dimanche 30 janvier 2011

Ouille, ouille, ça craque

Ce que j'ai fait en fin de semaine? J'ai regardé des films, j'ai regardé le concours d'habiletés, un lunch au resto, un peu de magasinage, un peu de ménage (même si ça ne parait pas vraiment), du lavage.

Mais surtout, de la construction.

Un vaisseau spatial, un hélicoptère, un autre affaire que je ne peux identifier et un énorme château. En légos bien entendu.

Une chance qu'on n'a pas encore terminé le château, tous ses cadeaux de fête auraient été terminés en quelques jours. Non, le château, ce sera plus long. Surtout qu'il n'y avait pas d'instructions dans la boite. Heureusement, je les ai trouvées sur internet, mais comme je n'ai pas d'imprimante, c'est un peu plus compliqué de consulter l'ordi.

Mais je suis forcée d'émettre ce constat. Les légos, ce n'est pas pour les mamans. Non, non. Rester assise en indien sur le plancher pendant des heures, ça me donne des courbatures. Chaque fois que je devais me relever, j'avais l'impression d'avoir 75 ans. Ouille, ouille, ouille.

Alors ce soir, je me la coule douce. Je me fais plaisir. Un petit verre de bain avec le souper. Soirée devant la télé en pyjama avec une doudou. Un beau dodo pas trop tard dans des draps fraîchement lavés.

Il faut que je sois en forme demain. Grosse journée qui m'attend et bonne semaine devant moi. Je me débarrasse enfin d'une grosse épine demain, je rencontre la banque pour renouveler l'hypothèque (au moins 2,5% de moins de taux d'intérêt que ce que j'ai maintenant alors c'est génial), rendez-vous chez le dentiste pour enfin avoir la plaque qui me permettra de me relaxer la mâchoire.

Et pour couronner la semaine, je compte bien aller patiner pendant mon heure de dîner cette semaine. Et j'ai une "date" aussi...

Bonne semaine

vendredi 28 janvier 2011

de tout et de rien

Quand j'ai ouvert les yeux ce matin, j'ai décidé, vraiment carrément décidé, d'être de bonne humeur, d'avoir une bonne journée, de m'habiller de Téflon et de laisser les mauvaises choses glisser et ne pas m'atteindre. Il est plus de 21 heures et je peux dire que j'ai réussi.

C'est la fête de ma sauterelle aujourd'hui. J'avais fait le gâteau hier et je comptais le décorer vers les 22 heures lorsqu'il aurait refroidi. Mais la fatigue et le stress ont eu raison de mes bonnes intentions et je me suis endormie au milieu de l'épisode de Bones. Donc, en me levant ce matin, j'ai décoré le gâteau. Je n'ai pas particulièrement de talent, mais j'ai une tête de cochon. Alors, j'ai réussi à faire le logo des Canadiens de Montréal avec des tubes de glaçage rouge et blanc. Je suis assez satisfaite du résultat... Mais mon fils était épaté. Je suis la meilleure maman du monde.

J'avais donné une tâche à mon employée qui m'a causé tant de maux de tête et d'émotions cette semaine. Une grosse tâche! Je savais qu'elle serait occupée avec ça toute la journée alors j'étais certaine que je ne l'aurais pas dans les pattes. Malgré des directives vraiment beaucoup détaillées - qui l'ont insultée - elle a trouvé le moyen de tout comprendre de travers et a dû recommencer.

Et le moment que j'attendais depuis le début de la journée est finalement arrivé. Je suis allée chercher mon fils au service de garde et la célébration de son anniversaire a commencé.

J'ai décidé de ne pas faire de fête d'enfants cette année. Un ami seulement et il dort à la maison. J'ai aussi invité une de mes amie et sa fille pour le souper et le gâteau. Rien de compliqué. De la bonne pizza commandée.

Que voulait mon fils pour sa fête? Des légo! Des légo! Et c'est ce qu'il a eu. Deux ensembles de légo Star Wars. Un hélicoptère. Et le château du Roi Arthur.

C'était le fun de le voir jouer à la Wii avec son ami. Ils ont joué au hockey. Il joue tellement souvent seul, de le voir s'amuser avec un autre garçon, ça m'a fait plaisir.

Je peux sincèrement dire que c'est le plus bel anniversaire qu'il a eu (du moins de mon point de vue).

Et je peux aussi sincèrement dire que j'ai passé une excellente journée et que j'ai été de très bonne humeur.

jeudi 27 janvier 2011

Vivre et laisser vivre????

Est-ce que c'est possible? Non, sans blague, est-ce qu'il y en a des gens qui peuvent tout simplement se laisser porter par ce qui se passe autour d'eux? Par leur vie?

Ma vie est un combat. Une grosse bataille, un petit répit, un coup en bas de la ceinture, une jambette et juste comme je me relève, un bon coup de pied au ventre.

