vendredi 30 décembre 2011

OMG! J'ai oublié quelqu'un

Dans mes remerciements hier, j'ai oublié une personne très importante.  Une autre mère célibataire débordée qui élève sa belle petite princesse toute seule et qui n'hésite jamais à me donner un coup de main.  Je peux toujours compter sur elle lorsque j'ai besoin d'une gardienne.  Et elle fait plus que garder ma sauterelle, elle l'aime.  En plus, c'est une merveilleuse amie. 

Cette année, elle a décidé de me faire le plus beau des cadeaux de Noël.  Un samedi après-midi, elle a amené mon fils jouer aux quilles avec elle et sa fille.  Sauf qu'ils ne sont pas allés jouer aux quilles, ils sont allés dans un magasin où on peut fabriquer des bijoux.  Elle a voulu donner l'occasion à mon fils de me faire un cadeau de Noël.  C'était une merveilleuse attention qui m'a fait autant plaisir à moi qu'à mon fils.  Ce geste m'a fait tellement plaisir........

Je te souhaite une excellente année 2012 JMC.  Je t'aime de tout mon coeur.  xxxxx

jeudi 29 décembre 2011

2011?

Plus que quelques jours et c'est terminé, l'année sera dernière nous. 

Est-ce que ça a été une belle année pour moi?  Pas vraiment.  Mais ça arrive parfois.  Je n'ai pas envie de revenir là-dessus, vous m'avez lue, vous savez ce qui s'est passé. 

Non, cette année, j'ai envie de saluer ces personnes qui font partie de ma vie, qui parfois, n'ont fait que passer, mais qui font la preuve chaque jour que l'être humain est d'abord et avant tout bon.  Je ne peux pas les nommer, il faut bien garder un peu de cet anonymat, mais je vais mettre leurs initiales et j'espère qu'ils ou elles se reconnaitront.

Il y a d'abord JR que j'adore.  Une amie depuis longtemps qui me connait bien, qui est toujours là pour m'écouter, sans juger, sans non plus me laisser m'abattre.  Ses visites matinales sont bien souvent le meilleur moment de la journée et qui pendant ces longs mois difficiles, elle a toujours réussi à me faire sourire.  JR, je t'aime beaucoup et je sais que pour toi aussi les derniers mois ont été difficiles.  Je pense très fort à toi et tu peux compter sur moi. 

Il y a aussi eu SC et ID qui par de tous petits gestes m'ont touchée au point de me faire monter les larmes aux yeux.  Alors que j'écrivais sur ce blogue, que je parlais de l'anxiété de ma sauterelle, elles m'ont envoyé des noms, des contacts, des personnes qui pourraient m'aider.  Elles n'avaient rien à gagner avec ces gestes, mais elles l'ont fait tout de même, parce qu'elles sont ce qu'elles sont.

Il y a également Obi Wan Kenobi (tu te reconnais j'espère?).  Un ami qui est revenu dans ma vie comme ça et qui depuis ne cesse de me pousser pour que je me dépasse, pour que j'aille plus loin.  Un rêveur oui, mais un rêveur bûcheur, qui travaille pour construire ce qu'il veut.  Un rêveur qui croit en lui, et qui croit en moi aussi.  Je lui souhaite beaucoup pour la nouvelle année, je lui souhaite que la tornade se transforme en vents pires, en vents profonds qui le portent loin.

Maman Tuppeware, Lionne, Evyzaroma, Capara, Patricia, Cryzal qui m'ont inspirée avec leurs blogues, avec leurs mots, leurs histoires...  parfois semblables à la mienne, parfois différentes, mais où je me suis reconnue.  Cryzal, qui a pris le temps de m'envoyer un cd de méditation pour mon fils et moi...  Si ce n'est pas avoir du coeur ça...

Il y a Madame G. à l'école, la technicienne en éducation spécialisée de mon fils qui fait tellement un bon travail.  Elle donne le degré de plus.  Vous savez, de l'eau, ça bout à 100 degrés.  À 99 degrés, il ne se passe rien, mais à 100, ça bout, il y a de la vapeur, le train peut avancer.  Elle donne ce degré de plus, elle ne se contente pas de faire sa job.  Mon fils gagne beaucoup à l'avoir avec elle.

Ma famille aussi.  Je chiale parfois, mais j'ai énormément de chance d'avoir une famille comme la mienne.  Ma mère est ma meilleure amie.  Je peux toujours compter sur ma soeur, sur mon père.  Nous sommes tissés serrés dans ma famille et c'est bien ainsi.

Il y a des personnes fantastiques sur cette terre, des personnes qui donnent, des personnes qui sont présentes.  C'est dommage qu'on n'en parle pas assez, qu'on passe plus de temps à s'en faire pour la minorité qui nous énerve. 

