mercredi 30 juin 2010

Sainte-Adèle

Les vacances ont mal commencé. Ma sauterelle qui était bien malade lundi, n'est finalement pas aussi remise que je l'aurais cru. Il ne doit pas rester trop loin de la salle de bain et si possible, porter des pantalons faciles à descendre.

Pas évident quand on sait qu'on a plus de deux heures de route à faire. J'ai attendu jusqu'à midi, j'ai même considéré annulé notre petite escapade dans les Laurentides. Finalement, j'ai commis l'irréparable et je lui ai acheté des ... Non, je ne peux le dire, je lui ai promis que ce serait un secret entre nous deux. Toujours est-il que c'était une bonne idée, car vraiment, à part ça et un manque d'appétit, il est plutôt en forme.

Nous sommes arrivés ici en milieu d'après-midi. À la sortie de l'autoroute, il s'est mis à pleuvoir. Génial!

L'hôtel est très bien. Une plage privée - il fait 15 degrés..., une piscine intérieure - avec le petit problème de mon fils, pas une super idée, un bon resto - il n'a pas d'appétit... Oh well! Ça pourrait être pire. Demain sera mieux je l'espère.

J'ai l'intention de faire de l'équitation demain matin. Une excursion de deux heures coûte 25,00$, je trouve que c'est très raisonnable. Peut-être que nous ferons une randonnée en montagne aussi et si les températures s'approchent du 20 degrés, peut-être un tour de pédalo sur le lac. On verra bien.

Fait cocasse, en arrivant ici, je me suis arrêtée au guichet automatique pour prendre de l'argent comptant. Une dame aux cheveux blonds me semblait familière. Elle portait d'énormes lunettes fumées et parlait aux gens. Michèle Richard! Elle habite ici je crois. Elle était bien gentille. Elle a parlé à mon fils, lui a fait un beau sourire. Elle expliquait à un monsieur qu'elle revenait d'une cure dans un spa dans le désert de l'Arizona. Elle avait rajeuni de 20 ans! N'empêche qu'elle semble bien sympathique. Une caricature un peu, mais sympathique tout de même.

J'ai bien hâte à la suite de ces petites vacances. J'espère que mon fils ira mieux et qu'il pourra en profiter un peu.

lundi 28 juin 2010

Pas d'idée de titre ce soir

Il faut m'excuser, je suis fatiguée, j'ai très peu dormi la nuit dernière. Chose plutôt rare, le sommeil ne venait pas hier, je n'arrivais pas à me sentir confortable, j'avais chaud et froid à la fois.

Finalement, je suis confortablement enroulée dans les bras de Morphée quand mon petit gars se lève, à 2 heures du matin. Il a mal au ventre.

Le mal de ventre chez les enfants est quelque chose d'indéfinissable. Ça peut être une façon d'avoir une caresse supplémentaire ou une excuse pour ne pas aller à l'école. Parfois aussi, ça peut tout simplement être un témoignage du manque de vocable décrivant les différents maux pouvant les affecter.

À 2 heures du matin donc...

- Maman, j'ai mal au ventre...
- Tu as mal au ventre ou tu as mal au coeur?
- J'ai mal au ventre.
- Tu as besoin d'aller à la salle de bain?
- Non... Mais maman, je pense que si je dors dans la chambre de mes cousines, je vais avoir moins mal...
- Ma sauterelle, c'est des excuses ça...

Je suis debout, je vois mon garçon aller s'étendre sur le futon de la chambre "des cousines". Je ne suis pas contente. Je m'avance vers lui et puis...

Je vous épargne les détails...

Mon petit est malade. 2 heures du matin, j'ai un enfant à laver et un futon aussi. Le garçon d'abord, puis je lui prépare un lit à même le sol dans sa chambre. On doit monter dans une échelle pour aller dans son lit. Pas idéal. Pas évident de descendre une échelle rapidement quand on ne file pas. Pas évident pour maman de changer des draps dans un lit comme ça.

2 heures.
2 heures 35
2 heures 50
3 heures 30
4 heures 10

Je suis fatiguée. Je suis tannée d'entendre le bruit de la laveuse qui se fait aller. De la sécheuse qui sèche les premiers draps. Dehors il pleut fort. Je dors d'une oreille au cas où il aurait besoin de moi. Le lot de toutes les mamans. De beaucoup de papas aussi j'imagine. Mes dernières heures de sommeil sont troublées par des rêves étranges d'inondations et d'enfants malades.

Le matin arrive beaucoup trop vite. Mais mon petit bonhomme semble avoir repris le dessus. Il a faim. Bon signe.

Il ne faut pas crier victoire trop vite. Mon fils se tape une bonne gastro en accéléré. Jusqu'à midi, il ne va pas très fort. Et il se remet. Comme seuls les enfants sont capables de le faire.

Maintenant, il ne reste plus qu'à espérer qu'il ne m'ait pas refilé sa gastro galopante. Après tout, mercredi, je pars dans la montagne pour quelques jours.

