jeudi 25 août 2011

37 ans

Dans 2 jours, c'est ma fête. J'aurai 37 ans...

J'avoue que je ne suis pas très d'humeur à faire la fête. Tout ce qui se passe au boulot occupe beaucoup mon esprit. Tout ce que j'ai construit - pas toute seule quand même - pourrait disparaitre comme ça, d'un claquement de doigt. Pour des raisons politiques, non stratégiques et si la décision coupera une quinzaine de postes à la fonction publique, elle engendra des coûts autrement plus importants que les quinze salaires épargnés.

Je vais beaucoup mieux par contre que lundi. En revenant d'une réunion lundi midi, j'ai dû m'arrêter car j'hyperventilais. La tête me tournait et j'avais envie de vômir. J'avais mal à la poitrine. Je crois avoir fait une crise de panique, ou d'angoise... ou je ne sais pas trop au juste. Mais ça a pris tout mon petit change pour retourner au bureau, pour finir ma journée.

Mais hier, j'ai parlé à quelques personnes. J'ai demandé conseil et j'en ai reçu des bons. Je me rends compte que j'ai beaucoup d'alliés, que mes qualités de gestionnaires sont reconnues par mes pairs et mes supérieurs. Par mes employés aussi. Et la personne ayant besoin de reconnaissance que je suis a besoin de ça.

Alors je vais mieux. Mais je ne suis pas encore d'humeur à faire la fête. Certains diraient que ça me ferait du bien, que ça me changerait les idées, mais en ce moment, j'ai plus envie de petits moments tranquilles et de petits plaisirs.

Pour mon anniversaire, mes parents m'avaient invitée à aller manger au resto avec eux. C'est le genre d'anniversaire que j'avais envie d'avoir. Manger de la bonne bouffe, m'habiller avec soin, boire du vin, ne pas faire la vaisselle... :)

Sauf que ma soeur nous a tous invités au camping samedi... c'est le Noël du campeur (version reportée suite à la mini-tornade de juillet). Un party quoi!. Ça ne me tente pas! Mais vraiment pas. Je lui ai dit hier et elle était déçue. Pas fâchée, mais déçue. Et là, je me sens un peu mal. Elle est toujours là pour moi, toujours disponible pour garder mon fils, à me donner un coup de main pour ci ou pour ça. Elle était tellement contente à l'idée de me fêter là-bas...

Pourquoi c'est toujours aussi difficile de choisir entre soi et faire plaisir aux autres?????

3 commentaires:

Patricia PEDRAZZOLI a dit…

Difficile de dire "non" sans se remplir de culpabilité !
Dans ton post tu réponds toute seule a ta question ... La peur de blesser, de contrarie ...

Donc c'est TA journée ... Fais donc ce qu'il te plait !! Tu sais nous sommes tous des individus indépendants des uns et des autres ... des électrons libres ... et dans électrons libres , il y a libre !

Au fond, c'est TA journée et tu as le droit de choisir la façon manière dont tu vas la vivre... Sa déception passera très vite car elle t'aime !!

Bisousbisous

cryzal a dit…

ha! la culpabilité toujours là présente ne la laisse pas gagné...

ta sœur a le droit d'être déçu mais je pense que tu dois te faire plaisir en premier hé oui

alors si tu lui expliques a ta sœur comment tu te sens vraiment et ce que tu veux, même si elle est déçu elle finira par comprendre .....

fais toi plaisir :)

Anonyme a dit…

On dit qu'il faut s'aimer assez pour faire passer nos besoins avant ceux des autres.

Mais la plupart du temps, on ne s'aime pas assez pour le faire. Serions-nous nées - surtout les femmes - avec le gêne de la culpabilité constante ? Je me pose souvent la question.

Bonne fête à l'avance au cas où je serais absente dans deux jours.

Marie-Jo