inscription pour la session d'hiver. Début des journées qui passent plus vite que l'éclair.

Quelle différence aujourd'hui. C'était tellement calme la semaine dernière - tout le contraire aujourd'hui. Le téléphone n'a pas arrêté de sonner. Je faisais un appel et quand je raccrochais, j'avais deux autres messages. Les courriels entraient plus vite que je ne pouvais les lire et j'ai eu une réunion cet après-midi. Je suis revenue à la maison vers 17 heures et j'ai dû passer une bonne heure à répondre aux courriels de la journée.

J'aime ces périodes. Il y a beaucoup à faire et tout doit être fait dans des échéances très courtes. Je vais courir jusqu'à Noël, mais c'est comme ça que j'aime mes journées. En janvier, ce sera un nouvel univers.

J'ai aussi ramené ma voiture au garage ce matin. Les pneus d'hiver et une réparation importante. En tout, les deux séjours de l'auto chez le concessionnaire et au garage m'auront coûté plus de 600$. Ouch... Juste avant les fêtes, je m'en serais bien passée. Et le pire dans cette histoire, c'est que tout ce qui a été fait sur l'auto n'avait rien à voir avec la raison pour laquelle je l'ai fait remorquer. Mais bon, il semblerait que je ne saurais pas la différence entre un problème de direction assistée et un problème de moteur... C'est ce que m'a dit le conseiller en service du concessionnaire... Pas très impressionnée par eux. La direction assistée, c'est le mot français pour le power steering, je crois que je le saurais si ça ne fonctionnait pas.

Et Noël approche. Un mois et deux jours! Wow, ça va vite. Une collègue blogueuse a trouvé le temps déprimant aujourd'hui. Je dois admettre que je n'ai pas remarqué, mais contrairement à elle, je me dis que la neige peut attendre encore au moins... hummmm, plusieurs semaines. Le beau soleil de la semaine dernière ne m'a pas empêchée de penser aux fêtes. Je pense faire le sapin en fin de semaine. Je n'aime pas trop l'idée de briser ma tradition (je fais toujours le sapin le premier dimanche de décembre), mais mon fils sera chez son père cette fin de semaine-là et si j'attends à la semaine suivante, ce sera tard je crois. Alors ce sera probablement le 29 novembre.

J'ai l'impression que la vie va à toute allure aujourd'hui. Je suis un peu étourdie ce soir. Je sens que de bonnes choses s'en viennent et je suis fébrile. Un peu comme les enfants avant une tempête de neige... Peut-être que la neige s'en vient finalement.

dimanche 22 novembre 2009

La science du "dating" à 35 ans

Si seulement je la possédais... Des fois je me dis que je ne vis pas dans le même monde que tous les autres.

Je trouve ça difficile de rencontrer quelqu'un de nos jours. Pas que les occasions ne se présentent pas où qu'il n'y ait pas suffisamment de candidats, c'est juste qu'on dirait qu'on est en train de passer une audition.

Il faut se montrer sous notre meilleur angle, savoir se vendre en quelques minutes à peine, créer une connexion instantanée.

La question classique? "Que recherches-tu?" Je déteste cette question. D'abord, pourquoi je dirais ce que je veux immédiatement? Pour que tu puisses faire semblant d'y correspondre si je te plais? Et ensuite, est-ce que je sais vraiment ce que je veux? Je sais ce que je ne veux pas, mais l'inverse n'est pas vrai. En tout cas pas pour moi.

Il me semble que si j'avais trouvé ce que je veux, je serais avec lui en ce moment. Puisque je ne l'ai pas rencontré, n'est-ce pas me limiter que d'établir des critères bien précis au départ? Je préfère de loin prendre le temps de connaître quelqu'un et découvrir si ce qu'il est et ce que je suis ça marche ensemble.

Mais personne semble avoir le temps d'apprendre à connaître quelqu'un de nos jours. On tourne les pages du catalogue de plus en plus vite.

J'imagine que je suis seulement un peu frustrée, peut-être cynique aussi. J'ai envie de m'asseoir au resto et parler avec quelqu'un tout en mangeant une bonne bouffe. Si ça ne clique pas tant pis, mais peut-être que la personne deviendra un bon ami.

Je n'ai jamais été bonne vendeuse. Ma patronne au Reitman's dans le temps le dirait. J'aimerais donc ça que ce soit plus facile et plus naturel!

samedi 21 novembre 2009

séance de photo

Je n'avais jamais fait ça. Jamais pris le temps, toujours trouvé quelque chose de plus important à faire. Mais chaque année je me disais que je devais le faire.

Alors il y a quelques semaines, quand j'ai reçu les épreuves des photos d'école de mon fils et que j'ai vu que le photographe offrait une belle promotion et que tout ce que j'avais à faire était de remplir le coupon avec mes coordonnées, je n'allais pas rater ça. C'était même eux qui allait m'appeler pour fixer un rendez-vous. Vraiment pas de trouble pour moi... en plein mon genre de situation!

Cet après-midi, mon gars a pris une douche, il s'est lavé les cheveux, il a chialé parce que "maman, la douche c'est avant le dodo... pas au milieu de la journée!" Il m'a regardé mettre plus de temps que d'habitude pour me coiffer... pour arriver au même résultat. Il a choisi des boucles d'oreilles pour moi - celles que ma nièce m'a offertes à ma fête.

