samedi 31 octobre 2009

Soir de l'Halloween

J'adore l'Halloween. J'ai toujours aimé me costumer et adolescente, j'aurais tellement aimé être plus courte pour pouvoir passer l'Halloween le plus d'années possibles. Maintenant, j'ai la chance de travailler dans une équipe le fun, et on se déguise presque tous. J'adore!
J'adore aussi parce que mon fils s'excite tellement lors de cette fête. C'est un vrai bonheur de le voir courir presque de maisons en maisons. Il aime cette fête. L'an dernier, il commentait la décoration intérieure des gens : "Wow, c'est beau votre maison" "Quoi? vous avez un chat ET un chien? vous êtes chanceux!"
Cette année, il avait un costume pour faire peur. Une tunique noire avec un capuchon et un filet devant le visage. Et sous le capuchon, des lunettes avec des lumières rouges qui donnaient l'impression qu'il avait les yeux rouges. Au cas où il serait tanné de porter le filet, je l'avais maquillé. C'était vraiment cool comme costume.
Dans une maison, une dame musulmane avec un foulard a ouvert la porte : "Madame, en quoi vous êtes déguisée vous?" Oups... Elle a trouvé ça drôle.
Mon fils est un enfant qui s'enthousiasme très facilement et qui est très expressif. C'est le fun dans ce temps-là, ça nous permet d'apprécier les moments comme ceux-ci encore plus.
Presque 22 heures et je viens de le mettre au lit. Il est bien mieux de dormir au moins jusqu'à 7 heures demain matin!

vendredi 30 octobre 2009

Halloween

C'était la fête de l'Halloween à l'école de mon fils. Il était excité, énervé, de bonne humeur. Son sac d'école était rempli de bonbons... Il en a avalé la moitié avant le souper... La soirée va être longue je crois! Qu'est-ce que ce sera demain?

jeudi 29 octobre 2009

du retard...

Je ne sais pas ce qui se passe. C'est étrange. La vie est drôlement faite. Il y a un mois, rien n'allait. Les jours se suivaient et ne semblaient apporter rien de nouveau.
Et du jour au lendemain, tout change. Un petit événement, un détail au fond. Quelque chose que j'attendais depuis longtemps, que je désespérais de voir arriver, arrive un matin de la semaine dernière dans ma boite de réception de courriel. Le sourire s'accroche à mes lèvres, je retrouve un peu de rythme dans ma démarche.
Ma tête s'emplit d'idées à nouveau. J'arrive au bureau de bonne humeur et j'ai hâte de relever de nouveaux défis. Je tourne un page de mon livre, je laisse des choses, des personnes aller.
J'ai du retard ce soir car j'ai passé la soirée à jaser avec quelqu'un. Une personne qui m'a fait sourire toute la soirée.
J'avais l'impression que le sentier allait dans une direction bien précise. J'ai eu le coeur brisé de voir que la route n'existait plus et je suis restée des mois à regarder là où j'aurais voulu aller. Mais je viens de me rendre compte qu'il y a un autre chemin, d'autres chemins en fait.
J'ai du retard ce soir, mais ça fait longtemps que je prenais du retard. Je m'en viens...

mercredi 28 octobre 2009

Les deux Guillaume

J'ai le goût de partager deux de mes récentes découvertes. Bien que les deux Guillaume soient tous les deux auteurs, les raisons pour lesquelles j'ai envie de parler d'eux sont bien différentes.

Le premier a su me charmer par son humour et par son habileté à faire parler les mots au delà de leur sens. Il aime jouer avec eux, il flirte avec l'absurde, passe facilement d'une langue à l'autre. Les mots ne sont pas ses outils, les mots sont son terrain de jeux.

Charmée j'étais, mais encore fallait-il qu'il sache conserver mon intérêt. Bien vite, j'ai découvert la perle qui se cachait sous ce sourire. J'ai su voir derrière ces lunettes qui animait ses yeux brillants.

Ce Guillaume, c'est un ami. Alors que je le connaissais à peine, il a été mon ami. Sachant que j'avais une mauvaise journée, il est venu me voir à la maison pour me permettre de jaser et de verser quelques larmes. Quand je lui ai lancé une invitation pour aller manger, il m'a répondu dans la minute : "J'ai faim là, maintenant. Tout de suite ça te va?" Ce Guillaume c'est un ami parce qu'il est là tout simplement. Il ne demande rien d'autre en échange. Il écoute et se livre. Il a vu mon sourire fantôme et mes yeux brillants de larmes lorsque je n'allais pas bien. Il a pris quelques heures dans un après-midi chargé pour être mon ami et me faire découvrir "la meilleure place à sharwarma de la ville".

Ce Guillaume débute une nouvelle aventure de sa vie. Je lui souhaite du bonheur comme il en mérite. Il est plus loin qu'avant, mais on n'est jamais bien loin quand on est un ami.

Guillaume, je t'ai promis un texte... je travaille dessus, ça s'en vient. Mais en attendant... merci beaucoup pour ton amitié. Merci aussi à ton plus grand chum de nous avoir mis en contact.

Mon deuxième Guillaume est un auteur aussi. Je l'ai découvert il y a quelques semaines après avoir acheté un de ses livres à l'épicerie. Un livre qu'un client avait laissé sur l'étalage de barres de chocolat probablement parce qu'il avait changé d'idée. Le destin qui me faisait un signe? ;-) Mes attentes n'étaient pas bien élevées... j'ai depuis acheté 4 autres de ses romans et je suis bien accrochée! Guillaume Musso a su m'accrocher quand ça n'allait pas trop bien. J'ai lu et j'ai réfléchi à la mort, au destin, au karma et à l'amour. Je n'ai pas les réponses... je ne sais toujours pas. Mais j'ai réfléchi et j'y réfléchis encore. Dans des moments où la mort de mon amie me hantait, me hante encore un peu, des romans, sont venus me réconforter.