Je m'étais levée ce matin avec une migraine, mais surtout en me disant que non, je ne me laisserais pas affecter autant. Eh bien, j'ai reçu un autre coup, d'une direction où je ne m'attendais pas.

Et l'école... Vous, mes amies d'enfants aux besoins différents, comment faites-vous pour avoir la force de vous battre sans arrêt? Je suis épuisée. Et mon fils est loin d'être un cas lourd comme il y en a tant d'autres. Il est en santé - c'est déjà beaucoup.

J'en ai assez de me défendre et d'attaquer. J'ai envie de promenades et d'accolades. D'entraide et de soutien.

Je peux retourner en République dominicaine?

mercredi 26 janvier 2011

Deux jours au bureau pour défaire une semaine de vacances!

Je n'ai pas souvent pris des vacances pour moi. J'ai fait quelques voyages dans ma vie. Des voyages en voitures pour aller voir des courses de Nascar quand j'étais mariée. Un voyage à Paris, un autre à Banff. Super ces voyages.

Mais un voyage dans le sud c'est autre chose. Pas mieux, pas moins bien. Différent. Ça ne sert pas le même but.

J'ai décroché complètement. Je me suis reposée. Dans le sud, pas question de se sentir coupable de ne rien faire. C'est inconcevable. On dort quand on veut, mange quand on a faim. Pas de téléphone, pas d'internet. La télé... Elle ne marchait pas la plupart de temps de toute façon.

Je me suis rendue compte que j'aimais être seule. Que j'en avais besoin aussi. À la maison, les rares fois où mon fils n'est pas là, j'ai toujours l'impression qu'il me manque quelque chose et je tourne en rond dans ma propre maison. Ça va peut-être vous sembler bizarre, mais je n'avais pas réalisé que je pouvais profiter de ces moments pour refaire le plein, que j'existais aussi en dehors de mon rôle de mère même la fin de semaine. J'ai le droit d'avoir envie de prendre mon temps le samedi matin et de prendre mon café dans le salon sous une couverture en lisant un livre. Ce n'est pas parce que mon fils n'est pas là que je suis nécessairement obligée de remplir ce temps-là avec plein d'affaires.

J'étais si pleine d'énergie à mon retour. Jusqu'à hier.

Je ne vais pas m'étendre sur le sujet... Mais une employée incompétente a décidé de m'attaquer personnellement et de mettre en cause mes propres compétences. C'est coups bas après coups bas depuis deux jours et j'en ai assez. La République dominicaine me semble soudain très très loin...

mardi 25 janvier 2011

Il y a 8 ans, le 25 janvier

C'était un samedi et je m'apprêtais à passer ma dernière fin de semaine sans enfant. Il faisait froid. Un peu comme les derniers jours d'ailleurs.

La date cible pour l'accouchement était le 17 janvier. Le 24, lors de mon dernier rendez-vous avec le médecin, le bébé n'était pas descendu et j'étais dilatée à 3 centimètres. Elle m'a pris un rendez-vous pour le lundi 27 janvier pour qu'on provoque mon accouchement.

Toute la fin de semaine, j'ai espéré. J'ai mangé épicé, j'ai fait de l'exercice. J'avais assez hâte qu'il sorte ce p'tit-là. Et j'étais tellement tannée d'être enceinte, d'avoir mal au dos, de ne pas arriver à me trouver une position confortable pour dormir.

Le 27 janvier, il devait bien faire moins 30. Une des journées les plus froide de la décennie. Je suis arrivée à l'hôpital à 7h30, avec ma valise et mon mari. On m'a installée sur un lit, en jaquette d'hôpital, branchée sur quelques moniteurs et on m'a piquée pour que je reçoive le produit qui allait provoquer des contractions. Toujours à 3 centimètres.

À midi, le travail était bien enclenché. Maudit que ça fait mal des contractions. On m'avait donné une chambre d'accouchement privé, avec un bain et tout. Mon mari a décidé que c'était trop long et il a fait une sieste... Ma mère qui était là aussi n'était pas très impressionnée.

À 15 heures, l'infirmière a crevé mes eaux. J'étais soulagée car j'avais peur qu'on me retourne à la maison. 3 centimètres

À 17 heures, je n'en pouvais plus. J'avais atteint le seuil de tolérance à la douleur. L'épidurale s'il vous plaît! Pas de chance, l'anesthésiste était en chirurgie... j'ai attendu jusqu'à 18 h 30. 3 centimètres.

À 19 heures, on a réduit la dose de médicament. Les contractions ont ralenti, mais les battements de coeur du bébé ralentissaient à chaque contractions.

3 centimètres câline!

à 23 heures, le médecin est venu me voir en s'excusant presque. Elle m'a annoncé qu'on devrait faire une césarienne vu que rien n'avait progressé depuis mon arrivée. Il était temps qu'on se décide non?