Merci et je vous offre mes meilleurs voeux pour l'année 2012.  xxxx

dimanche 25 décembre 2011

Joyeux Noël

Peu m'importe la neige, peu m'importe les décorations, peu m'importe les cadeaux.  Je ne suis pas celle qui sera triste d'avoir un Noël vert, même que je le souhaite pour tous ceux qui doivent faire de la route.  Les décorations?  Je n'ai pas le tour.  Je fais un sapin, je mets une guirlande sur ma rampe d'escalier, des lumières sur la pôle de rideau.  Rien dehors.  Je n'ai rien contre, mais personnellement, je préfère mon salon sans cet encombrement de bébelles et sans ce sapin qui prend trop de place.  Demain, il reprendra d'ailleurs le chemin du sous-sol. 

Depuis quelques années, je trouve Noël difficile.  Je pense que le souvenir du premier Noël passé sans mon fils alors que mes parents étaient partis au Mexique me hantait un peu et je revivais chaque année la douleur ressentie ce soir-là. 

Cette année par contre, j'ai laissé aller tout ça et les fêtes ne m'apparaissaient plus comme une période difficile.  J'étais sereine, j'avais même hâte de passer du temps en famille, de bien manger, de bien boire. 

Ma soeur n'était pas là, elle passe les fêtes en Floride où il fait très beau et chaud cette année.  Donc un petit Noël avec mes parents et le frère et la soeur de ma mère, avec leurs conjoints respectifs.  Ma sauterelle était avec nous la veille de Noël jusqu'à 21 heures, puis son père est venu le chercher.  Il sera parti jusqu'au 2 janvier. 

Nous avons joué à Scategories jusqu'aux petites heures du matin et tout le monde a dormi là.  Un énorme déjeuner de Noël ce matin et la traditionnelle partie de poker cet après-midi.  Je ne joue au poker qu'une fois par année alors je n'ai pas l'habitude.  Mais c'est moi qui ai gagné!  Un gros 15$.

C'est ce qui m'importe à Noël.  Le temps passé en famille, les discussions, les rires.  Les heures qui filent à la vitesse de l'éclair.  C'est certain qu'on n'est pas obligé d'attendre le 24-25 décembre pour se voir, mais à ces dates, c'est traditionnel, tout le monde est en congé.  Puis, personne ne vient parce qu'il se sent obligé, personne n'est invité par obligation. 

Joyeuses fêtes à tous.  Mes meilleurx voeux pour la prochaine année. xxxx

jeudi 22 décembre 2011

Éditorial du 22 décembre 2011

J'ai des parents engagés. En 1976, ils ont fait du porte à porte dans les rues de Cowansville pour faire élire le premier gouvernement péquiste. Je n'avais pas deux ans et déjà, ils me tiraient dans mon chariot rouge de maisons en maisons. Tous les deux, à des époques différentes, ont été représentants syndicaux. Ma mère a siégé au comité de parents de mon école. En plus, elle faisait partie du conseil d'administration de l'hôpital, puis ensuite, de la Caisse populaire. Et comme c'est aussi important d'investir dans un bon esprit d'équipe, mon père organisait pendant ce temps-là des activités pour le comité social de ce même hôpital. J'ai toujours eu des parents qui s'impliquaient.

Je me souviens d'une anecdote intéressante alors que j'étais au secondaire 2. Il faut d'abord que je vous dresse un portrait de la jeune adolescente que j'étais. Timide, trop timide même. Grande, mince, lunettes bleu ciel, longs cheveux bruns raides et plats (on est en 1988 ici, époque des gros cheveux et des gros toupets!). Je n'étais vraiment pas populaire, je n'avais pas d'amis, enfin j'en avais bien une ou deux, mais c'était plus pour les avantages qu'elles savaient tirer de moi. J'étais une première de classe, une vraie "nerd". Presque invisible en classe.

Un jour, alors que j'étais dans ma classe d'histoire, j'entends le directeur-adjoint demander à mon enseignant de m'envoyer dans son bureau. Trente paires d'yeux se sont tournés vers moi tout d'un coup. Qu'est-ce que je pouvais bien avoir fait qui me valait une visite chez le directeur. J'étais morte de peur, je ne comprenais pas ce que j'avais pu faire de mal.

Mais voilà... je n'avais rien fait de mal. Depuis le début de l'année, l'école avait décidé d'interdire l'accès aux corridors où il y avait des casiers pendant l'heure du dîner ce qui obligeait les jeunes à rester à la cafétéria où à l'agora. Pour une fille comme moi, ces deux endroits étaient désagréables, bourrés d'autres jeunes qui pourraient facilement se moquer de moi ou me lancer leurs déchets. M'asseoir contre mon casier et lire m'attirait beaucoup plus. Alors j'en avais parlé à mon père un soir. Et il m'a dit quelque chose que je n'ai jamais oublié. "Si quelque chose ne te plait pas, demande à ce que ça change avec des mots et des arguments." Il m'a encouragé à écrire une lettre à la direction, il m'a même offert son aide pour corriger les fautes. Et c'est ce que j'ai fait.