Nous devions porter des jeans et le photographe m'avait dit de porter un haut de couleur éclatante, à manches longues, sans motif et les deux dans la même couleur... ou en blanc. Mon gars et moi n'avons pas de haut de la même couleur alors j'ai opté pour le blanc. Il était donc beau mon bébé dans sa chemise blanche et son gel dans les cheveux. Plus un bébé...

Petite anecdote... J'étais avec ma mère quand je lui ai acheté la chemise blanche et mon fils a demandé une cravate! Ma mère la lui a achetée et il me demande s'il peut la porter tous les jours depuis.

Je pense que les photos seront belles. J'espère qu'elles les seront.

C'était court, seulement quinze minutes, mais j'ai aimé ça. J'ai senti que mon fils n'en avait plus pour tellement longtemps à pouvoir s'asseoir sur moi pendant que je lui faisais une grosse caresse. Il a presque sept ans et je suis tellement fière de lui!

Je t'aime ma sauterelle! (chut! ne lui dites pas, il ne veut plus que je l'appelle ma sauterelle.)

jeudi 19 novembre 2009

Mauvaise journée

Ma mauvaise humeur dure rarement longtemps. Aujourd'hui fait exception. J'ai l'impression d'avoir passé beaucoup trop de temps de ma journée à parler avec des gens qui offrent un service pour "m'aider". Entre un conseiller en service automobile qui me place en attente pendant de longues minutes jusqu'à ce que je raccroche parce que tannée d'attendre et la pharmacienne et ses panoplies de commis qui m'expliquent des règles pas d'allure au lieu de m'écouter, j'ai perdu mon sourire jusqu'à demain matin au moins.

Écoutez vos clients! Laissez-les parler s'il vous plait avant de leur expliquer ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire. C'est vrai qu'ils ne connaissent pas votre travail comme vous et que vous avez probablement eu des dizaines de personnes comme ça avant eux, mais c'est votre travail!

Sur ce, bonne nuit et à demain.

mercredi 18 novembre 2009

Ce que je fais...

C'était une journée plutôt tranquille au bureau. J'étais supposée faire une présentation lors d'une réunion du personnel ce matin, mais elle a été annulée. Alors j'avais un grand trou dans une journée qui n'était déjà pas très chargée d'avance.

Ça ne m'arrive pas très souvent de chercher quelque chose à faire. J'ai un travail qui fonctionne en cycles : il y des périodes où je n'ai pas suffisamment d'heures dans une journée pour tout faire et d'autres, plus rares et jamais bien longues, où j'attends les périodes de "rush". Lundi, ça commence. Je vais m'arracher les cheveux jusqu'à Noël.

Aujourd'hui donc, je m'enlignais pour faire le ménage de ma boite de réception de courriels, faire le ménage dans mes dossiers et mes papiers et autres petites choses de ce genre. En même temps, ma tête m'empêchait de me concentrer. Je pensais au mois de janvier où je devrai apprendre un nouveau travail tout en formant la personne qui me remplacera.

Je me pose la question : "Qu'est-ce que tu fais? Je pense aux cycles, à toutes les choses que je fais mécaniquement sans y réfléchir presque depuis plus de 5 ans lorsque je dois planifier les sessions. Envoyer les courriels, préparer la publicité, commander le matériel, envoyer les formulaires... ... Des détails, mais il faut y penser. C'est en réfléchissant à cela que j'ai soudain une idée : me faire un calendrier où je pourrai inscrire toutes ces tâches, et plein d'autres choses. Mon remplaçant aura donc un outil aide-mémoire pour savoir quoi et quand le faire. Moins de travail pour moi donc...

J'ai fait le calendrier aujourd'hui. Et aussi plusieurs procédures pour les différentes tâches ponctuelles que je dois accomplir.

C'est difficile je trouve d'expliquer ce que je fais. Mon travail est constitué de tellement de petites choses qui sont tellement importantes au bon roulement. Je dois penser à l'avance, organiser la formation de centaines de personnes, superviser une dizaine de personnes, ne pas oublier...

Ma patronne a souvent dit que je voyais et que je pensais aux détails. J'avoue que je n'ai jamais vraiment été d'accord avec elle sur ce point. Je ne me considère pas comme une personne minutieuse et j'ai l'impression d'avoir une bonne vue d'ensemble. Mais aujourd'hui, après avoir complété mon "projet", je me suis rendue compte qu'elle avait raison. C'est seulement que les détails font tellement partie de ma façon de travailler que je ne les vois plus.

C'était une bonne journée.

Et la voiture? Toujours aucune nouvelle du problème initial... Peut-être demain?

mardi 17 novembre 2009

Troubles de voiture - 2e partie

Ben non, ce n'est pas fini!

Ce matin, j'ai téléphoné au concessionnaire car je n'avais toujours pas eu de nouvelles. Le mécanicien (qui avait un bel accent de la Gaspésie) me demande si la compagnie de remorquage m'a appelé pour me dire que mon réservoir d'huile avait été brisé en cours de route. Ma voiture était complètement vide de son huile. Conséquence : impossible pour le garage de la démarrer au risque d'endommager sérieusement le moteur, donc impossible de faire un test diagnostique.

Mon ordinateur de bord indique un problème avec ma direction assistée (le power steering). Je ne comprends pas le lien en ça et ce que ma voiture faisait hier matin... Les mécaniciens ont une mauvaise réputation, mais ils ont vraiment un travail difficile. Les conditions dans lesquelles ils travaillent ne sont pas très bonnes et c'est difficile de trouver les causes du problème parfois. Mais on a tellement besoin de nos autos!

