dimanche 28 mars 2010

Dans une autre vie...

... il y a de cela pas si longtemps au fond, je rencontrais l'homme qui allait devenir mon mari. Nous sommes restés huit ans ensemble et si les trois dernières années n'ont pas été bonnes, les cinq premières m'ont apporté beaucoup de bons moments.

Nous avons emménagé ensemble pendant la crise du verglas, en 1998. Nous avions de la misère à payer nos factures. J'acceptais tous les contrats qui passaient ce qui fait que j'enseignais parfois de 7 heures le matin à 8 heures le soir. Mes pauses étaient passées à monter dans des autobus qui m'amenaient d'un client à l'autre. Mon copain travaillait beaucoup aussi. Souvent près de soixante heures semaine, parfois plus. Il revenait dans notre appartement minable le visage noir de sueur mélangée à la graisse et l'huile automobile. Ses mains étaient gercées tellement il se lavait les mains fréquemment. Il enlevait ses vêtements et se laissait tremper dans le bain en lisant des magazines. Il fallait frotter la baignoire tous les jours sinon un cerne noir s'installait solidement.

J'ai toujours été attirée par les hommes qui travaillent fort. Qu'ils travaillent dans un garage ou dans un bureau... les hommes qui travaillent fort sont beaux. Encore plus s'ils sont passionnés parce qu'ils font. J'aime les entendre me parler de ce qu'ils font. Ça me vient probablement de mes parents qui ont toujours travaillé si fort.

Ce n'était pas facile, nous étions souvent stressés. Quand, en janvier 1998, le verglas m'a fait perdre un contrat à temps plein avec la Défense nationale et que mon chum n'a pu travailler parce que le concessionnaire qui l'employait a été frappé par une panne d'électricité de près de trois semaines, nous n'avons pas beaucoup dormi. Quand, en avril 1998, je n'ai travaillé de 30 heures dans tout le mois... ce n'était pas évident. Il travaillait six jours par semaine et rentrait à la maison épuisé. Il n'avait que vingt et un an... J'en avais vingt-trois.

Quand je l'ai rencontré, à l'automne 1997, ses yeux se sont rapidement allumés quand il s'est mis à me parler de sa passion... le Nascar. Je n'y connaissais absolument rien. Jamais entendu parler. Je me suis rattrapée pendant les premiers mois de nos fréquentations.

En février 1998, j'ai regardé ma première course, le Daytona 500. C'est Dale Earnhardt qui a gagné. C'est tout ce dont j'avais besoin pour me mettre à le détester...

Le Nascar est devenu une tradition. Tous les dimanches, je faisais des nachos et on regardait la course tout l'après-midi. Je me suis mis à adorer ça. En 1999, j'assistais à ma première de plusieurs courses, à Martinsville en Virginie.

C'est devenu un passe-temps. Nous sommes même allés à une course de Nascar pendant notre lune de miel en 2001... deux semaines après la mort de ce même Dale Earnhardt.

Pourquoi je raconte tout ça aujourd'hui?

Ce matin, j'avais l'intention de retourner à Disney. Mais la météo annonçait des orages violents... pas la meilleure journée pour rester dehors. J'ai donc décidé de sauter dans la voiture et d'aller voir l'océan à Daytona Beach.

Je conduisais vers la plage, sur une rue qui s'appelle International Speedway Boulevard, quand à ma droite je le vois... Le Daytona International Speedway. C'était plus grand que toutes les autres pistes de course que j'ai vues.

Nous nous sommes arrêtés, nous avons marché sur la piste, visité les garages. J'ai pris des photos. Nous sommes allés au Daytona Experience ensuite. C'était génial.

J'ai beaucoup pensé à mon ex aujourd'hui... Et pour une fois, ce n'était pas à cause de sa dernière trouvaille pour m'embêter. J'aurais aimé qu'il soit avec moi, car je sais à quel point il aurait adoré. J'ai pris des photos et j'ai bien hâte de les lui envoyer.

samedi 27 mars 2010

Que c'est bon...

