lundi 28 mai 2012

L'équilibre

À quoi cela tient-il? Un château de cartes peut tenir en équilibre sur une table si on a pris le temps de bien placer les cartes, si on les soigneusement placées. Mais une porte qui s'ouvre ou un pas un peu lourd et tout se retrouve par terre.

On peut répartir des poids de chaque côté en s'assurant que a bien été calculé. Mais c'est un travail sans fin car des poids peuvent s'ajouter tout d'un coup et il faut immédiatement compenser en enlevant ou en ajoutant autre chose.

L'équilibre tient donc à bien peu de choses et pourtant, c'est un mot qu'on utilise à toutes les sauces, l'utilisant même pour parler de la santé mentale d'une personne.

Depuis des mois, des années même peut-être, je construis ma forteresse. Je place des blocs de bétons soigneusement autour de moi. Je choisis la meilleure place et je les y dépose. Un par un. Comme ça, je saurai toujours où ils sont, je ne me retournerai pas un matin pour me rendre compte qu'ils ne sont plus à la même place. Bien sûr, je sais très bien qu'il n'y a pas de bloc de béton pour tout; il y a des coups de vent qu'on ne peut prévoir. Mais j'essaie de faire en sorte que le vent ne fasse pas de dommages, qu'il puisse entrer et sortir sans tapage.

Ce n'est pas l'équilibre. C'est le contrôle. Je suis en train de m'enfermer dans un monde rigide et prévisible. En contrôlant mon environnement, je m'assure de ne pas m'exposer aux secousses. J'en ai trop eu de secousses, pas envie de secousses.

Mais je me prive de tellement de choses en faisant cela. J'ai fermé la porte à des amis qui m'avaient déçue, je les ai sortis de ma vie. Mais j'ai laissé la porte fermée aux autres qui pourraient entrer. Je m'isole. Même écrire ici devient plus difficile. Je préfère garder mes distances... Moins de risque.

Je ne suis pas malheureuse. Je m'amuse, je souris, je ris. Je suis juste seule et bien. Ouvrir ma porte, ou mon coeur, c'est risqué.

Est-ce que ça se guérit un jour ou est-ce que c'est permanent? Un tout petit château de cartes, ça a quand beaucoup de charme...

mercredi 23 mai 2012

de choses et d'autres

Je suis au régime.  Depuis déjà plus d'un mois et ça ne marche pas.  Soit ma balance est prise sur le même chiffre, soit que je ne fais pas ce que je devrais.  Et bien entendu, comme ça ne marche pas, mon niveau de motivation descend, et descend, et descend.  J'essaie au moins d'être active, je marche au moins 3 fois par semaine, pendant une heure ou plus et je fais des exercices au sol. 

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Demain, je déménage.  Je quitte l'édifice vieillot (pour ne pas dire carrément vieux) où je travaille depuis 8 ans pour une grande tour à bureaux.  J'aurai un beau cubicule pendant 2 à 3 semaines avant de redéménager à nouveau dans un bureau avec une porte (mais aux mêmes dimensions que mon walk-in closet).  Ça me fait de quoi; je ne verrai plus mon équipe tous les jours, ces gens que je connais et que j'aime depuis si longtemps.  J'irai les voir régulièrement, mais ça ne sera plus pareil...  C'est comme quitter ma famille. 

Malgré le déménagement, je suis à nouveau heureuse d'aller travailler tous les matins.  Je commence tout juste à comprendre l'ampleur du projet et je ne manquerai pas d'ouvrage, ça non.  Déjà hier soir, j'ai fait du travail de la maison en soirée pour la première fois depuis longtemps, et ça, c'est sans compter toute la lecture que j'apporte chaque jour depuis une semaine.  Même si je ne veux pas me mettre à travailler tous les soirs, disons que ça ne me dérange pas tellement de le faire en ce moment, ça fait déjà quelques mois que j'ai l'impression de ne pas mériter mon salaire.  Ce sera un grand défi pour moi et je suis vraiment contente d'avoir la chance de le relever. 

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Alors que j'étais en ligne au McDo (pas pour moi, pour ma sauterelle puisque je suis au régime), j'ai entendu une jeune fille compter les calories de son repas pour être certaine de ne pas trop manger.  Elle devait avoir 15 ans, mince comme un fil, et obsédée par le fait de ne pas grossir.  Elle a même dit à sa mère qu'elle ne voulait pas manger plus de 1000 calories par jour, qu'elle visait 700 pour pouvoir perdre du poids.  Et sa mère qui l'écoutait sans rien dire... 