Des mots, toujours des mots. Sans eux, que serait-on? On dit qu'une image vaut mille mots. Je crois qu'un mot vaut mille images.

mardi 27 octobre 2009

Mission personnelle

Hummm. Ce fut une journée intéressante. Comme je le disais hier, je suis en formation. C'est un cours de leadership. J'adore ces cours parce qu'ils sont l'occasion pour moi de me remettre en question et de m'assurer que ma façon de faire continue d'être en accord avec mes valeurs et celles de mon organisation.

Nous avons parlé aujourd'hui de mission et de vision. Deux mots clés, mais dont le sens n'est pas toujours clair. Un des exercices qu'on nous proposait était de définir notre propre mission.

Si l'on considère qu'une mission ne devrait pas changer, qu'elle devrait durer tant et aussi longtemps qu'une organisation dure, définir notre mission personnelle est très difficile. Comme puis-je savoir aujourd'hui ce que je voudrai demain? Il faut se connaitre soi-même pour le faire.

L'exercice que je vous épargne parce que long et introspectif m'a mené vers ceci : "Développer et maintenir des relations authentiques".

Les gens sont importants pour moi. Je tire mon énergie des autres et j'aime réfléchir en parlant aux autres. J'apprends énormément d'eux, de vous et ça, c'est extrêmement important. L'intégrité, le respect, la franchise sont quelques unes de mes valeurs et je m'efforce - même si je sais que ce n'est pas toujours le cas - de vivre selon elles.

Que pensez-vous de cette mission? Est-ce qu'elle colle à moi? Est-ce quelque chose qui pourra résister au temps et au changement? Pourrai-je l'appliquer autant dans ma vie personnelle que professionnelle? Qu'en pensez-vous?

lundi 26 octobre 2009

réflexion intéressante

Aujourd'hui, j'étais en formation. Un petit groupe, neuf personnes et deux animatrices.
L'idée que j'avais de la formation en milieu de travail a beaucoup évolué depuis quelques années. Je me rends compte que ça n'a rien à voir avec un partage de connaissances, un transfert de régles et de principes à un groupe de personnes qui baillent aux corneilles en regardant les minutes s'éterniser sur l'horloge. C'est un peu étrange parce que je suis enseignante et que je n'ai jamais perçu mon travail comme ça. Comme si la formation linguistique était différente de la formation que je pouvais suivre.
Les derniers cours que j'ai suivi pour développer mes compétences et élargir mes horizons m'ont demandé beaucoup d'engagement et d'investissement personnel. C'est au fil de discussions, d'exercices et de réflexion qu'on apprend, qu'on découvre, qu'on applique les principes enseignés. Je sors de ces journées de formation épuisée et la tête remplie d'idées. J'ai hâte de retourner au travail pour appliquer ce que j'ai appris. J'ai vraiment beaucoup de chance.

Chanceuse... mais fatiguée! Bonne soirée.

dimanche 25 octobre 2009

Image féminine

À la chaine W, il y a une émission qui s'appelle "How to Look Good Naked" que toutes les femmes devraient regarder au moins une fois dans leur vie. Bien sûr, on y aborde l'acceptation de soi, de ses formes, de ses rondeurs et de ses défauts, mais ce qui me frappe à chaque fois est la perception que les femmes ont d'elles-mêmes.

Dans la dernière année, j'ai perdu près de 40 livres. C'est beaucoup. Je n'ai pas vraiment de mérite, c'est arrivé tout simplement. Mais je maintiens mon poids jusqu'à maintenant. J'avais besoin de le perdre, je pourrais certainement en perdre une autre vingtaine et je m'approcherais de l'image qu'on nous projette à la télé et dans nos magazines. Je regarde des photos de moi il y a un an et je suis tellement heureuse de mon look d'aujourd'hui. Je n'ai pas envie de perdre plus de poids - je suis vraiment très heureuse de mon allure. Mais il y a des moments parfois... je me regarde dans le miroir et je me trouve grosse. Oh, ça ne dure pas bien longtemps, mais ça m'arrive. Surtout si je suis entourée de femmes aux hanches moins larges, ou aux fesses moins rondes, au ventre plus plat...

Je ne sais pas d'où ça vient. Les hommes qui m'ont aimé m'ont toujours trouvée belle, sexy, désirable. Même à 40 livres de plus, dans mon pantalon taille 15, j'étais bien proportionnée. Je crois que les femmes, nous avons cette tendance à vouloir plaire aux hommes et on leur met beaucoup de blâme sur les épaules. Je crois au contraire que nous sommes les seules à nous mettre la pression. On ne se voit pas telles que nous sommes.

C'est facile de changer la couleur et le style de notre coiffure. Qui ne le fait pas? Le matin, on cache nos imperfections avec du maquillage. On porte des chaussures qui nous font paraitre plus grandes, on peint nos ongles, on se fait bronzer. On se transforme. Mais notre corps ne se transforme pas aussi facilement. Et même en perdant du poids, notre corps reste le nôtre.