Dans la nuit, alors que je m'étais levée pour la énième fois, mon petit gars m'a regardée avec ses yeux brun foncé tout brillants, la débarbouillette sur le front.
"Merci maman de t'occuper de moi, t'es vraiment gentille, je t'aime".

Être maman... ce n'est pas toujours évident, mais ça a ses avantages aussi.

dimanche 27 juin 2010

WOW

Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une fin de semaine comme celle-ci. Je passe mes weekends à prendre ça cool, à ne pas trop en faire pour épargner mon cou. Vendredi, je me suis tannée et j'ai décidé qu'en fin de semaine, je repeignais la salle de bain en haut.

Au départ, je devais m'arrêter là, mais j'avais tellement d'énergie aujourd'hui. La peinture est terminée, j'ai même fait les cadres de porte et j'ai retouché le plafond... ce que je néglige trop souvent de faire d'habitude. J'ai frotté le plancher à quatre pattes, lavé les draps et les rideaux de la maison. Nettoyé la chambre "des cousines", la chambre de mon fils. Je suis allée acheté l'appliqué que j'avais vu et l'ai installé (c'est très joli!).

Mais là, je suis crevée. Un bon crevé par contre. J'ai mal au dos et au cou, mais au moins, il y a une raison. J'ai de la physio demain, elle va tout replacer... du moins j'espère.

La télé ne fonctionne pas ce soir, je n'arrête pas de perdre le signal. Je vais lire tranquillement ma grosse brique. Boire un thé vert et me préparer pour ma grosse semaine de deux jours qui commence demain.

samedi 26 juin 2010

Plans d'été

D'habitude, je prends toujours mes vacances les deux dernières semaines d'août. Depuis la naissance de mon fils, c'est ce que j'ai toujours fait. Au niveau du boulot, c'est parfait, deux semaines de repos avant le "rush" de la session d'automne. 7 ans... Mais si les trois dernières années, je suis rentrée au travail quelques jours parce qu'il y avait des urgences. J'adore ça, les vacances, pas les urgences, il fait presque toujours beau à la fin août.

Cette année, mon fils sera chez son père ces deux semaines alors je ne prendrai pas de vacances. En fait, je n'ai pas décidé si j'en prendrais cet été. Quelques jours ici et là, des fins de semaine allongées, la semaine de 4 jours en août peut-être... on verra. Tout dépendra si je veux faire quelque chose ou non. New York me tente toujours autant, même si en été, j'imagine que c'est collant la grosse pomme.

Mais la semaine prochaine, j'ai pris quelques jours. Le congé de la fête du Canada tombe un jeudi, alors j'ai pris le mercredi et le vendredi. Je vais aller faire un tour dans les Laurentides avec mon fils. 3 jours et 2 nuits. Rien d'extravagant. Un petit hôtel près des sentiers en montagnes avec une plage pour se baigner. Nous allons nous promener dans la montagne. Je vais amener mon fils pratiquer son coup de golf avec les bâtons que son père lui a achetés pour la fin de l'année scolaire. Si je n'avais pas eu mal au cou, j'aurais joué avec lui, il y a un parcours de normale 3 à côté de l'hôtel. S'il fait beau et chaud, on ira peut-être aux Glissades d'eau ou au Village du Père Noël. S'il pleut, je ferai un petit crochet à Laval pour aller au Cosmodome. Nous apporterons les jumelles en montagne et le livre d'oiseaux, mon fils aime tellement observer les oiseaux... Je n'y connais rien, pauvre lui, je ne peux jamais répondre à ses questions.

Je veux simplement qu'on se repose, qu'on respire du bon air et qu'on évite la télévision quelques jours. Une petite pause pour maman qui travaille bien fort. Une petite pause pour fiston qui a travaillé très bien toute l'année scolaire. Un moement pour nous deux tous seuls.

J'ai très hâte...

vendredi 25 juin 2010

Écoeurantite aigüe

Près de trois semaines passées dans mon lit, à lire, à écrire, à écouter la télé et à regarder mes quatre murs. Et par le biais du miroir de la salle de bain, ceux de cette pièce-là aussi.

J'ai attrapé en avril l'envie du changement. J'aime la couleur de ma chambre, le bleu et le vert se marient bien. J'y ai accroché des cadres avec des photos de mes voyages donc je vois Notre-Dame sur l'un, la Sainte-Chapelle avec la Tour Eiffel en arrière-plan, des photos de rivières trop bleues pour être réelles, des montagnes grises qui se découpent sur un ciel bleu, le Washington Monument qui projette son reflet dans le "reflection pool". J'aime les taches blanches faites par les cadres sur le mur. Je voudrais plus de blanc dans ma chambre. Déplacer les meubles, libérer l'espace, le désencombrer quelque peu, parce que vraiment, j'ai trop de choses dans ma chambre.