Où s'en va notre société obsédée par la minceur?  Ça n'a plus de bon sens.  On confond minceur et bonne santé alors qu'avant, la minceur signifiait plutôt une santé plus fragile.  Quand se rendra-t-on compte qu'il y a une différence entre l'obésité et un poids normal (Angelina Jolie, ce n'est pas un poids normal!).   On devrait prôner un mode de vie sain, où on se permet d'apprécier la bonne nourriture et où on se donne le droit de moins bien manger de temps en temps.  Un mode de vie où l'on met ses espadrilles plus souvent, mais où l'on ne s'affame pas pour ressembler à des images numériques créées pour nous faire acheter des bikinis qui ne nous iront pas de toute façon.  Vous me direz que je fais moi même un régime...  Mais je fais Weight Watchers...  un régime qui me permet de manger de tout, mais qui me fait équilibrer mes repas dans la journée.  Et puis, je ne vise pas un poids irréaliste; je veux simplement pouvoir passer de la taille 15 que je porte maintenant à une taille 11. 

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Il y a deux semaines, je suis allée voir Avengers avec mon fils.  Je ne m'y connais pas vraiment en Super Héros, mais je me suis dit, pourquoi pas?  J'ai bien aimé et depuis dix jours, j'ai décidé de regarder les autres films.  Ironman 1 et 2, Thor, Hulk 1 et 2 et Capitaine America.  Je suis maintenant une fan!  Pour ça, c'est vraiment génial d'avoir un fils, ça me permet de voir plein de films que je n'aurais pas regardés sinon. 

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Si vous ne le savez pas encore, je déteste le jardinage.  Pour moi, ça se compare littéralement à de la torture.  M'agenouiller par terre, avoir mal aux genoux et au dos.  Avoir les mains et les bras enflés (je suis possiblement un peu allergique à quelque chose), les ongles encrassés, le cou rougi par le soleil et le visage en sueur...  Non, franchement, je déteste le jardinage. 

Pourtant, il faut bien en faire un peu.  J'ai une grande plate-bande en avant où je m'arrange pour avoir le moins de travail possible à faire.  Et derrière, pas grand chose.  Cette année par contre, j'ai accepté de faire un jardin potager.  Ma sauterelle me le demandait depuis plusieurs années et j'ai accepté.  Il a fallu enlever le gazon, mettre de la terre, planter, semer, arroser.  Ensuite, j'ai rempli le grand rond de sable laissé par la piscine enlevée l'an dernier.  De la belle terre que j'ai transportée puis étendu.  Puis des milliers de petites graines de gazon et beaucoup d'arrosage (on ne peut pas dire qu'il pleuve beaucoup depuis 3 semaines...).  La terre est maintenant couverte de jeunes pousses vertes et mon potager aligne des rangées de haricots, de laitue et d'épinards.  Les autres légumes (carottes, concombres et poivrons) ne se pointent pas aussi vite.  Tout ce travail difficile m'a donné l'énergie de me faire une plate bande en arrière.  C'est une des choses que j'ai fait pendant ce long weekend.  Je suis pas mal fière de moi.

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Aujourd'hui, c'est le 42e anniversaire de mariage de mes parents.  42 ans!  Quand j'y pense trop, ça m'étourdit.  J'aurais tellement voulu pouvoir rencontrer quelqu'un avec qui j'aurais pu passer au moins 42 ans.  Tantôt à la télé, un personnage d'une émission disait à un autre que chaque personne allait vivre un grand amour dans sa vie...  mais que la plupart de ces grands amours ne dureraient pas et que les personnes finissaient avec quelqu'un d'autre.  Je me demande si c'est vrai. 

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Je veux faire un voyage cet été.  Deux en fait.  Un avec mon fils.  L'autre sans lui.  Aucune idée où aller.  Des suggestions?

vendredi 18 mai 2012

Wo Là! Il y a quand même des limites!

Depuis le début, je suis pour la hausse.  Depuis le début, je crois que le gouvernement a raison de tenir son bout.  Au fil des semaines, j'ai vu des étudiants devenir de plus en plus radicaux, s'enfoncer dans leur entêtement.  J'ai vus les rouges m'accuser moi, ainsi que ceux de toutes les autres couleurs, de soutenir un gouvernement corrompu, d'être pro Charest, anti-démocratiques, capitalistes, individualistes et quoi d'autre encore.  J'ai aussi vu le gouvernement faire des concessions.  Une fois, deux fois, trois fois.  J'ai cru que c'était terminé quand j'ai lu qu'il y avait eu une entente...  puis je n'ai pas compris ce qui a suivi. 