Ça n'a rien changé. Le directeur-adjoint n'est pas revenu sur sa décision, mais il m'en a expliqué les raisons. Il m'a remercié de la lettre et de mon initiative. Et moi, j'ai compris pourquoi c'était comme ça et je me suis trouvé un autre endroit pour lire.

Ça m'a appris la nuance. J'ai compris qu'il ne fallait pas juger au premier coup d'oeil, qu'il fallait plutôt tenter de comprendre le pourquoi, les raisons. Ça m'a aussi appris l'importance de parler. Celui qui se tait n'a pas le droit de chialer ensuite.

C'est pour ça que je vote. Je vote aux élections fédérales, provinciales, municipales et scolaires. Je ne suis pas une fédéraliste. Je ne suis pas non plus séparatiste. Je l'ai été en 1995 et avant. Je n'ai rien contre les rêves, et selon moi, le pays du Québec est un beau rêve. Mais appelez-moi une "éteignoir" si vous voulez, je crois qu'il y a des choses plus urgentes à régler avant de s'attaquer à la réalisation de ce rêve. Et quand ce sera le temps de voter à un référendum - si un jour c'est le temps - je prendrai une décision à ce moment-là.

Ce qui me met hors de moi en ce moment, c'est l'état de la politique dans ce pays. Tant au fédéral que provincial. D'un côté, on a une province qui multiplie les partis politiques et les chicanes, les divisions pendant que le parti au pouvoir s'engraisse à grands coups de corruption. De l'autre, on vit au royaume de l'arrogance et de la propagande alors que les autres partis doivent se relever des coups durs reçus alors qu'on leur enlève un peu les ressources pour le faire. Si vous n'y êtes jamais allés, allez sur le site Web sur parti conservateur. On n'y parle que de criminalité et d'armes. On se croirait vivre dans un pays où il vaut mieux ne pas sortir de la maison lorsque le soleil est tombé - et ici en décembre, ça veut dire 17 heures. Où il vaut mieux ne pas prendre sa voiture sans cacher sa carabine sous son siège de voiture. On a un parti au pouvoir qui a donné comme consigne à ses fonctionnaires de remplacer l'appellation "Gouvernement du Canada" par "Gouvernement Harper". On a un parti qui impose le bâillon aux discussions en Chambre, qui impose le huis clos aux comités. Le huis clos! Ce ne sont pas des questions de sécurité nationale lorsqu'on parle de langues officielles il me semble... Même chose pour l'exercice de réduction du déficit.

J'ai de la misère à comprendre le peu d'intérêt de la population. C'est notre pays, notre avenir. On a beau comprendre qu'on ne peut pas d'un coup arrêter l'exploitation de l'énergie "non propre", il faut savoir que c'est le temps maintenant d'investir dans la recherche, de préparer des plans de rechange. Ce sont nos enfants qui vont en souffrir sinon. Depuis près de cent cinquante ans, les droits des francophones continuent d'être respectés dans ce pays, malgré une minorité diminuant. Ce n'est pas assez certains diront et j'aurais tendance à être d'accord, mais ce premier ministre que nous avons a beau commencer tous ces discours en français, il a posé des gestes qui ne mentent pas sur l'importance qu'il donne à notre langue depuis sa majorité.

Dans certains pays, des gens risquent leurs vies pour aller voter. Littéralement. Ils se lèvent le matin et vont voter, même s'ils savent qu'ils pourraient mourir pour avoir eu le courage de mettre une croix sur un bout de papier. Ici, la moitié de la population ne s'en donne même pas la peine même s'il est facile d'aller voter.

Si seulement les journalistes politiques en demandaient autant de nos politiciens que nos journalistes sportifs en demandaient des Canadiens de Montréal. Il faudrait peut-être que L'Antichambre parle des décisions prises dans la Chambre des Communes. Que Le Match parle des échanges animés de l'Assemblée nationale. Qu'on fasse porter des chandails de couleurs avec noms et numéros aux députés.

C'est notre pays. Nous avons mis nos vies entre leurs mains, il me semble qu'on devrait s'intéresser un peu plus à ce qu'ils font. Nous avons droit de leur demander des comptes, de leur demander pourquoi ils prennent cette décision. Nous avons l'obligation de leur demander le respect. Ce n'est pas parce qu'ils ont été élus qu'ils n'ont plus à tenir compte de ce que nous pensons. Non?

En 2012, je prends la résolution de m'impliquer davantage.

mardi 20 décembre 2011

Je n'écris pas beaucoup...

Je devrais avoir le temps pourtant...

