samedi 27 février 2010

Du bruit et encore du bruit!

J'ai accueilli la fin de semaine avec un sourire et des yeux fatigués. La semaine a été longue - pas dans le sens de désagréable, même si par bouts... Non dans le sens trop d'affaires.

Alors hier, je suis partie du bureau en me disant que je ne travaillais pas avant lundi.

Ce matin, j'ai allumé l'ordi et je me suis connectée... au bureau! Quelques secondes à peine, mais je n'allais quand même pas briser ma promesse!

J'ai pris le téléphone et j'ai appelé mon beau-frère. "Est-ce que mes nièces aimeraient venir faire un tour au musée avec mon fils et moi" "Je les ramène après le souper".

Plus de trois heures au Musée des sciences et technologie. Les enfants se sont bien amusés et essoufflés... tellement qu'ils en avaient les cheveux mouilllés.

Le trajet en auto a été plus difficile : je ne comprends pas comment les parents de 3 enfants font pour ne pas devenir complètement fous. Un si petit espace si plein de bruit...

Nous avons fini notre après-midi au Boston Pizza, en regardant Anderson et nos patineurs canadiens gagner deux autres médailles d'or. Un coup de fil à ma soeur pour lui dire que nous allions revenir dans une heure - sa voix reconnaissante car elle pourrait prendre un bain tranquillement.

On m'a fait la même chose hier : une amie a amené mon fils au resto hier soir. J'ai eu quelques heures à moi qui m'ont tellement fait de bien. Des heures gratuites.

Et ce soir, une petite soirée cinéma avec mon gars. Collés devant la télé en mangeant du pop corn et des chips au vinaigre.

Je ne me suis pas reposée le corps, mais l'esprit oui!

jeudi 25 février 2010

Que dire?

Je pourrais commencer en disant que je suis fatiguée... mais ce serait me répéter. J'ai tellement hâte que les choses reviennent à la normale au bureau, en avril! Au moins, je serai un peu moins à la course la semaine prochaine puisque je vais à une conférence à l'extérieur de la ville. Mais j'ai hâte d'avoir un petit trou dans mon emploi du temps pour la journée, au moins une petite demi-heure pour manger.

Je pourrais dire que j'ai été absolument subjuguée par la performance de Joannie Rochette mardi soir, mais ça ne serait pas vrai. Je suis restée debout très tard pour la voir, mais quinze minutes avant sa performance, j'ai perdu mon signal satellite et je n'ai pu la voir.

Mais ce que je peux dire, c'est que je suis fière de la performance des athlètes de ce beau pays. Cindy Klassen, à 38 ans, nous a montré qu'elle est une grande dame du sport... encore une fois. Les hockeyeurs canadiens ont démontré d'une superbe façon à tous ceux qui croyaient que les Russes étaient imbattables qu'ils étaient encore meilleurs. 4 femmes ont écrit une nouvelle page d'histoire en poussant leur fusée sur patins dans une glissoire casse-cou pour remporter deux médailles. Alex Harvey nous a offert des performances absolument incroyables. Erik Guay n'a pas remporté de médaille, mais il a certainement effectué de superbes descentes. Notre jeune couple de patinage artistique - danse ont fait que toute une nation a retenu sa respiration pendant la durée de leur programme pour les voir flotter sur la glace. Notre équipe féminine de hockey a remporté une troisième médaille d'or de suite! Et tous les autres athlètes qui se soutiennent les uns les autres. Ceux qui gagnent des médailles et ceux qui battent leur record personnel ou qui offre une performance incroyable.

Le Canada est un superbe pays. Je n'ai pas encore eu la chance de le visiter d'un océan à l'autre, mais j'y compte bien. Mais plus encore que ses forêts ou ses montagnes, ce sont les gens qui sont son plus grand atout.

mardi 23 février 2010

Un p'tit break s'il vous plait?

Je pars en voyage dans 4 semaines exactement. J'ai tellement hâte. C'est tellement proche et tellement loin en même temps. Je regarde la pile de travail, je regarde mon calendrier des prochaines semaines et j'ai presque envie de paniquer.

Il est 20 h 30 et je viens de laisser le travail de côté. J'en ai encore pour quelques heures, mais j'ai besoin d'une petite pause.

J'ai déjà été occupée avant, ce n'est pas la première fois et étant une personne productive, j'arrive à bien gérer les échéances et les dossiers et j'exécute le travail sans trop de problème.

Mais c'est différent en ce moment. J'ai du travail à faire. Les dossiers sont urgents et il y a du travail à abattre. Le problème c'est que mes journées sont tellement remplies de réunions que je n'ai pas de temps pour m'asseoir à mon bureau et travailler. Et les réunions ne sont pas une perte de temps, des décisions se prennent et des dossiers se décident.