Mais c'est la salle de bain qui me déprime le plus. Il y a, je ne sais pas, 6 ans peut-être, je l'avais peinte en orange. Orange Home Depot. Vraiment très orange. J'aimais ça beaucoup. Mais on se tanne d'une couleur aussi "flashé". Puis j'ai repeint. J'y ai longtemps pensé, j'ai toujours eu de la difficulté à choisir une couleur. Finalement, ma soeur m'a donné de la peinture et j'ai décidé que ce serait la couleur de la salle de bain.

J'ai détesté. La première seconde où la peinture a touché le mur, j'ai détesté, complètement. J'ai compris pourquoi ma soeur me l'avait donnée.

Un brun pâle, brillant, mais brillant... Ça m'a rappelé les couches de mon fils quand il ne se nourrissait que de lait.

Ça fait deux ans que j'endure, que je n'ai encore rien changé car je ne sais pas ce que je veux.

Puis la semaine dernière, je suis allée à Omer DeSerre et j'ai vu des appliqués pour le mur et une idée m'est venue. Une vision de ce que pourrait être la salle de bain.

Mais il y a toujours ce foutu mal de cou qui ne veut pas partir...

J'ai mal de toute façon... aussi bien avoir mal et avoir une salle de bain que j'aime.

J'ai donc choisi un beau vert. Rien de choquant, plutôt conservateur même. Mais je vais mettre ses appliqués qui représentent des branches d'arbres sur le mur. J'ai hâte que tout soit terminé.

J'ai déjà fait la première couche ce soir. Je ferai la deuxième demain matin.

Le seul problème quand on repeint la salle de bain, c'est qu'on ne peut pas prendre de douche immédiatement après pour se laver. Il faut faire ça dans l'évier de l'autre salle de bain. Au moins, je ne me suis pas mis de la peinture partout.

Et j'ai tellement mal au cou maintenant!

mercredi 23 juin 2010

Quoi d'autre?

De quoi d'autre aurais-je pu parler ce soir? Quel est le sujet sur les lèvres d'à peu près toutes les personnes que j'ai rencontrées depuis cet après-midi?

Je travaillais de la maison aujourd'hui. Je n'avais pas de réunions et comme j'avais deux rendez-vous dans la journée, je me suis dit que je perdrais moins de temps à faire les aller-retour si je restais ici. En après-midi, je travaillais tranquillement à mes évaluations de rendement. J'étais bien concentrée quand j'ai entendu un bruit. Un grand grondement sourd qui s'est bien vite accompagné d'une forte vibration. J'ai d'abord cru qu'un avion s'écrasait dans ma cour. Deux fractions de seconde, tout au plus, avant que je ne réalise que c'était un tremblement de terre. J'étais assise dans mon lit, l'ordinateur sur les genoux. Puis un bruit de verre qui se brise venant de la salle de bain et j'étais sur mes pieds.

J'ai descendu les marches plus vite que j'aurais cru en être capable. Ma première idée : aller dans la salle de bain du rez-de-chaussée, mais avant que mes pieds touchent la dernière marche, j'avais décidé de sortir de la maison. Des images de nouvelles télévisées me sont revenues en tête...

Dehors, certains voisins avaient eu la même idée que moi. J'étais à côté de l'auto et je regardais la maison trembler. Je n'avais jamais imaginé qu'un jour, je verrais ma maison trembler.

Je suis rentrée à l'intérieur bien vite - ça n'a pas duré très longtemps. Trop longtemps par contre. J'ai tout de suite pensé à mon fils, à l'école un coin de rue plus loin. C'était son dernier jour d'école et les classes prenaient fin à 14 h 30 aujourd'hui. J'ai imaginé comment les enfants devaient se tenir et j'ai décidé d'y aller. La petite marche me ferait du bien sans doute.

Un petit courriel à une amie qui se trouvait au même moment à l'aéroport d'Ottawa. C'était au tour de mes mains et de mes doigts de trembler sans arrêt. Très difficile d'envoyer un courriel sur un BlackBerry avec des doigts dans cet état.

En route, j'ai tenté de rejoindre ma mère. Le cellulaire ne fonctionnait pas.

Finalement, mon fils allait bien. Tout le monde a évacué. Les enfants entraient quand je suis arrivée à l'école. Ils sont ressortis une dizaine de minutes plus tard. Le personnel a tout de même fait une petite cérémonie pour dire au revoir aux enfants de sixième qui quittaient le primaire pour le secondaire. Puis un décompte.

