samedi 30 janvier 2010

Le passeport qui démange

J'ai le goût de partir. Dans un endroit où il fait beau et où je pourrais m'asseoir, lire et écouter le bruit des vagues. Dans un endroit où j'userais mes souliers à marcher sur des pavés inégaux. Dans un endroit où le rire de mon fils m'emplirait de bonheur.

Dans le fond, peu m'importe où, j'ai juste envie de partir et de voir autre chose, de changer de paysage quelques jours. Remplir ma tête de souvenirs et faire le vide.

Depuis une semaine que je navigue les sites de voyages. Je regarde les prix, j'explore les possibilités. J'évalue si je peux me le permettre et j'analyse mon calendrier qui sera disons-le, vraiment très chargé pour les prochains deux mois.

J'ai des plans à long terme. Je veux faire un voyage cet automne. L'Italie peut-être. Ou San Francisco. Très différents, mais les deux endroits m'intéressent beaucoup.

J'ai des plans à plus court terme. J'essaie de convaincre ma mère d'aller passer une fin de semaine à New York en avril. Je n'y suis jamais allée et je voudrais voir cette ville où tout va plus vite, où tout est plus grand qu'ailleurs.

Et depuis quelques heures, je me demande si je ne ferai pas quelque chose à la fin mars. Avec mon fils. La Floride n'est pas si loin, un petit séjour sur les plages du Golfe du Mexique. Une petite journée dans un grand parc thématique pas trop loin de Tampa...

Je ne suis pas riche. Loin, très loin de là.

Peu après Noël, j'ai pensé m'acheter une nouvelle télé. J'ai finalement décidé de ne pas le faire. Mon père m'a demandé pourquoi et je lui ai dit que je préférais garder mon argent pour faire un voyage. Il a paru surpris. À son avis, la télé est un meilleur investissement et il a certainement raison.

Mais le voyage me fera bien plus plaisir. Bien plus qu'une nouvelle auto, ou qu'un nouveau plancher de cuisine, ou d'une nouvelle montre. Toutes des choses dont j'aurais besoin.

Mais le voyage me fera bien plus plaisir!

À mon fiston aussi je crois!!!!

jeudi 28 janvier 2010

Fête du fiston

Journée plus calme aujourd'hui... La bonne humeur est revenue, les vagues se sont faites plus petites.

Mais la journée d'hier m'a épuisée... m'a laissé avec un tourbillon d'émotions...

Il y a quatre ans aujourd'hui, je prenais la décision de mettre fin à mon mariage. Au moins deux ans à essayer de le sauver pour finalement comprendre, lors du troisième anniversaire de mon fils qu'il était temps d'abandonner. Peut-être que je ne comprends pas vite...

Une décision difficile, une décision réfléchie longuement, une décision que je ne regrette pas.

Quatre ans plus tard... mon fils se sent abandonné par son père, vit des insécurités, pleure et passe des moments difficiles.

Quatre ans plus tard... je vis seule, j'élève mon fils seule et plus les mois passent, plus je crois que l'amour et moi, on ne sera jamais dans le même fuseau horaire.

Quatre ans plus tard... mon ex-mari m'appelle pour me dire à quel point sa petite fille toute neuve est belle et qu'il est heureux.

Jalousie? Amertume? Probablement. Difficile de croire au karma parfois...

Mais mon fils a sept ans. Je l'aime de tout mon coeur et même s'il y a parfois des journées plus difficiles que d'autres... C'est ma vie et c'est beaucoup.

mercredi 27 janvier 2010

Vidée en 90 minutes

Belle journée, beaucoup de travail accompli, rien de spécial à signaler. Arrivée à l'école sans trop de problème, mon gars semble être de bonne humeur aussi.

Je dois passer à l'épicerie acheter de quoi faire deux gâteaux. Un pour le bureau, l'autre pour la classe de mon fils qui va célébrer son septième anniversaire demain.

Et comme ça... en un instant, c'est fini. La crise à l'épicerie. Des négociations, des pleurs, des impolitesses. Toutes des choses que je ne tolère pas, mais vraiment pas du tout. Dans l'auto, je lui dis qu'il sera puni. Dans sa chambre jusqu'au souper et ni télé ni Wii ce soir. Encore une fois la crise.

15 petites minutes de silence... Il est dans sa chambre et il s'amuse sans pleurer. Oufff...