Il y a quelques jours, je parlais avec une jeune fille, presqu'une adolescente. Une belle fille. Elle me racontait qu'elle était allée magasiner avec une amie, mais qu'elle n'avait rien acheté. Elle se trouvait tros grosse et elle était au régime. Elle porte des vêtements taille 7, voudrait entrer dans du 3... J'ai trouvé ça triste. Aime ton corps, c'est le tien et il le restera pour longtemps encore alors pourquoi ne pas apprendre à le voir tel qu'il est plutôt que tel qu'il n'est pas.

Quand je suis allée à Paris le printemps dernier, j'ai visité le Musée d'Orsay. Ce que j'ai le plus aimé n'était pas la galerie des impressionnistes. J'ai adoré les sculptures et les tableaux de femmes rondes. Depuis plus de cent ans, des millions de personnes ont admiré ces femmes et les ont trouvé belles. Pourquoi ne serions-nous pas belles nous aussi?

J'aimerais tellement ça pouvoir me guérir de cette maladie, de cette obsession de la minceur. J'ai fait beaucoup de chemin depuis un an... je dois pourtant continuer d'accepter mes vergetures et mes fortes cuisses.

Absence motivée 5 fois plutôt qu'une!

Désolée, pas d'entrée hier...

Mes chanceux de parents avaient des billets pour le match des Canadiens hier (je ne suis pas jalouse du tout...) et j'en ai profité pour aller regarder un film sur leur super télé et leur sofa qui à mon avis est une des merveilles de ce monde! :-)

J'avais quelques petites choses à terminer pour l'installation de leur ordinateur alors j'y suis allée à l'heure du souper. J'ai tout réglé puis j'ai regardé la première période avec mon fils qui était vraiment tellement beaucoup très énervé hier (peut-être que l'orangeade et les M&M y étaient pour quelque chose). 3-1 Rangers après la première période... la séquence de victoires n'aura pas été longue. C'est plate pour mes parents...

J'avais invitée une amie, elle est arrivée à la fin de la première avec un sac de chips. J'en avais acheté aussi, parce que je sais qu'elle aime ça!

On a parlé un peu. C'était le fun. En fait, cette amie, c'est ma patronne. On travaille ensemble depuis plus de 5 ans et on se connait très bien. Nous sommes différentes, mais tellement semblables en même temps. On forme une bonne équipe - la meilleure je crois. Mais il y a un vent de changement qui souffle. La prochaine année s'annonce enrichissante.

De retour à la maison vers 22 heures 30. Je suis fatiguée, mais pas trop.

Mon blogue?? J'opte pour RDS plutôt...

Les Canadiens ont gagné 5-4. Quel match! Ils sont revenus de l'arrière pour gagner cette partie. J'aime le hockey... non, j'aime les Canadiens. Quand ils gagnent comme hier soir, ça me rend heureuse. Je sais que c'est juste un jeu, mais c'est plus fort que moi. Mon sang est bleu, blanc, rouge.

Bonne journée, je me reconnecte plus tard aujourd'hui, avant Tout le monde en parle, avant de plier mes brassées de lavage.

vendredi 23 octobre 2009

Petit vendredi, petits gestes

Il est 19 h 00... mon fils vient de sortir du bain, il est tout propre et confortable dans son pyjama.

- maman, je ne sais pas quoi faire.
- c'est vendredi, tu peux te coucher plus tard. Veux-tu regarder un film? Je peux te faire du pop corn.
- non, j'ai pas le goût.
- veux-tu jouer au Wii? Je pourrais faire une course avec toi?
- non, ça ne me tente pas.
- tu veux aller jouer dans ta chambre avec tes légos? construire un beau robot?
- non, j'ai vraiment pas envie.
- ben là ma sauterelle, je ne sais pas. Qu'as-tu envie de faire?
- est-ce que je peux aller dans ton lit avec toi et me coller en regardant la télé?
- tu veux juste te coller?
- oui maman. parce que je t'aime.

Le meilleur moment de la journée. Pour aucune raison, mon fils m'a dit je t'aime. Pourquoi est-ce que ça devient plus difficile de dire je t'aime en vieillissant? On le dit au conjoint, aux enfants, aux parents parfois. À nos amis? Pas assez.

Mes amis, je vous aime. Chacun à votre façon, vous savez être là pour moi. Un petit mot d'encouragement, un appel en début de soirée, un petit courriel le matin pour me demander comment ça va, une invitation à prendre un verre, une porte ouverte le matin, une discussion autour d'un bagel et café, quelques lignes sur facebook, des conversations sur msn, un déjeuner au resto, une pizza et un verre de rouge, , un petit génial par ci, un sourire par là... De petits gestes - mais tellement grands pour celle qui les reçoit. Merci!

jeudi 22 octobre 2009

Elle s'appelait Sylvie

Elle était intense - très intense. Quand elle se lançait dans quelque chose, c'était à corps et âme. Pas de demi-mesure pour elle. Si elle avait eu une bonne journée, tout son corps nous le criait. Si, au contraire, elle avait été mauvaise, l'habitacle de ma voiture s'emplissait de sacres et de critiques. Je me taisais alors, sachant trop bien que ça ne servait à rien d'ajouter quelque chose.

De novembre à mars, parfois avril, quand la météo ne lui permettait plus de prendre son vélo, j'allais la chercher à la station service tous les matins. Rarement j'avais à l'attendre plus de deux minutes. Et je la voyais arriver avec un pantalon toujours plus coloré que le dernier.