Après plusieurs appels au garage et à ma compagnie d'assurances, la compagnie de remorquage a accepté de payer la réparation. Bon, toujours ça de sauvé!

Le concessionnaire a commandé la pièce et fera le travail demain après-midi, puis pourra finalement diagnostiquer le problème. Conséquence : au moins deux autres jours sans véhicule. Vraiment pas évident de ne pas avoir de voiture...

lundi 16 novembre 2009

Troubles de voiture

Je suppose que ça arrive à tout le monde. J'imagine que tout le monde passe par là un jour ou l'autre. Mais c'est la première fois que ça m'arrive...

Je me rendais au travail ce matin avec ma co-voitureuse quand ma voiture s'est mise à faire des siennes. C'est pourtant une voiture 2006 avec un très bas kilométrage. Elle donnait l'impression qu'elle allait s'étouffer toutes les 5 secondes et j'ai vraiment eu peur de ne pas pouvoir me rendre jusqu'à mon espace de stationnement, quelques cent mètres plus loin.

Quelques téléphones plus tard... après avoir appris que ma garantie venait juste d'expirer... ma voiture était remorquée au concessionnaire. Une chance que ma compagnie d'assurances couvre les frais de dépanneuse.

Ensuite, la course pour trouver une façon de rentrer chez moi à la fin de la journée. Et quelqu'un pour m'amener au bureau le lendemain.

Je ne sais toujours pas ce qui cloche. On n'a pas eu le temps de vérifier ma voiture aujourd'hui... je devrais avoir des nouvelles demain.

Sauf que ça fait quand même quelques heures que j'y réfléchis. Maintenant que j'y pense, il me semble que mon indicateur à essence m'indique que mon réservoir est à la moitié depuis environ une semaine. Je fais le plein habituellement toutes les deux semaines, ça a fait deux semaines que je n'ai pas mis d'essence mercredi dernier. Je me demande si ce n'est pas mon indicateur qui est brisé et si je n'aurais tout simplement pas eu une panne d'essence.

J'ai consulté un "spécialiste" ce soir. J'ai appelé mon ex, qui est mécanicien spécialisé dans la marque de ma voiture. Il m'a dit que c'était très probable. J'espère tellement que c'est ça et pas quelque chose de plus sérieux. Je voudrais vraiment éviter de dépenser de l'argent sur ma voiture un mois avant les fêtes...

Ma voiture est une location... plus que 6 mois avant que je puisse m'en acheter une autre. Plus jamais de location pour moi.

dimanche 15 novembre 2009

petite fin de semaine

Il a plu. J'étais fatiguée. Je n'ai pas fait grand chose en fin de semaine. J'ai dormi, même une sieste cet après-midi pendant que le p'tit jouait chez un ami.

J'ai fait du lavage, j'ai regardé la télé. Il me semble avoir fait du ménage... mais à regarder certaines pièces de la maison, il faut croire que non. Je vais devoir faire du rangement ce soir, maintenant que mon fils est couché et ne peut pas tout défaire.

Je me prépare pour une grosse semaine, ça devrait être pas mal occupé. Avant de me coucher, je vais regarder mes courriels, faire un peu de tri, de ménage... parce que j'ai jamais le temps quand je suis au bureau - ou plutôt, je ne prends jamais le temps.

Alors ce sera une petite soirée tranquille. Comme je les aime.

samedi 14 novembre 2009

fatiguée...

mais souriante.

Quelle soirée hier! Je ne me souviens plus la dernière fois où j'ai ri comme ça. J'en ai mal aux abdominaux.

Nous sommes sorties en filles pour fêter une amie. Vraiment, on devrait faire ça plus souvent. Les gars se ramassent en groupes pour jouer au poker, au hockey, au golf ou pour regarder le match de football du dimanche... Des filles ensemble, c'est autre chose.

Lundi dernier, c'était mon club de lecture. 6 filles, 3 bouteilles de vin, une demi-douzaine de fromages, une montagne de fruits et du plaisir. Ah oui, et quelques livres. Les livres ne sont qu'un prétexte, mais un bon. On en parle, on se fait des suggestions, on se donne le goût de lire plus, de lire autre chose. Et on rit. On se raconte nos histoires à grands coups d'éclats de rire. On part avec le sourire, même si on sait que les yeux seront petits le lendemain matin.

Et hier, une autre soirée de filles. Un souper au resto. 3 filles qui travaillent ensemble, 3 amies d'enfance, 2 belles-soeurs... non, pas 8 personnes, 6 avec une qui entre dans toutes ces catégories. Une bouteille de vin (juste une), un bon repas, un serveur bien "cute". Et encore une fois des histoires. Des rires. La soirée s'est terminée dans un bar - je vous épargne certains détails...

Nous avons été étrangement raisonnables. Pas trop d'alcool pour personne. Les deux conductrices désignées ont été très sages. Mais nous n'aurions pas eu plus de plaisir si nous avions plus bu. Pleurer de rire. Se tordre de rire. Rire à s'en rouler par terre et à se taper sur les cuisses. Certaines blagues ne sont pas répétables aux non-initiées de cette soirée...

Et on se réveille aujourd'hui fatiguées, heureuses, la voix enrouée d'avoir crié, et sans mal de bloc.

