mercredi 28 octobre 2009

Les deux Guillaume

J'ai le goût de partager deux de mes récentes découvertes. Bien que les deux Guillaume soient tous les deux auteurs, les raisons pour lesquelles j'ai envie de parler d'eux sont bien différentes.

Le premier a su me charmer par son humour et par son habileté à faire parler les mots au delà de leur sens. Il aime jouer avec eux, il flirte avec l'absurde, passe facilement d'une langue à l'autre. Les mots ne sont pas ses outils, les mots sont son terrain de jeux.

Charmée j'étais, mais encore fallait-il qu'il sache conserver mon intérêt. Bien vite, j'ai découvert la perle qui se cachait sous ce sourire. J'ai su voir derrière ces lunettes qui animait ses yeux brillants.

Ce Guillaume, c'est un ami. Alors que je le connaissais à peine, il a été mon ami. Sachant que j'avais une mauvaise journée, il est venu me voir à la maison pour me permettre de jaser et de verser quelques larmes. Quand je lui ai lancé une invitation pour aller manger, il m'a répondu dans la minute : "J'ai faim là, maintenant. Tout de suite ça te va?" Ce Guillaume c'est un ami parce qu'il est là tout simplement. Il ne demande rien d'autre en échange. Il écoute et se livre. Il a vu mon sourire fantôme et mes yeux brillants de larmes lorsque je n'allais pas bien. Il a pris quelques heures dans un après-midi chargé pour être mon ami et me faire découvrir "la meilleure place à sharwarma de la ville".

Ce Guillaume débute une nouvelle aventure de sa vie. Je lui souhaite du bonheur comme il en mérite. Il est plus loin qu'avant, mais on n'est jamais bien loin quand on est un ami.

Guillaume, je t'ai promis un texte... je travaille dessus, ça s'en vient. Mais en attendant... merci beaucoup pour ton amitié. Merci aussi à ton plus grand chum de nous avoir mis en contact.

Mon deuxième Guillaume est un auteur aussi. Je l'ai découvert il y a quelques semaines après avoir acheté un de ses livres à l'épicerie. Un livre qu'un client avait laissé sur l'étalage de barres de chocolat probablement parce qu'il avait changé d'idée. Le destin qui me faisait un signe? ;-) Mes attentes n'étaient pas bien élevées... j'ai depuis acheté 4 autres de ses romans et je suis bien accrochée! Guillaume Musso a su m'accrocher quand ça n'allait pas trop bien. J'ai lu et j'ai réfléchi à la mort, au destin, au karma et à l'amour. Je n'ai pas les réponses... je ne sais toujours pas. Mais j'ai réfléchi et j'y réfléchis encore. Dans des moments où la mort de mon amie me hantait, me hante encore un peu, des romans, sont venus me réconforter.

Des mots, toujours des mots. Sans eux, que serait-on? On dit qu'une image vaut mille mots. Je crois qu'un mot vaut mille images.

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