lundi 31 mai 2010

Mon garçon est frustré!

Le pauvre... Il n'arrive pas à tenir debout. Il est fiévreux et a terriblement mal à la tête. Je ne sais pas ce qu'il a au juste. Une sinusite peut-être? Mais il serait congestionné je crois. Il a rendez-vous avec le médecin demain matin, on en saura plus à ce moment.

Mais il n'est pas content. Il est tanné de regarder la télé! Il s'est endormi tantôt et quand il s'est réveillé, il était fâché. "Je suis trop grand pour faire des siestes!" Il voudrait jouer, mais il a plus mal à la tête s'il s'assoit ou s'il est debout. Alors il se couche et ne fait rien. Difficile pour un petit garçon qui aime autant bouger.

dimanche 30 mai 2010

le dimanche se poursuit

Mon fils e eu un trois-quatre heures de regain d'énergie... et il est retombé dans le même état que ce matin. Et moi aussi. oh boy... je n'ai pas le temps d'être malade.

mon dimanche a commencé trop tôt!

J'étais épuisée hier soir. J'ai mis un film à 8 heures et je crois que je dormais 10minutes plus tard. Je me suis couchée trop tard toute la semaine, ça me rattrape.

3 heures 53... Ma fils se lève. Ça ne lui arrive pas souvent de se lever au milieu de la nuit alors quand il le fait, je le prends au sérieux... ce n'est pas des caprices. Il a mal au ventre. Je l'amène à la salle de bain... rien. Mais il est complètement trempé. Pas de fièvre, mais ses cheveux sont tout mouillés et son t-shirt aussi. Pourtant, il ne porte que des boxers et un t-shirt. La fenêtre ouverte laisse entrer de l'air frais.

Il se recouche et se rendort avant même de toucher l'oreiller.

Je retourne dans mon lit et l'envie de dormir a disparu. Il est 4 heures du matin et je suis bien réveillée. Je remets mon film de la veille et cette fois, j'arrive à le regarder en entier.

6 heures. Mes yeux se ferment et le sommeil reprend le dessus. Pour une grosse demi-heure. Ma sauterelle est debout à nouveau. Il a toujours mal au ventre et sa tête est lourde. Je l'installe dans le salon. Sur le sofa avec une couverture légère. Il est encore couvert de sueur.

Il veut manger... Son mal de ventre ne doit pas être si pire. Mais pour mon fils, manger est une question d'habitude plus qu'une question de faim. Il veut son déjeuner le matin quand il se lève. C'est la première chose qu'il demande. 2 bouchées de toasts... c'est tout ce qu'il a pris.

Il est toujours sur le sofa, allongé. Il n'a pas bougé d'un poil.

Il n'y a plus de café à la maison, ce qui est presqu'une catastrophe. Plus de lait, plus de fruits, plus de légumes... Je dois faire une épicerie aujourd'hui. J'espère qu'il ira mieux tantôt car je ne me vois pas à l'épicerie avec mon petit garçon de 7 ans pas en forme.

vendredi 28 mai 2010

TGIF!

Dieu merci c'est vendredi. Je suis arrivée à la maison ce soir et je me suis écrasée. Pendant un bon 10 minutes, je me suis couchée sur le dos sur mon lit et j'ai fermé les yeux. Des images de mes collègues et des visions des salles de réunion, d'ordre du jour et de "swimlanes" se bousculaient sous mes paupières. Les paroles de ma patronne et les questions suscitées par ma présentation de ce matin frappaient sur mes tympans.

La semaine a été occupée. J'étais en congé mercredi, mais je suis tout de même allée au bureau quelques heures. Je crois avoir passé plus de temps dans mon bureau ce jour-là que pendant les deux derniers jours. Hier, j'ai eu des réunions toute la journée et j'ai dû trouver le temps entre deux, sur un coin de bureau qui n'est pas le mien car je n'avais pas le temps d'y retourner, préparer une présentation que je devais faire ce matin. Aujourd'hui, c'était à peu près pareil. Aussi occupée, aussi fou.