Alors je fais ma journée et le soir, je reviens à la maison et je fais le travail que je n'ai pu faire dans la journée.

Aujourd'hui, quand j'ai quitté le bureau, je me sentais vidée. Je pensais à mon voyage et je rêvais de partir.

Pas envie de faire le souper ce soir. Du McDo... à la grande joie de mon fils. Je me suis arrêtée dans un grand magasin, histoire de me changer les idées un peu. J'ai acheté une valise et un maillot... J'ai hâte de partir je crois.

lundi 22 février 2010

C'est-tu juste moi?

Il y a deux semaines environ, en allant chercher mon gars à l'école, je constate que son pantalon de neige n'est pas dans son casier. Comment un enfant peut-il perdre son pantalon? Les enfants trouveront toujours de nouvelles façons de perdre leurs affaires je crois. Je me dis qu'un autre enfant avait probablement pris le vêtement de mon fils par accident et que je le retrouverais le lendemain.

Le lendemain matin donc, j'envoie mon fils à l'école avec son pantalon trop court et troué de l'année dernière. J'avertis l'éducatrice de la situation et m'attends à ce que tout soit rentré dans l'ordre le soir même.

Mais voilà, à la fin de la journée, aucune trace du grand disparu. Je prends donc la décision de me rendre dans un magasin, puis deux, puis trois, pour en acheter un autre. Chose faite et tout est rentré dans l'ordre.

Vendredi dernier, je suis arrivée à l'école et je remarque dans la case d'un autre enfant, un pantalon pareil à celui qui a été perdu. Je m'approche et regarde l'étiquette. Sous le nom d'un enfant qui n'est pas le mien, on peut voir des lignes plus pâles qui tracent le nom de mon fils. Comme mon gars a un prénom peu commun, je n'écris que ce dernier. Cinq petites lettres cachées sous une quinzaine de grosses lettres écrites au marqueur noir.

Ma réaction? Je suis choquée! Je n'en reviens pas. Je pars de l'école fâchée et de mauvaise humeur. Mais je laisse le pantalon dans la case de l'autre enfant.

Ce soir, quand j'ai vu le pantalon, je l'ai pris. Peut-être n'aurais-je pas dû? Je n'ai pu m'en empêcher.

Les parents savent ce que c'est que de courir après les mitaines perdues, les tuques envolées, les vêtements disparus. L'hiver, ça coûte cher, les parents le savent. Alors que l'un d'eux vole quelque chose qui n'est clairement pas à eux - pas de confusion possible dans cette situation - ça me dégoutte. Je n'en reviens pas, ça me dépasse complètement.

dimanche 21 février 2010

Je me lance dans la critique

Je ne regarde pas souvent de films. Quand mon fils est chez son père, j'aime aller au cinéma, mais louer des films à la maison, ça ne m'arrive pas souvent. On dirait que si je m'asseois toute seule devant la télé, je n'arrive pas à garder mon attention sur le film. Je fais autre chose en même temps et je me surprends constamment à me rendre compte que j'ai manqué un bon dix-quinze minutes du film.

La semaine dernière, j'ai loué quelques films et aujourd'hui était la dernière journée où je les avais avant d'avoir à les rendre, j'ai donc profité de mon matin pour en regarder un qui m'avait été fortement recommandé par mon père.

Je m'attendais à quelque chose de très violent, de sadique même. Tarentino n'a pas la réputation d'y aller doucement.

Dès les premières minutes, son style était reconnaissable. Un traitement de l'image particulier, un son unique. Une narration incomparable.

J'ai beaucoup aimé "Inglorious Basterds". On oublie que Brad Pitt est beau et tout ce qu'on entend est un "red neck" américain qui veut tuer le plus de nazis possibles.

Il aurait été tellement plus facile de nous montrer des massacres, mais c'était tout le contraire. Très peu de violence visuelle, on la sent plutôt. Au lieu de s'attarder sur les actes eux-mêmes, Tarentino a exploité les personnages de cette histoire qui nous est présentée en chapitres.

J'ai beaucoup aimé ce film. Le meilleur du réalisateur à mon avis.

samedi 20 février 2010

au menu

Quelques fromages, du bon pain, du bon vin, un petit dessert. Une petite soirée tranquille devant un film ou les Olympiques, je n'ai pas encore décidé...

Rien d'excitant sauf la certitude de savoir que ça me fait plaisir...