Je sais qu'il fait froid à la maison... Mais est-ce que je peux dire que j'aime le soleil? Quatre jours de suite à me remplir de soleil et à laisser la chaleur caresser ma peau... l'une des rares caresses que je peux me permettre... L'été dernier ne nous a pas gâté côté beau temps, et l'été d'avant n'a guère été mieux. Alors 4 jours de suite... un vrai beau cadeau.

On avait annoncé de la pluie hier pourtant... Il y en a eu pendant la nuit. Et nous en avons eue à Disney, pendant 45 secondes en attendant la navette pour revenir. 45 secondes, mais quelles 45 secondes. Suffisantes pour nous tremper complètement.

Demain et lundi, on annonce des orages... J'espère tout de même entrevoir un peu de soleil entre les nuages... Une amie m'a demandé de le ramener avec moi.

J'aime l'odeur du soleil sur ma peau... Et ce qui est bien, c'est que ça ne part pas avec l'eau de la douche...

vendredi 26 mars 2010

Mon hôtel

J'ai magasiné longtemps pour l'endroit où je passais la semaine. Je voulais quelque chose de pas cher, bien entendu, mais où mon gars se plairait. La piscine était un must, la proximité des attractions, un frigo dans la chambre et l'accès internet... pour moi!

J'aime bien où je suis. L'accès internet a été un problème, mais j'ai demandé à changer de chambre pour une plus près du complexe et tout est réglé. Il y a une salle de cinéma pour les enfants, une salle d'arcade (où mon fils passerait toute sa journée si je le laissais faire), deux grandes piscines et deux bains tourbillons. Les enfants mangent gratuitement. Ce n'est pas le grand luxe, mais c'est beau, propre, les lits sont confortables et le personnel, vraiment très gentil. Je crois d'ailleurs que c'est le meilleur service que je n'ai jamais reçu dans un hôtel.

Aujourd'hui, nous sommes restés ici. On annonçait de la pluie... Aujourd'hui, avons passé toute la journée dehors et j'ai attrapé un coup de soleil. Je ne sais pas où était la pluie, mais il a fait très beau et vraiment très chaud.

J'ai eu tellement de plaisir à voir mon fils s'amuser dans la piscine. Au début, je le regardais et je trouvais tellement triste qu'il soit seul, qu'il n'ait pas de frère ou de soeur pour s'amuser. Les autres enfants parlaient anglais et je voyais bien que c'était un obstacle. J'étais assise sur la chaise longue et j'étais un peu triste.

Mais c'était mal connaître mon bonhomme. Il s'est mêlé aux autres enfants et il s'est mis à jouer avec eux. La langue n'était plus une barrière. Quand je le vois ainsi, je suis tellement fière de lui. Il n'est pas timide ou gêné, comme moi ou son père l'aurait été.

Nous avons aussi joué au mini-golf sur une fausse montagne en pierres avec des cascades d'eau trop bleue et des coffres au trésor un peu partout. Sans oublier les canons et la musique de pirate qui joue en sourdine. Nous avons fait trois parties. Nous n'avons pas compté les coups. Nous nous sommes bien amusés.

Et ce soir, il y a quelques minutes, nous avons joué avec les cartes qu'il a gagnées aux arcades. La bataille... C'était drôle de l'entendre chercher son "cul". Un moment donné, il a dit :"Toi tu as un as(il le prononce comme le mot anglais, ass), moi j'ai un Q" "Pas un Q ma sauterelle, une dame". J'imagine qu'il faut parler anglais pour la trouver drôle.

J'avais un peu peur de ses vacances. Toute seule avec mon fils... La présence d'un autre adulte pourrait me manquer. C'est un peu le cas je dois dire, mais je passe du bon temps. Il est beau sous le soleil mon grand garçon et toutes ces journées passées avec sa maman uniquement nous font le plus grand bien à tous les deux.