Depuis quelques semaines pourtant, depuis mon retour au bureau après l'accident, j'ai vraiment l'impression d'avoir fait ma place. J'ai clarifié ma vision pour mon groupe. J'ai pris des initiatives, j'ai suggéré des choses et la réaction a été bonne. Ça m'a donné confiance. Je me rends compte que c'est ce qui me manquait. J'ai même osé envoyer un courriel directement à mon directeur exécutif pour lui suggérer une idée. Et sa réaction? Super! Le projet a été mis en branle cette semaine.

Je suis fatiguée ce soir car la semaine a été folle. Car je me suis donnée à 100% au boulot, je suis vidée ce soir.

Mais je suis fatiguée aussi à cause du Président Bartlett et de Josh Lyman et de tous les autres personnages de la série The West Wing. On m'avait recommandé cette série. On m'avait dit que c'était intelligent et bien écrit. J'ai mis du temps à la regarder, mais il y a quelques mois, j'ai acheté la première saison. Les premiers épisodes ne m'ont pas enchantée. Les dialogues rapides étaient difficiles à suivre. Mais les personnages se sont placés et j'ai embarqué. J'ai acheté la saison 2, puis la 3 et ainsi de suite. Cette semaine, j'ai regardé la saison 6 ET la saison 7. J'ai très peu dormi disons... La chaleur extrême du début de la semaine et l'absence d'air climatisé n'ont pas aidé non plus.

Je n'ai pas écrit. Dans mon blogue, deux entrées! Dans mon roman, 2 pages... Je dois m'y remettre! Il n'y a plus de hockey, plus de West Wing, plus de distractions... Je vais retrouver ma discipline.

Autre bonne nouvelle! Je conduis maintenant une nouvelle voiture toute rouge (j'ai laissé le choix de la couleur à ma sauterelle - il a choisi le rouge pomme perlé). Elle va bien, elle est confortable, elle est belle et - bonus suprême! - je peux brancher mon iPod. Plus de cd qui traînent partout dans l'auto.

À part ça? Le cou se replace lentement. Il y a de bons et de moins bons jours.

Bonne fin de semaine!

mercredi 26 mai 2010

Problèmes d'ordinateur

J'ai un ordinateur qui surchauffe! Il faut dire qu'il y a de quoi ces derniers jours. Je l'allume et il s'éteint tout seul au bout d'une trentaine de minutes. Il m'a fait le même coup quand j'étais en Floride. Je m'en suis servie pour regarder des DVD, je crois que c'est l'élément déclencheur de ses "petites crises de vedette".
Pas vraiment pratique lorsqu'on a pris la résolution d'écrire!

Je ne travaille pas aujourd'hui. Mon fils a un rendez-vous à l'hôpital ce matin. Il a un rendez-vous avec une psychologue qui va lui faire passer des tests. Ça faisait longtemps que j'attendais ce rendez-vous, pas mal longtemps même. La référence avait été faite au début de l'année scolaire. Maintenant, avec un minumum de trois rencontres qui seront nécessaires, je suis presque certaine que le rapport ne sera pas prêt avant les vacances!

Avant, ce genre de rendez-vous m'aurait inquiétée. Ça m'aurait empêché de dormir et j'aurais eu mal à l'estomac. Mais pas aujourd'hui. Pourquoi? Parce que je crois que rien ne découlera de l'évaluation psychologique. On va encore me dire que mon fils a des faiblesses ici et là, mais qu'il est très intelligent ce qui fait que malheureusement, il ne peut recevoir de services spécialisés. Pas d'intervenant en classe pour lui, pas d'outils spéciaux non plus.

Je dis malheureusement... Pourtant, sa première année est presque terminée et ça a été un charme. Loin d'être parfait, mais aucun réel problème de comportement si ce n'est qu'il a de la difficulté à rester assis sur sa chaise et qu'il a tendance à parler beaucoup. Mais ça, c'est son trouble déficitaire de l'attention. Il y a aussi des défis sociaux, mais on peut observer une certaine amélioration par rapport à l'année dernière alors c'est bon signe.

Donc, il a rendez-vous ce matin. Cet après-midi, ce sera mon tour de voir le médecin. Rencontre de suivi pour mon cou qui coïncide avec mon rendez-vous annuel. Le cou va mieux. Un peu de douleur de temps en temps, mais rien qui ne se gère pas. Je continue la physio, ça aide beaucoup plus que je ne l'aurais cru!