Une trentaine de minutes dans la circulation le matin, quarante-cinq en après-midi. Si les Canadiens avaient joué la veille, elle me demandait des détails pour pouvoir en parler avec son fils le soir, parce qu'il aimait tellement ça et qu'elle n'y connaissait pas grand chose. On parlait de musique, de politique, d'actualité. Elle me parlait de ses enfants, de sa famille, de son travail. Elle me racontait ses voyages, ou les bonnes bouffes qu'elle préparait. Elle se confiait sur ses frustrations. Et m'écoutait...

Je l'ai connue il y a plus de 5 ans. Elle travaillait au même étage que moi et notre première conversation n'était pas la plus agréable. Je n'ai pas la langue dans ma poche, elle non plus. Nous n'étions pas d'accord.

Elle a changé de lieu de travail, je l'ai un peu oubliée.

Et il y a eu cet après-midi de décembre il y a près de 4 ans. Un coup de téléphone. Elle avait vu mon annonce sur le site de co-voiturage. Le soir même, elle est montée avec moi. Nous nous sommes reconnues au téléphone. Aucune rancoeur, notre désaccord passé ne faisait que nous confirmer notre respect mutuel. Il faut respecter ceux qui ont le courage de leur opinion. Et notre amitié est née.

J'étais séparée depuis peu. Je lui parlais de la difficulté à rencontrer quelqu'un et d'élever un enfant seule. Oui, je m'en confesse - il y a eu des séances de chialage contre l'ex. Des discussions à coeur ouvert. L'honnêteté et la franchise de part et d'autre. Une grande complicité.

Elle me trouvait raisonnable et rationnelle. Elle ne me voyait pas comme une personne extravertie et émotive. Je trouvais ça étrange car je me trouve très émotive. Mais c'est certain qu'à côté d'elle...

Au printemps dernier, quand je lui ai dit que mon voyage d'amoureux à Paris était annulé, elle m'a demandé pourquoi je n'y allais pas toute seule. Ben voyons donc, Paris toute seule, c'est ridicule! ... Pas si ridicule que ça finalement. Elle m'a convaincue d'y aller et en mars, j'ai acheté mon billet d'avion. Elle m'a montré que j'étais capable de faire quelque chose comme ça.

Elle était comme l'été. Avec ses soudains changements de température, ses orages, ses vents changeants. Avec son humidité collante, ses jours pesants, ses nuits fraîches. Elle était comme l'été ces belles journées ensoleillées où tout nous semble plus beau. Comme l'été des barbecues, des soirées sur le patio à rire trop fort en dérangeant les voisins et des bombes que l'on fait dans la piscine en éclaboussant tout le monde. On se souvient toujours de nos étés.

La croiser était la connaître. Elle ne portait pas de masque et elle nous faisait le cadeau d'elle-même. Elle avait le courage de ses convictions, l'humilité de ne pas croire tout savoir, la soif d'apprendre.

Les jours froids reviennent et je sais que les bouchons de circulation me seront plus pénibles sans sa présence dans la voiture.

Elle me manque tous les jours.

Je lui en veux d'être partie si tôt.

mercredi 21 octobre 2009

Il est tard...

22 heures 30 et je reviens à la maison. Je suis partie depuis 7 heures ce matin.

Je me suis arrêtée chez ma mère pour installer un ordinateur. Une tâche simple en théorie sauf quand rien ne marche. La connexion internet ne se faisait tout simplement pas.

Premier technicien : C'est votre carte réseau madame qui est brisée. Demandez à quelqu'un dans votre famille de réparer l'ordinateur.

Deuxième technicien : Alors, vous allez inverser les fils... et moi la nounoune, je débranche le fil du téléphone à la place...

Troisième technicien : Il faut faire un reset d'abord et puis deux ou trois autres petites choses simples. Redémarrez l'ordinateur et voilà! tout fonctionne!

Est-ce que je peux rappeler la première personne à qui j'ai parlé pour lui dire qu'elle ne connait pas sa job???

Bonne nuit, je suis crevée, je vais retrouver mes draps qui m'appellent depuis une quinzaine de minutes.

mardi 20 octobre 2009

pas ma meilleure journée...

Hier soir, je me suis endormie les muscles tendus, inquiète du prochain lever de soleil. Je me suis tournée et retournée toute la nuit, j'avais chaud et froid en même temps. Bref, pas une très bonne nuit.

Ce matin, j'avais la nausée. Je savais que j'allais voir un autre médecin - le troisième de mon fils - et que j'allais à nouveau déballer l'histoire de mon garçon de 6 ans.

Je ne devrais pas me plaindre. À part une arythmie qui n'inquiète pas vraiment, il est en bonne santé. Il est intelligent. Il a une facilité en mathématiques et semble apprendre à lire très bien. C'est un bon garçon qui n'a pas de réels problèmes de comportement à l'école ou à la maison. Il déborde de vie et est beau comme un ange. Il me fait sourire des dizaines de fois par jour. Il est ma plus belle réussite, même si au fond, je n'y suis pas pour grand chose.

Mais voilà, comme tous les autres enfants j'imagine, il fait face à des défis. Il a un trouble de l'attention, mais ça se gère relativement bien. Ses problèmes sont ailleurs.

Il a des troubles de motricité globale. Il ne peut marcher en ligne droite, il a très peu de coordination et ne contrôle pas bien ses mouvements. De plus, s'il doit effectuer des choses comme attraper un ballon ou faire de la bicyclette, son esprit doit décortiquer toutes les séquences pour être en mesure de le faire, et ce, à chaque fois qu'il doit les faire. Il se décourage vite et bien souvent renonce. Il ne sera jamais un grand sportif et bien honnêtement, ça ne me dérange pas du tout. Ce qui me fait de la peine, c'est quand il revient à la maison et me raconte que les autres garçons se moquent de lui. 6 ans c'est jeune...