C'est une belle journée. Je planifie mon voyage - vive l'internet! Plus qu'un mois avant de partir.

jeudi 18 février 2010

tourbillon

Je rêve d'une journée où je n'aurai pas de réunions, où je n'aurai pas à mettre mon manteau et mes bottes 3 ou 4 fois dans la même journée pour courir dans un autre édifice.

Je rêve d'une journée où j'aurai le temps de répondre au téléphone et de répondre à mes courriels. Ou je pourrai parler à mes employés.

J'ai mangé un fruit ce matin... et rien d'autre avant le souper. J'ai eu chaud aux pieds toute la journée parce que je n'ai pu enlever mes bottes assez longtemps. Il y a tellement de papiers sur mon bureau que si j'avais à y travailler, il faudrait que je fasse un beau nettoyage.

Et au milieu de tout ça, je dois coordonner des examens pour une quarantaine de personnes, préparer tous les documents et respecter toutes les règles... et il y en a beaucoup! Tout ça en quelques jours.

J'ai deux situations critiques avec des membres de mon équipe.

Je dois organiser des événements pour la mi-mars et j'ai à donner quelques heures de cours à mon grand, grand patron.

Le mois de mars s'annonce encore plus chargé... et je serai absente du bureau pendant deux semaines.

Je n'arrête pas.

Mais j'aime tellement ça! Ce sont tellement de défis devant moi, tellement de belles choses à faire et à organiser.

Les vacances n'en seront que d'autant plus belles!

mercredi 17 février 2010

Tout plein de sourires :)

La neige ce matin... les milliers de conducteurs qui devaient traverser un - ou deux - ponts ce matin ont eu l'impression comme moi, que c'était une première neige. Des gens qui arrivent en retard au bureau, des codes rouges dans les bulletins de circulation...

La journée a été belle. Ce midi, comme hier, j'ai enfilé mes patins et suis allée au Lac Dow pour patiner. Petite pause de quelques minutes pour savourer une queue de castor... J'aime aller patiner à l'heure du dîner. Je ne suis pas très douée, je suis passée à quelques doigts, ou quelques acrobaties plutôt, d'une chute mémorable hier. Mais l'amie qui vient avec moi ne s'attend pas à faire de la vitesse alors ça va bien.

La journée a été productive. La liste de choses à faire ne diminue pas vraiment, mais n'allonge pas non plus malgré les choses que j'y ajoute. Une circonstance inattendue dans un dossier urgent fait que nous devons maintenant repousser l'échéance de façon considérable. Nous n'avons pas le choix, c'est une question de loi. Donc, comme ce n'est plus faisable de tout finir d'ici la fin mars, la pression est levée.

Un petit détour au Palais de justice pour aller chercher des documents officiels dont j'ai besoin pour mon voyage. Une soirée à lire mon guide de voyage tout en zieutant les Olympiques. Que demander de mieux?

Je me suis même gâtée ce soir. J'ai pris le temps, et la peine, de me faire un bon repas. Un repas qui me tentait depuis longtemps, mais que je ne faisais pas, attendant d'avoir des invités. Pourquoi attendre?

J'ai donc mangé un plat coloré. Rouge, jaune, vert, rose, blanc. Quelque peu épicé. Un bon verre de rouge avec ça. Le bonheur. Je devrais vraiment prendre la peine de me faire plaisir plus souvent.

Alors me voilà, heureuse. Plein de petites simplicités. La vraie vie.

mardi 16 février 2010

Tu t'en fais pour rien

Je ne sais pas si c'est seulement moi...

Ça ne va pas trop bien. On s'en fait pour quelque chose. Ça nous trouble, ça nous met à l'envers. Peut-être que ça affecte notre sommeil. L'humeur est inégale. La patience se cache bien profondément. Et on va voir quelqu'un pour en parler. Se vider le coeur, aller chercher un peu de soutien. Et on nous sert le fameux "Tu t'en fais pour rien".

C'est souvent vrai. Souvent la réaction aux divers événements est plus grande qu'elle ne le devrait. Possiblement qu'on manque un peu de perspective, de recul. Dans mon cas en tout cas, je prends probablement les choses trop personnellement.

Mais le "Tu t'en fais pour rien" ne m'aide pas. J'ai besoin qu'on m'écoute tout simplement. Me faire dire que la façon dont je me sens n'a pas de raison d'être, il me semble que c'est enfoncer le clou.

Depuis dix jours environ que quelque chose me pèse. Comme je n'étais pas au bureau la semaine dernière, je n'ai plus le régler. Mais hier, d'abord, j'ai pu en parler à une amie. Et aujourd'hui, j'en ai parlé à ma patronne.