J'en suis déjà à ma troisième semaine à la maison. J'occupe bien mes journées, je me promène, je vais voir ma mère, je fais de l'exercice, je vois des amis. C'est bien car moi qui ai une tendance casanière certaine, je pourrais facilement tomber dans la paresse et regarder la télé étendue sur le sofa toute la journée.

La plupart du temps, je me sens bien. Je n'ai rien d'une fille déprimée, ni même down. Pourtant, d'habitude, je trouve cette période de l'année difficile. Là, je me sens calme, sereine... Comme si ma vie personnelle me comblait parfaitement, enfin - contrairement à ma vie professionnelle.

Par contre, dès que je me retrouve dans une situation quelque peu stressante, je sens l'anxiété qui revient d'un coup. Ce sentiment d'écrasement, d'étouffement, cette barre qui me passe au travers de la poitrine. N'importe quel stress. Même une partie de hockey ou la finale de Survivor. Je l'écris et je trouve ça tellement ridicule, mais c'est comme ça. Le psychiatre m'avait expliqué que l'anxiété, ça laisse des traces. Donc, quand je commence à ressentir ce que je ressentais depuis des mois au travail, tout ça me revient.

Ce congé de maladie était nécessaire, mais si ça ne me rend pas fière de l'admettre. Je n'avais pas le choix, pour ma santé mentale, mon équilibre personnel, je devais aller voir mon médecin.

Je prends du mieux. Je cherche un autre travail parce que je ne veux pas retourner travailler pour des gens qui ne respectent pas leurs employés et qui n'ont aucun sens de l'éthique. Le conflit de valeurs est trop grand. Mais je prends du mieux.

vendredi 16 décembre 2011

22h30...

Je suis fille qui aime les partys. Surtout avec les gens que j'aime et apprécie. J'aime danser, j'aime la musique, la bouffe, le vin.

Les partys de Noël avec mon équipe, je les ai toujours appréciés. Souvent une des dernières à partir. Je m'arrange d'ailleurs toujours pour ne pas avoir à conduire.

Mais ce soir...

C'était le fun de les revoir après 3 semaines presque. Tout le monde était de bonne humeur, tout le monde avait le sourire. Une maudite belle gang. La meilleure. J'ai bien mangé, j'ai bien ri. J'ai même dansé.

Mais au bout d'un moment, j'ai entendu leurs conversations de boulot et le sentiment est revenu. De nouveau, ce sentiment de les avoir tous laissés tomber alors qu'ils avaient besoin de moi. Cette incapacité à gérer le stress, mon anxiété.

Je suis partie. J'ai réussi à sauver la face, à tous les embrasser avant de partir. Même dans la voiture, je suis restée calme. Mais maintenant, c'est le déluge, je ne peux m'arrêter de pleurer.

Je ne sais même pas pourquoi...

J'haïs ça cette incapacité à faire face. Je déteste être faible... Mais ce soir, j'aurais voulu qu'on me tienne serré, avoir des bras autour de moi. Une chance qu'un ami avait accepté de m'accompagner à la soirée. Le savoir là m'a aidée à garder la tête haute.

Je pleure ce soir de n'avoir pu apprécié la compagnie de ces personnes que j'aime tant pourtant

jeudi 15 décembre 2011

Encourager l'obésité?

Depuis le début de la semaine, ça parle, ça discute - encore! - de l'image de la femme dans les médias et le domaine de la mode. Encore! Parce que c'est bien le premier mot qui me vient en tête.

H&M a décidé d'utiliser des corps de femmes créés par ordinateur pour mettre ses bikinis en valeur... Mon opinion? Je trouve ça ridicule. Mais si le magasin continue de vendre ses vêtements? C'est certain que ça ne sera pas à moi, ce sera à d'autres... Et si les magazines de mode continuent de se vendre... pourquoi est-ce que quelque chose changerait?

L'obésité est un problème de plus en plus présent dans notre société - en tout cas, c'est ce qu'on nous dit depuis des années. Je ne me souviens pas qu'on m'ait déjà parlé de ça alors que j'étais petite. Les émissions de télé vantant les bienfaits de la bonne alimentation sont de plus en plus populaires, on se sent presque gêné d'arrêter au McDo pour s'acheter un bon BigMac bien jûteux.

Pourtant, ce n'est pas d'hier qu'on mange des Big Mac, et aux dires de certains, ils étaient plus gros dans le temps. Et je n'ai pas l'impression que nos parents avaient à se creuser la tête autant pour nous faire des lunchs et trouver des collations santé. La mémoire me fait possiblement défaut, mais chez nous, on mangeait santé et ça voulait dire qu'on mangeait du pain brun, qu'on ne mettait pas de sel et qu'il y avait des légumes à côté de nos patates dans notre assiette. Et tout ça alors que ma mère passait son temps à faire des diètes!

Qu'est-ce qui a changé alors?