Finalement mon fils est né à 2 h 14, le 28 janvier 2003. Il faisait très très très froid. 8 livres 13 onces. Mon petit Jamie. Mais je n'ai pas pu le prendre dans mes bras avant 9 heures le lendemain matin. On voulait que je me repose. Ya right je peux me reposer quand je sais qu'il y a un petit bébé dans un lit pas trop loin qui est à moi...

C'est drôle comme je me souviens autant des journées du 27 et 28 janvier, mais si peu de ma dernière fin de semaine sans enfant. Il est le plus beau cadeau que j'ai reçu et le plus beau que je ne recevrai jamais!

lundi 24 janvier 2011

L'alcool dans les vagues

Il était près de midi. Un peu après, un peu avant, je ne sais plus. C'était samedi. J'étais assise sur ma chaise et je jasais avec mes parents ainsi que mon oncle et ma tante.

Mon père est farceur. Plusieurs fois par jour (et je n'exagère pas), il pointe dans une direction pour nous suggérer de regarder ou il lève la main pour saluer quelqu'un. On se retourne pour voir... et il n'y a personne.

Alors à midi ce jour-là, il pointe vers la mer en disant qu'il se passe quelque chose. Personne ne réagit, mais puisqu'il continue de regarder, je me décide à me retourner.

Un homme est tiré par trois filles. Il a le visage dans le sable et les filles ont visiblement beaucoup de difficulté à le sortir de l'eau. Plein de gens accourent, moi y compris.

L'homme est inconscient. Il est couché sur le côté. Je me tiens loin, je n'ose pas m'approcher, je crains qu'il soit mort. Mais il se met tout à coup à vomir de l'eau. Ouff...

Un homme s'approche. Il est pompier. Il y a aussi une infirmière tout près. Des gens courent vers l'hôtel, vers du personnel pour qu'on aille chercher du personnel médical.

RIEN. Personne de l'hôtel vient. Au bout d'un moment, un gardien de sécurité. Il appelle dans son talkie-walkie. Mais qui? Je ne sais pas.

Des gens apportent des seaux d'eau pour rafraîchir le monsieur. Très rapidement, il devient clair qu'il n'a pas bu que de l'eau de mer. Il tente de se remettre sur ses pieds après une dizaine de minutes pour s'écrouler et rouler dans le sable.

Ça a finalement pris une trentaine de minutes pour qu'un groupe de personnes réussissent à l'accompagner plus haut sur la plage, là où il y a de l'ombre. Il se couche sur une chaise pour finalement en tomber. Le monsieur est trop lourd pour qu'on réussissent à le remettre sur la chaise longue.

Nous sommes inquiets. C'est certain qu'il a trop bu. Mais il a peut-être manqué d'air. Son niveau d'alcool dans le sang est sûrement très élevé. Avec une telle chaleur, la déshydratation est un vrai danger. Pourquoi donc n'y a-t-il pas de personnel médical sur place? Il y a pourtant une infirmerie à l'hôtel.

À côté de nous, un jeune couple. Ils trouvent ça bien drôle. Surtout que le monsieur est Russe et ne parle ni anglais, ni français, ni espagnol. Mon père se met à leur parler... Les deux sont médecins... Et ils ne se sont même pas levés pour lui porter assistance!!!!! Ils sont restés assis à se moquer du monsieur! Incroyable.

Le médecin de l'hôtel est venu finalement, une heure plus tard. Il a écouté son coeur, pris sa pression. Et il est reparti. Le monsieur russe est resté dans sa chaise tout l'après-midi.

Tous les jours qui ont suivi, j'ai pu voir le monsieur. En jeans et t-shirt. Assis sur un banc près du lobby. La tête appuyée sur sa poitrine, il dormait la plupart du temps. Pauvre homme. J'espère qu'il va bien.

C'est tellement facile de boire dans les tout inclus dans le sud. On ne s'en rend pas compte. Surtout que si on ne boit pas de bière, la plupart des drinks sont sucrés. Il faut faire attention, faudrait pas gâcher le reste du voyage à cause d'un mal de bloc d'enfer...

samedi 22 janvier 2011

Parenthèse

Il me reste bien deux billets à écrire au sujet de mon voyage, mais ce soir, je n'ai pas le goût.

Mon retour au pays où il fait froid m'a ramenée dans la réalité assez vite merci. Dès le jeudi soir, l'éventualité que mon fils doive changer d'école s'est imposée.

Je ne suis pas prête à cette idée. Ceux et celles qui sont passés par là me diront sans doute que c'est une bonne chose, mais pour le moment, je n'arrive pas à l'accepter.

Académiquement, il est premier de classe. Il lui arrive de complètement rater sa dictée ou de mal répondre aux questions de mathématiques. Mais c'est dû à un manque de concentration.

Mais c'est socialement que ça casse. C'est certain que le problème avec Mathieu n'aide pas. Que l'incapacité de la direction de réagir empire tout. Mais le problème est plus profond. L'écart se creuse entre lui et les autres. Il est maladroit, il réagit trop, se fâche, pleure. Il est marginalisé, il devient la cible des moqueries. Les enfants ne veulent plus de lui dans leurs jeux parce qu'il me "fite pas".