Ah oui, j'ai une nouvelle voiture! Depuis vendredi dernier. Je suis contente, elle est toute belle ma nouvelle auto rouge - c'est ma sauterelle qui a choisi la couleur.

Bonne journée! Ne vous plaignez pas de la chaleur s'il vous plait... Il pourrait pleuvoir et faire froid!

mardi 25 mai 2010

Je reviens ce soir!

C'est promis, ce soir je vais écrire. Il manquait de temps ces derniers jours pour faire un tour sur l'ordi.

Il fait beau... Je suis heureuse!

dimanche 16 mai 2010

Le but

Avez-vous entendu la chanson de Loco Locass? Elle est vraiment excellente. Je l'ai achetée sur iTunes et je l'écoute depuis le début de la fin de semaine, mon fils la connait déjà presque par coeur.

Les Canadiens de Montréal, c'est une religion dans ma famille. Ça se transmet de génération en génération.

J'ai commencé à regarder le hockey quand j'avais cinq ans à peu près. Je me souviens très bien de mon premier match. Mon père était dans le sous-sol, dans notre maison à Cowansville et le match commençait. Ma mère et ma soeur devaient être en haut j'imagine, mais moi, je me suis glissée dans la pièce où il y avait la télé et le divan bleu - qui était tellement carré et laid! - et je me suis assise à côté de mon papa adoré. Mon père, c'était mon idole... j'ai eu le complexe d'Oedipe longtemps... Mais je l'adorais, je te trouvais drôle, je le trouvais beau, je le trouvais fin.
"Qu'est-ce que tu fais là toi? Je regarde le hockey?" qu'il m'a demandé quand il m'a vue. "Je veux regarder le hockey moi aussi".

Au début, j'imagine que je trouvais le sport bien secondaire au moment que je passais avec lui, toute seule. Puis j'ai commencé à m'y intéresser un peu plus. J'avais une grande planche de bois et tous les mardis, je collais les statistiques qui parassaient dans le Journal de Montréal. Les mardis, il y avait plusieurs pages de statistiques et des photos.

En 1986, quand les Canadiens ont gagné la première coupe dont je me souviens, j'avais 11 ans. Nous avions déménagé à Gatineau trois ans auparavant et j'avais le droit de regarder deux périodes. Mon père était allé à un congrès cette année-là et pendant qu'il était en voyage, je regardais les matchs complets avec ma mère. Elle était super bonne pour nous donner des permissions spéciales quand mon père était pas là.

Le match où ils ont gagné la coupe, je n'ai pas eu le droit de le regarder au complet, mais mon père me l'a enregistré. Le matin, ils ne m'ont rien dit et m'ont laissé regarder le match toute seule pendant qu'ils travaillaient dehors. Je m'en souviens super bien. Je suis sortie dehors et j'étais tellement excitée!

En 1993, mon oncle Johnny est venu regarder plusieurs matchs avec nous. J'avais 18 ans et j'allais bientôt partir en appartement avec mon chum. C'était mon dernier été à la maison. J'avais ma place à moi, dans la chaise berçante en osier. Mon père et ma mère sur le sofa sectionnel (il était brun chocolat celui-là). Il ne manquait que ma soeur, qui n'a jamais été une grande fan.

Cette année-là, j'ai raté les deux derniers matchs de la coupe. J'étais partie passer la semaine à Montréal pour peindre mon nouvel appartement. Il n'y avait pas de meubles, pas de télé, qu'un matelas gonflable pour dormir et de la peinture partout. Mais tous les buts, je les ai entendus. Des fenêtres ouvertes, on pouvait entendre toutes les voix unies crier contre les arbitres et célébrer les buts. Le quartier d'Hochelaga-Maisonneuve où était mon appartement a célébré toute la nuit le soir de la coupe...