Il n'aime pas ce que je lui ai préparé. Il n'en veut pas. Ma mère arrive avec son cadeau de fête.

Il joue avec sa fourchette dans son assiette. Il mange à peine. Pourtant il sait qu'il doit terminer. Au bout de trente minutes je lui dis que s'il se remet à chigner une autre fois, je lui enlève son repas et qu'il se couchera immédiatement.

L'inévitable arrive. Au lit à 18h15... Il pleure... Ma mère part car elle voit bien que j'en ai plein les bras.

Je vais le voir dans sa chambre. Il s'ennuie de son père. Il me dit : "J'ai peur maman que tu t'en ailles loin toi aussi comme papa."

Mon coeur de maman est brisé...

Il dort maintenant. Je suis assise dans le salon avec mon verre de vin. Je suis triste pour mon grand garçon. Je suis fatiguée des événements du début de soirée... Trop fatiguée pour faire attention à mon style... Ce sera mieux demain, j'espère.

mardi 26 janvier 2010

"A work in progress" - Pardonnez-moi mon anglais...

L'année dernière, ma patronne s'était inscrite à un cours sur l'excellence en matière de service à la clientèle, mais un autre engagement l'avait empêchée d'y aller. Elle m'a donc envoyée à sa place.

Personnellement, ce n'est pas une formation que j'aurais choisie. Je ne peux pas dire que j'y suis allée avec grand enthousiasme. Pourtant, j'ai appris des techniques de communication intéressante - que je n'ai encore jamais utilisées...

Mais je me souviens d'une phrase du formateur : "People are a work in progress". Je ne crois pas qu'il voulait dire en ce sens que nous devions "améliorer" les autres... parce qu'au fond, améliorer, c'est une question de perspective. Non, j'ai plutôt compris que les gens ne sont pas parfaits et qu'ils peuvent faire des erreurs. Et que celles-ci ne sont pas significatives de leur caractère.

J'aime les gens. Je ne suis pas très bonne pour poser des questions et tenter de tout savoir sur eux. Je préfère les écouter et les observer. Apprendre à les connaître tranquillement, au fil des jours et des moments passés ensemble. Les relations qui se tissent entre nous sont incroyablement uniques. Elles sont toutes différentes les unes des autres et nous nous adaptons aux personnes autour de nous.

Depuis quelques semaines, je raconte une histoire à l'écran de mon ordinateur. L'histoire est claire. Je sais où je m'en vais, je sais ce qui va arriver. Ce que je trouve le plus difficile dans le processus, c'est de définir les personnes qui habitent mon histoire, qui la vivent. Leur personnalités, leurs relations. Comment ne pas faire de mes personnages des "clones" un peu modifiés de moi-même. Ou, plus difficile encore, comment ne pas utiliser les personnes autour de moi pour m'inspirer? Je ne voudrais pas qu'elles se reconnaissent, qu'elles se voient à travers mes yeux avec leurs qualités... et leurs défauts... C'est un exercice plus difficile que je ne l'aurais cru.

Un être humain est un chef-d'oeuvre. Incomplet, inachevé. Il se transforme sous les coups de pinceaux de la vie, il peut être interprété différemment selon celui qui l'observe, avantagé par un certain angle de lumière. Le premier coup d'oeil ne donne jamais une idée complète...

Je ne m'y connais pas beaucoup en art. Mais j'aime les gens.

lundi 25 janvier 2010

Les apparences sont parfois trompeuses

J'ai dormi comme une buche hier. J'ai éteint la télé après avoir regardé The Da Vinci Code et je me suis endormie presqu'aussitôt. Réveil quelques minutes à peine avant que le son de la radio s'assure de mon attention.

Pourtant, c'est la pluie qui a retenu mon attention à cette heure matinale où le soleil illumine un autre coin du continent. De la pluie qui tombe en janvier... déprimant. Mais bon, au moins, la couche de neige qui est toujours dans mon entrée devrait fondre un peu et une épaisseur de saleté devrait disparaître de la carosserie de la voiture.

Pas de bouchon de circulation ce matin. Plusieurs personnes ont décidé de rester au lit j'imagine.

La journée a filé à la vitesse de l'éclair. À 15h30, j'ai regardé l'heure et je n'en revenais pas.