Ça restera gravée dans ma mémoire à tout jamais. Ça deviendra le genre de soirée qu'on se plaira à se raconter et à se re-raconter encore et encore.

jeudi 12 novembre 2009

de la belle visite

8 heures... je me prépare pour une soirée devant la télé. Survivor (j'avoue je suis accro), CSI, le hockey. Le téléphone qui sonne, je ne reconnais pas le numéro. Je suis tentée de ne pas répondre, mais je le fais tout de même.

C'est un ami - un bon ami. "Je suis en ville. J'ai une petite commission à faire. Ça te tente que je vienne te dire bonjour après?"

C'est le fun. Je ne l'ai pas vu depuis un mois à peu près, depuis qu'il a déménagé dans une autre ville, où l'on rêve au retour d'une ancienne équipe d'hockey, pour vivre avec sa belle. En un instant, ma soirée est beaucoup plus attrayante.

Toc, toc, toc. Je fais le saut, je n'avais pas entendu la voiture arriver. J'ouvre la porte et mon ami est là, avec un autre ami. Quelle surprise. Wow.

On a jasé assis dans le salon. On a ri, on s'est rappelé des souvenirs. Il y a de ces personnes qu'on rencontre qui nous marquent. Ils sont de cette trempe.

Cette soirée a été tellement belle. J'ai revu un ami. J'en ai retrouvé un autre.

Merci les gars pour ce beau cadeau! xxx

Perplexe

Je suis nouvelle dans la "blogosphère". Je le fais pour plusieurs raisons, surtout pour moi. Ça me permet de mettre des mots sur comment je me sens, sur ce que je pense et de raconter des choses dont j'ai envie de parler. Parler, partager certaines choses me permet de mettre de l'ordre dans tout ça et d'y voir plus clair.

Jusqu'à samedi dernier, j'ai cru que je connaissais tous ceux qui visitaient mon blogue et puis j'ai reçu un commentaire à une entrée qui m'a laissée perplexe. Je dois avouer que le commentaire me trotte dans la tête depuis et j'essaie vraiment de comprendre quel était le but de celui ou celle qui l'a laissé.

Sans que ce soit méchant, il y avait un certain jugement dans les mots choisis. Je ne suis pas blessée parce que cette personne ne me connait pas et je sais que je ne mérite pas ce jugement, mais je me pose des questions. Il y avait aussi dans le court texte des commentaires qui n'avaient aucun lien avec mon entrée de cette journée-là et qui pour dire vrai, me semblaient être une réponse à un reproche que je lui aurais fait personnellement.

Qui est cette personne et pourquoi a-t-elle choisi de vider son sac chez moi? J'ai cru pendant un instant que je connaissais cette personne et qu'elle tentait de régler ses comptes avec moi... Mais j'ai depuis écarté cette possibilité.

C'est vraiment étrange. J'imagine que l'anonymat de l'internet rend l'oubli de la politesse plus facile. En tout cas...

Je ne prévois pas écrire demain, j'ai une grosse soirée de prévue, alors je vous dis à samedi.

Ah oui... et mon humeur est encore à son plus haut... avec du beau soleil comme celui qu'on a depuis quelques jours! L'an prochain, je prends mes vacances en novembre. :-)

mercredi 11 novembre 2009

Vent de changement

De nature, je ne crois pas être un personne qui aime trop le changement. J'ai mes petites habitudes, mes façons de faire, ma routine et quand je dois y changer quelque chose, je résiste habituellement. Je n'ai pas de problème quand le changement vient de moi, mais si on me l'impose... Je finis par embarquer, mais ça me prend un peu de temps, au moins assez de temps pour digérer l'idée du changement.

Les dernières semaines m'ont apporté beaucoup de changements. Le plus important est la nouvelle que ma patronne et amie quittait notre équipe pour relever un nouveau défi. Je suis vraiment très heureuse pour elle. Elle possède plusieurs grandes qualités et ce sera bien pour elle de pouvoir se faire valoir dans un nouveau domaine, avec de nouvelles personnes. Je ne suis pas inquiète; elle fera un malheur!

Cette nouvelle signifiait aussi que je serais probablement celle qui la remplacerait. Donc, de nouvelles tâches pour moi, de nouvelles responsabilités. Si ça se concrétise, ça arriverait vraiment à point. J'aime beaucoup mon travail, mais je sens que je plafonne, que je n'apprends plus rien. Un poste de gestionnaire sera une occasion pour moi d'augmenter ma visibilité, et d'apprendre, surtout d'apprendre.

En plus de ça, ce changement voudra dire que, pour la première fois, nous ne travaillerons plus ensemble. Pour moi en tout cas, mais je crois aussi pour elle, ce sera un ajustement incroyable. C'est difficile d'imaginer deux personnes se complétant aussi bien au niveau professionnel. Nous sommes différentes - très différentes - mais complémentaires. Et nous avons une très grande confiance l'une dans l'autre. Ne pas pouvoir lui parler de mes idées pour avoir son point de vue avant de mettre quelque chose sur pied me manquera. Je suis certaine qu'elle s'ennuiera de moi quand viendra le temps de revoir ses présentations.

Et de ne plus la voir tous les jours... J'arrive au bureau au moins une heure avant elle d'habitude et je prends ce temps-là pour mon blitz du matin. Tout organiser dans ma journée, préparer les choses dont je devrai discuter avec elle. Et elle arrive dans mon bureau. Elle reste un petit cinq minutes, parfois plus. On jase de travail, on jase d'autres choses aussi. On mange ensemble le midi. Quand j'ai raté deux semaines en octobre, je sais qu'elle a trouvé ça étrange que je ne sois pas là. Je sais que ce sera étrange quand elle ne sera plus là.

