mercredi 30 novembre 2011

Rencontres avec la travailleuse sociale

Allez-y. Oui, oui, c'est correct, vous pouvez me le dire. Je m'inquiétais pour rien. Ça m'arrive des fois... euh, ça m'arrive souvent je veux dire. C'est presque chronique chez moi.

Il y a eu deux rencontres chez moi. Nous n'avons pas encore tout à fait terminé les questionnaires et l'évaluation, mais on va terminer au téléphone lundi prochain.

La dame est vraiment très gentille. Même Crapule le chat qui est d'habitude plutôt sauvage l'a appréciée en venant se frotter sur ses jambes et en se couchant sur son sac. Un sac noir avec du poil blanc... Mais la travailleuse sociale n'a rien dit.

Ce que je retiens le plus de ces rencontres? Le mot famille, le mot environnement, le mot milieu. C'était beaucoup plus à propos de l'environnement de mon fils et les impacts de son TED, son anxiété, son TDAH sur tous les aspects et personnes avec lui. Dans sa liste de question, la travailleuse sociale m'a demandé ce que je faisais pour me ressourcer.

"Ça ne peut pas toujours être à propos de votre fils." Et moi qui me sentais mal d'avoir envie de temps pour moi...

Elle m'a parlé de répit. Elle m'a donné des solutions, un accès à des ressources que je ne connaissais même pas pour me donner un peu de ce temps qui me ferait tant de bien.

Ça m'a fait du bien ces deux rencontres.

Je lui ai dit à quel point je n'aimais pas quand les gens me disaient que j'étais une bonne mère à cause de ce que je faisais pour mon fils, comme si avoir un enfant avec des défis faisait de moi une meilleure mère. Elle m'a dit que ce qui faisait de moi une bonne mère est ce que j'aurais fait peu importe l'enfant que j'aurais eu. Elle m'a trouvée créative, elle a même noté certains de mes trucs pour d'autres parents. Je sais que je ne suis pas parfaite... mais ça fait du bien d'entendre une professionnelle me dire que je fais bien les choses.

Je me permets de partager une des choses que je fais avec ma sauterelle que la travailleuse sociale a bien aimé. Ma sauterelle me demandait souvent d'aller au resto, d'aller au cinéma, au mini-golf, aux quilles, etc. Je voulais qu'il comprenne que les sorties comme ça, ça finit par coûter cher et que si on y va trop souvent, ce n'est plus spécial.

Je lui ai donc fait un budget. Par exemple, tous les mois, on détermine un budget d'activités de 50$. Je ne lui donne pas l'argent, c'est virtuel. Et c'est lui qui décide (jusqu'à un certain point quand même). Donc, si on dépense tout le 50$ dans la première semaine, il ne reste rien pour le reste du mois. Je trouve que ça le responsabilise tout en lui apprenant d'une certaine façon la valeur de l'argent. Après chaque sortie, on prend le reçu et on soustrait le montant du 50$. Quand c'est moi qui décide de le récompenser pour une bonne semaine, ou quelque chose du genre, alors le montant de cette activité ne compte pas.

Ça fait environ six mois qu'on fait ça et il a compris le principe dès le premier mois. Ça fonctionne vraiment bien pour nous.

Prochaines étapes? Références en nutrition, rencontre avec l'organisation de répit, envoi du dossier au Pavillon du Parc. Toujours au même point ou à peu près. Mais au moins, la maman se sent mieux et sait à qui demander pour avoir un break.

3 commentaires:

Isa D. a dit…

:-)) Je suis tellement contente pour toi!!! Ça me fait chaud au coeur de lire ça ce soir...!

Maman Tupperware a dit…

Que de belles nouvelles. Tu as le droit d'avoir besoin de temps pour toi. Moi j'y songe, mais je ne suis pas encore prête.
J'ai noté ton truc pour l'$ alloué aux sorties.J'ADORE!!! (Mais si j'ai 3 enfants, ça fait 150$ n'est-ce pas :-Z)lol
Bonne semaine!
Michelle

mizar a dit…

Je découvre ce blog. Je vous admire, il faut beaucoup de courage pour élever seule son enfant.