C'est plate... mais c'est comme ça.

S'il y avait un technicien en éducation spécialisée avec lui, ça aiderait peut-être.

Mon fils n'est pas heureux. Je le vois. Son comportement a changé depuis quelque temps. Il se referme. Il n'aime pas l'école. Je vais le chercher le soir et il est épuisé. Il porte un fardeau sans comprendre pourquoi.

La classe régulière n'est peut-être plus pour lui. Une classe TED est peut-être une solution.

J'ai quelques mois pour apprivoiser l'idée...

vendredi 21 janvier 2011

Los hombres dominicanos

Mon expérience avec les Dominicains, même si elle se résume à une toute petite semaine dans un complexe hôtelier et mon guide, est très positive.

C'est un peuple qui m'a semblé souriant, accueillant, avec un très grand sens de l'humour. Dans les restos, les magasins, sur la plage, impossible de croiser un Dominicain qui ne nous dit pas "Holà" en souriant. Même l'homme que je croisais à 7 heures du matin (il faisait encore noir à sept heures) qui était en train de balayer les pierres autour de la piscine me faisait son plus beau sourire.

Ah, ils ne sont pas pressés les Dominicains. Au lobby de l'hôtel, au check in, le seul commis prenait tout son temps. Un client qui s'impatientait a reçu un beau sourire et un "Relax... It's dominican rythm. You're on vacation, relax". Et c'était bien vrai. À l'excursion, lors d'une pause pipi en route vers Bayahibe, le chauffeur nous a bien dit que nous avions 15 minutes "en temps canadien".

Le lobby de l'hôtel était rempli de jeunes hommes à chemises bleues. Notre représentant de voyage nous a dit qu'ils essaieraient de nous charmer, de nous offrir des dîners aux chandelles ou des promenades à cheval sur la plage... En échange de quelques heures à écouter la présentation de tel ou tel complexe hôtelier à la recherche de clients pour leur Time Share.

Des chemises bleues... ah oui, ça il y en avait. Mais personne n'a essayé de me vendre quoi que ce soit. Me charmer? ah oui par contre.

Il y avait un certain Sonito. Beau, jeune, et charmeur. Chaque fois que j'approchais le lobby, Sonito apparaissait. "C'est ma Stéphanie-Jolie!" Il me prenait la main, la taille. Il posait sa tête sur mon épaule (beaucoup plus petit que moi le jeune homme). Il me chantait la pomme en français, anglais et espagnol mélangés.

Un après-midi, il est venu sur la plage et a repéré mon père. Il lui a demandé ma main... :) Et mon père de répondre... "Elle est assez vieille pour décider toute seule"

Et le même soir, au restaurant... Juan.

Juan semblait être le patron du resto-buffet. Il était là tous les jours, de l'ouverture à 7 heures jusqu'à la fermeture à 23 heures. Juan est marié. Il a quatre enfants et trois petits-enfants. Mais je lui plaisais à Juan... À chaque fois que mon père s'éloignait, Juan s'approchait pour me parler.

Ce soir-là, il m'a demandé si je voulais aller à la discothèque avec lui. Puis il m'a dit qu'il n'avait pas le droit d'aller à la discothèque, mais qu'on pourrait faire quelque chose malgré tout.

C'était bien clair ce qu'il avait en tête. Juan a été bien déçu je crois.

Le lendemain, il m'a demandé s'il pouvait être mon "boyfriend". Oh boy... Mais je suis certaine qu'il trouvera une autre femme un moment donné...

C'est bien certain que ce n'était pas vraiment moi qui était désirée. Une touriste blanche, célibataire, assez jolie... pas vraiment beaucoup de complications pour eux. Mais quand même, ça fait du bien d'être cruisée un peu. Surtout quand on passe sa journée en maillot de bain sur les plages à voir des filles de vingt ans en bikini string sans bourrelets, vergetures ou cellulite...

jeudi 20 janvier 2011

Re-connectée!

Je suis revenue il y a quelques heures. Je dirais que j'ai fait un beau voyage et ça ne serait pas les bons mots. C'était exactement ce dont j'avais besoin. Je suis arrivée le jeudi après-midi. Je savais à 18 heures que c'était exactement ce qu'il me fallait.

Je vais faire un compte rendu plus serré dans les prochains jours. J'ai trop de choses à dire, le billet serait trop long. Mais en gros, je dirais que les prochains chapitres porteront sur Saona, les demandes en mariage et les Dominicains, la presque noyade et moi.

Je n'avais pas pu en parler avant. Ce voyage était une surprise pour ma soeur et je risquais de tout gâcher en en parlant trop.

Alors voici...

Vous vous souviendrez peut-être d'un certain billet en décembre où je parlais de mon envie, mon besoin de partir. Je louchais fortement vers un voyage à la Riviera Maya au Mexique, un départ quelques jours plus tard à peine.