Mon fils m'assure qu'il n'a pas eu peur du tout. Mais il n'a vraiment pas aimé ça! Non, vraiment pas. Mais moi, j'ai eu vraiment peur! Je ne sais pas si j'ai déjà ressenti quelque chose de semblable. Je me souviens quand à 11 ans, ma mère a eu un accident de voiture. J'étais avec elle et je me souviens avoir eu vraiment peur. Sauf que tout va très vite et quand on réalise ce qui se passe, tout est déjà terminé. Aujourd'hui, tout ce que l'on savait c'est que la terre tremble beaucoup. On ne savait pas quelle était la magnitude, on ne savait pas combien de temps ça allait durer. On ne pouvait comparer avec rien, puisque c'était nouveau. Il y a bien eu le tremblement de terre de 1988... mais ça fait tellement longtemps.

Il y a eu tellement de tremblements de terre cette année. On a vu tellement d'images de zones dévastées par les séismes. Heureusement, nos maisons, nos édifices et nos viaducs sont assez solides... Heureusement!

Ah oui... le verre brisé dans la salle de bain, c'était une bouteille de parfum... Ça sent fort chez moi!

mardi 22 juin 2010

Masque de plongée et drôles de choix de réponses

Il y a deux mois environ, comme ça, une discussion a débuté. Nous parlions des assemblées de personnel de notre direction et comment elles étaient toujours trop longues et trop ennuyantes. Les présentations se suivent les unes après les autres, les personnes présentent pensent à ce qu'ils vont manger pour le souper ou s'échangent des PIN sur leur Blackberry pour dire à leurs collègues à quel point c'est ennuyant.

Une idée a germé : Pourquoi ne pas changer la formule tout simplement? Nous voulons célébrer nos succès? Nous voulons parler de ce qui s'en vient. Mais voilà! Est-ce que les employés savent ce que leurs collègues des autres lignes d'affaires font?

Un quiz! Une quarantaine de questions à choix multiples, des cartons de couleur pour voter, deux animatrices bilingues et dynamiques. Une recette pour une assemblée amusante. Bien entendu, nous avons inséré plusieurs blagues dans les choix de réponses. Le nom de notre directeur général y figurait plusieurs fois. Il a le sens de l'humour, heureusement.

Nous avons demandé aux directeurs de nous parler rapidement de certains projets qui s'en venaient.

Et pour commencer... un tout petit sketche. Tout petit, cinq minnutes à peine. J'ai enfilé un masque de plongée et mis sur mon épaule une énorme bouée pour parler des "swimlanes", des espèces de diagrammes illustrant les étapes à suivre pour obtenir tel ou tel service (Je travaille dans la direction générale responsable d'offrir tous les services au ministère - RH, TI, approvisionnement, finances). Les gens ont ri, je me suis mélangée dans mon texte royalement.

Nous étions dans la grande salle très tôt ce matin. Mon amie et moi étions nerveuses. Nous avions travaillé fort sur cette assemblée et nous voulions que ce soit un succès. Dès les premières minutes, un noeud s'est formé dans mon estomac, mes genoux se sont mis à claquer. Puis les premiers rires et tout s'est effacé. L'adrénaline a fait son oeuvre.

Les gens ont apprécié si l'on se fie aux félicitations que l'on a reçues en personne et par courriel. Je suis vraiment très heureuse!

Le reste de la journée a été plus difficile. La montée d'adrénaline nous a laissées toutes les deux sans énergie. Je me suis même endormie pendant mon traitement de physiothérapie en fin d'après-midi!

dimanche 20 juin 2010

Faire le plein

Samedi matin : Je suis réveillée à 6 heures. J'ai un mal qui me fend la tête en deux. Le cou m'élance et j'ai soif. Je n'ai pas bu beaucoup la veille, trois ou quatre verres de vin, mais c'est certainement trop d'alcool dans un estomac pratiquement vide.

Je me lève et descend à la cuisine. Deux comprimés d'ibuprofène, l'odeur de café qui se fraie un chemin jusqu'à mes narines. Je me souviens d'avoir acheté deux pains au chocolat la veille dans une pâtisserie. Ils sont croustillants, pas du tout la texture habituelle. Croustillants comme ceux que j'ai mangés tous les matins pendant mon voyage à Paris l'an dernier. Mes papilles me ramènent là-bas. Je me revois dans le petit café du quartier Montmartre où se trouvait mon hôtel. Le café-crème était moins cher si on le buvait debout accoudé au comptoir. Presque le double si on le prenait assis à une table. Je me rappelle de mes longues marches dans Paris, à errer sans trop savoir où j'allais, à entrer dans les boutiques où l'on vendait des livres usagés. Mes yeux se grisaient de l'architecture parisienne. J'aimais regarder les annonces plaquées sur les vitrines avec des photos d'appartements à vendre. La grandeur est vraiment une question de perspective.

J'ai aimé ce voyage à Paris qui s'est passé en deux temps. 3 jours de visites des plus grands attraits : Versailles, le Louvre, Notre-Dame, la Sainte-Chapelle et la conciergerie, Sacré-Coeur et la Tour Eiffel. L'Arc de Triomphe et la longue promenade sur les Champs-Elysées, ce baiser échangé sur ce banc sous les arbres de l'avenue majestueuse. Et jours plus tranquilles, à tout faire à pied ou presque. Une journée entière à parcourir les rues selon un tracé bien spécifique pour visiter les plus belles églises de la capitale française. Des repas pris à de petites tables rondes, avec un verre de bon rouge à écouter les conversations des habitués.