J'ai vu une ministre démissionner.  Des leaders étudiants parler de négociation et de démocratie alors qu'ils ne semblaient pas comprendre le sens des deux termes.

Oui, j'ai été contente de la "Loi spéciale".  Une loi qui met fin au conflit.  Qui garantit aux jeunes le droit d'aller à l'école, une amende à ceux qui voudraient les en empêcher.

Mais ce que j'ai lu ce matin!  NON.  Enlever le droit de manifester?  Interdire les rassemblements?  Exiger que la police connaisse le trajet 8 heures à l'avance?  Imposer des amendes ok, mais des amendes aussi lourdes aux associations ou aux manifestants qui dévieraient sans préméditation du trajet proposé?  BEN VOYONS DONC! 

Que cherche le gouvernement?  À faire peur aux rouges pour qu'ils aillent se cacher dans leur trou?  Ça ne marchera pas...  au contraire.  Ou alors, ça va marcher pour le moment...  pour le moment et ensuite...  "watch out!".  Ou alors cherche-t-il seulement à faire peur pour qu'il y ait finalement un "blitz" de négociation et que les leaders étudiants cèdent enfin un bout de terrain (et non, un moratoire, ce n'est pas céder... )

Je n'ai jamais aimé Charest.  Je le trouve arrogant, imbu de lui-même.  Je ne doute pas de son intelligence, mais pour être à la tête d'un peuple, il faut savoir l'écouter, pas prétendre mieux savoir que nous ce que nous voulons. 

Il est temps de séparer les pommes des poires.  Il y a la hausse des frais de scolarité...  On peut être pour ou contre.  Et il y a le gouvernement Charest.  Deux choses bien différentes. 

Il y a d'abord eu la corruption et le trafic d'influences.  Il y a maintenant cette loi qui vient nous enlever le droit d'être en désaccord.  Est-ce que Charest prend des leçons de son ancien parti au fédéral? 

Il faut que ça finisse tout ça!  Ça prend une ampleur démesurée par rapport au motif initial du désaccord!

lundi 14 mai 2012

Savoir sauter

Petite, j'ai lu et relu "Anne... La maison aux pignons verts".  Comme j'ai aimé ce livre, cette petite fille à l'imagination beaucoup plus que débordante.  Mais plus que tout, c'est son amour, son émerveillement pour tout qui me séduisait le plus.  Comme je l'ai aimé cette rouquine qui rêvait d'être belle.

Je me souviens d'un passage où elle parlait de la vie.  Elle la comparait à une route que l'on suit et qui prend parfois des courbes inattendues.  Alors que l'on croit que le chemin est tout tracé, quelque chose se passe qui change tout.  Aujourd'hui, j'ai eu un bel exemple d'un chemin qui était caché dans l'ombre, une toute petite route, à peine un sentier qui était là juste à côté sans je ne le voie, trop occupée que j'étais à me plaindre du chemin que je voyais devant moi.

La semaine passée, je me sentais prise au piège, coincée dans un travail qui ne m'apportait plus rien.  Je cherchais un autre emploi; j'ai même pensé me tourner vers le secteur privé en disant "Au diable le salaire et les avantages!".

Mais ce midi, alors que je marchais avec une bonne amie sur le bord du canal Rideau, j'ai vu le sentier cahoteux.  Le beau soleil, la belle fin de semaine, la bonne compagnie...  je ne sais pas, mais pendant quelques instants, la noirceur s'est éclairée. 

Si me trouver un autre poste me semble presque impossible pour l'instant, j'avais peut-être tout simplement besoin d'un nouveau projet.  Alors je me suis lancée.  Il y avait une opportunité, j'ai sauté dessus.  Mieux encore, j'ai provoqué cette opportunité.  Elle n'y était même pas, enfin pas tout à fait.  Je me suis tourné vers un collègue qui lui, a les mains pleines.  J'en ai parlé à ma patronne qui y a vu une occasion de faire les choses différemment.  Elle me met en charge d'un projet qui regroupe des intervenants de partout et qui se perd dans les intermédiaires et les réunions sans fin.  Quelqu'un pour coordonner, pour organiser, planifier, communiquer (ça tombe bien, c'est dans ma palette de forces).  Elle me donne ainsi un nouveau défi.  De l'expérience dans un nouveau domaine.  Me permet de collaborer avec plein de personnes, d'agrandir mon réseau.  Et je continue de m'occuper de ce que je fais déjà en même temps. 