Mais un appel à mon père m'a fait changer d'idée.

Ma soeur avait décidé de partir en République Dominicaine en janvier avec son chum et ses deux filles. Et mon père a eu l'idée de partir au même endroit, au même hôtel, pour sensiblement les mêmes dates. Il voulait aller la surprendre. Pas aller s'imposer et s'inscruster, mais aller passer du temps avec elle et ses filles.

"Steph, viens toi aussi! Ça va être le fun!"

Et moi de réserver à la même place.

Je suis partie en même temps que mes parents - mais eux restent jusqu'au 24.

Il était 13 ou 14 heures quand nous sommes arrivés. Ma chambre était prête alors j'ai ouvert mes valises et ai enfilé mon maillot. Je vous ai dit qu'il faisait 35 degrés et que le soleil brillait dans un ciel sans nuage? De ma chambre, vue sur la plage d'un côté, sur la piscine de l'autre. Je n'aurais pas pu être mieux située.

Départ pour la plage. Mes parents sont avec moi et on cherche des yeux la famille de ma soeur qui est arrivée la veille. Je n'ai pas mis longtemps à la repérer. Elle était dans l'eau, mais juste sur le bord. Et sa fille s'appliquait à étendre sa serviette sur le sable. Je me suis avancée et j'ai placé mes deux fesses sur la serviette de la petite.

"Matante Stéphanie! Qu'est-ce que tu fais ici?" (Elle court vers sa mère)
- Maman! Stéphanie est ici!
- Ben non ma chouette, Stéphanie est au Mexique. (J'avais dit à ma soeur que mon voyage était au Mexique)
- Maman, c'est Steph, je te le dis!
- C'est peut-être quelqu'un qui lui ressemble, mais ce n'est pas elle.

Et moi, je suis deux mètres derrière elle et j'entends tout. Je sais que mes parents sont plus loin derrière et qu'ils regardent la scène. Tout à coup, ma nièce de 8 ans prend la tête (de mule) de sa mère et la tourne dans ma direction.

Elle a été surprise de me voir. Et elle m'avoue qu'elle s'en est fait pour moi toute la matinée (je fais donc pitié d'aller en voyage toute seule!)

Elle en est encore à se remettre de ses émotions et elle voit mes parents apparaitre sur le bord de la plage!

Les vacances ont été superbes. Et en plus, mon oncle et ma tante étaient à l'hôtel juste à côté. Nous avons passé 4 jours avec eux. C'était vraiment génial. Suffisamment de temps en famille. Suffisamment de temps toute seule, pour moi.

Mais là... Je vais me coucher. Je suis fatiguée, je travaille demain et j'ai mal à la tête (comme toujours après un voyage en avion).

mercredi 12 janvier 2011

Les vacances!

Ça y est! Je pars demain à 6 heures. Départ pour Punta Cana dans quelques heures.

J'EN AI TELLEMENT BESOIN!

Il faut que je décroche un peu, que je déconnecte, que je recharge ma batterie. L'écoeurantite aigüe est trop proche, ces vacances sont nécessaires.

Mes plans? Du sable, du soleil, l'eau de la piscine, l'eau de la mer. Mon iPod et des livres. Margaritas. Beaucoup d'eau, crème solaire. PAS D'ORDI, PAS DE TÉLÉ, PAS DE TÉLÉPHONE! Je vais probablement aller en excursion une fois, mais c'est tout.

Alors, pas de blog jusqu'à vendredi prochain. J'apporte un cahier et des crayons pour écrire au cas où j'en aurais envie, mais je ne me connecte pas. Je vous reviens le 20 ou le 21 avec le récit de mes vacances.

XXXXXX

lundi 10 janvier 2011

Non mais! Franchement!

J'imagine que vous avez tous entendu parler de ce qui s'est passé en Arizona cette fin de semaine. Difficile de comprendre.

Bien entendu, comme tout le monde, un pareil événement me choque. Ça me brasse d'un bout à l'autre. C'est horrible, absolument terrible.

Mais il y a pire.

Quand je lisais ce matin les différentes théories qui peuvent expliquer son acte. On s'entend que ce jeune homme n'a pas toute sa tête. Je crois que ceux qui font des choses comme ça ont nécessairement quelque chose qui ne tourne pas rond.

Saviez-vous que des politiciens américains appelaient la population aux armes pour lutter contre le mouvement de gauche? Saviez-vous qu'une sénatrice américaine avait, sur sa page facebook, une carte du pays avec les visages des méchants démocrates dont il fallait se débarasser? Saviez-vous que sur le visages de ces méchants démocrates on avait mis une cible de fusil? Saviez-vous que cette sénatrice était candidate à la vice-présidence lors des dernières élections et qu'elle comptait être candidate à la présidentielle en 2012? Eh oui, Sarah Palin en personne.