2010 maintenant. Depuis mon retour en Outaouais en 1997, les matchs des séries je les regarde chez mon père. Comme avant. On a nos superstitions, nos places assignées. On saute quand il y a des buts, on se fait des high five, on crie. On est déçu quand les Canadiens perdent. Quand ils se font éliminer... et c'est pas mal arrivé souvent dans les dernières douze années de séries - et ça c'est quand ils ont pu se qualifier pour les séries.

2010 maintenant et les Canadiens sont en finale d'association pour la première fois depuis 1993, depuis leur dernière coupe Stanley. Et pour s'y rendre, ils ont éliminé la meilleure équipe de la ligue, et les champions en titre de la Coupe Stanley! Ce n'est pas rien.

Je ne sais pas ce qui se passera ce soir, s'ils vont gagner ou perdre. Mais peu importe... enfin oui, ça m'importe... Mais ce que je veux dire, c'est qu'ils nous ont fait passer de superbes moments cette année. Mon fils de sept ans qui se lève d'un bond du sofa (superbe celui-là, vraiment leur plus beau à vie) pour taper dans les mains de mon père. Mon père, ma mère et moi dans les bras l'un de l'autre après l'élimination des Penguins et des Capitals.

Bonne chance les gars, et surtout merci de nous faire vivre de si beaux moments ensemble!

Allez, Allez, Allez
Allez Montréal!
On va gagner, on va gagner, on va gagner!

vendredi 14 mai 2010

Ce qui m'occupe ces dernières semaines

Mis à part le travail, mis à part les séries éliminatoires, mis à part les épisodes de The West Wing, mis à part mon petit quotidien, ce qui occupe mes soirées depuis un mois c'est ce même ordinateur que j'utilise pour écrire le blogue.

L'accident de voiture m'a forcée au repos, à rester étendue toute la journée, la tête soutenue par des oreillers. La télévision m'a vite ennuyée. Il y avait bien quelques livres qui me faisaient des clins d'oeil, mais c'est les fourmis dans les doigts que je me suis finalement mise à écrire.

J'avais déjà commencé il y quelques mois. L'histoire avançait, mais avait de la difficulté à faire le voyage de ma tête à mon écran. J'ai tout recommencé.

Ma vie depuis dix-huit mois n'a pas été des plus faciles. J'ai eu de beaux moments, de superbes moments, du bonheur comme je ne me souvenais plus en avoir jamais eu. Et tout est parti en fumée l'été dernier. J'ai été frappée de tout bord tout côté. De l'inquiétude, du stress plus que je ne pouvais le gérer, un amour qui s'envole, une déprime qui s'accroche, une amie qui décide de disparaitre. Je suis tombée de très haut et j'ai eu bien du mal à me relever.

Les soirs de cafard, quand la solitude me semble plus présente que d'habitude, quand mon lit me semble encore plus froid, j'ai des relents de mon automne difficile. Je me remets à douter de ma capacité à continuer à mettre un pied devant l'autre même si je ne vois pas où je vais.

Je suis de ces personnes qui ont besoin de terminer un chapitre avant d'en commencer un autre. Écrire mes dix-huit derniers mois me permet de le faire.

J'écris, j'écris, j'écris. Je passe mes soirées à aligner les mots. Ça me fait du bien, mais ça me fait pleurer aussi. Je sens que j'ai pris du recul, je ressens que je suis capable de regarder les choses plus objectivement qu'avant. Je ne revis pas ce qui s'est passé... je me souviens... Il a eu tellement de beaux moments, tellement de sourires et de rires, tellement de bonheur... Et il y a eu une cassure. Une fracture et tout a changé.

C'est un grand projet, c'en est un qui me fait du bien, même s'il m'écorche un peu au passage. Les pages se remplissent au fur et à mesure que je lâche prise. J'ai une amie qui a accepté de me lire. Je lui envoie mes chapitres et elle les lit. Je ne sais pas si elle aime, mais d'avoir une lectrice m'aide à continuer. Parce que certaines soirées...

Comme celle d'hier... où le froid s'insinuait sous les couvertures, et où je me rappelais tout le bon et tout le mauvais à la fois, j'ai trouvé ça difficile de continuer. J'ai trouvé ça tellement difficile que j'ai pris peur, j'ai eu peur de retomber dans mon mois d'octobre. Les larmes ont débordé, les visions sont revenues, l'insomnie m'en a fait voir de toutes les couleurs.