J'aime mon nouveau poste. J'ai eu quelques doutes, mais j'aime ça, j'aime les nouvelles responsabilités et leur importance. J'aime ne pas avoir à gérer les petits problèmes quotidiens de mes anciens employés. J'aime voir ma remplaçante s'en occuper... Et elle le fait bien.

De retour à la maison, une partie ou deux de Mario Power Tennis avec mon fils. Un cadeau qu'il a eu pour sa fête qui ne l'avait pas beaucoup enchanté au départ, mais qu'il n'a pratiquement pas lâché depuis. Un petit souper bien simple avec lui. Les devoirs. Une dictée sans erreur.

Il est dans le bain en ce moment, à dépenser les dernières onces d'énergie avant de retrouver son lit. Je suis assise dans mon lit, à sentir la bonne odeur de mes draps fraichement lavés, notre nouveau chat ronronnant à mes pieds...

Un lundi pluvieux de janvier. Qui aurait cru que cette journée aurait été si bonne.

dimanche 24 janvier 2010

Une maison sens dessus dessous

Sept enfants pendant trois heures dans une petite maison. Deux adultes pour "surveiller". De l'excitation, du gâteau au chocolat, des nouveaux jouets. Résultat?

Pas si mal en fait. J'imagine que mon fils vieillit car sa fête hier a été beaucoup plus facile. Les enfants se sont bien comportés, pas de chicanes, pas trop de cris...

Les filles ont joué ensemble. Les gars se sont amusés avec la Wii. Ma soeur et moi on a jasé dans le salon.

Il a reçu un nouveau jeu pour la Wii. Quand ses amis sont partis, il a continué à jouer jusqu'à 8 heures. Je devine qu'il est content de son cadeau.

C'était un beau samedi.

vendredi 22 janvier 2010

Petite soirée tranquille

Demain, il y a une fête chez moi pour l'anniversaire de mon fils. Dans quelques jours, il aura 7 ans. Déjà! Il est tout excité. J'en ai même perdu patience au magasin.

Je devais aller faire une épicerie ce soir et j'y suis allée après le travail, avec lui. Il voulait tout. Si je l'avais écouté, je serais revenue avec tellement de choses que je pense que j'aurais manqué d'espace dans le coffre. Et là, il m'a sorti son : "Tu dis toujours non maman... pourquoi tu n'es pas plus gentille?" "C'est ma fête, j'aimerais ça que tu me fasses plaisir..." La fumée me sortait par les oreilles.

La semaine a été chargée, je suis fatiguée, je suis déçue de rater ma soirée ce soir... J'ai décidé d'aller m'acheter une bonne bouteille de rouge. "Ne touche à rien!" "Garde tes mains dans tes poches" Il m'a écouté? "bing, bang, beding..." Des bouteilles qui tombent... Rien de cassé heureusement.

J'étais fâchée! Ma fin de semaine commençait mal...

Heureusement depuis, les choses se sont replacées. Le vin aide... Un ami qui se manifeste aussi. J'ai retrouvé le sourire.

Je vais me coucher tôt certainement. Une grosse journée demain, avec beaucoup de bruit!

Parenthèse avant de terminer. Pendant que j'écrivais, mon fils est venu près de moi et il s'est mis à me lire à voix haute. Il est en première année. Il a tout lu, et très bien! Il m'a dit "maman, tu dois écrire que je me suis excusé d'avoir dit que tu n'étais pas gentille et que tu disais toujours non." Alors voilà, c'est fait. Dieu que je l'aime ce petit bout d'homme!

jeudi 21 janvier 2010

Déçue...

Demain, mon club de lecture se rencontre. Chaque mois, nos soirées sont de mieux en mieux. La plupart des filles se connaissent depuis très longtemps. Il y a une bonne chimie. On rit, on s'amuse, on mange, on parle. À la fin de chaque soirée, je suis toujours de bonne humeur.

Demain, je vais rester à la maison. Je ne peux pas y aller cette fois-ci et je suis déçue. Je suis même un peu triste. Mais c'est comme ça.

J'aimerais ça avoir un ex-conjoint un peu plus fiable, ou qui habite moins loin. J'aimerais ça. Savoir à l'avance quand j'aurai une fin de semaine de congé...