Une toute petite bouchée dans un pain au chocolat croustillant et les souvenirs sont revenus. Je retourne dans mon lit toute heureuse, mon mal de tête est presqu'oublié. Je me rendors jusqu'à midi presque.

Je passe le reste de la journée à lire, à faire un peu de ménage. Pas grand chose finalement. Mais je suis contente du silence de la maison. Je suis contente d'être étendue sur le sofa, à lire avec le chat qui ronronne sur mes genoux.

Dimanche : Même scénario. Mes paupières s'entrouvent avant 6 heures, mais bien vite, elles se referment. Mon lit est confortable et frais. J'ai laissé le duvet de côté hier soir, je n'ai donc qu'un mince drap blanc pour me tenir au chaud.

À midi, le téléphone sonne. Une amie qui m'invite à diner. Ma soeur qui appelle quelques instants plus tard. Elle est de retour. Je vais aller chercher mon fils à 14 heures, après mon lunch.

Un bon lunch avec une amie que je n'ai pas vu depuis... une semaine! Je sais, une semaine ce n'est pas très long, mais on se voit pratiquement tous les jours. Une semaine sans se voir et sans se parler, c'est fou comme j'ai des choses à lui raconter.

J'arrive chez ma soeur. Mon fils joue dans l'eau avec sa cousine. Il a enlevé son t-shirt... "Avez-vous envie d'aller voir Toy Story 3 les enfants?" Les trois s'habillent en vitesse. Le temps presse, le film débute dans quarante minutes et il faut se rendre.

49,95$! 1 billet adulte, 3 billets enfants! Incroyable tout de même. Heureusement, personne ne me demande pop corn et slush, de toute façon, le film commence dans 5 minutes.

C'est un excellent film. Les plus vieux personnages de Pixar nous ont à tous prouvé qu'ils avaient encore une place de choix! Quel film. J'avais aimé Shrek 4, mais c'est rien en comparaison de Toy Story. J'ai ri aux larmes. J'ai pleuré aussi... Je sais, je sais... mais je suis comme ça, j'ai la larme facile.

Petit arrêt chez mes parents au retour, le temps de laisser à tous la chance de souhaiter une bonne fête des pères puis je prends le chemin de la maison de ma soeur. Mon fils boude dans l'auto. Il refuse que les filles lui parlent ou le touche. Il veut être tranquille... Fatigué ma belle grande sauterelle ce soir. La fin de semaine de camping est venue sucer son énergie! Je découvrirais plus tard dans le bain que le soleil lui avait brûlé le dos aussi.

Il est 21 heures. La fin de semaine s'achève. Mon livre est presque terminé, je vais certainement le reprendre dès que j'aurai terminé d'écrire. Je suis reposée. Mon esprit est au repos. Pourtant, pratiquement rien de ce que j'avais envie de faire en fin de semaine n'a été fait. Je n'ai pas repeint la salle de bain, ni réarrangé les meubles de ma chambre. Mais c'est bien comme ça. J'ai fait le plein d'énergie. J'ai surtout vidé toute la fatigue, toute la négativité que j'avais accumulée pendant la semaine passée.

La semaine qui s'en vient sera chargée, mais excellente. Mardi surtout. Je vous en reparle!

samedi 19 juin 2010

Ma petite soeur

J'avais besoin d'une gardienne hier soir. C'était ma soirée de filles avec le Club de lecture alors j'ai demandé à ma soeur si elle pouvait le garder.

Elle et moi sommes vraiment différentes. Le jour et la nuit. Elle est absolument incapable de rester à la maison à ne rien faire... alors que moi... Elle est vive, elle a tout plein d'amies et le Canal Vie est toujours allumé chez elle. Elle regarde toutes ses émissions de décoration et elle peut décider comme ça un matin de transformer sa cuisine et le soir, tout est fait. De mon côté, je vais y réfléchir pendant des semaines, voire des mois, avant de décider de faire un changement.

Ma soeur, c'était l'enfant devant qui tout le monde s'extasiait : "elle est tellement belle, elle est tellement gentille". Et moi, j'étais trop timide et je passais inaperçue, j'avais toujours le nez dans mes livres!

En régle générale, on s'entend très bien. Je lui ai rendu plusieurs services, et elle aussi. Sauf que malgré toutes nos différentes, nous avons toutes les deux un vrai caractère. Alors quand on ne s'entend pas, habituellement ça brasse! Enfants et adolescentes, on passait notre temps à nous disputer.

J'aime beaucoup ma soeur. Dans ma famille, on est tricoté serré et on peut compter les uns sur les autres. Toujours!