Heureusement le jour s'est levé et la vie m'a encore une fois prouvé qu'il y avait sur cette terre des personnes fantastiques, incroyablement bonnes et généreuses. Mes larmes ont séché et mon sourire est revenu malgré les petits yeux fatigués.

mercredi 12 mai 2010

GO HABS GO!!!!!

Je suis très occupée ces jours-ci alors c'est tout ce que je dis pour le moment! Go Habs Go!

dimanche 9 mai 2010

La fête des mamans!

Eh oui... On a une fête à nous les mamans... C'est cool non? Je me souviens de ma première fête des mères, il y a sept ans déjà... Le temps passe vite!

Aujourd'hui, je recevais ma famille à la maison. Mon père et ma mère, ma soeur, mon beau-frère et leur deux filles. Huit personnes en tout avec mon fils et moi.

Je ne suis pas une grande cuisinière. Je ne suis pas mauvaise, mais je n'ai pas l'habitude. Pourtant j'aime ça et je crois que si j'avais des personnes autour de la table tous les soirs qui aimaient manger, je prendrais vite l'habitude et j'expérimenterais beaucoup. Mon ex-mari n'aimait que les hamburgers, les ailes de poulet et la pizza, et mon fils mange comme une petite souris, alors je n'ai pas vraiment cuisiné depuis les quinze dernières années.

L'an dernier, j'ai cru que j'aurais à nouveau la chance... L'ancien copain, Monsieur M. comme mon amie l'appelle, aimait la bonne bouffe. Il était un vrai naturel dans une cuisine et le voir s'activer autour de la cuisinière était presqu'aussi bon que ce qu'il me préparait. Je me souviens d'un de nos premiers rendez-vous, je l'avais invité à souper. J'avais pensé toute la semaine à ce que j'allais lui préparer, je voulais tellement ne pas le décevoir. Ce n'était que la troisième fois que je le voyais et déjà, je devinais un amateur des plaisirs du palais. Je m'étais finalement laissée convaincre par ma soeur d'acheter un filet de porc déjà préparé, que je n'aurais qu'à faire cuire. Je me souviens très bien de l'avoir dit à Monsieur M. quand il est arrivé chez moi, mais il n'a pas dû m'entendre et quand il m'a complimenté, j'ai pris le compliment. Je voulais tellement l'impressionner...

Ce soir, j'ai tout préparé. J'ai passé quelques heures sur le Web hier soir à chercher une recette qui comblerait ma famille. Je n'ai rien trouvé de précis et ce matin, quand je suis allée à l'épicerie, tout ce que je savais c'est que je devais préparer quelque chose qui irait bien avec les deux bouteilles de Cabernet Sauvignon californien que j'avais achetées la veille.

J'ai hâché des tomates cerises, des échalottes françaises, du basilic frais, un bon fromage de chèvre. J'ai préparé une farce style bruschetta pour des filets de porc. Un bon riz, du bon pain, des haricots verts et des asperges.

Le vin était... hmmmm... vraiment vraiment bon. Et nous avons bien mangé. Ma mère avait apporté le dessert.

Mon fils, juste avant que ma famille arrive, avait décidé qu'il serait le serveur pour la soirée. Il est allé se mettre une chemise blanche, je lui ai inventé un tablier et avec sa serviette sur le bras, il est allé accueillir mes parents, puis ma soeur, quand ils sont arrivés. Tout le monde a trouvé ça bien drôle, ses cousines ont voulu jouer le jeu aussi. Les trois enfants se sont faits quelques dollars de pourboire, que mon père leur a pris. C'était mourant de les voir monter sur une chaise pour essayer de lui enlever l'argent des mains. Et mon papa de dire "Je crois que j'ai échappé l'argent de la toilette...". Ma nièce la tête dans la toilette et mon fils qui lui dit :"Pousse-toi, je vais regarder!".

C'était une belle fête des mères. Je suis vraiment chanceuse d'avoir une aussi belle famille. Des gens qui s'aiment, qui peuvent se taquiner, qui peuvent rire. Mon père et mon beau-frère qui parlent affaires... mais pas trop. J'aime ma famille.