Je ne suis pas une experte, je n'ai pas fait de recherches ou d'études poussées, mais je crois que le problème est justement cette obsession de la minceur. Les courbes ne sont plus valorisées alors on veut maigrir. On essaie des régimes miracles vantés par Oprah ou le Docteur Oz dans leurs émissions et on perd du poids. Pour le reprendre aussi vite, avec quelques livres en plus.

On allume la télé, on ouvre un magazine, on va au cinéma et toutes les femmes qu'on y voit sont minces. On remarque même les Jennifer Lopez parce qu'elles sont plus rondes! Plus rondes? Jennifer Lopez? Voyons!

Les femmes viennent dans tous les formats, grandes, petites, minces, rondes, alouette. Même si je ne mangeais que des pamplemousses pendant des semaines et que je m'entraînais 10 heures par jour, je ne ressemblerais jamais à ces corps de femmes virtuelles. C'est certain que j'aimerais pouvoir porter un bikini et m'asseoir sur la plage sans que ça ne fasse un pli, mais ce n'est pas moi. Je n'aurai jamais un corps comme ça, pas plus que j'aurai les yeux bleus ou que je mesurerai 5 pieds 2. J'ai des fesses, j'ai des hanches, de fortes cuisses et oui, une bedaine avec des vergetures en prime. J'aime mon corps? Non, mais maudit que j'aimerais ça. Alors au lieu de dépenser mon énergie à essayer de maigrir pour ressembler à quelque chose d'inaccessible, je préfère cent fois plus travailler à aimer qui je suis. L'exercice et l'alimentation saine que je choisi, je le fais pour ma santé, pas pour les formes de mon corps.

Alors voilà ce que je pense. Il faudrait à mon avis mettre un peu plus d'énergie à valoriser les femmes peu importe leur taille, ça m'étonnerait que ça mène à une société plus obèse.

Et puis, je suis d'accord avec les hommes, ce n'est pas eux qui nous mettent cette pression, c'est nous. L'homme qui aime la femme squelletique se trouvera une femme squelletique, voilà. Non, la pression, c'est nous qui nous la mettons. Et c'est nous qui l'encourageons en achetant tous ces magazines qui nous vendent des pages et des pages de femmes virtuelles en papier glacé.

Une de mes résolution en 2012 est celle-ci : Aime-toi telle que tu es Stéphanie.

lundi 12 décembre 2011

Si fragile

Difficile de comprendre ce qui se passe en moi. Je m'y perds. Je crois aller mieux, et une seconde arrive. Et je ressens à nouveau ce sentiment d'étouffement.

Des nouvelles du bureau m'ont reviré tout d'un coup, tellement rapidement que j'aurais cru être deux personnes. Je ne peux pas retourner travailler pour ces gens; j'en suis incapable. Une telle arrogance, aussi peu de soucis de bien faire les choses, une recherche de résultat immédiat, sans égard pour ce qui est mieux...

Je me sens faible, je me sens lâche d'avoir abandonné le navire de cette façon, mais j'avais le dos brisé et une sauterelle autrement plus importante à soutenir.

Je ne sais pas quoi faire. J'ai l'impression qu'il me faudra tout reprendre, tout recommencer ailleurs. Mais où? Et quoi?

J'ai peur... Je suis du genre à avoir un plan... Je n'en ai pas... J'ai peur.

samedi 10 décembre 2011

Je dirais même plus...

Toute petite, je me souviens de m'être camouflée sous les couvertures dans ma chambre avec une toute petite lumière. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main. J'ai eu des coups de coeur, des livres que j'ai lus plusieurs fois. Charlie et la chocolaterie a longtemps été mon préféré. Plus tard, j'ai rêvé de l'Ile-du-Prince-Edouard en dévorant toute la série des Anne... La maison aux pignons verts. Et bien sûr, il y avait Tintin. Je les ai lus et relus, encore et encore. J'avais tous les albums, je les ai d'ailleurs tous encore. Ils sont maintenant dans la chambre de mon fils qui, à son tour, se couche avec sa petite lumière pour lire les aventures du reporter Tintin.

Quand j'ai su que Spielberg allait faire un film sur Tintin, j'étais emballée. J'imagine un peu comme ceux qui ont été heureux de la série de films sur Spiderman ou sur les Transformers. Mais Tintin... c'est risqué pour un réalisateur américain. Tintin est Belge, peu connu aux États-Unis en comparaison de ces héros en collants des "comics" en papier.

Mais peu m'importe, j'étais heureuse. Mon fils aussi.

Pour la première fois dans ma vie, j'ai attendu la sortie d'un film avec impatience et jeudii soir, j'ai utilisé mon application iPhone pour acheter mes billets à l'avance. J'ai rédigé une note dans l'agenda de mon fils pour avertir son enseignante que j'irais le chercher plus tôt et j'ai mis le cap sur le cinéma Starcité en fin d'après-midi hier pour aller voir le film.