Pas de "Tu t'en fais pour rien". Elles m'ont écouté, m'ont donné la chance de dire comment je me sentais.

Le problème est réel. C'est une situation que je considère assez sérieuse et à laquelle je n'ai jamais été confrontée avant, et j'espère bien ne plus jamais l'être. Beaucoup de choses me troublent dans tout ça, mais par dessus tout, c'est de ne pas savoir quoi faire. J'aime agir. J'aime régler les problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent. Et là, je ne peux agir. Si j'agis, les choses empirent. Si je n'agis pas, les choses restent comme elles sont. Alors quoi faire?

Heureusement, il y a des gens autour de moi, mon amie, ma patronne, qui ont le don de me montrer que le chemin du point A au point B n'est pas toujours la ligne droite. C'est difficile pour moi car je préfère prendre les enjeux de front, et je ne suis pas patiente. Alors les petits détours...

Je suis heureuse d'être bien entourée. Aujourd'hui, j'ai pu mesurer toute l'ampleur de l'importance d'être soutenue par son patron.

lundi 15 février 2010

Retour à la normale?

Mi-février déjà... incroyable! La plupart des gens de la grande province où je travaille étaient en congé aujourd'hui. Mais pas moi.

C'était le retour au bureau après une semaine de formation. La semaine avant de partir, le vendredi après-midi, il s'est passé quelque chose qui m'a troublée. Ça m'est resté en tête toute la semaine dernière et ce matin, c'était comme une ombre qui me suivait partout.

Je n'avais pas envie de retourner au bureau. Ce qui est étrange, car j'aime aller travailler. J'aurais voulu entrer dans mon bureau et fermer la porte toute la journée. N'adresser la parole à personne et juste faire mon travail.

C'est à peu près ce que j'ai fait.

Puis, là, maintenant, en écrivant, je me souviens de ma résolution... Apprendre à laisser aller... Oh que j'ai de la misère avec ça.

Cinq semaines... cinq semaines avant de m'envoler pour des vacances bien méritées où je n'aurai d'autre choix que de relaxer. Cinq semaines...

dimanche 14 février 2010

Journée d'inquiétude

Je me suis fait réveillée tôt par un petit garçon beaucoup trop énergique pour l'heure matinale. Pourquoi les enfants se lèvent-il moins tard la fin de semaine que les jours de semaine?

Ma soeur n'était pas en ville en fin de semaine. J'ai gardé ses enfants vendredi soir jusqu'à samedi en fin de matinée. Et hier soir, c'était au tour de mes parents. 10 heures ce matin et le téléphone sonne et j'entends la voix de mon père. Sa voix beaucoup trop inquiète pour que ce soit un simple appel.

Mes pensées se tournent immédiatement vers ma tante qui est hospitalisée depuis décembre et qui ne va vraiment pas très bien.

Mais je me trompe.

C'est ma mère qui est malade. Mon père est inquiet, il ne tente même pas de s'en cacher. Il me demande de prendre les enfants de ma soeur pour qu'il puisse amener ma mère à l'hôpital.

Toute la journée, je me suis inquiétée. Ma mère n'est jamais malade. Je n'ai jamais - et je doute ne jamais rencontrer - quelqu'un de plus fort qu'elle. Je l'ai vue traverser des épreuves qui auraient brisé le chêne le plus solide avec une volonté et une détermination sans pareille.

À onze ans, ma mère et moi avons eu un accident de voiture. J'étais assise devant et la panique m'a prise lorsque la voiture s'est immobilisée. Le monde autour de moi n'existait plus et tout ce que je voulais était sortir de l'auto. La portière entrouverte a fait vaciller le véhicule et ma mère m'a demandé si j'allais bien. Avant d'entendre sa voix, la réalité n'existait pas et je crois que je n'avais même pas conscience de sa présence. Et je me suis tournée vers elle. Le front ouvert, visiblement plus mal en point que j'étais. Elle m'a rassuré.

Les quelques heures suivantes sont embrouillées. Je sais que je suis allée à l'hôpital avec un ami de mes parents. Je sais que ma mère est restée à l'hôpital. Mais les détails, je les ai oubliés.

Ce soir-là, je n'arrivais pas à dormir. Mon père non plus, et il m'a laissé dormir avec lui.

Vers 19 heures ce soir, j'ai appelé le cellulaire de mon père pour prendre des nouvelles. Ils s'apprêtaient à sortir. Ma mère se sent mieux et d'ici quelques jours, ce sera encore mieux. Je suis rassurée. C'est grave, mais ce n'est pas sérieux.

Protester pour protester?!?

