mardi 20 décembre 2011

Je n'écris pas beaucoup...

Je devrais avoir le temps pourtant...

J'en suis déjà à ma troisième semaine à la maison. J'occupe bien mes journées, je me promène, je vais voir ma mère, je fais de l'exercice, je vois des amis. C'est bien car moi qui ai une tendance casanière certaine, je pourrais facilement tomber dans la paresse et regarder la télé étendue sur le sofa toute la journée.

La plupart du temps, je me sens bien. Je n'ai rien d'une fille déprimée, ni même down. Pourtant, d'habitude, je trouve cette période de l'année difficile. Là, je me sens calme, sereine... Comme si ma vie personnelle me comblait parfaitement, enfin - contrairement à ma vie professionnelle.

Par contre, dès que je me retrouve dans une situation quelque peu stressante, je sens l'anxiété qui revient d'un coup. Ce sentiment d'écrasement, d'étouffement, cette barre qui me passe au travers de la poitrine. N'importe quel stress. Même une partie de hockey ou la finale de Survivor. Je l'écris et je trouve ça tellement ridicule, mais c'est comme ça. Le psychiatre m'avait expliqué que l'anxiété, ça laisse des traces. Donc, quand je commence à ressentir ce que je ressentais depuis des mois au travail, tout ça me revient.

Ce congé de maladie était nécessaire, mais si ça ne me rend pas fière de l'admettre. Je n'avais pas le choix, pour ma santé mentale, mon équilibre personnel, je devais aller voir mon médecin.

Je prends du mieux. Je cherche un autre travail parce que je ne veux pas retourner travailler pour des gens qui ne respectent pas leurs employés et qui n'ont aucun sens de l'éthique. Le conflit de valeurs est trop grand. Mais je prends du mieux.

1 commentaire:

Jeune quinquagénaire! a dit…

Bonjour Stéphanie,

Je vous lis depuis quelques temps et je tenais à vous dire que je vous trouve extraordinaire... votre courage,votre ténacité, votre amour pour votre fils...

Professionnellement, nous avons probablement (beaucoup) de points en commun; je ressens bien votre colère, votre frustration et je compatis. Il était temps, en effet, de prendre congé.... et vous n'avez pas à vous en sentir coupable! Depuis quand nous sentons-nous mal de prendre soin de soi? Cependant, pour avoir vécu des événements similaires, je sais qu'il est nécessaire de nettoyer tout ça, de faire le partage de certains événements, etc. Vous êtes actuellement en conflit de valeur... Dans un travail ultérieur, vous risquez très bien d'être confrontée à des événements similaires. Vous allez donc devoir développer des mécanismes d'adaptation à ces événements. Souvenez-vous que ce manque d'éthique ne vous appartient pas. Vous conservez le vôtre et pouvez certainement l'appliquer dans le cadre de vos tâches quotidiennes.

Je vous laisse sur ces réflexions et prenez soin de vous.

Bonne semaine.

A