Eille! On ne dit pas que les États-Unis sont le berceau de la démocratie? C'est démocratique de dire à ceux qui ne sont pas contents de prendre les armes pour contester? Je ne sais pas, mais ça commence à ressembler à certains pays constamment critiqués par nos voisins du sud.

Je sais que tous les Américains ne sont pas comme ça. Mais pour moi, la démocratie ne veut pas seulement dire voter. Ça veut aussi dire respecter le vote des autres, même s'il n'est pas le même que le nôtre. Sinon, à quoi ça sert de voter?

Et je sais très bien que Sarah Palin, ni aucun autre membre du Tea Party, est heureuse de ce qui est arrivé samedi. Mais il faudrait que ces personnes comprennent qu'elles ont un impact sur ceux qui les écoutent. Et de telles paroles ne peuvent qu'enflammer les plus radicaux, les plus déséquilibrés, des plus détraqués. La liberté d'expression, c'est bien beau, mais il faut faire attention à ce qu'on dit.

En tout cas... mes voisins ne m'impressionnent pas! Je croyais vraiment qu'Obama aurait un impact positif sur ce pays... il semble, bien malgré lui, avoir eu l'effet contraire.

dimanche 9 janvier 2011

La soirée du hockey

Ceux qui me connaissent le savent, ceux qui me rencontrent l'apprennent assez vite. J'aime le hockey, en fait, je dirais plus que j'aime les Canadiens.

Mais là, j'en ai assez! Pas de mon équipe, j'en ai assez des fans des Canadiens.

Je regarde la plupart des matchs à la radio. Je lis certains des articles publiés sur Cyperpresse à leur sujet. Mais c'est pas mal tout. Je ne regarde pas le Journal des Canadiens, ou l'Antichambre, ou la Zone, ou n'importe quelle autre émission de sport (lire ici, émission qui parle de sport quand il n'y a aucune nouvelles sur les Canadiens). Je n'écoute pas les lignes ouvertes. 3 matchs par semaine à la télé, c'est assez.

Assez souvent, je vais regarder les parties du samedi avec mes parents. Je m'entends bien avec eux et mon fils aime ça. Et franchement, mon père est pas mal le seul modèle masculin régulier de sa vie alors j'aime beaucoup qu'ils passent du temps ensemble.

Mais ça me stresse d'aller là. Toute la semaine, ils ont passé des heures à lire le Journal de Montréal et à regarder les émissions de sport et à écouter les lignes ouvertes. Et ils me sortent toutes les théories, statistiques, échanges, opinions possibles et inimaginables. Ça m'énerve!

Ben oui, l'équipe ne va pas super bien. Eh oui, Jacques Martin est plutôt anticharisme et ne fait peut-être pas sa job de coach comme un autre le ferait. Mais c'est notre équipe. Est-ce qu'on peut juste les laisser faire leur job et regarder le match? Laissons les échanges et les politiques d'équipe pour ceux que ça concerne.

Si seulement les gens étaient aussi impliqués dans les décisions politiques et sociales, ça changerait peut-être quelque chose. Que les Canadiens gagnent ou perdent, ça ne change rien à NOTRE vie. Un peu plus de bonne humeur ce matin parce qu'ils ont battu les Bruins hier, mais à part ça...

J'ai beaucoup de respect pour les partisans qui restent avec leur équipe envers et contre tout. Mais il y a quand même une limite non? Pour certaines personnes, ça ressemble presqu'à du fantasme. Et on pourrait blâmer les médias. Sauf que si les cotes d'écoute n'étaient pas là, on mettrait autre chose à la télé.

En tout cas... c'est seulement mon opinion, mais j'aimerais ça des fois pouvoir m'asseoir le samedi soir et simplement apprécier ma soirée du hockey.

jeudi 6 janvier 2011

Dans mon temps...

... C'était moins compliqué faire un lunch, il n'y avait pas tout un paquet d'affaires interdites et si ma mère n'avait plus de jambon, elle pouvait me faire un sandwich au beurre d'arachides.

... Ce n'était pas nécessaire de se créer un système pour les poubelles. J'habite à Gatineau et depuis le premier janvier, on peut recevoir une amende si on trouve du papier ou du plastique ou des déchets organiques dans les poubelles. Je ne suis pas en désaccord... ça prend du guts pour de telles décisions, mais c'est compliqué pareil.

... Les légos était rectangulaires ou carrés. Maintenant, il n'y a rien qui ne peut pas être fait avec ces petits légos. Vous devriez voir le méga vaisseau spatial de Star Wars que mon fils et moi avons fait! Des ailes qui bougent et des "missiles" qu'on peut lancer. Super cool!

... Notre directeur général ne nous disait pas qu'il s'attendait à ce qu'on soit disponible en tout temps. Ah... les maudits blackberry.

