samedi 12 mars 2011

Remède aux blues de la fin de semaine

Tous les samedis matins c'est la même chose. Je me réveille et j'ai le goût d'une fin de semaine calme, tranquille, relaxante. Dans ma tête, et je n'y peux rien, je me vois en train de préparer un bon petit souper, de manger avec un bon verre de vin. De regarder un film collés-collés et de dormir près de quelqu'un. Une petite sortie, un déjeuner au resto le dimanche peut-être.

Alors, je me lève et je prépare mon café et j'ai les bleus. C'est toujours la même chose. Je me la coule douce au lit jusqu'à 10 heures. Je bois mon café au lit, pendant que le p'tit joue à la Wii ou regarde les bonshommes. Je prends ma douche, on fait les commissions, on passe l'après-midi à jouer à un jeu de société et je tente de regarder un film le soir. Bien souvent, je finis pas surfer le net en regardant à moitié.

Ce n'est pas que je trouve ça plate nécessairement. Mais c'est toujours la même chose. Même quand je sors mon fils au musée ou au cinéma. Je n'ai pas l'impression d'exister réellement en tant qu'entité. Difficile à expliquer. Mais il y a moi, fonctionnaire, gestionnaire, collègue et employée. Et il y a moi la maman de la sauterelle. Mais pas de moi-moi.

Et quand je regarde devant, je ne vois aucun changement à l'horizon.

Quand je n'ai pas le p'tit avec moi, je me retrouve seule et c'est comme si je perdais mes repères. J'ai plein de plans et d'idées, mais je n'arrive pas à les réaliser.

Alors ce matin, alors que je tapais un billet pour mon blog... Billet déprimant et ennuyant... j'ai décidé que je ferais autre chose.

Je me suis levée et lancé dans du grand ménage. La chambre de mon fils a été purgée! Il avait tellement de jouets dans une si petite chambre. Il garde tout. Toutes les bébelles du McDo, il les a encore. Alors j'ai jeté. Et ce qui était encore très bien, je l'ai donné à ma soeur qui a une garderie. Trois heures que ça m'a pris. Ma sauterelle a aidé un peu.

Puis le petit souper que je rêvais de préparer, et bien je l'ai fait quand même. Et je vais regarder un film ce soir. J'irai dans le salon quand les enfants seront couchés (ma nièce est ici ce soir) et je laisserai l'ordi bien loin.

Et puis, un petit bonus que je me suis offert, j'ai finalement eu le courage de me délester d'un poids, une personne en fait. Quelqu'un que j'apprécie beaucoup, mais qui finit toujours pas avoir une excuse pour ne pas me voir. Alors voilà, bye, bye. Pas besoin de m'entourer de personnes qui ne m'apprécient pas à ma juste valeur. Ça fait des semaines que je jongle avec cette idée, aujourd'hui, je lui ai dit.

Où sont passés mes blues? Je n'ai pas eu le temps d'en avoir. Il n'y a rien comme l'activité pour oublier de s'apitoyer. :)

4 commentaires:

cryzal a dit…

Il finit bien ton billet, sois fière de toi d'avoir réussit à briser ton pattern.....:)

Caro a dit…

Je suis tellement d'accord quand on est occupé on oublis souvent ce qui nous ronge en dedans.

Jane a dit…

Être dans l'action ça aide. Faire le ménage de notre chez nous et des gens qui nous entourent ça aussi ça fait du bien.

Anonyme a dit…

ou la la que je comprends,,,,,elever un petit toute seule, au debut on croit que tout va etre magique , qu on aura un bebe,,,que c est le pere qui va tout manquer,,mais en fait, c et la galere, le sourire de ma fille de 2 ans ne rends mm plus heureuse,,,,je n y arrive plus, suis completement seule avec des horaires de commerce en plus,,,isolee totale, moi aussi je reve d un bon cafe tranquile , d une soiree devant la tele, c est tout bete, mais meme ca c est plus possible en effet,,,,,,,