La Florida!

Les États... c'est pas chez nous! Je ne sais pas combien de fois on m'a appelée "honey" depuis que je suis ici. Dans les restos, à l'hôtel, dans l'autobus. Les gens sont gentils, un peu plus familiers qu'à la maison. Dans un magasin, un homme m'a demandé comment ça se faisait que je n'avais qu'un enfant. "A sweet piece like you shouldn't have any trouble getting pregnant!" Vraiment? Je l'ai trouvé étrange celui-là. J'avais le goût de prendre mon air bête et de lui dire que ce n'était pas de ses affaires.

Disney était génial. Encore mieux que dans mes souvenirs de petite fille. On y a passé onze heures qui ont passé à la vitesse de l'éclair! Je vous épargne la description des manèges. Je préfère partager quelques petites choses qui m'ont étonnée.

1. Les gens semblent manquer de bon sens quand vient le temps de porter des chaussures. Combien de personnes j'ai vues marcher en "gougounes" à Disney!!! Vraiment! Vous allez passer la journée à marcher, vous n'êtes pas à la plage.

2. Les poulets doivent vraiment être beaucoup plus gros ici. On vend un peu partout d'immense cuisse de poulet. Partout, des enfants prennent de grosses bouchées dans ces morceaux de viande qu'ils tiennent à une main pendant que l'autre tient une boisson gazeuse format géant plus plus.

3. Impossible de commander un Subway 6 pouces. J'ai dû m'obstiner avec le gars au comptoir. Il avait beau m'expliquer que le prix était le même, je lui répétais que je ne serais jamais capable de manger un sandwich d'un pied de long. D'ailleurs, on nous demande toujours si on veut le plus gros format pour quelques sous de plus.

4. Pas beaucoup de recyclage par ici. Je n'ai encore vu aucun bac pour recueillir les bouteilles et cannettes vides.

5. Je parle bien anglais, mais les Floridiens doivent avoir un accent... J'ai de la misère à comprendre...

6. Je crois avoir entendu plus d'espagnol que d'anglais ici.

7. Bon, c'est vrai, les Américains sont plus gros que nous... Mais des femmes qui portent des jeans taille basses et des chandails moulants courts avec la bedaine qui sort... le "muffin" qui déborde comme dirait ma mère...

8. Les gens sont gentils... beaucoup plus patients que chez nous... Peut-être que c'est le beau temps?

9. Finalement : ce qui m'a frappé le plus... mais j'aurais certainement pu remarquer la même chose à la maison... Avant, les gens prenaient des photos. Maintenant, les gens parlent au téléphone, textent, vérifient leurs courriels. C'était incroyable hier. Des hommes, des femmes, des enfants qui marchent à Disney, les yeux rivés sur leur petit appareil de poche. Dans la navette qui nous a amenés jusqu'à Disney, j'ai vu une femme avec ses trois filles. Les deux plus vieilles parlaient au téléphone, la mère textait... puis, elle s'est arrêtée quelques instants pour parler à sa plus jeune qui avait à peu près le même âge que mon fils pour lui dire qu'elle lui acheterait un nouveau téléphone la semaine prochaine!

23 et 24 mars

23 mars

Nous sommes arrivés à l’aéroport bien en avance. J’arrive toujours en avance, mais la copine qui nous amenait est arrivée chez moi plus tôt.

J’ai été impressionnée par la dame au comptoir d’Air Canada. Comme elle n’arrivait pas à nous trouver des sièges côte à côte dans l’avion, elle m’a donné un autre vol. Elle a pris son temps, s’est adressée à mon fils avec le peu de français qu’elle avait et l’a même laissé pousser les boutons pour faire avancer nos bagages sur le tapis roulant. Elle m’a expliqué ce que je devrais faire à Toronto pour mon transfert.

Tout s’est bien passé. Mon fils n’a pas eu peur. Il a aimé l’avion, a même trouvé le premier vol trop court.