Plus important encore : mon fils est un enfant sociable. Il aime les autres enfants et veut jouer avec eux. Mais il n'arrive pas à entrer en relation avec eux. Il ne comprend pas les conventions sociales et il n'a pas les références nécessaires pour s'adapter aux situations de groupes. Il n'a pas d'humour, prend tout au premier degré et plus les mois et les années passent, plus il a conscience de sa différence. Il voit qu'il ne comprend pas les jeux, les histoires que les autres enfants se font; il aimerait comprendre pourtant...

Le pédopsychiatre aujourd'hui l'a bien remarqué. Il a pu l'observer pendant l'heure et demie qu'a duré ce premier rendez-vous. Il m'a écouté lui parler de cet enfant que j'adore et que je voudrais tant aider, tant protéger. Il a bien vu que ce n'est pas le fait qu'il ne puisse attraper un ballon ou le fait qu'il ne puisse rester assis bien longtemps qui me peine. Que c'est son manque de confiance en lui, sa faible estime de lui-même et l'anticipation des prochaines années qui faisaient trembler ma voix lorsque je parlais.

Il me semble que l'enfance devrait être plus facile... on a tout le reste de notre vie pour être triste...

lundi 19 octobre 2009

Journée typique

Aujourd'hui marquait mon retour au travail après deux semaines de repos. Même si j'ai trouvé le réveil un peu difficile, je me suis vite retrouvée dans ma routine. Je sais que c'est quelque peu ennuyant, mais personnellement, j'aime la routine. Je mets de l'essence et fais l'épicerie toujours le même jour, j'achète les mêmes choses, je plie toujours mon linge le dimanche soir en regardant Tout le monde en parle... J'aime ma routine.

5 heures 30 : le réveil-matin se met en marche. C'est l'heure des nouvelles et de la météo. Contrairement à la majorité des gens, je n'appuie jamais sur le bouton snooze. Je préfère plutôt me réveiller lentement en écoutant la radio. Je reste habituellement au lit jusqu'à 6 heures environ - ou plus tôt si, comme c'était le cas ce matin, on fait jouer une chanson que je n'aime pas (Welcome to the Jungle ce matin, je déteste). Je saute ensuite sous la douche, mets mes lentilles de contact et reveille mon fils. Parfois, il se réveille pendant que je suis sous la douche et, étrangement, quand c'est le cas, il s'assoit par terre, le dos contre la porte de la salle de bain et attend que je sorte.
Je sors ensuite les vêtements de mon fils, qu'il enfile pendant que je vais dans la cuisine préparer son déjeuner et son lunch. Il s'installe devant la télé pour manger pendant que je me maquille et me coiffe. On se brosse les dents puis on part. Je le laisse à l'école vers 7 heures.
En arrivant au bureau, je m'arrête toujours dans la pièce qui nous sert de cuisine et je prépare le café - avant même d'aller au bureau. Une journée sans café!? impossible!
Je quitte le bureau vers 15h45 et je vais chercher mon fils. À 17 heures pile, je commence à préparer le souper. On mange, ensuite c'est le bain.
Et depuis septembre, mon moment préféré de la journée : les devoirs et les leçons. J'adore m'asseoir avec lui et le regarder faire ses devoirs. J'évite de l'aider, mais je le guide et m'assure qu'il s'applique. Je lui demande ensuite ses mots globaux et nous pratiquons les syllabes. On fait des phrases ensemble et on imagine de nouveaux mots. C'est un de mes petits plaisirs. Un de ceux de mon fils aussi je crois. Ça ne dure pas longtemps, 30 minutes tout au plus, mais je crois que ces minutes feront une grande différence. Aimer apprendre est tellement important selon moi et les expériences vécues en première année resteront longtemps.

Après les devoirs, il peux jouer une trentaine de minutes puis c'est l'heure du dodo. Gros bec, grosse caresse, je t'aime ma sauterelle, moi aussi maman, bonne nuit, à demain.

19h30 et je m'installe devant l'ordi pour écrire mon blogue... un nouvel élément à ma routine. :-)

dimanche 18 octobre 2009

Les joies de la séparation

La soirée s'annonçait belle pourtant. J'avais mangé au resto avec mon fils, mes parents, ma soeur, mon beau-frère et mes deux nièces pour célébrer l'anniversaire de la plus jeune. Mes fajitas étaient bons, les deux caesars excellents. J'ai beaucoup jasé avec mon papa, les enfants se sont excités et ont probablement énervé les clients autour. Mais bon, quand on va dans un resto où c'est gratuit pour les enfants le dimanche...
Je pressais mon fils de se dépêcher à se déshabiller pour prendre sa douche. Après tout, il était plus de 19 heures et c'était l'heure de se coucher.

Hop, hop, hop, il monte dans la douche et le téléphone se met à sonner. À la sonnerie multiple, je comprends que c'est probablement le père du p'tit. Répond? Répond pas? J'hésite...

Mes relations avec mon ex ne sont pas très bonnes. Il m'énerve et moins je lui parle, mieux je me porte. L'hiver dernier, il a décidé de déménager à Sherbrooke avec sa copine et en janvier prochain, ils auront un enfant. C'est donc dire qu'il voit très peu son fils et que je ne peux pas vraiment compter sur lui.