Alors hier, elle est arrivée à la maison peu après 17 heures. Je venais à peine d'arriver et j'étais assise à la table de la cuisine en train d'attacher un hameçon à la canne à pêche toute neuve de mon fils.

Elle possède une roulotte et cet été, elle l'a installée pour toute la saison dans un camping à une heure d'ici. Le vendredi, elle part avec ses deux filles et hier, elle amenait mon fils auss.

"Veux-tu que je le garde jusqu'à dimanche Steph?" Et ma sauterelle qui se met à sauter de joie. "dis oui maman, dis oui! Tu ne vas pas trop t'ennuyer?"

Et lui qui se faisait une joie d'aller voir Toy Story 3 en fin de semaine... Il va devoir attendre une autre semaine. Mais je ne sais pas pourquoi, ça n'avait pas l'air de trop le déranger.

Petite parenthèse avant de terminer... Je vais probablement déménager le blogue. J'ai appris que la copine de mon ex-mari le lisait et ça ne me plait pas. Pas que j'aie quelque chose à cacher, mais je ne peux m'empêcher de m'auto-censurer depuis que je le sais et ce n'est pas quelque chose que j'ai envie de faire. Ça me dérange de déménager par contre... En tout cas, je vous tiens au courant et vous fais suivre ma nouvelle adresse le cas échéant.

jeudi 17 juin 2010

Bonjour!

La fin de l'année scolaire approche. Même si moi, je continue de travailler, que je n'ai pas l'été de congé, je vois cette période arriver avec anticipation.

C'est un petit changement de routine. Plus de lunch à préparer, plus de devoirs en soirée. Le beau temps, des promenades après le souper. Et des "petis breaks". En effet, mon fils ira passer deux périodes de deux semaines chez son père cet été - comme il l'a fait l'an dernier.

Je sais que je m'ennuierai de lui, mais j'ai bien l'intention de profiter de cette "liberté". Pouvoir travailler plus tard - comme ça je n'aurai pas à travailler de la maison. Pouvoir aller prendre un verre avec des amis après le travail. Aller au cinéma... Aaaahhhh... Tant de choses que je ne peux pas faire spontanément!

J'ai réservé une chambre d'hôtel à la fin du mois. 3 jours avec mon fils pour décrocher. Ça va nous faire du bien. De toutes petites vacances ensemble cette année, je ne crois pas faire de la route comme l'an dernier. L'été passé, nous étions allés à Tadoussac, voir les baleines et les montagnes de Charlevoix.

Hier soir, mes doigts ont erré sur les touches de l'ordinateur encore... Ils m'ont amenée sur des sites de planification de voyage. Avec mes primes aériennes, je pourrais avoir un billet d'avion pour New York... J'aimerais ça y aller, j'y pense, j'y pense, je vais peut-être me laisser tenter, on verra.

Mais l'été est là. Ça fera du bien.

mercredi 9 juin 2010

Salle d'attente

Ce matin, c'était le deuxième d'une série de cinq rendez-vous d'évaluation avec les spécialistes - tout ça pour mon beau bonhomme de sept ans. C'est vraiment étrange car l'année dernière, j'aurais été stressée et je ne serais pas arrivée à dormir plusieurs jours avant. Mais maintenant, je ne sais pas, je suis peut-être un peu blasée.

J'attends cette évaluation depuis si longtemps, trois ans déjà que je la demande et m'y voilà.

J'ai l'impression que tout ça ne changera rien, qu'aucun diagnostic ne pourra être posé - tout simplement parce que je crois que mon fils n'a rien qui case avec un trouble spécifique.

Et surtout, parce que je crois qu'il va très bien comme il est.

On me bourre la tête depuis des années avec ses difficultés. On m'a dit qu'il était autiste, on m'a dit qu'il avait le syndrome Asperger, on m'a dit qu'il avait de la dysphasie, on m'a dit qu'il avait une déficience intellectuelle. On m'a dit... Jusqu'à maintenant, les seuls diagnostics qui ont été confirmés sont un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, une dyspraxie motrice légère et de l'arythmie cardiaque. Rien de trop sérieux.

Mon fils vieillit. Dans quelques semaines, il terminera la première année. Il a d'excellentes notes. Ce n'est pas le meilleur de sa classe, mais pour réussir aussi bien alors qu'il a autant de difficulté à se concentrer, il n'a certainement pas de déficience. Il aime lire, il aime les maths, il aime apprendre.

Deux ans à l'école déjà. Jamais une fiche de comportement. Aucune intervention cette année. Il a quelques bons amis et je vois qu'il devient de plus en plus mature. Il progresse, c'est excellent.

Les trois premières rencontres sont avec mon fils et la psychologue. Je dois rester à l'extérieur, dans une salle d'attente. La quatrième rencontre sera avec moi et la psychologue seule... une entrevue structurée... Peu importe ce que ça veut dire. Finalement, une rencontre avec elle, mon fils, le psychiatre et moi. La suite après ça? J'en n'ai aucune idée sauf que je sais que tout ira bien.