Ce sont de bonnes nouvelles. Elle ne part pas loin et nous sommes amies. Nous allons continuer de nous voir et de parler. C'était à prévoir de toute façon. Les choses doivent changer.

Elle aura quarante ans dans quelques jours... ce sera une grande année pour elle.

Je lui souhaite bonne chance, même si je sais qu'elle n'en aura pas besoin.

mardi 10 novembre 2009

Journée de congé demain...

Si je vous disais que certaines personnes se sont plaint du fait que le Jour du souvenir était un mercredi... seriez-vous surpris?
Un jour de congé est un jour de congé. Et c'est encore mieux parce que les enfants eux, seront à l'école. Alors que ce soit au milieu de la semaine... en fait, je crois que je préfère ça comme ça.

J'étais tellement fatiguée ce matin, c'était très difficile de me réveiller. À peine les deux pieds hors du lit que la mauvaise humeur s'est pointée. Pourquoi? Je ne sais pas. J'avais la patience, non, je n'avais pas de patience du tout. Mon fils se préparait à la vitesse de l'escargot. Donc, en quelques mots, rien ne fonctionnait.

J'étais supposée aller à un forum aujourd'hui, mais une fois au bureau, j'ai décidé d'y rester. C'était une bonne chose. Vous savez, ces petites choses, ces petits détails qu'on garde pour plus tard? Pour quand on aura un moment de libre? Et que quand le moment libre arrive, on préfère faire autre autre chose? Eh bien, aujourd'hui, je me suis occupée de tous ces petits détails. Pas des choses très compliquées, mais ce que j'appelle du "gossage".

En après-midi, une réunion où j'ai beaucoup appris. Et de retour dans mon bureau, j'ai été accueillie par de beaux rayons de soleil. Le bonheur!

En mettant mon manteau pour quitter, je me suis rendue compte que ma mauvais humeur n'avait pas duré, que j'avais retrouvé le sourire. Et il ne m'a toujours pas quitté.

Je me sens bien. J'ai retrouvé mon rythme, je me suis retrouvée.

dimanche 8 novembre 2009

Fin de semaine énergisante

Elle avait pourtant mal commencé! Mais quelle belle fin de semaine c'était. Il ne faut jamais se laisser décourager par de petits imprévus, tout finit toujours par s'arranger comme le dit si bien ma mère.

Une journée pour m'occuper de moi hier, pour faire des choses que je n'ai pas souvent l'occasion de faire. Prendre mon temps par exemple. Une journée qui s'est terminée chez mes parents avec un bon repas et une belle soirée.

Une journée de ménage aujourd'hui. Nettoyer la maison, ouvrir les fenêtres toutes grandes pour faire entrer l'air de novembre. Quel bonheur de pouvoir ouvrir les fenêtres quand l'été est passé. L'air frais me donne l'impression de "nettoyer mon cerveau". Je prends des grandes respirations et je me concentre pour ressentir l'air dans mon corps. Je sais, je suis un peu étrange... ça m'arrive.

J'ai rangé la cour aussi. Mis les chaises, les jouets, le parasol dans la cabane. Couper le gazon, ramasser les feuilles. Du bon travail.

Je me sens bien ce soir. Mon fils est revenu... épuisé, mais de bonne humeur. Il a joué au hockey avec son père, ils ont même fait un peu de magasinage. Après plus de 4 heures de voiture, il est tout excité et a besoin de bouger... Il court autour de la table en ce moment... Un autre dix minutes et je vais espérer que l'eau du bain le calme un peu avant le dodo.

Mon lavage est plié, rangé. La maison est propre. Les draps sentent bon le mois de novembre. Je sais que je vais bien dormir ce soir.

Les jours passent...

et ne se ressemblent pas.

C'est cliché, mais c'est tellement vrai. Vendredi, j'étais déçue, triste, fâchée. J'ai pleuré, je ne mentirai pas là-dessus. Mais une amie a été là au bon moment. Elle m'a écouté me vider le coeur, m'a laissé le temps de me calmer, m'a fait du bien.

Et le beau soleil de la journée d'hier a fait des miracles... encore! Ça me dépasse comment la lumière a un effet sur moi. Pas que les jours gris signifient que je n'aurai pas une bonne journée, mais le soleil me fait sourire.

À partir d'octobre et pour tout l'hiver, le soleil emplit mon salon de lumière. Ces jours là, impossible de voir la télé à moins de fermer les rideaux, et il n'est pas question que je fasse pareille chose. Je mets donc de la musique - dernièrement j'écoute Millow - et je m'assois avec un livre, me faisant rôtir le visage par le beau temps. Quel bonheur!

J'ai appris hier qu'un ami n'allait pas très bien. Un autre. Ça fait plusieurs depuis quelques mois - moi y compris. Que se passe-t-il? Est-ce moi qui suis plus sensible depuis que j'ai moi même vécu la détresse? Est-ce que le manque de lumière de l'été dernier affecte les gens?

Ce qui me réconforte dans tout ça, c'est que je vois des personnes qui ne vont pas bien - mais qui l'admettent et qui vont chercher l'aide dont ils ont besoin. Qui prennent le temps nécessaire. Ce n'est pas facile à faire, je sais de quoi je parle.