J'ai vu une route.  Je sais que ça ne sera pas facile, je ne sais pas où ça me mènera.  Mais je sais que le chemin sera enrichissant, que je me ferai des muscles et travaillerai mon cardio en montant sur la piste pleine de cailloux.  J'ai vu la petite route et j'ai sauté. 

Des fois, les solutions ne sont pas là où on les imaginait. 

dimanche 13 mai 2012

le parc, le resto, les films et le soleil

Quelle belle fin de semaine.  C'est possible de faire un arrangement avec Mère nature?  Je promets de ne pas chialer s'il y a de la pluie la semaine si toutes les fins de semaine sont comme les deux dernières!  J'aime tellement le soleil.  Même lorsque je suis en dedans, je l'aime.  Je regarde le ciel bleu, je vois toute cette lumière et le sourire s'accroche...  l'énergie revient.  Ça fait du bien.

En plus de la belle température, j'ai été gâtée côté fin de semaine.  Tout a été parfait.  De mon vendredi soir en tête à tête avec mon fils et le Titanic jusqu'à ce dimanche soir où je m'assois finalement sur le divan pour me dire que je suis heureuse. 

J'ai regardé quatre films, dont un au cinéma cet après-midi.  Je suis allée marcher dans le Parc de la Gatineau avec un ami.  Je suis allée au resto avec ce même ami - sans enfant! (assez rare pour moi quand même de pouvoir prendre mon temps au restaurant et de pouvoir jaser, mon fils n'étant pas très porté sur la conversation).  Deux trempettes dans le spa.  Une bonne séance de jardinage (je déteste le jardinage, mais quand il faut le faire...  Et puis, j'ai été productive alors ça compense).  J'ai pu faire plaisir à ma nièce qui est arrivée à l'improviste en l'amenant au cinéma avec nous (elle était heureuse parce que sa soeur avait des activités spéciales sans elle toute la fin de semaine et là, c'était son tour de faire quelque chose sans sa soeur).  Un bon réveil ce matin avec des cadeaux faits par ma sauterelle, une carte qui m'a fait pleurer.  Et ce soir, une petite soirée télé (j'ai le choix entre la finale de Desperate Housewives ou la finale de Survivor...  une chance qu'il y a des enregistreur numérique!).

J'ai mal partout d'avoir transporté cette douzaine de sacs de terre.  Mon cou et mes épaules sont brûlées par le soleil.  Mes ongles sont tous brisés, mes bras zébrés d'égratignures.  Mais c'est une bonne fatigue.  Je sens que j'ai fait tout ce que j'avais à faire en fin de semaine, toutes les tâches plates, les obligations.  Mais que j'ai également fait tout ce que j'avais envie de faire.  Ça fait tellement de bien de se sentir comme ça.

J'ai hâte d'être en vacances...  :)

mercredi 9 mai 2012

Piégée

Je me lève tous les matins et c'est tous les jours pareil.  J'ai mal au cou, j'ai mal au dos.  Je me réveille un peu avant 5 heures en me demandant si c'est la fin de semaine.  Je me tourne sur le côté et je profite du confort de mon oreiller le temps que je peux.  Quand je me lève à 6 heures, je calcule dans combien de temps je pourrai revenir à la maison.

Alors que j'allais travailler tous les matins de bonne humeur, je me surprends à avoir de moins en moins envie d'y aller.  Cette semaine, j'ai même compté les jours de travail qu'il me restait avant de commencer mes vacances.  Et je ne serai pas en vacances avant le mois de juillet... 

Je me sens coincée au bureau.  Je n'ai plus envie d'y aller, je me sens inutile là-bas.  Je ne peux plus prendre de décision, je me sens isolée dans mon coin, loin de tous mes clients.  On a mis tellement de niveaux et d'intermédiaires entre les gestionnaires comme moi et la "haute gestion" que j'ai l'impression de ne servir à rien. 

Cette semaine par exemple, une fille des finances m'a demandé l'accès à mes dossiers de finances pour qu'elle puisse faire le suivi à ma place.  Elle préférerait que je n'y touche plus du tout.  Et ce n'est pas une question de compétences, ça n'a rien à voir, c'est pareil partout.  J'ai dû expliquer à la fille que j'allais continuer de faire mon travail. 

