mercredi 18 mai 2011

Sites de rencontres - suite et fin

Dans la liste d'hier, j'ai oublié Todd... Un comptable. Imaginez tous les stéréotypes possibles pour un comptable et vous avez Todd. Une heure autour d'un café où il a parlé de l'accumulation de jours de vacances à la fonction publique... pendant une heure!

Je n'ai pas fait beaucoup de rencontres. Je suis assez sélective et je commence d'abord par le clavardage. Et là, vraiment, j'en ai vu de toutes les couleurs.

Il y a ce gars qui m'a donné rendez-vous dans un stationnement au milieu de la nuit en me demandant de ne porter rien d'autre que des bobettes et une paire de bas de laine (des bas oui, je sais, très weird).

Et il y a bien sûr les gars qui n'ont tout simplement aucun savoir vivre. Des questions très directes alors qu'on ne chat que depuis 5 minutes. Genre "Avales-tu?"

Et je me souviens de ce gars dont j'ai oublié le nom. Ça faisait une heure qu'on chattait. Je regardais les Olympiques et il me disait qu'il était contre ça. Dans ma tête je me disais : "Comment peut-on être contre les Olympiques?". Mais il semblerait qu'il n'est pas le seul si on se fie aux manifestations de Vancouver l'an dernier. Puis, nous nous sommes mis à parler de livres. J'ai parlé de Harry Potter et j'ai dit trouver que c'était bien ficelé comme intrigue. Il m'a répondu que Harry Potter était très mauvais. "Tous les goûts sont dans la nature" que je lui ai dit. Il m'a répondu qu'il avait une maitrise en littérature et que donc, il était beaucoup mieux placé que moi pour savoir ce qui était bon. Bye, bye!

Puis il y a cet autre avec qui j'ai parlé au téléphone. Il s'est mis à me raconter ses "crimes". Les fois où il avait conduit en état d'ébriété ou une autre où il était entré par effraction chez un professeur et il avait tout cassé. J'avais l'impression de parler à un adolescent attardé.

Et il y avait cet autre super parano qui croyait que tout le monde lui en voulait et complotait contre lui.

J'ai chatté avec un gars de 40 qui vivait encore chez ses parents et qui m'a littéralement avouer devoir demander la permission à ses parents pour inviter une fille à coucher.

Il y a eu des gars qui avaient de l'allure, à qui j'aurais probablement dû donner une chance. Mais pendant longtemps, j'avais une liste de caractéristiques et s'il me manquait un seul crochet, je flushais. Je cherchais trop ce que j'avais perdu.

J'ai finalement décidé de prendre une pause. J'en ai eu assez. Mon deuil n'était pas fait, c'était bien évident. Heureusement, les événements m'ont permis d'avoir cette "closure" dont j'avais besoin. Je ne dirais pas que j'ai eu les réponses à mes questions, ou que je comprends bien ce qui a pu se passer. Mais j'ai une différente perspective et le coeur plus léger.

Ce n'est pas facile d'être célibataire. Ça me manque. L'intimité, la complicité. Passer une soirée devant la télé avec un bon verre de vin collés sous une couverture. Aller déjeuner au resto le dimanche matin. Planifier un voyage. Prendre le téléphone et chercher du réconfort après une dure journée. Envoyer un petit courriel coquin au milieu de l'après-midi. Ça me manque. Je trouve ça difficile, particulièrement dans les soupers de famille ou les événements sociaux.

Pas que ce soit plus facile d'être en couple quand ça ne marche pas...

1 commentaire:

Evyzamora a dit…

Ouf!
T'en aurais quasiment assez pour écrire un livre ;)
T'as vraiment raison quand tu dis: "Pas que ce soit plus facile d'être en couple quand ça ne marche pas... "
Tu vas trouver, tu verras. :) Le cinoche l'après-midi, ça peut rapporter :)