Bon courage mes amis. Je vous aime et je vous envoie pleins de rayons de soleil.

vendredi 6 novembre 2009

Mauvais début de fin de semaine

Je me faisais une joie de cette fin de semaine. Mon fils allait être chez son père, j'allais avoir deux soirées et deux journées complètes à moi. Une denrée rare...

Bon, son père ne viendra pas avant demain matin finalement... Et la soirée que j'avais prévue pour ce soir est tombée à l'eau.

D'un côté parce que mon fils est avec moi. De l'autre parce que la personne qui devait venir chez moi n'a pas donné de nouvelles et je dois en conclure que c'est annulé.

Ça me fâche ce genre de choses. Pas parce que mes plans sont affectés, ça arrive et on n'y peut pas grand chose. Plutôt parce que les deux personnes qui m'ont laissée tomber ce soir n'ont pas eu suffisamment de respect pour moi pour m'avertir à l'avance. J'aurais bien aimé le savoir, j'aurais pu prévoir autre chose.

Je vous jure il y a des jours où je me demande vraiment s'il y a quelque chose qui cloche chez moi. Tout ce que je veux c'est du respect et de la considération.

Je sais, je m'apitoie. Ça m'arrive des fois.

jeudi 5 novembre 2009

Jour de novembre

Mouillé, sombre, humide... Le genre de journée où on préfèrerait rester à l'intérieur, en pyjama si possible. Il y a même eu de la neige aujourd'hui. Je n'aime pas la neige mais entre cette neige\pluie froide qui transperce les os, je choisis la neige de janvier.

J'ai passé une bonne partie de la journée dans les chiffres, à vérifier et revérifier des colonnes de nombres. Pas une tâche que j'affectionne particulièrement. Mais quand il faut le faire.

À l'école de mon fils, j'ai appris qu'il avait eu une fiche parce qu'il avait frappé deux enfants. Je sais que ça arrive à tous les enfants d'avoir de mauvaises journées et d'avoir de mauvais comportements, c'est comme ça. Mais il a fallu le punir. Et comme les punitions chez moi sont généralement du genre : pas de télé ou pas de Wii ou pas de dessert, ça signifie aussi que j'aurai un garçon qui pleure.

Mon fils était en train de souper, je rangeais la cuisine quand je me suis rendue compte que je n'avais plus de médicaments pour lui. J'avais oublié d'aller en chercher en finissant de travailler.

On met manteau, souliers, bottes. On ressort dans la nuit de novembre toute mouillée et froide pour aller à la pharmacie.

De retour à la maison. Mon fils est dans le bain. Quand il sortira, ce sera l'heure du dodo, qu'on devra repousser pour ce soir pour qu'il puisse faire ses devoirs.

Un vrai jour de novembre où il aurait été tellement plus agréable de rester à la maison en pyjama...

mercredi 4 novembre 2009

Pleine journée

Ouff... Il n'est que 18 h 30 et je suis fatiguée. Je ne suis pas allée travailler aujourd'hui, mon fils avait deux rendez-vous.

Le premier était à 9 heures avec son pédiatre. Mon fils a trois médecins, et j'ai appris aujourd'hui qu'il devrait consulter un autre spécialiste. Si je m'arrête trop longtemps pour réfléchir, j'ai l'impression que c'est trop, que je pousse trop pour qu'on pose un diagnostic, qu'on lui colle une étiquette. Mais ce n'est pas vraiment le cas. Je veux tout simplement que toutes les chances soient de son côté.

J'étais un peu inquiète en me rendant à l'hôpital. Après tout, on dirait bien que la grippe H1N1 est quelque chose qu'on doit prendre au sérieux et je n'avais pas envie qu'elle nous attrape. Des salles d'attente séparée ont été aménagées. J'ai eu droit à la salle de fortune avec quelques chaises placées dans une ancienne chambre - la salle pour les enfants en santé.

Le médecin a porté son masque et ses gants tout le long de l'examen. Beaucoup de questions - comme toujours - pendant que mon fils s'excitait en sautant un peu partout. Et là, il a écouté son coeur... pendant de longues minutes.

Arythmie sinusale... Il semblerait que sa respiration affecte son rythme cardiaque. Le médecin ne semblait pas trop inquiet, mais il a décidé de le référer à un cardiologue quand même. Je ne sais pas trop que penser. Est-ce qu'il est simplement prudent ou bien veut-il éviter que je m'inquiète?

Son deuxième rendez-vous était en audiologie. Pas de problème de ce côté, mais le contraire m'aurait surprise.

Je trouve ça difficile tous ces rendez-vous. Mon fils est en santé je crois. Rien de sérieux en tout cas. Mais de me promener d'un endroit à l'autre comme ça pour voir médecins, orthophonistes, ergothérapeutes, psychologues... je me demande si c'est trop. Je fais ce qu'on me dit, je veux aider mon gars, mais est-ce que c'est trop? Est-ce que tout ça va vraiment l'aider?

Je trouve ça difficile d'être un parent, d'avoir à prendre des décisions qui vont l'affecter lui, sans savoir si je fais ce que je suis supposée faire. Ce que je décide de faire aura un impact sur sa vie à lui, pas sur la mienne. Ce n'est pas facile d'être parent. J'espère que je saurai être un aussi bon parent que les miens.

lundi 2 novembre 2009

vie de lézard

Un lézard... voilà comment je me sentais aujourd'hui dans mon bureau. Quelle belle journée.