Mon gars n'a pas vu son père depuis le 31 décembre. Il s'ennuie. Il a pleuré quelques fois, m'a plusieurs fois demandé quand il verrait son père. Ça me tue de ne pas pouvoir lui répondre. Pas avant février certainement.

Pour une fois par contre, son père a une bonne excuse. Sa conjointe est sur le point d'accoucher et il ne veut pas partir trop loin. Je le comprends. Mais ça ne change pas les faits.

J'ai peur de l'arrivée de cette petite fille. Mes tripes me disent que mon gars sera mis de côté encore plus... J'ai peur qu'il voie la différence, qu'il sente qu'il est traité différemment. Je ne devrais pas m'inquiéter pour des choses qui ne sont pas encore arrivées... mais c'est plus fort que moi.

Depuis plusieurs jours que je fais des rêves étranges au sujet de ma sauterelle. Toutes sortes de choses horribles lui arrivent, je le perds... Très peu de bonnes nuits de sommeil depuis deux semaines. J'imagine que ça a un lien.

J'aime tellement mon fils... Je voudrais tellement le protéger de tout.

Je suis déçue de ne pas voir la gang de filles demain. Ça m'aurait changé les idées.

mardi 19 janvier 2010

Mère célibataire débordée?

Mère? oui Célibataire? oui Débordée? hmmm

Ce matin, je regardais le descriptif de mon blogue et je me demandais si c'était bien vrai. C'est certain que ma vie est bien différente d'une femme sans enfants, ou encore d'une femme avec des enfants, mais en couple. Mais suis-je vraiment débordée? Pas vraiment.

C'est vrai que je dois tout faire seule. C'est vrai que je ne peux pas décider comme ça d'aller prendre un verre après le travail. Chaque changement à ma routine doit être planifié au moins un peu à l'avance, mais en gros, ma vie est assez normale. Je me lève tôt, part travailler tôt, revient à la maison tôt. Mais mon fils est couché avant 8 heures tous les soirs alors j'ai ma soirée. Je peux lire, je peux regarder la télé, je peux écrire mon blogue, parler au téléphone, me coucher tôt ou regarder un film.

J'aime bien ma vie comme ça, ce n'est pas compliqué.

En passant, j'ai très bien dormi hier...

lundi 18 janvier 2010

Première journée productive!

Je ne devrais peut-être pas le dire trop fort...!

Je l'ai dit à quelques reprises je crois, mais j'avais l'impression d'avancer sans trop savoir où aller. C'est la première fois que je me retrouve dans pareille situation. Tous les autres emplois que j'ai eus, les responsabilités sont arrivées une à la fois et ma progression de carrière a été, disons, "progressive".

Cette fois par contre, mon rôle a changé du jour au lendemain. Et ce n'est pas la charge de travail qui était problématique. J'ai même l'impression d'avoir moins de choses à faire qu'avant - sauf que je dois assister à beaucoup plus de réunions - mais mes responsabilités sont plus importantes. Je dois intervenir et donner des conseils qui ont des répercussions et certaines personnes seront imputables des décisions prises.

Cet aspect, ajouté à mon impression de ne pas savoir où aller, faisait que je stressais tous les jours.

Le matin a été difficile. Un cauchemar où mon fils avait disparu, puis un réveil brusque et une courte panique d'être en retard ont contribué à ma mauvaise humeur. Je suis arrivée au bureau bougon, les yeux petits et les sinus douloureux. Mais, tout est tombé en place sans trop que je sache pourquoi. Quelque chose a fait "clic" et je suis à la maison ce soir sachant que j'ai accompli tout ce qu'il y avait sur ma liste ce matin... et même plus. C'est la première fois en plus de deux semaines.

Je me sens bien... J'ai l'impression que cette nuit, pour la première fois depuis le début janvier, je vais bien dormir.

dimanche 17 janvier 2010

dimanche matin calme?!?

Hier soir, je suis allée mangé au resto avec une copine et sa fille. Nos deux enfants n'ont qu'un mois de différence et s'entendent très bien. c'est donc parfait pour les deux mères célibataires et (pratiquement dans mon cas, entièrement dans le sien) à temps plein que nous sommes.

J'ai commandé un plat épicé au Boston Pizza, et un caesar qui était assez fade... Il y a des jours où mes papilles demandent de souffrir un peu, hier était un de ces jours!