Quel bonheur. Je vous dis tout de suite que j'ai l'intention d'y retourner. Une fois, avec mon père j'espère qui lui aussi adore Tintin. Une autre avec mes nièces peut-être.

Pas évident que le défi que s'est lancé Spielberg de faire un film comme celui-ci. Oui, c'est une certaine forme d'animation, mais ce n'est pas l'impression que ça donne en le regardant. On oublie bien vite que les personnages ne sont pas réels à cause de leurs mouvements si naturels oui, mais surtout car la personnalité a été développée.

À travers les scènes qui rappellent parfois Indiana Jones, d'autres fois Jack Sparrow, on sent l'agacement de Tintin de voir l'ivrognerie du capitaine, on sent le profond sentiment d'échec du capitaine, on voit leurs sentiments, on devine des qualités et des défauts. Quelque chose qui n'était pas développé dans les albums d'Hergé.

Si vous avez lu les albums, vous reconnaitrez l'histoire, même si elle a été complètement transformée. Les scènes délectables des albums comme celle où le capitaine raconte la bataille entre Rackham le Rouge et le Chevalier François de Haddock font partie du film, mais différemment, ailleurs, à d'autres moments. La scène des Dupontds qui "attrappent finalement" le pickpocket a été quant à elle complètement transformée, mais tellement bien que j'avoue que je préfère la version Spielberg.

J'ai adoré le film. Est-ce que ça a répondu à mes attentes? Oui, je dirais même plus qu'il a surpassé mes attentes. J'ai déjà hâte à la suite... Pourvu que les Américains adoptent le jeune reporter.

jeudi 8 décembre 2011

Une sauterelle bougonneuse

Je l'ai su dès que je l'ai vu s'avancer vers moi à l'école. Pas une bonne journée. Alors qu'il enfilait manteau et bottes, j'ai remarqué ses cernes, la bonnes rouges sous les yeux, la bouche qui pointe vers les pieds.

Pas une bonne journée. Comme on devait faire des commissions, il était doublement bougon. J'ai regretté de ne pas y être allée toute seule dans la journée. J'ai essayé de le faire me raconter ce qui se passait. Je n'ai réussi qu'à faire empirer les choses. Il a même versé quelques larmes.

Je lui ai demandé de ne pas être triste. Il m'a dit qu'il avait le droit d'être triste. C'est vrai... À 37 ans, j'ai de la misère à contrôler mes émotions alors à 8 ans... Il avait bien raison mon grand garçon.

Assis au McDo, j'ai bien essayé de comprendre ce qui se passait. Rien. Rien. Rien. Après le souper, son humeur s'est amélioré un peu et j'ai retrouvé ma sauterelle souriante.

Il a un journal intime. Il écrit des choses dedans, je ne sais pas trop quoi. Je lui ai promis que je ne le lirais pas, jusqu'à maintenant, je tiens ma promesse. Je dis jusqu'à maintenant... Ce n'est pas parce que j'ai l'intention de briser ma promesse, au contraire, je trouve ça important qu'il puisse écrire sans se censurer. Mais d'un autre côté, je me dis que ça me permettrait peut-être de mieux intervenir.

J'ai fini par savoir pourquoi il était si bougonneux. Il y a eu un conflit à l'école, il a poussé un autre enfant qui lui avait enlevé sa tuque. Un tout petit conflit... Ça l'affecte tellement ce genre de chose. Ce n'est jamais la bonne option de pousser, c'est certain, mais quand même, ce n'est pas un très grand drame. Mais simplement à lui faire me raconter ce qui c'était passé et il était à nouveau dedans, les larmes aux yeux, émotif, sur le bord de la panique.

J'aimerais tellement qu'il apprenne à mieux gérer ses émotions. Qu'il apprenne à laisser aller... Mais bon, il tient de sa mère pour ça il faut croire. :)

mercredi 7 décembre 2011

Humff

J'ai très envie d'écrire ce soir. Je voudrais pondre un de ces textes que je relirais le lendemain avec fierté. Avec beaucoup d'images et d'idées profondes. Vraiment, j'aurais envie d'être géniale ce soir.

J'ai parlé d'écriture une bonne partie de la journée avec un auteur, un vrai. Un qui a écrit tout un livre et qui en plus, a été publié. Un auteur qui produit des idées à la chaînes, mais pas comme dans une chaîne de montages, des idées différentes les unes des autres. Des idées rassembleuses. J'ai parlé d'écriture une bonne partie de la journée avec un auteur qui est aussi un ami.

Je lui ai demandé de me donner un coup de pied dans le derrière à cet ami. Je veux écrire. Le blog, c'est extra pour moi. Je n'ai pas envie d'arrêter, mais je veux faire autre chose aussi.

Ce n'est pas les histoires à raconter qui manquent pourtant. J'ai besoin d'encouragement et qu'on me force la main aussi, qu'on me mette au défi.