...mais je décide finalement de répondre. Il veut me parler du temps des fêtes. Il voudrait avoir son fils le 24 décembre parce que la famille de sa blonde fait une fête le 24. Mais voilà, dans ma famille, la veille de Noël, c'est LA célébration du temps des fêtes. Rien à Noël, rien le 31, rien le 1er janvier. Le 24 décembre, c'est tout.
Au moment de notre séparation, nous nous sommes entendus que j'aurais notre fils tous les 24 et lui tous les 25. Voilà.
Mais de Sherbrooke, c'est un peu plus compliqué de venir chercher son fils pour 9 heures le 25 décembre - c'est quand même plus de 3 heures 30 de route. Et je comprends que pour lui, ce n'est pas trop agréable. Par contre, je considère qu'il a choisi de déménager loin de son fils et que c'est à lui de subir les conséquences de sa décision. J'ai donc réfusé de négocier sur ce point.

Je vous épargne la fin de la conversation...

Si je ne regrette pas un instant ma décision de me séparer, je regretterai toujours que mon fils ne puisse passer les fêtes avec ses deux parents. Et les choses risquent de se compliquer davantage lorsque sa petite demi-soeur sera née...

samedi 17 octobre 2009

J'ai essayé et Wii, j'aime ça

Depuis le début de l'été que je jonglais avec l'idée d'acheter une (un?) Wii pour mon fils pour Noël. La console comme telle n'est pas trop chère, mais avec les jeux, le télécommande supplémentaire, les volants pour le MarioKart, ça faisait un cadeau de Noël assez chez. J'ai donc demandé à mon fils si c'est ce qu'il voulait en lui faisant bien comprendre que ce serait son seul cadeau. Il a dit qu'il comprenait.
Donc, ma décision était prise. Quelques jours plus tard, j'ai une discussion avec l'ergothérapeute de mon fils pour lui demander s'il y avait des exercices que je pourrais faire faire à mon fils à la maison pour continuer sa rééducation. Il a des troubles de coordination et il doit développer son tonus musculaire pour avoir un meilleur contrôle de ses mouvements. Son équilibre est également problématique. L'ergo me suggère donc... le Wii! Le Wii Fit et la boxe seraient deux jeux qui pourraient l'aider particulièrement, mais les autres jeux de Wii Sports également.
J'avais donc une raison supplémentaire de lui faire ce cadeau de Noël.
Un midi de septembre donc, je saute dans ma voiture pendant mon heure de diner et me rends au WalMart pour me procurer la fameuse machine!
J'étais toute contente de mon achat et j'avais bien hâte de pouvoir l'offrir à mon fils... ce que j'ai fait le soir même! J'aurais dû m'en douter, je suis absolument incapable d'acheter quelque chose à quelqu'un et d'attendre avant de lui donner.
Je suis allée chercher le p'tit à l'école, je lui ai demandé s'il avait eu une bonne journée puis comme nous nous dirigions vers la voiture je lui ai tenu ce discours :
- J'ai une mauvaise nouvelle ma sauterelle. Le Père Noël m'a téléphoné aujourd'hui.
- Le Père Noël??
- Oui, il ne va pas t'apporter de Wii pour Noël
- nooooooon, pourquoi? Je suis gentil maman, je travaille bien à l'école. Je fais mes tâches.
- Je sais. Va voir ce qu'il y a sur le siège de la voiture...
- Ah maman.... t'es la plus gentille. Merci, merci, merci!!!!

Ça n'a pas pris de temps que tout était installé. Mon gars a compris tout de suite comment ça marchait - il faut dire qu'il avait déjà joué.

Bien honnêtement, les jeux vidéo, je n'aime pas trop. Je ne suis pas vraiment douée pour ce genre de chose et je perds rapidement l'intérêt. Alors je ne me faisais pas trop d'illusion sur le Wii.
Je m'étais trompée. Ce soir-là, on a joué toute la soirée. J'ai beaucoup aimé MarioKart. J'aime jouer aux quilles et le base-ball. En fait, le premier soir, j'ai tellement joué au base-ball que j'en avais mal au bras le lendemain. On s'amuse ensemble. Le jeu est accessible, ni trop difficile, ni trop facile.
Je sais qu'un jeu vidéo ne remplacera jamais l'activité physique ou l'activité extérieure. Ça ne remplacera jamais le soleil ou l'air frais. Mais quand il pleut autant... pourquoi pas en profiter?

Mon seul problème maintenant avec toute cette histoire est que je dois trouver un autre cadeau de Noël pour mon fils...