Parfois, je me demande ce qui peut bien se passer dans la tête des gens...

Je ne suis pas une sportive. J'aimerais bien pourtant. Adolescente, j'aurais aimé être la première fille que l'on choisissait pendant les cours d'éducation physique ou sur la cour d'école. J'aurais aimé avoir les mains qui savaient tenir une raquette correctement, ou des pieds qui savaient avancer rapidement avec un ballon. J'aurais aimé avoir les yeux capables de communiquer rapidement à mon cerveau et à mes mains où la balle allait atterrir. Au lieu de ça, une prière qui demandait à la chance d'être de mon bord.

J'ai donc toujours été impressionné par ceux qui pouvaient le faire. Encore plus par ceux qui s'y dévouaient.

Ces jeunes qui s'y adonnent avec passion, qui laissent de côté la facile paresse de la jeunesse pour s'entraîner tôt le matin et bien souvent tard le soir, je les ai toujours admirés. La plupart ne le font pas pour les dollars ou pour la gloire. Ils le font car c'est ce qu'ils aiment.

J'ai toujours hâte aux Olympiques. Pour moi, c'est une célébration unique. Pendant une quinzaine de jours, les nations s'unissent pour le sport. On ne parle plus de conflits, on ne parle plus de religion ou de couleur de la peau. On laisse la politique de côté et on regarde ces jeunes venus de partout. On regarde ces jeunes qui ont travaillé si fort pendant si longtemps pour une descente de ski qui durera quelques poussière de temps. On regardera cette athlète qui sort tout juste de l'adolescence et qui rêve de simplement faire la finale. On regardera les accolades entre nations sur le podium.

Je ne peux que respecter ces athlètes. Oui, il y en a qui se droguent, qui prennent des risques énormes. Mais je préfère regarder les autres. On passe trop de temps à regarder ce qui cloche de toute façon et on oublie le meilleur.

Et des gens dans la rue qui cassent tout. Qui blâment la police pour la violence des protestations. Comment? Pourquoi être contre les Jeux Olympiques? Désolée, mais je ne comprends pas. Des manifestation contre la mondialisation. Des manifestations pendant une conférence sur l'environnement. Des protestants pendant une réunion du G7. Ok, je peux comprendre le principe. Mais les Jeux Olympiques?

Et pourquoi blâmer la police? Ces hommes et ces femmes ne font que leur travail. J'ai parfois l'impression que tous ces mouvements protestataires ne sont en fait qu'un prétexte pour se rebeller contre l'autorité.

Je trouve triste que des personnes ternissent l'incroyable effort de ces athlètes qui après tout, ne sont pas là pour faire de la politique.

vendredi 12 février 2010

Centième entrée!

Wow, je n'en reviens pas. 100 commentaires sur le blogue déjà! On dirait que c'était hier.

Tant de choses ont changé depuis. Ce blogue a été thérapeutique pour moi, il m'a permis d'évacuer certaines émotions, certaines pensées, qui tournaient en rond dans ma tête. Grâce à lui, j'ai pu faire un deuil de mon amie Sylvie, j'ai pu lui dire adieu à ma façon.

Grâce à ce blogue, je me suis remise à écrire. J'ai laissé germer les mots et l'histoire m'habiter. Quelques semaines et déjà plusieurs dizaines de pages qui s'additionnent. J'hésite encore à les faire lire à quelqu'un, elles sont encore une partie de moi, et j'ai de la difficulté à laisser aller...

Ce blogue a tellement de signification pour moi. Il témoigne d'une amitié renouvellée, avec une amie de longue date, perdue de vue pendant longtemps, mais que j'ai depuis retrouvée. Grâce à qui j'ai retrouvé la confiance d'écrire. Je sais que tu te reconnais, alors merci mille fois. Pour être toi et pour être revenue dans ma vie et m'avoir rouvert toutes ces portes que je croyais fermées.

Ce n'est pas facile d'écrire régulièrement, les idées manquent parfois. Certains jours, j'ai juste envie de me vider le coeur et d'évacuer mes frustrations. Mais je ne veux pas me servir de ce médium pour le faire.

Parfois, j'écris pour écrire. D'autres, alors que l'émotion est plus forte, je le fais pour me permettre de mettre de l'ordre.

Ce soir... quoi dire? La semaine a été éprouvante. Mon coeur appelle quelqu'un qui ne viendra pas. Ma tête me dit de continuer d'appeler. Alors j'attends puisque je n'ai plus de voix... et j'espère tout en regardant vers demain.

Mes excuses pour le manque de cohérence ce soir... c'est le vin!

jeudi 11 février 2010

C'est pesant!