Tous et toutes, donnez-moi donc un beau coup de pied virtuel, ok?

lundi 5 décembre 2011

Comment ça va?

C'était ma première journée aujourd'hui en arrêt de travail. J'avoue, je me suis connectée au site de télétravail, mais c'était pour approuver des congés d'employés que je n'avais pas encore approuvés. C'est tout, promis juré.

Ça fait très bizarre de penser que je ne travaillerai pendant tout ce temps. Je me sens un peu coupable, mais juste penser à mettre les pieds au bureau et la sensation d'écrasement revient. La seule image qui me vient en tête qui pourrait décrire comment je ne sens est comme si j'étais dans un espace fermé et qu'un matière non identifiable se mettait soudainement à gonfler et à prendre toute la place. Un peu comme un sentiment de claustrophobie.

Je suis fatiguée. Comme une pile épuisée. Ce n'est pas un manque de sommeil, c'est plus un manque de carburant. Je ne sais plus où puiser pour trouver l'énergie et la patience de faire les petites choses à faire à la maison... Alors je compte bien me reposer le corps... et, surtout, l'esprit.

Il faut maintenant que je trouve une façon de réapprendre à respirer normalement sans ce poids qui pèse constamment sur ma poitrine.

dimanche 4 décembre 2011

De quoi parle-t-on au juste?

Utiliser le pouvoir qu'on possède sur une autre personne pour arriver à ses fins, pour humilier, pour réaffirmer son propre pouvoir. Non, ça ne vient pas du Petit Robert, c'est de moi. Ma définition de l'intimidation.

Nouveau comme phénomène? Réservé à la cour d'école ou aux pages facebook?

Je pense aux religieuses qui frappaient les doigts de ma mère devant toute la classe parce que sa mère ne pouvait pas lui donner un dollar pour payer le livre de prières. Geste qui avait ses répercussions dans la cour d'école alors que toutes les autres petites filles la pointaient du doigt en la traitant de pauvre, et d'Anglaise en plus.

Ou à ce gars qui me suit direct dans le bumper sur la 307 pour que j'accèlère alors que je roule à 70 dans la zone de 60.

Ou encore à ce groupe de filles qui ridiculisent cette autre fille car elle porte des broches ou je ne sais quoi encore.

Ou encore à ce sous-ministre-adjoint qui me fait comprendre en m'enlevant ma promotion méritée que j'aurais tout intérêt à y penser à deux fois la prochaine fois que j'oserai le contredire.

De l'intimidation, il y en a partout. C'est vieux comme le monde et ça fait mal peu importe l'âge qu'on a. "Personne ne peut te faire sentir petit sans que tu lui en donnes la permission." Paroles sages de la grande dame qu'était Eleonor Roosevelt. Oui, mais, beaucoup plus facile à faire.

On ne guérit pas l'intimidation par l'intimidation. On ne fait que perpétuer la tradition.

Alors quelle est la solution? Je doute qu'elle se situe à l'Assemblée nationale. Je doute même qu'elle se situe au conseil d'administration d'une école secondaire.

Non, je crois que nous sommes tous responsables du problème et que c'est collectivement que nous pourrons y changer quelque chose. Surtout ceux qui comme moi, ont des enfants.

Élevons nos enfants d'abord. Élevons-les en citoyens. Enseignons-leur qu'ils sont extraordinaires, mais pas plus que les autres. Arrêtons de leur faire croire qu'ils sont plus importants que les autres. Chaque personne mérite notre respect. On mérite le respect de la part de chaque personne. Ce n'est pas à l'école qu'il faut apprendre ça. C'est à la maison, dès le premier jour de notre vie. C'est à la maison qu'il faut expliquer à notre fils que personne ne mérite de recevoir un coup de poing à la figure, ni lui, ni un autre.

Alors que je faisais un stage d'enseignement en secondaire 4, un jeune a tenté de m'envoyer un coup de pied au visage. Son soulier m'a à peine effleurée, mais le coup a été tout aussi fort. J'étais devant une trentaine de jeunes de son âge, j'avais vingt et un ans et j'étais au bord de perdre la face. Ça m'a tout pris pour rester calme, pour ne pas éclater en sanglots, mais j'y suis arrivée.

Le jeune a été suspendu et lors de la rencontre entre la direction, sa mère et moi, j'ai mangé tout un char de bêtises de la mère. C'était ma faute car je n'avais pas su me faire respecter. Qu'allait-elle faire maintenant avec son fils à la maison toute la journée pendant une semaine? Il allait vider son frigidaire et jouer au Ninento toute la semaine. Belle punition!

Comment voulez-vous qu'un jeune se remette sur le droit chemin quand il a un parent comme ça? Et pourtant on continue de suspendre les jeunes pour des gestes semblables.