Ça s’est un peu gâché à Toronto. Nous avions près de quatre heures à attendre et mon fils n’est pas patient... Et si l’heure du dodo est passé, c’est encore pire. Finalement, nous sommes montés dans l’avion. Mon écran télé ne fonctionnait pas... Pas de film pour moi.

Il était près de minuit quand nous sommes arrivés à Orlando. Mon fils avait du mal à marcher tellement il était fatigué. Il ne me restait qu’à prendre les bagages et à aller chercher la voiture que j’avais réservée. J’avoue que l’idée de conduire en pleine nuit jusqu’à mon hôtel m’inquiétait un peu, mais j’avais emprunté le GPS de mes parents et j’avais même pris la peine de préprogrammer l’adresse de l’hôtel.

Premier problème : ma carte de crédit est refusée. Je ne comprends pas pourquoi. Mon solde disponible est amplement suffisant pour couvrir la transaction. J’appelle la compagnie de crédit pour me rendre compte que la transaction a été refusée parce que la compagnie a chargé ma carte quatre fois le plein montant, et la cinquième a fait sauter mon solde. Le monsieur au bout du fil parle à la dame de la compagnie de location. Ils s’obstinent pendant de longues minutes... Ça ne mène à rien. Finalement, le monsieur me dit que la transaction sera autorisée, mais que je devrai essayer de régler ça à mon retour. Je serais bien restée plus longtemps pour essayer de raisonner la dame... Mais mon fils pleurait par terre, il avait besoin d’aller aux toilettes “C’est urgent maman”. Le monsieur au bout du fil m’assure que ça ne sera pas difficile de régler le problème. Mais je n’aurais pas ma carte de crédit pour le voyage...

Deuxième problème : le GPS ne fonctionne pas. Il me donne les directions pour mon hôtel... Mais à partir de chez moi! Je ne peux pas vraiment m’arrêter sur l’autoroute pour essayer de régler le problème et je n’ai absolument aucune idée de la direction à prendre. Je finis par prendre une sortie et m’arrête dans une station d’essence... Fermée! Le GPS fonctionne maintenant. Je ne suis qu’à quelques minutes de mon hôtel.

Troisième problème : le GPS m’amène certainement dans la bonne direction, mais pas vraiment à l’entrée principale. Je me retrouve dans un quartier résidentiel et je vois mon complexe hôtelier, mais je suis en arrière et il y a un grande barrière de béton tout autour.

Finalement, tout se règle. Coup de chance, je me retrouve sur un grand boulevard et je reconnais les édifices et attractions vues sur le “Google street view”.

Le personnel de l’hôtel est chaleureux. On me remet des clés, des jetons pour l’arcade, des coupons pour les restos. On me donne une chambre un peu loin, en me disant qu’ils pourront m’en donner une plus près le lendemain. Mais je suis bien ici. C’est tranquille. La piscine et les activités sont à quelques minutes de marche, mais je préfère de loin la tranquillité.

Nous nous sommes couchés à deux heures trente. Nous avons dormi jusqu’à neuf heures le lendemain.

24 mars

Nos plans étaient d’aller à Disney le premier jour, mais ils ont changé. Une fois la douche prise, le déjeuner avalé, il était plutôt tard. Le soleil brillait et le mercure haut. Nous avons décidé d’aller à Tampa.
Nous avons marché dans le port et dans un quartier très coloré. Les appartements étaient peints en jaune, vert ou orange. Des palmiers et des arbres aux fruits inconnus bordaient les rues de pavé unis. C’était très pittoresque comme quartier.

Nous sommes allés dans un musée d’histoire. Pas très intéressant à mon avis, mais il y avait une partie interactive intéressante pour les enfants.

Ensuite, retour en voiture à la quête d’une carte géographique. Le GPS, c’est bien quand on a l’adresse, mais ça a ses limites. Nous voulions aller à la plage et je n’avais pas d’adresse pour la plage. Une bonne vieille carte de papier... Il y a des Wal Mart ici?