vendredi 16 octobre 2009

Le temps... adversaire redoutable

L'année 2009 n'est pas encore terminée et déjà je rêve à 2010. Comme si en changeant de calendrier, on avait automatiquement un nouveau départ, on repartait à zéro.
2009 pour moi a été bien remplie disons. Je suis tombée amoureuse, j'ai voyagé, j'ai perdu le poids que je voulais perdre depuis 6 ans, j'ai eu le coeur brisé et j'ai perdu une amie. Des hauts très hauts et des bas, très bas.
C'est au retour de mon superbe voyage à Banff que la chute a commencé. C'était en juillet, il pleuvait tous les jours. C'est devenu clair que je devais lâcher prise. Que le temps n'était tout simplement pas de mon côté. L'homme que j'aimais, que j'aime toujours, qui m'aimait aussi, n'était tout simplement pas prêt. Il n'a pas pu m'expliquer, probablement qu'il ne peut pas se l'expliquer à lui non plus, pourquoi. Mon avis? Ses peurs, ses blessures n'ont tout simplement pas eu le temps de guérir. La bonne personne, le mauvais moment... Un mauvais tour du temps.
En même temps d'essayer de gérer toutes ces émotions, ma première vraie peine d'amour je crois, je devais gérer le stress associé à la situation de mon fils. C'est un garçon brillant, attachant, drôle et qui doit faire face à des défis. En juillet, j'ai reçu un appel d'une éducatrice de son camp de jour. Le soir même, les enfants devaient aller dormir au Musée des civilisations. Eh bien, la dame en question ne voulait pas que mon fils participe à l'activité parce qu'il n'arrivait pas à bien suivre le groupe et elle avait peur que l'éducatrice le perde dans le Musée. Quoi? À quelques heures d'une sortie dont mon fils parle depuis des jours, je devrais lui expliquer qu'il ne peut plus y aller? Et pourquoi? parce que vous n'avez pas bien planifié votre affaire? J'ai passé à deux doigts d'accepter d'aller le chercher puis me suis ravisée. J'avais payé le même prix que tout le monde. C'était à eux d'assurer suffisamment de personnel pour une telle activité et mon fils n'avait pas à payer. J'ai tenu mon bout. Là, la dame m'a dit qu'à son avis, mon fils était déficient et que je n'avais pas été honnête en inscrivant mon fils dans un camp de jour régulier.
Mon fils est très intelligent, en fait son QI se situe dans le 95e percentile. Il a un diagnostic de TDAH avec impulsivité, un diagnostic de dyspraxie motrice et d'hyper et hypo sensibilité. Oui, il demande plus d'encadrement et de supervision et en groupe, c'est plus difficile, mais si le système scolaire lui convient, qui est cette dame pour affirmer de telles choses?
Cet incident m'a fait entrevoir l'avenir de mon fils. Sera-t-il victime de discrimination? Sera-t-il marginalisé? Serais-je capable de l'aider, de le protéger? S'est ensuivi des semaines de doutes sur mes capacités en tant que mère. Je me suis même demandé si je n'étais pas responsable involontairement de ses difficultés.
Et bien sûr, pendant ces semaines difficiles, mon homme me manquait terriblement. Depuis un an qu'il m'écoutait et me conseillait sur ce que je devais faire pour mon fils. Son propre fils avait des défis semblables alors il comprenait. Mais il n'était plus là.
Tout ça était en juillet, et même le soleil ne pouvait m'aider. J'ai eu quelques bonnes semaines en août, de très belles vacances dans la région de Charlevoix qui m'ont rapproché de mon fils.
Puis en septembre, une amie m'appelle. Elle pleure et ne va pas bien. Elle vient me voir à la maison. Elle vient d'apprendre que son mari la quitte. On parle pendant des heures et elle repart chez elle. Quelques heures plus tard, elle est morte. Mon amie s'est suicidée. Sa souffrance était telle qu'elle a décidé, en un instant, d'en finir. Je n'ai rien pu faire, je ne l'ai pas vu venir. Jamais je n'aurais cru que 24 heures suffisait pour décider d'en finir.
Les funérailles étaient belles, mais je n'ai pu effacer l'image de la souffrance de son mari, du fardeau qui semblait écraser les frêles épaules de son fils de 13 ans. Cette image restera à jamais gravée dans ma mémoire et mes cauchemars. En un instant, un tout petit instant, mon amie a à jamais transformé la vie d'un homme qu'elle aimait depuis 25 ans et de ses trois enfants. Comment cet homme pourra-t-il vivre heureux maintenant? Comment ses enfants pourront-ils ne pas lui en vouloir d'avoir voulu laisser leur mère? Un tout petit instant, des vies entières marquées à vie. Et aurait-on pu y changer quelque chose? Je ne pense pas.
Le suicide de mon amie m'a profondément ébranlée. J'étais déjà fragile, j'ai cru être brisée. J'en ai perdu le sommeil. Des semaines sans pouvoir dormir. J'ai lâché la corde qui m'aidait à rester debout dans les moments difficiles et je suis tombée. J'ai arrêté d'avancer et le temps a continué.
Aujourd'hui, je vais beaucoup mieux. Surtout parce que j'ai accepté de prendre le temps d'aller mieux. Je me suis reposée, j'ai pris deux semaines de congé maladie, j'ai parlé à quelqu'un de neutre et je vais mieux.
J'ai appris qu'il ne sert à rien de se battre contre le temps. Aller plus vite, aller moins vite, c'est impossible. Le temps est ce qu'il est et même si je lui en veux de ne pas avoir été de mon bord, de m'avoir envoyé cet homme au mauvais moment, de ne pas me dire ce qui arrivera pour que je puisse m'y préparer et de ne pas avoir laissé de chance à la famille de mon amie, c'est comme ça.
Je ne peux qu'espérer que 2010 m'apportera un vent de renouveau et de beau temps. J'en aurais bien besoin.