Bonne fête des mères à toutes les maman! Ce n'est pas le travail le plus facile, mais c'est certainement le plus payant!

jeudi 6 mai 2010

Je remonte la pente

C'était la première journée depuis le 13 avril que je me suis sentie bien, physiquement, toute la journée. J'ai bien eu quelques spasmes cet après-midi, quelques raideurs ici et là, mais rien d'insupportable.

Et j'ai travaillé toute la journée, j'ai réglé des dossiers, j'ai assisté à des réunions, j'ai couru d'édifice en édifice et ça va bien!

On prend ça pour aquis tellement facilement la santé! On oublie que d'être malade, d'avoir mal, ça affecte tout le reste, du moins dans mon cas. Je suis moins patiente, je ne peux pas faire toutes les choses qui doivent être faites dans la maison, je ne peux pas jouer avec mon fils, je ne peux me tirailler avec lui et le chatouiller jusqu'à ce qu'il me supplie d'arrêter!

Et ce matin, quelqu'un avec qui je travaille m'a regardée alors je lui disais bonjour... Elle m'a dit : "Ça va bien toi? Tu es particulièrement rayonnante ce matin." Le compliment était tellement spontané, ça m'a fait sourire, ça m'a fait rayonner encore plus. Combien de fois nous retenons-nous de faire un compliment à quelqu'un? Quelques secondes dans notre journée, mais ça fait tellement plaisir.

Et pour terminer mon entrée en beauté... GO HABS GO!!!!!!!!!!!!

mardi 4 mai 2010

Dure journée d'enfer!!

Le retour au travail est brutal. Hier, c'était supportable... j'ai passé la journée à retourner des appels, à rattraper les dossiers que j'avais laissés sur mon bureau il y a trois semaines. Mais ma journée de travail m'a fatiguée et je me suis couchée tôt, le cou en feu.

Mais alors aujourd'hui, c'était autre chose. Beaucoup de travail, surtout beaucoup de situations délicates... dont une avec une collègue, en fait, non, pas une collègue, une personne qui travaille pour le même boss que moi, mais qui fait quelque chose de complètement différent.

J'ai eu l'impression d'avoir été utilisée pour régler un problème épineux. Je crois qu'on a utilisé mon domaine de responsabilité parce que c'était plus rapide et surtout moins complexe. Pas très éthique, ni transparent, ni intègre. Beaucoup de misère avec ça moi. Je suis encore hors de moi...

Et je me suis retrouvée enterrée sous une tonne de paperasse... de rapports à compléter, de notes à compiler... et tout ça aurait dû être terminé il y a deux semaines... mais bon, je n'étais pas là!

Demain, je ne travaillerai qu'une demi-journée... 2 rendez-vous en après-midi.

Le retour au travail n'est pas facile!

dimanche 2 mai 2010

Mes excuses...

J'ai négligé le blogue. Les deux dernières semaines, j'ai passé trop de temps à me plaindre de mon cou.

C'est vrai que mon cou me fait mal, que je trouve ma tête lourde, que mon retour au bureau demain me semble difficile. Mais en réalité, je me sens tellement bien. Ma vie est belle. Même si je suis encore et toujours célibataire, qu'il n'y a même pas l'ombre d'un homme intéressant à l'horizon... Même si mon compte bancaire s'est déjà mieux porté. Même si la santé de mon père est inquiétante. Même si... non, c'est tout je crois.

J'ai un projet qui m'occupe. J'écris! C'est pour ça que je néglige le blogue. Je noircis d'autres pages et ça me fait tellement de bien. Je revisite les moments de mon passé et j'apprends à les apprivoiser. J'apprends à apprendre d'eux et à les chérir comme de beaux souvenirs.

Si cette personne que j'ai tant aimé, si cette personne pour qui j'ai pleuré et qui a hanté ma vie pendant de nombreux mois, si cette personne me lisait, je lui dirais merci. Je le serrerais dans mes bras très fort, je le regarderais dans les yeux et je le laisserais lire dans mes yeux à quel point il a marqué ma vie. Et je le laisserais partir...