mardi 14 septembre 2010

suite de la veille

Ma tante a appelé à deux heures du matin. Elle criait. Mon père a sauté dans sa voiture et il est allé chez elle, l'a ramenée à l'hôpital.

Elle va finir par le tuer.

Ma mère me disait tantôt qu'un moment donné cet après-midi, elle lui criait tellement après, lui lançait tellement d'insultes qu'il est parti. Il était dans le stationnement, la main sur la poignée et il n'est pas parti. Il se serait senti coupable de la laisser là comme ça.

Ça n'a pas de maudit bon sens. Je suis de plus en plus inquiète pour mon père. Il est comme moi, en pire. Le stress l'affecte. Il va perdre le sommeil, il va avoir des maux de têtes, des maux d'estomac. Sa pression va monter en flèche. Une chance qu'il est mince et qu'il ne fume pas. Un candidat idéal pour la crise cardiaque.

Mais que peut-on faire? Si on essaie d'intervenir, on ne fait qu'empirer les choses.

Ça ne peut pas durer longtemps encore comme ça. Il faut qu'il se passe quelque chose ou c'est mon père qui va se retrouver à l'hôpital. Et j'imagine très bien ma tante l'appeler pour lui reprocher d'être malade alors qu'elle a besoin de lui...

1 commentaire:

Jane a dit…

Dommage que ta tante soit ainsi... J'te souhaite que ton père soit assez courageux pour mettre ses propre limites, même si c'est sa soeur! :)
Bonne soirée!