Je suis en formation cette semaine. De la formation indispensable, ce qui en gros veut dire que je dois faire ce cours sinon, je n'aurai pas l'autorité pour effectuer toute une panoplie de tâches que j'ai vraiment à faire. Et comme je voulais avoir l'autorité de le faire le plus vite possible après avoir commencé dans mon nouveau poste, eh bien, je me suis inscrite au premier cours disponible.

Le cours dure cinq jours. Les présences sont prises matins et après-midis et on ne peut pas rater plus de 3 heures. J'aurai même un examen à faire à la fin.

Cela fait quatre jours donc que je suis en salle de classe à apprendre sur tout un paquet de lois, de règlements et de politiques. J'ai beaucoup appris? Pas du tout. J'ai appris ce que je devrais faire pour réussir mon test, mais dans la pratique, il y a des experts dans mon milieu de travail qui s'occupent de ces lois, règlements et politiques.

Aujourd'hui, j'ai dû gérer quelques urgences. Pendant le cours, le blackberry est devenu une nécessité. C'est un peu ridicule. Je dois être là, mais si je n'écoute pas et "pitonne" sur un petit bidule, c'est okay.

En fin d'après-midi, il y avait une réunion vraiment importante à laquelle je devais assister. J'ai donc quitté plus tôt pour me rendre au bureau. Pour finalement apprendre... alors que je sortais de l'ascenseur à l'étage où se passait la réunion - que celle-ci était annulée!

Je comprends l'importance des formations. Mais j'en comprends l'impact aussi. Tous les soirs cette semaine, j'ai dû travailler de trois à quatre heures. J'ai la tête qui proteste. Je sais que la semaine prochaine ne sera pas aisée. Que les prochaines quatre semaines ne seront pas aisées.

Mais bon... à la fin de mars, je prendrai un avion et je partirai pour la Floride avec un petit garçon bien excité.

Et... petit à côté... puisque je suis allée au bureau, j'ai voulu prendre mon iPod. Il n'y était plus. Mon bureau est barré pourtant. J'imagine que j'ai dû le mettre ailleurs, je doute qu'on me l'ait volé. Mais quand même, c'est très étrange.

mardi 9 février 2010

En manque...!

Hmmm... Une femme de 35 ans, célibataire, bon travail, intelligente, assez jolie, de bons amis... De quoi pourrait-elle manquer?

Vendredi dernier, j'ai laissé mon iPod sur mon bureau au travail! Et comme je suis en formation toute la semaine, je ne pourrai pas ravoir mon merveilleux petit gadget avant la semaine prochaine.

L'année dernière, le gars avec qui je sortais avait un iPod Touch et il m'a montré quelques applications. J'en ai tout de suite voulu un. Après plusieurs semaines de réflexion, je m'en suis finalement acheté un et j'adore.

Depuis, j'écoute beaucoup plus de musique et l'appareil n'est jamais bien loin de moi. Je joue des jeux, je vérifie mes courriels, je vais sur le Web. C'est tellement facile.

J'en ai acheté un à mon père pour Noël... mon cadeau a fait fureur.

Je n'ai plus mon iPod depuis la semaine dernière. Je crois que je vais aller faire un tour au bureau demain soir, il me manque trop!

lundi 8 février 2010

Le cadeau de fête de mon fils

Sa fête est un mois après Noël. Ce n'est pas un enfant qui "joue" beaucoup. Il préfère colorier ou dessiner ou encore jouer avec la Wii. Alors quoi lui acheter pour sa fête?

Il avait besoin de vêtements, mais c'est un plus un cadeau pour maman que pour fiston à cet âge. Je me demandais donc vraiment quoi lui offrir.

J'ai finalement opté pour un chat! Nous en avions un qui est mort il y a deux ans environ et l'an dernier, j'avais accueilli un chaton... pour finalement m'en débarasser car il urinait partout, vraiment partout.

Donc, une semaine avant son anniversaire environ, à la sortie de l'école, j'ai amené mon fils dans une animalerie. Là bas, un beau chat noir et blanc de trois ans qui s'appelle "Crapule". Mon fils l'aime, je remplis les papiers, paie, mets le chat dans la grosse cage et hop à la maison.

C'est un chat jusqu'au bout de la queue! Un vrai félin. Il saute, se faufille partout et est TRÈS indépendant. Indépendant et sociable à la fois. Il est presque toujours dans la même pièce que nous et si je m'assois, il viendra se coucher sur moi. Mais si je le prends, il se débat comme si ça l'insultait que je veuille lui imposer ma volonté.