J'ai gardé sa fille à coucher. Ma copine est restée un peu et on a jasé. Je l'ai mise dehors quand elle s'est mise à rire de moi parce que mes Canadiens perdaient contre les Sénateurs.

Les enfants se sont couchés sans problèmes, sans niaiser. Pas de bruit dans la maison avant 6h30 et ils s'amusent tranquillement dans le salon. La fin de semaine, mon fils sait que je ne sors pas du lit avant 8 heures.

Je me demande pendant combien de temps ce sera encore calme... Deux enfants uniques qui se trouvent soudaidement un compagnon de jeu, ça ne reste pas calmes bien bien longtemps d'habitude...

vendredi 15 janvier 2010

Des images qui nous frappent au coeur

Comme tout le monde je crois, ce qui se passe à Haïti vient me chercher au plus profond de moi. Je vois ces édifices détruits, ces gens qui n'ont déjà presque rien regarder tout ce qu'ils n'ont plus. Des hommes, des femmes, des enfants, dormant dehors par peur que ce qui est encore debout ne s'écroule sur eux. La mort qui fait tellement partie du paysage qu'on doit les enterrer dans des fosses communes pour éviter la propagation de la maladie. Des gens qui n'ont rien mangé, rien bu. Des gens qui ont perdu des amis, des frères, des soeurs, des enfants, des parents. Des gens qui n'ont pas de nouvelles des autres. Des gens qui voient des avions survoler leurs têtes, mais qui ne comprennent pas que les routes rendent l'aide difficile à acheminer.

Et je pense aux personnes ici, dans ce pays. Dans le pays d'à côté. Des gens qui sont sans nouvelles de leurs proches et qui n'ont aucune façon de les contacter. Des personnes qui sont ici dans le confort de leur maison, mais dans l'inconfort de leur impuissance.

Georges Laraque a bien exprimé hier ce que la communauté haïtienne éprouvait. Tout ce qu'il voulait, c'était sauter dans un avion et aller là-bas, aider ceux qui en avait besoin. Le hockey est bien secondaire dans le fond... Comment se battre pour une petite rondelle au milieu d'une patinoire entourée de personnes qui ont dépensé au moins 100$ pour leur soirée quand d'autres attendre de recevoir des soins dans des cliniques de fortune aux côtés de corps sans vie...?

La vie continue... malheureusement? heureusement? Georges était heureux de marquer son but hier. Heureux d'entendre son nom scandé par les partisans.

La vie continue... Nous avons la responsabilité d'en profiter. D'en vivre chaque instant, d'une façon qui nous rende heureux. Et nous avons la responsabilité d'être conscient d'être chanceux de vivre dans notre pays où il pleut tout le temps l'été et où l'hiver est trop long. Parce que la misère semble préférer s'acharner sur les plus démunis.

Je ne sais quoi dire qui n'ait pas encore été dit. Mes prières sont avec vous.

jeudi 14 janvier 2010

Un clin d'oeil

La semaine dernière, en soirée, alors que je parlais au téléphone, bien confortable dans mon lit, appuyée sur mes oreillers, j'ai reçu un courriel. Je n'ai vu que le nom de la personne qui me l'envoyait et ça a suffit à me faire perdre le fil de la conversation que j'avais. Mon interlocuteur l'a d'ailleurs remarqué et m'a demandé ce qui se passait.

Je venais de recevoir un courriel de la fille de mon amie Sylvie qui a mis fin à ses jours en septembre dernier.

Je ne connais pas l'âge exact de sa fille, mais elle doit avoir environ 20 ans. J'ai beaucoup entendu parler d'elle par sa mère, mais j'imagine qu'elle n'a jamais vraiment entendu parler de moi puisque je ne connaissais pas du tout sa famille.

Alors comment m'a-t-elle retrouvée? La page facebook de sa mère est toujours active et je faisais - je fais encore - partie des amis.

Le courriel était bien simple. J'ai senti une jeune femme qui s'ennuyait de sa mère, qui recherchait sa présence et qui tendait la main vers d'autres personnes qui l'avaient connue... pour pouvoir entendre parler d'elle. Elle recherchait le contact, tout simplement.

J'ai à peine hésité à lui répondre. Je ne savais quoi lui dire sinon la vérité : que sa mère me manquait à moi aussi. Je lui ai aussi envoyé le lien vers la page de mon blogue où j'ai parlé de sa mère.