En voiture jusqu’à Clearwater Beach. Finalement, nous nous sommes arrêtés avant. Nous avons vu une très belle plage en chemin et nous y sommes arrêtés.

Mon fils est allé à la chasse aux coquillages... Il est allé très loin dans l’eau qui était peu profonde. Le sable était blanc et le soleil bien chaud. Ça a fait du bien de juste s’étendre au soleil, le regarder s’amuser et rire.

Je suis dans ma chambre. Je ne peux pas écrire mon blogue parce que je n’ai pas internet dans ma chambre... Je suis fatiguée, mais c’est une fatigue de soleil. J’ai pris une douche avant de m’étendre dans le lit, j’avais encore du sable collé au dos. Je vais regarder un épisode ou deux de The West Wing puis je vais dormir comme un bébé avec mon fils collé sur moi.

vendredi 19 mars 2010

Conclusion...

... de la Semaine de la Francophonie. Elle aura été belle cette semaine, et ensoleillée en plus.

C'est quelque chose de vivre ça. On travaille fort pendant des mois, on rédige des notes pour les gens en haut, on invite, on change les plans parce que quelqu'un en haut n'est plus disponible, on les rechange parce qu'une autre personne en haut décide de venir finalement...

On se fait des listes de choses à faire et à ne surtout pas oublier. On s'envoie des courriels, on se donne des coups de téléphone. J'ai reçu quatre messages m'avisant que ma boite de réception dépassait sa taille limite... quatre, en 10 jours! Pas le temps de faire le ménage en profondeur.

Mais cette semaine, on voit les résultats. Des invités vraiment appréciés, des événements bien organisés, des gens qui partent avec le sourire. Seul bémol, la participation... mais c'est ce qui arrive quand la semaine de la Francophonie tombe pendant la semaine de relâche en Ontario. Au moins, notre événement fort a fait salle comble et la webdiffusion a été très en demande.

Aujourd'hui, c'est la dernière activité, celle organisée par mon équipe. Une nouvelle formule, plus dynamique.

C'est fatigant cette semaine, les journées passent trop vite, l'adrénaline se manifeste. Je rentre le soir épuisée. Je mets le même DVD que j'essaie de regarder depuis le début de la semaine et je m'endors avant la fin. Mais pas de stress cette semaine.

Dans quelques heures, tout sera terminé et je pourrai reprendre ma vie de travail normalement... enfin, c'est ce que j'espère.

mardi 16 mars 2010

L'appel des vacances...

"Ton gars doit être excité!" "Il doit avoir hâte de partir." "Il est vraiment chanceux!"

Toutes des phrases que j'entends depuis plusieurs semaines quand je parle de mon voyage qui s'en vient. En fait, je crois que j'ai plus hâte que lui... parce que j'en ai tellement besoin.

Je me souviens d'une discussion que j'ai eue au début décembre avec mon amie et maintenant ancienne patronne. À l'époque, je songeais sérieusement à prendre une semaine de vacances entre Noël et le Jour de l'an pour aller à San Francisco. L'envie de partir me chatouillait très fort et c'en était presque devenu une obsession. Tous les soirs, je passais du temps à naviguer le Web pour trouver les meilleures aubaines et planifier un voyage potentiel.

Décembre est un mois occupé. Il y a beaucoup de travail et c'est une des quatre périodes de pointe dans mon groupe. Mon amie m'avait dit que je devrais partir, que des vacances me feraient le plus grand bien car les trois premiers mois dans mon nouvel emploi seraient certainement chargés.