Le jour de la fête d'anniversaire de mon fils, alors qu'il y avait une demi-douzaine d'enfants dans la maison, je me suis mise à chercher le chat partout.

J'ai regardé sous le lit, dans le garde-robe, dans le bain (Crapule aime se coucher dans le bain...). Rien. Pas de Crapule!

Finalement, dans la cuisine, je lève les yeux pour voir le chat couché... au dessus des armoires de cuisine!

Il est toujours là où il ne devrait pas. J'ouvre la porte du frigo, il essaie d'y entrer. On laisse une armoire ouverte, il se met à fouiller. Il ouvre ma porte de garde-robe, se couche dans les tiroirs que mon fils oublie de refermer. Je me brosse les dents et il essaie de boire l'eau qui coule du robinet. Il saute pour essayer d'attraper les serviettes qui sont suspendues dans la salle de bain. Il me réveille toutes les nuits en sautant d'un bond de mes pieds jusqu'au rebord de la fenêtre qui est au dessus de ma tête.

Il a trois ans... Comment était-il chaton?

Ce chat est à l'image de mon fils. Il bouge tout le temps. Il a une tête dûre. Il est curieux. Et il est heureux.

Beaucoup mieux que tout ce que j'aurais pu trouver dans un magasin de jouets.

dimanche 7 février 2010

La fin de semaine qui s'achève

Vendredi, je m'étais dit que j'irais travailler. Je m'étais dit que je profiterais de l'absence de mon fils pour aller abattre quelques heures de boulot... Samedi matin quand je me suis réveillée, j'ai tout de suite compris que je n'irais pas.

Une belle fin de semaine. Relaxante, agréable, pas de remous ni grande surprise. Un p'tit souper au resto avec une copine, un après-midi avec ma mère à jouer aux cartes, la soirée avec mon père et ma mère. Et un dimanche à faire du ménage... à nettoyer tous les rideaux et les draps de la maison.

Ça m'a fait du bien. J'ai parlé à mon fils au téléphone et il s'amuse. Il a fait sa lecture, il a révisé ses mots de vocabulaire et d'ortographe. Souvent, quand je lui parle au téléphone, je me rends compte à quel point il a vieilli. Il n'aime pas ce moment de communication. C'est difficile de garder son attention et il a de la misère à suivre le fil de ce qui se passe. Il y a six mois, une minute était son maximum. Maintenant, on dépasse facilement le 5 minutes.

Il est 18 heures 15. Je vais aller me faire un bon petit souper et passer ma dernière soirée bien tranquille. Pas de Super Bowl pour moi.

Mon fils sera de retour demain soir. J'ai hâte de le voir, mais je pourrais m'habituer à ces petites fins de semaine une fois de temps en temps...

jeudi 4 février 2010

Confessions

Mon fils est parti pour cinq jours. Il reviendra lundi soir. Et oui, je suis contente d'avoir une petite pause, une fin de semaine à moi. C'est l'anniversaire de quelqu'un qui compte beaucoup pour moi et j'aurai aimé faire quelque chose de spécial pour cette personne, mais je ne pourrai pas. À la place, je vais me reposer, dormir, passer du temps avec des amis. Ce sera une bonne fin de semaine.

Mais mon fils est parti. Je suis contente qu'il voie son père, ça faisait longtemps et il lui manquait beaucoup. Ça lui fera du bien.

Mais mon fils est parti et ça me fait de quoi. Il est parti chez son père, où il rencontrera sa demi-soeur, où pleins d'activités familiales sont prévues.

Chez son papa, il y aura trois enfants, beaucoup de bruits, des rires et des jeux. Un papa et une femme qui jouera le rôle de maman pour cinq jours. Selon son papa, une vraie famille quoi...

Je sais que mon fils s'amusera, qu'il ne s'ennuiera probablement pas de moi. Je suis contente, mais ça me rend triste en même temps. Est-ce que c'est logique?

Ça me dérange qu'il passera cinq jours chez son père à s'amuser, à se faire gâter, à se coucher tard et avoir tout ce qu'il veut.

Ça me dérange car il reviendra ici et que la réalité sera différente. Il s'amusera, mais pas toujours. Il devra faire ses devoirs, nettoyer sa chambre et manger correctement. Il devra prendre son bain et se coucher à 7 heures. Et oui, je dirai souvent non.

Il passera cinq jours chez son père et tout sera beau. Il oubliera qu'il n'a pas vu son père pendant plus d'un mois. Que ce dernier a déménagé loin et n'est pas très impliqué dans la vie de tous les jours.

J'aimerais ça que ma tête fasse le ménage dans toutes ces émotions, mais je n'y arrive pas.