Quelques mots. Je crois qu'elle a été touchée. Je crois qu'elle a reconnu sa mère dans mes mots. J'ai senti qu'elle lui en voulait, comme moi. Mais qu'elle l'aimait profondément, comme moi.

Cette jeune femme est à Rome aujourd'hui. Elle est partie il y a quelques jours avec dans ses bagages, quelques unes des cendres de sa mère et avec dans son coeur, tout son amour. Mon amie Sylvie considérait Rome comme la plus belle ville du monde. Ses cendres y seront.

J'ai toujours voulu voir Rome. Maintenant plus que jamais. Même dans un autre monde, Sylvie me donne un coup de pied pour que je fasse ce que j'ai envie de faire.

Tu me manques ma belle...

mercredi 13 janvier 2010

Épuisée?

La tête me tourne! C'est un peu étrange comme sentiment. Je ne m'attendais pas à ce que mon nouveau travail soit si différent de ce que je faisais avant. Pourtant, ça l'est. Les responsabilités, l'imputabilité, le rythme, la nature... il faut que je m'y retrouve.

Pendant ce temps, j'ai commencé à suivre un cours d'anglais. Pour m'aider à mieux devoir est bien simple : je dois rédiger un court texte qui explique ce que je fais comme travail. En ce moment, ma tête est remplie de toutes les tâches que je dois effectuer bientôt et je n'ai pas encore pris le temps de m'asseoir et de réfléchir à mon rôle.

Toute cette expérience me fatigue. J'arrive à la maison fatiguée. Je me couche avant 9 heures et je dors... d'un sommeil entrecoupé de rêves. Mon rhume s'accroche, le manque de lumière m'affecte. J'ai l'impression de courir derrière la parade à essayer de la rattraper. Je sais qu'un fois fait, mon pas s'accordera à son rythme et qu'il n'y aura pas de problème, mais pour le moment, je suis encore un peu essoufflée.

En tout cas...

dimanche 10 janvier 2010

Je reprends mon élan...

Je n'ai pas écrit beaucoup cette dernière semaine. La fatigue et le tourbillon de mon nouveau travail ont raccourci mes journées, puis la maladie m'a attrapée... rien de bien sérieux, mais après avoir soigné mon fils, il n'est pas étonnant que ce soit mon tour. Un rhume qui a emménagé dans ma gorge, qui m'a épuisé et qui m'a donné le frisson. Je prends du mieux par contre et je devrais être en forme à nouveau demain, prête pour le travail.

mercredi 6 janvier 2010

Moment de pure jouissance!

Quelle journée ce fût! Le temps ne dure qu'un instant, tout se déroule étrangement plus vite. J'ai l'impression d'être dans un wagon de train souterrain qui va beaucoup plus vite que normalement et où toutes les lumières ont été éteintes. Et je dois traverser le train à tâtons. C'est étrange, mais même comme ça, j'ai confiance et je sais que je réussirai sans vraiment de difficulté. Il suffit que je trouve mon rythme et que mes yeux s'habituent à cette nouvelle lumière.


C'est en fin de journée que LE moment est arrivé. Depuis le début de la journée, j'entendais mes anciens employés aller voir ma voisine de bureau, celle qui me remplace. Ils entraient à tout moment, lui posait des questions, lui demandait de l'aide. En fin d'après-midi, elle est entrée dans mon bureau et je lui ai demandé comment ça se passait.

J'ai vu son visage... J'ai vu qu'elle a compris. Elle a compris ce que je disais quand, en réunion, je disais aux membre de mon équipe je n'aimais pas jouer à la mère et qu'ils devaient apprendre à se débrouiller. J'ai vu qu'elle a compris. 2 jours... Pour elle, de la frustration. Pour moi, une jouissance infinie. Pas de la voir comme ça, mais de voir que ce n'était pas moi... De voir que ce n'était plus à moi de régler toutes ces "petites crises"!

Je suis un peu étourdie... tellement de changements en si peu de jours! Mais je me sens bien alors c'est ce qui compte.

lundi 4 janvier 2010

La lune bleue

Le 31 décembre dernier, il y a eu une lune bleue. En fait, le terme lune bleue vient d'une erreur faite dans un almanach. La lune bleue n'a rien à voir avec la couleur, c'est tout simplement la deuxième pleine lune dans le même mois. C'est un phénomène très rare.