Je le surprotège beaucoup trop. J'ai tellement peur de le voir faire face à l'échec que je l'empêche d'essayer, je ne veux pas que sa confiance en lui s'effrite. Je dois maintenant lui faire confiance, le laisser essayer et le laisser échouer. Il le faut, si sa mère ne croit pas qu'il est capable, comment pourra-t-il y croire lui-même?

Ce n'est pas facile être parent. Prendre des décisions pour une autre personne que soi, prendre des décisions qui affecteront tellement son enfant. Je ne peux que faire de mon mieux...

lundi 7 juin 2010

La face dans le trou

Je dois l'admettre... À part le blogue, j'ai très peu aligné de mots depuis une dizaine de jours. Ils étaient tous entassés dans le fond de ma gorge et ils n'arrivaient pas à sortir.

Cet après-midi, allongée sur la table de physio, la face posée dans un trou, une dizaine de livres de chaleur allant de la base de la tête au creux des reins, la valve s'est ouverte. Tout d'un coup. Je me suis mise à repenser à mon histoire et tout a débloqué. Ça fait deux heures que j'écris, mon dixième chapitre reprend vie... je vais en profiter pendant que ça passe. J'ai une autre bonne dizaine de chapitres qui me reste... deux dizaines peut-être...

dimanche 6 juin 2010

Coup de bleu

Pourquoi dit-on qu'on a les "bleus"? Quand je pense au bleu, je vois la couleur du ciel un jour ensoleillé, ou le bleu de l'eau qui réfléchit l'image des arbres tout autour. Rien de déprimant si vous voulez mon avis.

Eh oui, c'est vrai, je déprime. Mes quatre murs m'ennuient. J'ai envie de changement, de repeindre ma chambre et ma salle de bain. Je voudrais partir en voyage. Voir Rome ou l'océan Pacifique. User mes bottes sur un sentier de montagne, enfoncer mes pieds dans du sable chaud ou me faire bercer par les vagues. J'aimerais sauter dans l'auto et rouler jusqu'en Gaspésie ou aller à l'aéroport et acheter un billet pour la première destination qui me fait sourire.

Je passe trop de temps seule avec mes pensées. C'est ce foutu mal de cou! Je n'arrive pas faire ce que je dois faire, alors ce dont j'ai envie...

Je passe mes journées à alterner les "foutues périodes de repos", allongée sur mon lit ou le sofa avec de la glace, et les moments actifs, à faire le lavage ou la vaisselle.

J'allais bien la semaine passée pourtant. Je croyais vraiment que c'était derrière moi et que tout reviendrait normal. Puis ce nerf coincé qui me réveille mercredi matin et depuis la douleur, dans le cou, l'épaule, l'omoplate et le bras. Et comme ma blessure est très haute sur le cou, à la base du crane en fait, ça me donne aussi mal à la tête. Ça me déprime. Je déteste ça - ça ruine mon humeur.

Et l'humeur noire et le corps si peu actif me laisse trop de temps pour penser. J'ai les idées qui tournent en rond et je cherche quelque chose que je ne retrouve plus en moi. Mon rationnel disparait et j'ai l'impression que c'est perdu à jamais. Puis je me rends compte que c'est moi que je cherche.

Je voudrais juste m'endormir ce soir sans penser que je vais me réveiller dix fois pendant la nuit parce que je n'arrive pas à trouver une position confortable. Je voudrais me lever demain plus légère et le cou souple et fort.

Mon bleu tourne au violet... je suis en train de me fâcher pour quelque chose sur laquelle je n'ai aucun contrôle. Il me faudrait un bon film drôle pour me faire penser à autre chose...

vendredi 4 juin 2010

Le vendredi des chatouilles

Bon! Ça fait huit semaines que je prends ça cool, que je relaxe, que je ne fais pas de grands efforts. Ça fait huit semaines que je n'ai pas pris mon fils dans mes bras. Je sais, il a quand même sept ans, et il pèse une bonne cinquantaine de livres... mais il est colleux et il s'ennuie de sa maman.

Après la semaine difficile que je viens de passer, à cause de la douleur surtout (le reste a été pas mal bon), j'avais besoin de m'amuser avec lui.

Je l'ai chatouillé jusqu'à ce qu'il me crie "Pitié maman, arrête s'il te plait!". Je l'ai laissé prendre son souffle et j'ai recommencé, encore et encore. J'ai volé sa pièce de deux dollars et je l'ai serrée dans ma main. Il a travaillé fort pour désserrer mes doigts. J'ai fait la baboune jusqu'à ce qu'il réussisse à me faire rire (il est vraiment trop bon à ce jeu-là).

On a eu du plaisir ce soir, je lui ai donné mon attention à 100% et je le lui devais bien. Ça faisait trop longtemps.