Quand Jamie reviendra à la maison lundi, je n'aurai que moi et la réalité à lui offrir. Et si en temps normal, c'est pas mal, pour un enfant de 7 ans qui revient d'un cinq jours de pur plaisir... ce n'est pas génial.

mercredi 3 février 2010

Quelque chose dans l'air

La semaine s'est annoncée en même temps qu'un nouveau mois. Déjà le deuxième... Le temps passe vite, c'est incroyable!

Depuis lundi, au risque de me répéter, je sens cette énergie qui coule en moi. Une force qui me transporte. Les trois premières journées de la semaine se sont déroulées à la vitesse de l'éclair. Les réunions impromptues se multiplient et je les sens importantes. Mes conseils sont recherchés, ma présence est remarquée.

Je ne sais pas si vous avez déjà connu cette sensation... Tout arrive en même temps et frappe un mur. Les choses déboulent et créent un embouteillage, tout bloque au même endroit. Et là, soudainement, les digues s'ouvrent. Tout se met en place, tous les problèmes semblent avoir une solution si évidente qu'on se demande pourquoi on ne la voyait pas avant.

Je parle beaucoup de travail depuis le début de l'année 2010. C'est que j'ai retrouvé la passion qui me manquait depuis quelques mois.

Une autre raison d'être de bonne humeur? Ce soir j'ai acheté des billets pour Orlando pour mon fils et moi... Ce sera de belles vacances!

mardi 2 février 2010

Énergie!!!!!

C'est drôle... J'ai travaillé hier, mais comme je suis restée à la maison, j'avais l'impression que c'était lundi aujourd'hui... D'ailleurs, en deux jours, je suis restée moins de trois heures à mon bureau.

Réunion après réunion après réunion aujourd'hui. Dont une qui n'était vraiment pas prévue, mais mon grand, grand, très grand patron m'a demandé de joindre le comité organisateur de la retraite des cadres. Étrange car je ne suis pas cadre, mais il y tenait et on ne dit pas non à son très grand patron.

Ça fait un mois seulement, mais j'ai l'impression d'avoir changé de monde. Je suis pourtant dans la même unité, je n'ai pas déménagé de bureau, d'une certaine façon, je travaille avec les mêmes personnes. Mais une grande porte s'est ouverte et derrière se cachent des millions de possibilités.

J'avais besoin de changement. J'avais besoin de nouveaux défis. J'avais besoin d'apprendre de nouvelles choses, de développer de nouvelles compétences.

J'ai une année pour apprendre, une année pour choisir la direction que prendra ma carrière.

Tout ça m'énergise... tout ça et le beau soleil qui a brillé toute la journée!

lundi 1 février 2010

Journée de télétravail

Vendredi en quittant le bureau, je me suis assurée de prendre a pile de dossiers avec moi. Depuis deux semaines que ça s'empilait et que les réunions et multiples imprévus m'empêchaient de m'asseoir à mon bureau et d'analyser toutes les informations perdues sur les feuilles de papier format légal.

J'ai donc tout pris et je les ai tenus devant moi, serrés contre mon coeur pour me protéger du froid sibérien de vendredi dernier et j'ai débuté ma fin de semaine.

Arrivée à la maison, j'ai placé mes précieux documents sur un coin du comptoir de cuisine et les ai oubliés jusqu'à ce matin.

C'est drôle... Je me suis levée plus tard ce matin. J'ai amené mon fils à l'école trente minutes plus tard que d'habitude. Mais à sept heures et demie, j'étais assise dans mon salon, un couverture sur mes jambes et le portable sur la couverture et je me suis atelée.

Le téléphone n'a pas sonné. Personne n'est entré dans mon bureau. Je me suis bien interrompue à quelques reprises pour répondre à mes courriels, mais j'ai pu me concentrer complètement. À midi, j'avais terminé de faire ce que je croyais m'aurait pris toute la journée.

Je me suis fait à diner et j'ai nettoyé ma boite de réception en mangeant.

Mon après-midi s'est passé à faire des suivis, à classer mes courriels et à lire des lois et des politiques sur lesquelles je suis supposée donner des conseils. Passionnant? pas le mot que j'aurais choisi, mais je devais le faire, je devais prendre le temps de le faire.

J'ai travaillé plus tard que d'habitude, mais je suis allée chercher mon fils à l'école à la même heure.

Je ne pourrais pas le faire tous les jours, le contact avec les autres me manquerait trop d'abord... et j'ai trop de réunions! Mais une fois de temps en temps, travailler de la maison fait du bien. Relaxer tout en étant productif...