samedi 13 août 2011

En vacances pour la 2e fois cet été

Mon beau grand garçon était de retour hier soir. Son père me l'a ramené un peu après 22 heures et mon petit homme de 8 ans m'a jasé ça sans arrêt jusqu'à ce qu'il tombe endormi bien après minuit. Parce que oui, je l'ai laissé dormir avec moi... pas été trop difficile de me convaincre.

Et quelle crinière il avait à son retour! Moi qui ai toujours gardé ses cheveux très courts, je m'étais laissée convaincre de les lui laisser pousser un peu. Mais là! Les cheveux lui couvraient les oreilles et lui cachaient les yeux. Un petit tour chez la coiffeuse pour régler ça cet après-midi.

Quand il est rentré, il a tout de suite vu la nouvelle couleur du salon-entrée-passage et il a trouvé ça très beau. Il était encore plus content quand il a vu sa chambre que j'avais revirée de bord. En plus de lui acheter un bureau où il pourra faire ses devoirs et dessiner. 35$ au Ikéa. Pas une grosse dépense pour recevoir un si beau sourire en échange.

Nous avons passé la journée et soirée ensemble. À jouer au Ratuki (jeu à découvrir, facile et super amusant pour tous) et regarder un film.

Ça me fait du bien de l'avoir avec moi. Ça m'évite de trop penser. Je suis supposée être en vacances, mais le travail ne me sort pas de la tête. Quand mon fils me parle ou qu'on joue ensemble, ça va. Mais en voiture cet après-midi, je me suis mise à y repenser et toutes les émotions sont revenues.

Ça regarde mal... très mal pour moi disons. Les langues officielles... ça n'a jamais été très important pour notre gouvernement conservateur. Ça fait royalement chier, ce n'est pas une question d'efficacité; ça n'a rien à voir avec mes compétences ou celles de mes employés. Ce n'est pas non plus parce que ça coûte cher. C'est de la politique, rien d'autre. Les sept dernières années de ma vie professionnelle qui viennent d'être emportées par la vague bleue qui a submergé tout le pays sauf chez moi...

Je dois penser au phénix. Me souvenir que quand la vie nous jette par terre, on peut toujours choisir de se relever et de continuer. C'est juste une job me diront plusieurs. Mais c'est tellement plus que ça.

Je vais prendre cette petite semaine de vacances pour me remettre d'aplomb, décrocher si je peux. Élaborer une stratégie pour me replacer ailleurs. J'ai ai assez... ça fait un an que je me fais niaiser tout en travaillant comme une vraie demeurée...

2 commentaires:

Cora Chelté a dit…

Profites-en pour faire le point. Fais un bilan de tes bons coups, dresse une liste de tes rêves et tes ambitions, tente de sortir le positif de tout ça... Ha! Ha! Ha! Je me fais bien rire... C'est presque niaises à dire, mais il y a peut-être une raison à tout ça... Tu es compétente, je ne suis pas inquiète pour toi...

Sinon, les vacances, c'est fait pour décrocher. Donne-toi un temps pour y penser avec une durée déterminée. Fais le point. Et après, passe à autre chose... En tous cas, essaie...

Prends soin de toi. Fais des activités avec ta sauterelle, mais prends aussi du temps pour toi. As-tu déjà essayé le Nordik. OMG!! J'adore... ça fait tellement de bien...

Câlins...xx

Marie-Lionne a dit…

Ne perds jamais de vue que ce ne sont pas tes compétences et tes réalisations qui sont remises en question... Pas de faute s'ils ont élu un gouvernement de merde... et malheureux que tu fasses partie de ceux (nombreux) qui en paient le prix ! Lâche pas ! Et trouve toi autre chose au plus sacrant pour mettre tout ça derrière toi... xxxx