dimanche 18 octobre 2009

Les joies de la séparation

La soirée s'annonçait belle pourtant. J'avais mangé au resto avec mon fils, mes parents, ma soeur, mon beau-frère et mes deux nièces pour célébrer l'anniversaire de la plus jeune. Mes fajitas étaient bons, les deux caesars excellents. J'ai beaucoup jasé avec mon papa, les enfants se sont excités et ont probablement énervé les clients autour. Mais bon, quand on va dans un resto où c'est gratuit pour les enfants le dimanche...
Je pressais mon fils de se dépêcher à se déshabiller pour prendre sa douche. Après tout, il était plus de 19 heures et c'était l'heure de se coucher.

Hop, hop, hop, il monte dans la douche et le téléphone se met à sonner. À la sonnerie multiple, je comprends que c'est probablement le père du p'tit. Répond? Répond pas? J'hésite...

Mes relations avec mon ex ne sont pas très bonnes. Il m'énerve et moins je lui parle, mieux je me porte. L'hiver dernier, il a décidé de déménager à Sherbrooke avec sa copine et en janvier prochain, ils auront un enfant. C'est donc dire qu'il voit très peu son fils et que je ne peux pas vraiment compter sur lui.

...mais je décide finalement de répondre. Il veut me parler du temps des fêtes. Il voudrait avoir son fils le 24 décembre parce que la famille de sa blonde fait une fête le 24. Mais voilà, dans ma famille, la veille de Noël, c'est LA célébration du temps des fêtes. Rien à Noël, rien le 31, rien le 1er janvier. Le 24 décembre, c'est tout.
Au moment de notre séparation, nous nous sommes entendus que j'aurais notre fils tous les 24 et lui tous les 25. Voilà.
Mais de Sherbrooke, c'est un peu plus compliqué de venir chercher son fils pour 9 heures le 25 décembre - c'est quand même plus de 3 heures 30 de route. Et je comprends que pour lui, ce n'est pas trop agréable. Par contre, je considère qu'il a choisi de déménager loin de son fils et que c'est à lui de subir les conséquences de sa décision. J'ai donc réfusé de négocier sur ce point.

Je vous épargne la fin de la conversation...

Si je ne regrette pas un instant ma décision de me séparer, je regretterai toujours que mon fils ne puisse passer les fêtes avec ses deux parents. Et les choses risquent de se compliquer davantage lorsque sa petite demi-soeur sera née...

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