J'ai l'immense chance d'avoir un bureau avec une grande fenêtre - qui s'ouvre en plus. Je n'ai pas une très belle vue, je peux voir le Queensway et de vieux édifices patrimoniaux que je trouve franchement laid. Mais je peux voir le ciel. Et aujourd'hui, quel beau ciel.

Quel plaisir de partir travailler ce matin, alors qu'il faisait clair, et sous un ciel sans nuages. C'est comme ça que j'aime l'automne : légèrement frais et ensoleillé. Je ne peux m'empêcher d'être de bonne humeur les jours comme ceux-ci.

La lumière m'avait manqué - comme à tout le monde probablement. Notre été a été si pluvieux que je n'ai pu faire le plein.

Aujourd'hui, assise devant mon ordinateur, les yeux plissés pour essayer de déchiffrer l'écran, le soleil chauffait le côté gauche de mon visage, me faisait une caresse invisible. J'avais la vision d'un lézard prenant un bain de soleil et c'était moi.

dimanche 1 novembre 2009

ma sauterelle

Il y a de ça plus de 7 ans, j'étais chez des amis pour célebrer l'annonce de leurs fiançailles. Le plan était de passer la soirée entre amis, à s'amuser et à boire quelques bières.
C'était en mai et même si j'étais très heureuse pour mes amis, j'avais la tête ailleurs. J'étais dans la salle de bain et je me regardais dans le miroir. J'essayais de ne pas sourire. Mais c'était peine perdue, même en faisant la plus grosse "baboune" du monde, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je venais de faire un test de grossesse et le résultat était positif.
J'ai essayé pendant plus d'un an de tomber enceinte. Des tests de grossesse, j'aurais pu les acheter au Costco. Pendant longtemps, j'ai cru que mon karma était mauvais et qu'il y avait une raison pour laquelle je ne pouvais pas tomber enceinte. J'admets aussi avoir été terriblement jalouse de ma soeur qui avait réussi à tomber enceinte "du premier coup" deux fois!
Mais ce soir-là, je tenais le test dans mes mains et j'essayais de ne pas sourire. Je ne voulais pas gâcher la soirée de mes amis - même si je savais très bien que je pourrais jamais garder ça pour moi. Je suis sortie quelques instants et j'ai demandé au père de venir dans la salle de bain. Je ne l'ai jamais vu aussi heureux que cet instant.
Mon fils est le plus beau cadeau que j'ai eu. Chaque jour qu'il est dans ma vie est plus beau. Quand il vient se coucher dans mon lit le matin, qu'il se colle et me dit qu'il m'aime, je ne pourrais rien demander de plus.
Les années ont passé depuis cette soirée de mai, mais mon amour pour lui n'a fait que grandir. Oui, parfois, il m'énerve et je peux perdre patience. C'est vrai - comme pour tous les parents j'imagine.
En fin de semaine, mon fils et moi avons construit un volcan. Il nous reste à le peindre et j'ai déjà très hâte de verser du vinaigre sur le bicarbonate de soude devant les yeux de mon fils tout émerveillé!
Ce soir, il m'a demandé de ne plus l'appeler ma sauterelle : "Je suis devenu trop grand pour être une sauterelle. Je veux que tu m'appelles ton garçon maintenant." "Tu seras toujours ma sauterelle..."

samedi 31 octobre 2009

Soir de l'Halloween

J'adore l'Halloween. J'ai toujours aimé me costumer et adolescente, j'aurais tellement aimé être plus courte pour pouvoir passer l'Halloween le plus d'années possibles. Maintenant, j'ai la chance de travailler dans une équipe le fun, et on se déguise presque tous. J'adore!
J'adore aussi parce que mon fils s'excite tellement lors de cette fête. C'est un vrai bonheur de le voir courir presque de maisons en maisons. Il aime cette fête. L'an dernier, il commentait la décoration intérieure des gens : "Wow, c'est beau votre maison" "Quoi? vous avez un chat ET un chien? vous êtes chanceux!"
Cette année, il avait un costume pour faire peur. Une tunique noire avec un capuchon et un filet devant le visage. Et sous le capuchon, des lunettes avec des lumières rouges qui donnaient l'impression qu'il avait les yeux rouges. Au cas où il serait tanné de porter le filet, je l'avais maquillé. C'était vraiment cool comme costume.
Dans une maison, une dame musulmane avec un foulard a ouvert la porte : "Madame, en quoi vous êtes déguisée vous?" Oups... Elle a trouvé ça drôle.
Mon fils est un enfant qui s'enthousiasme très facilement et qui est très expressif. C'est le fun dans ce temps-là, ça nous permet d'apprécier les moments comme ceux-ci encore plus.
Presque 22 heures et je viens de le mettre au lit. Il est bien mieux de dormir au moins jusqu'à 7 heures demain matin!

vendredi 30 octobre 2009

Halloween

C'était la fête de l'Halloween à l'école de mon fils. Il était excité, énervé, de bonne humeur. Son sac d'école était rempli de bonbons... Il en a avalé la moitié avant le souper... La soirée va être longue je crois! Qu'est-ce que ce sera demain?

jeudi 29 octobre 2009

du retard...