... Il n'y avait pas autant de bébelles à brancher dans les murs ou à laisser un peu partout et qui laissait "un bon parfum d'air frais" dans nos maisons. Est-ce que ça puait tant que ça avant chez nous pour qu'on mette du push-push autant?

... On ne se faisait pas regarder avec de gros yeux si on oubliait d'apporter nos sacs à l'épicerie. (Êtes-vous comme moi? Je les oublie toujours.)

... Les petites choses ne venaient pas dans de super gros emballages de plastiques pas ouvrables.

... Ce n'était pas la fin du monde si quelqu'un ne répondait pas au téléphone. Il n'y avait pas de boite vocale et les gens n'avaient pas de cellulaires. De nos jours, il y a une attente qu'on doit être disponible en tout temps et malheur à nous si on ne répond pas. Eh bien... je n'ai pas de boite vocale et très peu de personnes ont mon numéro de blackberry.

... On n'avait pas de télé 50 pouces haute définition avec surround sound et on trouvait les films bons et on n'avait pas de misère à voir la rondelle quand on regardait le hockey.

... Si tu avais une radio-cassette dans l'auto, tu étais bien chanceux... sinon tu te contentais de la Rédio.

... On écrivait à la main ou à la machine à écrire.

... Les jeux vidéo c'était le Atari ou le Coleco et je n'étais pas capable. Vive la Wii.

... Les chanteuses étaient pas mal plus habillées que de nos jours. Il y avait bien Tina Turner... mais on s'entend qu'entre elle et Lady GaGa et Katy Perry... :)

... Il y avait de bons dessins animés. Les merveilleuses cités d'or, Belle et Sébastien, Rémi sans famille, Candy, Démétan, Goldorak.

... Si tu avais oublié de sortir la viande du congélateur le matin ou la veille, eh bien tant pis. Pas de micro-ondes.

... Il n'y avait autant de vélos dans les rues. C'est juste moi qui trouve que faire du vélo l'hiver ce n'est pas très prudent? Surtout dans la slush ou quand c'est glissant...

... Pas de iPod, pas d'ordinateur portable (ce n'était pas achetable), pas d'internet, impossible de mettre l'émission qu'on regarde à pause ou de reculer parce qu'on n'a pas entendu parce que notre fils voulait nous poser une question pour laquelle on n'avait pas de réponse (oufff... longue ma phrase). Pas toute la panoplie de chaînes télé qui existent de nos jours, pas un si grand choix d'aliments tout préparés pleins de sodium et de tout un autre paquet d'affaires pas trop bonnes pour la santé. Pas de Smart Board dans les salles de classes et de réunions - de bons vieux tableaux avec de la craie - pas de présentations power point.

Est-ce que ça veut dire que je vieillis si je commence à parler de comment étaient les choses dans "mon" temps? :)

mercredi 5 janvier 2011

Décrochage

Les vacances approchent... Dieu merci. J'en ressens le besoin comme jamais auparavant j'ai eu besoin de vacances.

Je sais que je m'isole cette semaine. Je ne suis pas des plus présente... toutes mes excuses. Mais je n'ai pas envie de mon clavier et de mon écran d'ordinateur ces jours-ci.

La migraine m'a attaquée le premier janvier et a campé pendant trois jours. La tension a raidi mon cou et il me souffrir beaucoup. Alors je me gave d'anti-inflammatoires et de pilules contre la migraine.

C'était le retour au boulot hier et c'est pas mal le bordel. Des nouveaux rôles et responsabilités pour plusieurs de mes employés, nous n'avons pas encore défini notre façon de travailler de cette façon. C'est nébuleux et je ne suis pas du genre à me sentir à l'aise quand tout n'est pas clair et défini. Sauf que ces arrangements sont temporaires... Est-ce que ça vaut vraiment la peine de tout chambouler pour 3 ou 4 mois?

J'ai juste envie de silence. Et ce n'est pas parce que je suis déprimée. Bien au contraire. Mais le besoin de décrocher est trop présent. Je n'ai pas envie de réfléchir, de penser. Je veux lire, faire des puzzles, regarder les épisodes de Grey's Anatomy, n'importe quoi qui n'exige pas que mes neurones s'activent.

Alors mes amies... Je ne vous ignore pas. Je n'ai juste pas le gout de rester devant mon écran. Si vous avez envie de me jaser, prenez le téléphone et ça me fera plaisir de vous parler.

dimanche 2 janvier 2011

Rétro 2010 - Vision 2011

À l'image de SchiZo(cath), j'ai décidé de faire une sorte de rétrospective/résolutions en ce premier janvier 2011.

Un regret : Difficile... est-ce que j'ai un regret? Il y a bien sûr des petites choses ici et là que j'aimerais bien pouvoir refaire différemment, mais non, pas de réel regret.

Mon plus beau moment : Mon voyage en Floride avec mon fils. C'était génial de voyager avec lui. Ce n'est pas ce que je qualifierais de vacances reposantes, mais c'était une expérience unique dans ma vie de maman que de vivre Disney une deuxième fois avec un enfant de sept ans. Et ça m'a permis de mieux le connaître, aussi étrange que ça puisse sembler.