Pas facile d'être parent. Non, pas facile quand notre fille fait une crise de larmes au magasin pour avoir un jouet de ne pas céder pour arrêter que tout le monde nous regarde. Pas facile non plus d'entendre son enfant pleurer parce qu'il est puni pour ne pas avoir obéi à une règle. Oh, ce serait tellement plus facile de baisser les bras, de laisser passer. Mais qui croyait que ce serait facile d'être parent?

C'est certain que l'école à un certain rôle à jouer. C'est important d'en parler avec les enfants, de leur expliquer ce que c'est, comment reconnaitre l'intimidation, comment réagir. Qu'on soit intimidé ou non, chaque enfant a son rôle à jouer. Quoi faire lorsqu'on voit un enfant qui est poussé dans la clôture? Quoi faire si on fait circuler des rumeurs sur la fille assise en face de nous dans le classe? Quoi faire si on apprend qu'une gang prévoit de donner une leçon au plus petit de la classe?

La prévention de l'intimidation, c'est à la maison que ça doit commencer. Et au primaire, ça doit continuer. Pourquoi ne pas inclure dans les curriculum scolaires des cours sur les média sociaux? Leur apprendre alors qu'ils sont jeunes? Parce que quand ils arriveront au secondaire, il y a de bonnes chances que ce soit trop tard. Ce n'est pas en arrivant au secondaire que tout d'un coup on devient intimidateur. en tout cas, ça m'étonnerait beaucoup.

Dans tout cette histoire qui fait couler bien de l'encre depuis une semaine, qui est-ce que je plains le plus? Je ne sais pas. Mais je doute que Jade mérite toute cette haine, toutes ces menaces. A-t-elle quelque chose à se reprocher? Peut-être. Mais deux filles qui se battent pour une histoire de garçon, ce n'est ni la première, ni la dernière fois que ça arrive. Maintenant, elle devra vivre avec le fardeau de la culpabilité. Avec en plus tous ces doigts pointés vers elle.

Il y a huit ans, mon cousin s'est suicidé. Sa copine venait de le laisser. Et le soir avant de mourir, il l'a appelée pour lui dire que ce qui allait arriver était de sa faute à elle. Elle a immédiatement appelé mon oncle pour l'avertir. Toute la nuit, mon oncle et mon père ont cherché mon cousin dans la ville pour finalement être accueillis par la police au petit matin. Le jour des funérailles, mon oncle a sorti de force la jeune fille, à peine sortie de l'adolescence, lui reprochant ce qui venait d'arriver.

Je crois que c'est injuste de faire porter le fardeau du suicide à un autre.

C'est tellement trop facile de pointer du doigt, de chercher des coupables, de s'indigner, d'exiger des changements. Mais c'est à nous de faire quelque chose, c'est ensemble que nous arriverons à quelque chose, pas avec une guerre de reproches.

vendredi 2 décembre 2011

Oui docteur.

J'y pensais depuis le début de l'été. Je voyais bien que mon niveau de stress dépassait le seuil du tolérable. Je suis une personne stressée de nature, je m'en fais pour des choses sur lesquelles je n'ai pas de contrôle. J'ai toujours été comme ça, je doute que ça change vraiment un jour.

Mais depuis l'été, ça va plus loin. Je manque de sommeil, je suis irritable, impatiente, fatiguée tout le temps. J'ai mal partout, les migraines sont de plus en plus fréquentes, je mange mal, j'ai pris du poids. J'aime mon travail, j'adore ce que je fais et les gens avec qui je travaille. Mais je n'en pouvais plus de cette pression qui vient d'en haut, cette façon de faire les choses, tout croche et très croche. Choc de valeurs. Difficile de travailler alors qu'il y a un profond conflit de valeurs entre la haute gestion et soi. Encore plus lorsque l'on nous reproche notre honnêteté, notre intégrité, notre sens de l'éthique.

La semaine passée, il s'est passé quelque chose qui a fait débordé le vase. La paille qui a brisé le dos du chameau (expression anglaise librement traduite car j'aime l'image).

Ce matin, dans le bureau de mon médecin, je m'attendais à ce qu'elle me mette en congé deux semaines, peut-être trois. Sept semaines. réévaluation dans six semaines.

Ce n'est pas une dépression. Pas un burnout. Stress intense, trop lourd. Ça prend trop de place, toute la place et j'ai de la misère à voir autre chose, ça me brouille la vue.

Alors je suis en congé pour un bout. Ça me fait bizarre. Comme quelque chose que j'ai longtemps attendu tout en essayant de me faire croire que j'arriverais à passer au travers sans. J'imagine que je dois me faire à l'idée.

En attendant je me réjouis de la fin de semaine qui arrive. Je décore demain. Ma sauterelle et moi allons faire l'arbre, décorer la maison de pain d'épices, souper dans le salon en regardant le beau sapin tout illuminé. Cette année, contrairement aux dernières années, j'ai hâte.