Nouvelles responsabilités, deux processus d'embauche simultanés, organisation de la Semaine de la Francophonie, formation de ma remplaçante, ma formation, conférence, un sous-ministre-adjoint qui veut plusieurs heures de cours, réunions, réunions, réunions... Je n'ai pas chômé depuis le début de janvier. J'ai fait de nombreuses heures supplémentaires, apporté du travail à la maison. Mes employés ne me voient plus, j'ai perdu l'habitude d'accrocher mon manteau sur la patère... je suis constamment en train de le mettre et l'enlever pour aller dans les autres édifices. J'ai tellement appris de choses en trois mois. J'ai beaucoup appris sur moi aussi. Je suis épuisée, fatiguée, mais je suis heureuse.

C'est la semaine de la Francophonie, le résultat du travail de tout le comité qui culmine. Je sens la fin approcher... dans le bon sens de l'expression... et je vois les vacances arriver.

Je n'ai pas pris de vacances entre Noël et le Jour de l'an. Ma voiture qui a brisé et une contravention beaucoup trop élevée ont eu raison de mon budget et j'ai décidé d'être raisonnable. Je suis même allée au bureau car il y avait beaucoup à faire.

J'ai passé la fin de semaine sur le dos. J'ai dormi plusieurs heures, ai eu de la difficulté à faire quoi que ce soit. Au travail hier et l'énergie est revenue au fil de la journée. La semaine se passe bien... les vacances approchent.

Mon fils a hâte. Il en parle beaucoup. Il angoisse un tout petit peu à l'idée de prendre l'avion. Un tout petit peu. J'angoisse un peu plus à l'idée qu'il ait trop peur de monter dans l'avion...

Mais j'ai encore plus hâte. Parce que ce sera fantastique, mais parce que j'en ai besoin. Mon blackberry restera à la maison et si j'apporte mon ordinateur, c'est pour pouvoir envoyer des courriels à ma famille et pour écrire sur mon blogue. Je veux décrocher complètement, je vais décrocher complètement.

Mon fils est chanceux. Mais je le suis aussi. D'avoir la chance de pouvoir prendre une semaine de congé, mais aussi d'avoir la chance de pouvoir nous offrir sept jours en Floride, dont quelques uns à Walt Disney. J'ai tellement hâte de le voir à Disney... ou encore sur le bateau où j'ai l'intention de l'amener pour voir les dauphins dans le Golfe du Mexique. J'ai de la chance de pouvoir me permettre un voyage avec mon fils dans cet endroit où je suis moi-même allée quand j'avais cet âge.

J'ai tellement hâte de partir... si je ne me retenais pas, je ferais déjà ma valise...

dimanche 14 mars 2010

Où est passé toute mon énergie?

Je n'ai pas réussi à faire quoi que ce soit en fin de semaine. J'ai mal partout, du petit orteil à l'oreille droite. Mes paupières se ferment toutes seules et j'ai les jambes qui flanchent si j'essaie de rester debout plus longtemps que dix minutes. Chaque pas résonne dans ma tête et fait écho dans mon estomac à l'envers.

Je ne suis pas en forme donc. J'espère me remettre vite parce que la semaine qui vient sera remplie. C'est la semaine de la Francophonie et plusieurs événements ont été organisés, dont deux que j'anime. Il faut que je retrouve rapidement mon énergie... peut-être que mon fils peut m'en donner un peu?

Les vacances dans moins de dix jours maintenant... Je crois que j'en ai grandement besoin!

jeudi 11 mars 2010

Présence fantôme

Au fil des ans, j'ai développé je crois d'excellentes relations avec les gens qui travaillent avec toi. Certains d'entre eux sont même devenus des amis. Mais parmi tout ce groupe, il y a quelqu'un que je connais depuis plus longtemps, quelqu'un avec qui j'ai lié d'amitié dans un autre emploi et qui s'est retrouvée à travailler dans mon équipe une nouvelle fois.

Les années nous ont rapprochées. L'âge a fait son chemin, nous avons pris de la maturité, l'expérience s'est installée. Elle m'a vue devenir mère, elle m'a vue passer au travers un mariage difficile et une séparation. Je l'ai connue célibataire, vivant chez ses parents. Je la connais mariée, vivant dans sa maison avec toute une armée de ces animaux qu'elle aime tant.