Je ne passe pas mes journées à ne rien faire, mais j'ai bien l'impression que je ne fais pas le travail d'une gestionnaire.  Il n'y a plus de défi, plus d'apprentissage.  En plus, je suis en charge d'un programme qui ne peut marcher.  Il y a des mois, j'ai exposé toute une série de problèmes potentiels et on a tout repoussé du revers de la main.  Maintenant, la plupart des points que j'avais soulevés se concrétisent et pourtant, rien ne se fait en haut pour régler quoi que ce soit.  Et comme je ne peux plus prendre de décision, je dois rester là à regarder ce que j'ai mis 8 ans à construire se défaire lentement. 

Je ne suis pas optimiste.  J'ai peu d'espoir que les choses se replacent.  Six mois, un an, peut-être un peu plus...  J'ai bien peur que je n'aurai plus d'emploi bientôt.  Je voudrais quitter le navire, comme un rat...  mais je ne trouve pas le moindre canot de sauvetage, pas la moindre île à l'horizon.  Je me sens prise au piège, coincée.  Je ne sais pas comment changer les choses; j'ai l'impression d'avoir tout essayé cet automne et j'ai gravement payé.  Ma santé physique et mentale en ont beaucoup souffert. 

Je n'en peux plus de ce travail qui ne m'apporte rien d'autre que de l'ennui et du stress.  Cette semaine, j'ai même envisagé un retour aux études.  Sauf que la perspective de ne plus travailler, et surtout, de ne plus avoir un bon revenu stable ne me réjouit guère.  Je commence à peine à pouvoir me permettre de payer des services au privé pour mon fils...  J'aurais envie de psychologie ou de travail social...  j'aurais envie de journalisme ou de communication...  Je pourrais toujours trouver un travail d'enseignante de français au secondaire...  Ou encore gagner à la loterie!  :)

Je sais que j'ai un travail...  Je sais que c'est déjà beaucoup plus que bien d'autres personnes...  Que je n'ai pas vraiment le droit de me plaindre...  Mais j'ai envie de me sentir utile à nouveau...

mardi 1 mai 2012

Un peu de tout

Je suis tannée de cette grève. On ne parle que de ça. J'en parlais à une collègue dont le fils cégepien entre à l'université en septembre. Son fils est en faveur de la grève... Parce que ça lui permet de dormir le matin! De toute façon dit-il, il a suffisamment de crédits pour entrer à l'UQO.

Je sais, les étudiants ne sont pas tous comme ça, mais j'en soupçonne plusieurs d'être séduits par le romantisme du mouvement. Qui n'a pas grand chose de démocratique d'ailleurs. Et je crois que les appuis qu'ils recueillent auprès d'une partie de la population sont plus le symbole de l'écoeurantite aigüe du peuple contre ce gouvernent libéral corrompu. J'en ai un peu assez aussi de me faire qualifier de babyboomer (je suis trop jeune pour ça) capitaliste et individualiste. Autant les jeunes en ont assez des étiquettes faciles, autant les opposants en ont assez de se faire dire qu'ils ne comprennent rien à ce qui se passe. J'en ai assez aussi de ces références au "Printemps québécois"... Ce qui s'est passé en Égypte l'an dernier entre autres n'a rien à voir avec ce qui se passe ici. On oublie trop souvent à quel point nous sommes bien ici malgré toutes les failles et lacunes du système.

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J'ai eu ce soir ma dernière rencontre du groupe de parents d'enfants à défi. 8 rencontres où j'ai pu tisser de bons liens avec des femmes incroyables. Pour tous les parents différents, si vous avez la chance de participer à de telles rencontres, faites-le. Ça vaut la peine.

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En fin de semaine, j'ai lu mon premier livre de l'année 2012! J'ai honte. 4 mois complets sans lire. J'ai lu "7 ans après", de Guillaume Musso. Ça avait une saveur de Marc Lévy dans le Dernier jour (ou le Premier jour? J'oublie toujours). Excellent livre, différent des précédents Musso. Pour ceux qui aiment, je le recommande. Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous le conseille aussi.

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J'ai commencé Weight Watchers il y a deux semaines. Je voudrais perdre entre 25 et 30 livres. Déjà 5 livres de perdues, mais j'avoue trouver ça difficile des fois. Pas le régime lui-même, plus résister à mes envies de sucre. J'essaie de faire plus d'exercice aussi... Marche pendant mon heure de diner, redressements assis, steps.

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Ma sauterelle va bien. Il s'est remis de son stress de hip hop et voudrait reprendre les cours en septembre. Il me surprendra toujours!

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Demain est une journée importante pour notre Lionne. Elle passe sous le bistouri alors collectivement, pensons tous bien fort à elle et tout se passera bien. Je t'aime Lionne. xxx