Mon moment le plus éprouvant : 25 août 2010, dans le bureau du pédopsychiatre. Ce n'était pas à proprement parler une surprise, mais quand on a confirmé le diagnostic, ce sont plein de portes qui se sont fermées. Je croyais que d'autres s'ouvriraient... mais c'est plus difficile que j'aurais anticipé.

Ce que je me suis payée en 2010 : Une nouvelle auto! Un voyage en Floride, un autre voyage dans le sud qui se passera en 2011.

Ce qui a marqué mon année : Mon foutu accident de voiture en avril. Difficile à croire qu'un accident aussi banal me cause autant de problèmes. Je suis toujours en physiothérapie. La semaine dernière, j'ai eu une évaluation encore. Ma vertèbre C3 bouge trop et est encore douloureuse. J'en souffrirai à plus ou moins grand échelle toute ma vie.

Ce que je veux de différent en cette nouvelle année : J'ai passé pratiquement toute l'année dernière secrètement convaincue de savoir qui était l'homme de ma vie. Je me suis rendue compte il y a quelques semaines que je m'étais trompée. Cette nouvelle année sera donc toute fraîche. Au moins les hommes que je rencontrerai n'auront pas à se battre avec un fantôme.

Mes petites fiertés : Ce que j'ai accompli au travail dans cette dernière année. J'en suis très fière. Mon tatouage aussi. Niaiseux peut-être, mais sa signification est énorme et lorsque je traverse des moments plus difficiles, le voir me rappelle que je m'en sortirai.

Une leçon apprise : Que je dois exiger d'être respectée et que je ne peux plus accepter qu'on me traite mal. Cette leçon est venue avec la perte d'une amie... J'ai aussi appris que je n'avais pas à tout pardonner.

Un projet pour la nouvelle année : En 2010, j'ai beaucoup écrit. Je me suis perdue dans des pages et des pages d'apitoiement et je voulais en faire un roman. Je me suis tannée moi-même. J'ai une nouvelle idée. Quelque chose assez près de moi pour que ça m'intéresse, mais assez loin pour que je ne me retrouve pas dans chaque mot. Je n'en dis pas plus... mais j'aimerais que ça se matérialise.

Mon sentiment en ce moment : Je me sens plus riche en ce début d'année. Je n'ai pas plus d'argent, mais je vois plus clair. J'ai eu des réponses pour mon fils, et même s'il me reste beaucoup d'incertitude, je sais sur quel chemin je me suis embarquée. Mes "dossiers" personnels sont réglés; je n'ai pas vraiment eu les résultats espérés, mais je suis heureuse avec ce que j'ai. Je me sens plus riche en amitié aussi. Oui, j'ai en quelque sorte perdu quelqu'un, mais elle continuera de faire partie de ma vie, différemment tout simplement. Et j'ai gagné une autre amie. Et de la sagesse aussi.

Alors voilà! Encore une fois, bonne et heureuse année 2011.

samedi 1 janvier 2011

Bonjour 2011

L'année 2010 fut... je ne sais pas trop. Des hauts, des bas. Une nouvelle job, de nouveaux défis. Et une vie personnelle au neutre. Pas envie pour le moment d'en faire la rétrospective.

À la place je vais y aller de mes souhaits pour la nouvelle année. De mes souhaits pour moi. Un peu d'égoïsme n'a jamais fait trop de mal... alors voici ce que je me souhaite pour cette année.

1. Je me souhaite de gagner le concours qui va s'ouvrir pour le poste que j'occupe de façon intérimaire depuis un an.

2. Je me souhaite un homme que je vais aimer et qui va m'aimer. Et là, que je ne vois personne me dire que je dois d'abord apprendre à vivre seule et à m'aimer moi-même. Ça fait cinq ans que je vis seule. Depuis le temps, j'ai appris à vivre seule et je préfère encore ça à être mal assortie. Mais d'un autre côté, pouvoir exister comme femme, ça me manque énormément. Et j'aimerais ça moi aussi être gâtée une fois de temps en temps ou avoir quelqu'un à qui jaser de ma journée difficile ou encore ne pas avoir à aller en voyage seule. Alors je me souhaite un chum. Et un bon.

3. Je me souhaite la force et l'énergie qui me seront certainement nécessaires pour brasser l'école et la Commission scolaire.

4. Je me souhaite un beau voyage dans le sud dans deux semaines bien sûr, mais je veux surtout faire un voyage à Rome cet automne.

5. Je souhaite que le père de mon fils revienne dans la région. Ça serait mieux pour son gars, et pour moi aussi. Il n'est pas ma personne préférée, mais son fils l'aime.

Et je pense que c'est tout...

Et pour vous, je vous souhaite ce que vous désirez. Mais de la santé par dessus tout car sans ça...

Bonne année!!!