vendredi 25 novembre 2011

Flatline

Ils m'ont eue. Ils ont réussi à me détruire complèment. Ça y est. Je n'en peux plus, ils sont plus forts, plus gros, plus nombreux, plus puissants que moi. J'ai essayé de mettre mon énergie ailleurs, de fermer les yeux et les oreilles à ce qui se passait plus haut. À ne pas écouter leurs menteries. Mais maintenant, ils exigent de moi l'impossible, le mathématiquement impossible. Même tout le travail acharné que j'ai fait pour eux depuis un mois n'aura rien donné. Un groupe de bureaucrates ambitieux qui se foutent du reste.

Je vais mal, très mal. Trop mal pour écrire, trop mal pour parler. Les bruits me font sursauter, la moindre maladresse me fait trembler. Je n'ai pas dormi depuis 3 nuits. Enfin non, j'ai dormi, mais le réveil s'est fait à 3 heures du matin.

J'ai envoyé mon fils chez ma soeur pour la fin de semaine. C'était prévu, mais ça tombe pile. Je vais au spa demain. J'ai peur de passer ma journée à pleurer. J'ai peur de passer ma fin de semaine à pleurer.

Je retourne chez le médecin la semaine prochaine. Je vais demander un arrêt de travail avant que je pète au frette. Je me demande d'ailleurs si ça n'est pas déjà arrivé.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Souvent les mots sont superflus lorsqu'on vit une situation semblable à la tienne.

Je te souhaite d'être capable de pouvoir relaxer au Spa.

Tu sais que pleurer fait du bien, parfois. Alors! laisse-toi aller. D'ailleurs le Spa est un endroit discret pour laisser couler le trop plein.

Bon Spa !

Marjo

Isa D. a dit…

J'espère que ta journée fut profitable et source de repos et de ressourcement! Pense à ton fils, pense à ta famille et ami(e)s et di-toi qu'au bout du compte, c'est ça qui compte; pas la job, ça ne vaut pas la peine de se mettre dans cet état pour une job. Prends soin de toi!