Il vient de se coucher... Mais il est triste. Il m'a demandé pourquoi il ne voyait pas son papa plus souvent. J'ai essayé de lui expliquer que c'était parce qu'il habitait loin, parce qu'il était en train de changer de maison et qu'il y avait des boites partout chez lui... Je ne l'ai pas convaincu. Il m'a demandé s'il pouvait dormir avec le téléphone et le laisser sonner jusqu'à ce que son père revienne. Ça me rend triste, je ne sais pas quoi faire. Je sais que peu importe ce que je ferai, je ne pourrai jamais combler ce besoin d'un papa plus présent.

Je t'aime ma sauterelle!

mercredi 2 juin 2010

Des canards, un miracle et un bras qui ne fonctionne plus!

Il me semble avoir tellement de choses à raconter. De petits détails ici et là. Je me demande comment ça se fait que je n'ai rien écrit hier...

Remontons dans le temps un peu. Lundi, mon fils était malade. En après-midi, j'ai appelé le médecin pour prendre un rendez-vous. On m'en a donné le lendemain en matinée. En soirée, il allait tellement mal que j'ai hésité à l'amener à l'urgence. Il était brûlant de fièvre et ne répondait pas à mes questions. Il les comprenait, mais il n'en avait pas la force. J'ai finalement décidé de garder un oeil sur lui, je me suis même levée à toutes les heures pendant la nuit pour m'assurer qu'il allait mieux. De toute façon, c'était clair que je ne travaillerais pas mardi.

Sa fièvre est tombée. Et à 6 heures mardi, il s'est levé en pleine forme. Il débordait d'énergie et sa température était à 36. Une guérison miraculeuse. Je n'ai toujours aucune idée de ce qu'il avait, mais il va bien, c'est ce qui compte!

Ça a été compliqué un peu à la clinique pour annuler le rendez-vous. Voyez-vous, j'ai la chance immense d'avoir un médecin de famille. Quand j'ai appelé lundi, on m'a donné rendez-vous avec elle plutôt qu'en mini-urgence puisqu'elle était disponible. Sauf que les rendez-vous pour consultation, donc avec son médecin, doivent être annulés dans un délai de moins de 24 heures... sinon, on nous facture! Je n'étais pas très contente. Je crois que j'ai réussi à convaincre la secrétaire que ça n'avait pas de bon sens, mais bon on verra.

Mon fils va bien! C'est fantastique, c'est tellement stressant quand son enfant est malade. On ne sait jamais quoi faire ni quelle décision prendre : attendre et voir ou consulter et attendre dans une salle d'attente remplie de virus et de bactéries? Et comme je disais, je suis chanceuse d'avoir un médecin de famille, je ne peux qu'imaginer à quel point c'est difficile pour ceux qui n'en n'ont pas.

Mais moi... Le stress qu'il soit malade peut-être... Hier, j'avais un rendez-vous en physiothérapie (on dirait que je passe d'un rendez-vous à l'autre depuis quelques mois). Mon cou va de mieux en mieux et il me reste 3 rendez-vous couverts par la Société d'assurance automobile du Québec. Mais hier, j'avais mal. Rien de bien terrible, une certaine raideur supportable.

Supportable j'ai dit? Pas ce matin en tout cas. Pendant la nuit, j'ai surement fait un mouvement quelconque. Toujours est-il que je me suis réveillée avec un nerf coïncé dans le cou. J'étais - je suis encore - incapable de tourner la tête vers la droite. Mon épaule est douloureuse et mon bras est complètement engourdi. À un certain point dans la journée, je n'arrivais même plus à bouger mes doigts. Je suis allée en physiothérapie ce soir, j'y retourne demain. Complètement bloquée...

Est-ce que je peux dire que je suis tannée, écoeurée, fatiguée de tout ça?! Est-ce que j'ai le droit? Ça fait presque 8 semaines. C'était un tout petit accident. J'ai été frappé par derrière par un foutu camion pick-up! Le gars devait pas rouler à plus de 10km heure. J'en reviens pas. Ça m'énerve d'avoir mal encore. D'avoir de la misère à passer l'aspirateur, à tondre le gazon ou à pousser le chariot à l'épicerie. Je suis fatiguée de faire la grimace chaque fois que je fais un angle mort. Tannée d'aller en physiothérapie puis de me faire mettre plein de gel à ultrason dans les cheveux!

Ok... Je me calme.

Hier, en allant travailler, j'étais dans la sortie d'autoroute quand j'ai remarqué que la voiture devant moi roulait complètement à droite de la ligne jaune. Je regardais l'auto sans comprendre et je m'apprêtais à dire - du moins en pensée - "maudit qu'il conduit mal!" quand j'ai compris. Il y avait une maman canard qui essayait de traverser avec sa demi-douzaine de canetons. J'ai bien failli les écraser parce que je regardais l'auto devant moi. Mais ouf, les beaux petits canards sont sains et saufs!

Bonne soirée tout le monde!