mardi 16 mars 2010

L'appel des vacances...

"Ton gars doit être excité!" "Il doit avoir hâte de partir." "Il est vraiment chanceux!"

Toutes des phrases que j'entends depuis plusieurs semaines quand je parle de mon voyage qui s'en vient. En fait, je crois que j'ai plus hâte que lui... parce que j'en ai tellement besoin.

Je me souviens d'une discussion que j'ai eue au début décembre avec mon amie et maintenant ancienne patronne. À l'époque, je songeais sérieusement à prendre une semaine de vacances entre Noël et le Jour de l'an pour aller à San Francisco. L'envie de partir me chatouillait très fort et c'en était presque devenu une obsession. Tous les soirs, je passais du temps à naviguer le Web pour trouver les meilleures aubaines et planifier un voyage potentiel.

Décembre est un mois occupé. Il y a beaucoup de travail et c'est une des quatre périodes de pointe dans mon groupe. Mon amie m'avait dit que je devrais partir, que des vacances me feraient le plus grand bien car les trois premiers mois dans mon nouvel emploi seraient certainement chargés.

Nouvelles responsabilités, deux processus d'embauche simultanés, organisation de la Semaine de la Francophonie, formation de ma remplaçante, ma formation, conférence, un sous-ministre-adjoint qui veut plusieurs heures de cours, réunions, réunions, réunions... Je n'ai pas chômé depuis le début de janvier. J'ai fait de nombreuses heures supplémentaires, apporté du travail à la maison. Mes employés ne me voient plus, j'ai perdu l'habitude d'accrocher mon manteau sur la patère... je suis constamment en train de le mettre et l'enlever pour aller dans les autres édifices. J'ai tellement appris de choses en trois mois. J'ai beaucoup appris sur moi aussi. Je suis épuisée, fatiguée, mais je suis heureuse.

C'est la semaine de la Francophonie, le résultat du travail de tout le comité qui culmine. Je sens la fin approcher... dans le bon sens de l'expression... et je vois les vacances arriver.

Je n'ai pas pris de vacances entre Noël et le Jour de l'an. Ma voiture qui a brisé et une contravention beaucoup trop élevée ont eu raison de mon budget et j'ai décidé d'être raisonnable. Je suis même allée au bureau car il y avait beaucoup à faire.

J'ai passé la fin de semaine sur le dos. J'ai dormi plusieurs heures, ai eu de la difficulté à faire quoi que ce soit. Au travail hier et l'énergie est revenue au fil de la journée. La semaine se passe bien... les vacances approchent.

Mon fils a hâte. Il en parle beaucoup. Il angoisse un tout petit peu à l'idée de prendre l'avion. Un tout petit peu. J'angoisse un peu plus à l'idée qu'il ait trop peur de monter dans l'avion...

Mais j'ai encore plus hâte. Parce que ce sera fantastique, mais parce que j'en ai besoin. Mon blackberry restera à la maison et si j'apporte mon ordinateur, c'est pour pouvoir envoyer des courriels à ma famille et pour écrire sur mon blogue. Je veux décrocher complètement, je vais décrocher complètement.

Mon fils est chanceux. Mais je le suis aussi. D'avoir la chance de pouvoir prendre une semaine de congé, mais aussi d'avoir la chance de pouvoir nous offrir sept jours en Floride, dont quelques uns à Walt Disney. J'ai tellement hâte de le voir à Disney... ou encore sur le bateau où j'ai l'intention de l'amener pour voir les dauphins dans le Golfe du Mexique. J'ai de la chance de pouvoir me permettre un voyage avec mon fils dans cet endroit où je suis moi-même allée quand j'avais cet âge.

J'ai tellement hâte de partir... si je ne me retenais pas, je ferais déjà ma valise...

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