Quand elle a besoin de réconfort, quand elle a besoin de conseils, elle vient me voir. Elle connait toujours la réponse, mais elle aime me demander ce que je pense. Elle me voit et sait ce que je ressens. Elle m'écoute sans me juger, sans se tanner d'entendre les mêmes histoires.

L'an dernier à la même époque, quand une situation critique est venue transformer une relation amoureuse, quand j'ai pris le téléphone le matin, la voix complètement défaite et le chagrin criant, elle est venue me voir. Je n'ai pas eu à lui demander, elle est venue.

J'aime m'arrêter à son bureau le matin, qui est situé entre mon bureau et ma cafetière bien aimée... Je m'assois quelques minutes et on jase. On prend quelques minutes... presque tous les jours.

Ça fait deux semaines que je n'ai pas pu passer chez elle le matin. Si je suis au bureau, je suis en réunion, ou je me prépare à partir. Je me sens prise dans un tourbillon.

Quand j'arrive le soir, je n'ai que le goût de m'asseoir et de ne penser à rien. Je m'installe devant l'écran d'ordinateur et les seuls mots qui veulent s'écrire me disent qu'ils sont fatigués. Alors je regarde ma télévision sans vraiment la regarder ni l'écouter. Si je fais quelque chose sur l'ordinateur, c'est pour le travail, parce que je n'ai pas eu le temps de préparer la présentation que je dois donner le lendemain, ou pour vérifier les textes qui m'ont été envoyés dans la journée et sur lesquels je n'ai pu passer le temps nécessaire pour bien les réviser.

Aujourd'hui, pour la troisième journée, mon amie m'a demandé d'écrire sur le blogue. Elle ne peut pas me parler le matin, elle ne peut pas me lire non plus.

Je suis désolée mon amie. Moi aussi je m'ennuie de toi. Nos discussions matinales me manquent...

lundi 8 mars 2010

Un printemps très hâtif!

Le soleil qui brille et réchauffe mon bureau. La fenêtre ouverte qui laisse entrer l'air frais.


Quand je suis revenue à la maison hier en début d'après-midi, j'ai vu de petites pousses vertes le long de la maison. Les fleurs commencent déjà à sortir. Mon terrain devant la maison n'a déjà plus de neige.

Je n'ai pas mis mes bottes depuis une semaine...

J'imagine que certaines personnes sont tristes et que l'hiver n'a pas été à la hauteur. Il y a eu très peu de neige, beaucoup de soleil, pas trop de froid.

L'hiver parfait pour moi!

Le soleil m'énergise. Il me fait sourire. Si la journée est chargée, s'il y a beaucoup de problèmes qui se passent au bureau, que je sens ma mauvaise humeur s'envoler, je mets mon manteau et je vais faire quelques pas à la lumière du soleil et je sens les forces revenir. Ou si je n'ai pas le temps, je ferme les yeux quelques secondes et me concentre sur la chaleur des rayons qui traversent ma fenêtre.

J'aime le printemps. J'aime ce printemps. J'espère juste que Mère nature ne nous fera pas cadeau d'une tempête de neige au milieu du mois et que c'est bel et bien terminé...

15 dodo avant mon voyage!

mercredi 3 mars 2010

À Montréal

Je suis en conférence cette semaine dans la belle ville de Montréal. C'est le fun. Une pause de la vie de tous les jours. Sortir avec des collègues après la fin de la journée et rester dans un bar jusqu'à minuit... c'est cool. Dans le jour, le blackberry nous tient quand même assez proche des affaires du bureau, mais après 5 heures, tout est plus calme.

C'est beau Montréal. J'aime cette ville. Je l'aimais quand j'y vivais dans les années '90 alors que je faisais mon baccalauréat, je li me encore et je suis certaine que je l'aimerai encore dans 20 ans.

Bonne semaine tout le monde. Je vais me coucher!