Je ne sais pas ce qui se passe. C'est étrange. La vie est drôlement faite. Il y a un mois, rien n'allait. Les jours se suivaient et ne semblaient apporter rien de nouveau.
Et du jour au lendemain, tout change. Un petit événement, un détail au fond. Quelque chose que j'attendais depuis longtemps, que je désespérais de voir arriver, arrive un matin de la semaine dernière dans ma boite de réception de courriel. Le sourire s'accroche à mes lèvres, je retrouve un peu de rythme dans ma démarche.
Ma tête s'emplit d'idées à nouveau. J'arrive au bureau de bonne humeur et j'ai hâte de relever de nouveaux défis. Je tourne un page de mon livre, je laisse des choses, des personnes aller.
J'ai du retard ce soir car j'ai passé la soirée à jaser avec quelqu'un. Une personne qui m'a fait sourire toute la soirée.
J'avais l'impression que le sentier allait dans une direction bien précise. J'ai eu le coeur brisé de voir que la route n'existait plus et je suis restée des mois à regarder là où j'aurais voulu aller. Mais je viens de me rendre compte qu'il y a un autre chemin, d'autres chemins en fait.
J'ai du retard ce soir, mais ça fait longtemps que je prenais du retard. Je m'en viens...

mercredi 28 octobre 2009

Les deux Guillaume

J'ai le goût de partager deux de mes récentes découvertes. Bien que les deux Guillaume soient tous les deux auteurs, les raisons pour lesquelles j'ai envie de parler d'eux sont bien différentes.

Le premier a su me charmer par son humour et par son habileté à faire parler les mots au delà de leur sens. Il aime jouer avec eux, il flirte avec l'absurde, passe facilement d'une langue à l'autre. Les mots ne sont pas ses outils, les mots sont son terrain de jeux.

Charmée j'étais, mais encore fallait-il qu'il sache conserver mon intérêt. Bien vite, j'ai découvert la perle qui se cachait sous ce sourire. J'ai su voir derrière ces lunettes qui animait ses yeux brillants.

Ce Guillaume, c'est un ami. Alors que je le connaissais à peine, il a été mon ami. Sachant que j'avais une mauvaise journée, il est venu me voir à la maison pour me permettre de jaser et de verser quelques larmes. Quand je lui ai lancé une invitation pour aller manger, il m'a répondu dans la minute : "J'ai faim là, maintenant. Tout de suite ça te va?" Ce Guillaume c'est un ami parce qu'il est là tout simplement. Il ne demande rien d'autre en échange. Il écoute et se livre. Il a vu mon sourire fantôme et mes yeux brillants de larmes lorsque je n'allais pas bien. Il a pris quelques heures dans un après-midi chargé pour être mon ami et me faire découvrir "la meilleure place à sharwarma de la ville".

Ce Guillaume débute une nouvelle aventure de sa vie. Je lui souhaite du bonheur comme il en mérite. Il est plus loin qu'avant, mais on n'est jamais bien loin quand on est un ami.

Guillaume, je t'ai promis un texte... je travaille dessus, ça s'en vient. Mais en attendant... merci beaucoup pour ton amitié. Merci aussi à ton plus grand chum de nous avoir mis en contact.

Mon deuxième Guillaume est un auteur aussi. Je l'ai découvert il y a quelques semaines après avoir acheté un de ses livres à l'épicerie. Un livre qu'un client avait laissé sur l'étalage de barres de chocolat probablement parce qu'il avait changé d'idée. Le destin qui me faisait un signe? ;-) Mes attentes n'étaient pas bien élevées... j'ai depuis acheté 4 autres de ses romans et je suis bien accrochée! Guillaume Musso a su m'accrocher quand ça n'allait pas trop bien. J'ai lu et j'ai réfléchi à la mort, au destin, au karma et à l'amour. Je n'ai pas les réponses... je ne sais toujours pas. Mais j'ai réfléchi et j'y réfléchis encore. Dans des moments où la mort de mon amie me hantait, me hante encore un peu, des romans, sont venus me réconforter.

Des mots, toujours des mots. Sans eux, que serait-on? On dit qu'une image vaut mille mots. Je crois qu'un mot vaut mille images.

mardi 27 octobre 2009

Mission personnelle

Hummm. Ce fut une journée intéressante. Comme je le disais hier, je suis en formation. C'est un cours de leadership. J'adore ces cours parce qu'ils sont l'occasion pour moi de me remettre en question et de m'assurer que ma façon de faire continue d'être en accord avec mes valeurs et celles de mon organisation.

Nous avons parlé aujourd'hui de mission et de vision. Deux mots clés, mais dont le sens n'est pas toujours clair. Un des exercices qu'on nous proposait était de définir notre propre mission.

Si l'on considère qu'une mission ne devrait pas changer, qu'elle devrait durer tant et aussi longtemps qu'une organisation dure, définir notre mission personnelle est très difficile. Comme puis-je savoir aujourd'hui ce que je voudrai demain? Il faut se connaitre soi-même pour le faire.

L'exercice que je vous épargne parce que long et introspectif m'a mené vers ceci : "Développer et maintenir des relations authentiques".

Les gens sont importants pour moi. Je tire mon énergie des autres et j'aime réfléchir en parlant aux autres. J'apprends énormément d'eux, de vous et ça, c'est extrêmement important. L'intégrité, le respect, la franchise sont quelques unes de mes valeurs et je m'efforce - même si je sais que ce n'est pas toujours le cas - de vivre selon elles.

Que pensez-vous de cette mission? Est-ce qu'elle colle à moi? Est-ce quelque chose qui pourra résister au temps et au changement? Pourrai-je l'appliquer autant dans ma vie personnelle que professionnelle? Qu'en pensez-vous?