On m'a raconté aujourd'hui que cette deuxième pleine lune était un symbole pour les choses qu'on veut laisser aller. C'est assez intéressant quand on pense que c'était le 31 décembre cette année.

Le nouvel an, c'est le temps de regarder devant nous et de prendre de nouvelles résolutions. Prend-on aussi le temps de laisser aller les choses que nous aimons moins dans nos vies?

Je n'avais pas encore pris de vraie résolution pour l'année 2010. Maintenant c'est fait. Je vais apprendre à laisser aller, à lâcher prise. Mes mains seront ainsi libres pour saisir la vie.

dimanche 3 janvier 2010

Comme la neige qui recouvre tout...

... la nouvelle année commence en me faisant oublier la dernière.

Je suis sortie dehors hier pour jouer de la pelle. Loin d'être mon activité préférée, j'y suis tout de même allée avec l'enthousiasme de prendre du bon air. Mon voisin est assez gentil d'habitude pour utiliser sa souffleuse, mais il n'était pas là en fin de semaine. Je me suis donc occupée des deux entrées. Ça m'a pris une bonne heure, c'était fatigant, mais j'ai aimé. Je crois que ce que je n'aime pas dans cette corvée, c'est d'avoir à la faire en revenant du bureau.

La neige ne devrait tomber que la fin de semaine.

Depuis hier, j'ai un sourire permanent... Plein de nouvelles choses m'attendent dans les prochaines semaines et ça me met de bonne humeur. Une nouvelle énergie m'alimente.

vendredi 1 janvier 2010

Recommencer à neuf

Une nouvelle année est comme un nouveau départ. C'est un symbole bien sûr, mais pourquoi ne pas le saisir?

Le temps de prendre des résolutions. Aujourd'hui, je m'assois et je regarde mes actions de l'année qui vient de passer. J'évalue ce que j'ai bien et moins bien fait et regarde ce que je pourrais faire différemment en 2010 qui améliorerait ma qualité de vie.

Il me semble que l'année 2009 n'en finissait plus de ne pas finir. Elle s'est éternisée et jusqu'au dernier moment m'a apporté des embûches. Hier soir, ma petite sauterelle est tombée malade. Quelle façon pour lui de terminer l'année. Fiévreux et l'estomac faisant des siennes. Le nez bouché et la gorge en feu. Pauvre petit.

Ça a été une belle soirée malgré tout. On a regardé le match de hockey - les Canadiens ont gagné et s'il y avait des gens à la Cage aux Sports hier, ils ont eu droit à des ailes gratuites. On a regardé Dieu merci et Tout le monde en parle. RBO a, encore une fois, réussi à faire rire en démontrant qu'ils sont difficiles à battre quand vient le temps de faire des sketches de fin d'année.

Mais ça y est l'année est terminée. Je suis tellement contente; je l'ai trouvée difficile celle-ci. Symbole peut-être, mais ma page est vierge et je repars à neuf. Un nouveau poste m'attend lundi et c'est un bon début. Commençons par ça et le reste suivra.

En 2010, je continuerai de vivre selon les résolutions que j'ai prises les dernières années. Celle d'être vraie d'abord. Je me souviendrai aussi de ne pas avoir peur de demander de l'aide, ou de m'arrêter pour souffler si j'en ai besoin. Je sais également qu'il faut être fort pour admettre ses faiblesses. Si 2009 m'a apporté des difficultés, 2009 a été exceptionnelle en amitié. Des amis perdus ont été retrouvés et se sont avérés précieux. De nouvelles personnes sont entrées dans ma vie et y ont laissé leur trace. Des amis depuis longtemps ont été là encore... Les personnes dans ma vie sont ce que j'ai de plus précieux.

J'ai aussi perdu deux personnes très chères. Un homme a quitté ma vie après y avoir laissé une trace profonde. Et Sylvie a décidé de quitter ce monde sans en quitter le coeur de ceux qui l'ont cotoyée.

Mon fils a été ma plus grande joie. Ma plus grande source de force et de bonheur. Comment un petit bout d'homme comme ça peut nourrir une vie...

En rétrospective, j'ai beaucoup appris en 2009. Et apprendre n'est jamais une chose négative.

Bienvenue année 2010.