jeudi 15 octobre 2009


Premier match des Canadiens à domicile ce soir... J'adore le premier match à domicile. J'aime qu'on prenne le temps de présenter les joueurs et entendre les 21 000 chanceux au Centre Bell crier. Il y a tellement de nouveaux joueurs dans l'équipe cette année, j'imagine que pour eux, c'était toute une expérience tout électrique. Chaque joueur a pris le micro et s'est présenté en français en disant " je suis...". Tous, sauf Andrei Kostitsyn...
Mais je ne parlerai pas des Canadiens ce soir.
Mon fils a six ans (et demi, c'est important à cet âge). Il est grand et très mince. Et il a de très longs bras. C'est donc très difficile de lui trouver des chandails qui lui font. L'été, ce n'est pas un problème, les manches sont courtes, mais quand vient le temps des manches longues... Le 6X a la bonne largeur, le 7 aussi, mais les manches... ridicule! Je dois donc aller dans le 8, qui à l'Aubainerie fait partie du département "adolescent" (quoi????). Il pourrait rentrer deux fois dans le chandail. Mais je n'ai pas trop le choix. À quand la mode des manches 3\4 pour les garçons? Et j'ai le même problème pour les pantalons. Pour que ce soit suffisamment long, je n'ai pas d'autre choix que de le voir littéralement flotter dans ses pantalons, comme les ados à la fin des années 90 (vous savez avec les sous-vêtements qui dépassent?).
J'ai quand même réussi à lui trouver quelques morceaux potables, mais aussi deux super belles chemises. Mon gars adore porter des chemises. Il les met et se regarde dans le miroir et se trouve beau! Moi aussi. Surtout s'il me laisse lui mettre du gel dans les cheveux pour lui faire un "coq". Ah, les joies d'être maman...
Bonne soirée et Go Habs Go! (c'est 2-1 Avalanches en ce moment...)

mercredi 14 octobre 2009

Le plaisir dans la défaite

Journée bien remplie aujourd'hui. Quelques courses, épicerie, librairie (où je me suis achetée deux autres romans de Guillaume Musso... mes 4e et 5e depuis 10 jours), pharmacie. Lunch avec une amie au Boston Pizza où j'ai essayé leur pizza L'infernale qui a l'air si bonne à la télé. En fait, elle est très bonne, mais à peine piquante alors j'ai été un peu déçue.

Je suis ensuite allée terminer ma journée chez ma mère. Nous sommes très proches et il m'arrive assez souvent de faire un tour chez elle comme ça.
Donc, j'arrive alors qu'elle termine une soupe; on jase, on regarde un peu la télé pendant que mon fils fait ses devoirs dans la cuisine. Après le souper, il s'installe dans la salon pour regarder un film et ma mère sort les cartes de Skip-Bo un grand sourire aux lèvres.
J'ai joué au Skip-Bo la première fois cet été, en camping avec ma mère, ma soeur et sa famille. C'est un jeu assez simple et très amusant. On a une pile de cartes cachées et le but est de les placer en ordre croissant sur 4 autres piles ouvertes. Le premier qui passe à travers sa pile de cartes cachées gagne. Cet été, j'ai dû jouer une quinzaine de parties, j'en ai gagné 2, peut-être 3... Ma mère a la chance qui lui colle au derr....
Quand j'étais petite, on allait souvent à Montréal chez mes grands-parents. Mon père et ma grand-mère jouaient au gin pendant des heures. Ils pouvaient jouer 10-15 parties... peut-être plus. Et mon père gagnait TOUJOURS. Mais ma grand-mère ne se décourageait jamais. Elle n'aimait pas perdre, mais elle continuait. Peut-être que mon père trichait un peu?? Je ne sais pas.
Eh bien, jouer à Skip-Bo avec ma mère c'est la même chose. Les cartes tombent toujours parfaitement pour elle. Elle a vraiment une chance incroyable. Et je SAIS qu'elle ne triche pas. Quand elle voit qu'elle gagne, elle me regarde avec ce faux-air gêné, un grand sourire et sa langue qui pousse dans sa joue comme sa mère à elle faisait...
C'était une belle soirée et je me suis bien amusée. Mais un petit conseil... si vous êtes mauvais perdant, ne jouez pas à Skip-Bo avec elle!
Je t'aime maman.

mardi 13 octobre 2009

Je me lance

Ça me trottait dans la tête depuis quelques semaines. Sans être une grande fan de blogues, j'en lis quelques uns. J'aime bien lire Patrick Lagacé, un journaliste intelligent qui ne tombe pas dans la facilité. Je lis aussi le blogue d'une amie et je dois dire que j'adore. Quelques mots, quelques fois par semaine, une fenêtre sur elle et sur sa vie.


Alors pourquoi pas moi? J'ai toujours aimé écrire. Je n'ai pas la discipline pour écrire un roman; à chaque fois que j'ai essayé, je me suis bien vite rendue compte que j'écrivais sur moi. Alors pourquoi pas le faire sur un blogue? Je me lance.


Je suis en congé cette semaine, la semaine dernière aussi d'ailleurs. Fatigue accumulée, j'avais besoin de repos. J'en profite. Disons que ça ne m'est pas arrivé souvent depuis que mon fils est né d'avoir autant de temps pour "ne rien faire".


Ne rien faire... drôle comme expression. Quand j'enseignais le français langue seconde, je commençais souvent par la question tellement plate : "qu'avez-vous fait hier? en fin de semaine?" Pour faire parler les anglos. Une fois sur deux, on me disait : "rien". "Rien? Vous êtes arrivé à la maison vendredi après le boulot et vous vous êtes étendu sur le sofa et y êtes resté jusqu'à ce matin? "


Alors de quoi est composé "mon" rien? de lecture, de ménage, de siestes, de quelques reprises de CSI Miami (et je dois l'avouer, du soap Days Of Our Lives), de longues douches et de masques faciaux qui ne font pas grand choses sauf amaigrir mon compte bancaire. Mais mon "rien" me fait du bien. À 16 heures tous les jours, quand j'enfile mes espadrilles pour faire une petite marche et ramasser mon gars à l'école après, je suis en pleine forme et j'ai plus d'énergie à lui consacrer.


à la prochaine...