jeudi 7 juillet 2011

La sainte paix!

Quand j'ai fermé la porte vendredi soir alors que mon fils partait pour Sherbrooke pour la semaine, mon coeur s'est serré. Pas par peur de m'ennuyer de lui - une semaine, ça passe si vite - surtout à cause de ma nostalgie qui je le savais risquait de se pointer.

Petit vendredi soir tranquille. Un samedi qui pèse lourd. Un dimanche où je me suis absorbée dans les pages d'un livre pour ne pas penser. J'avoue, ça m'a manqué de ne pas pouvoir paresser au lit dans les bras de quelqu'un, de ne pas aller déjeuner au resto en buvant café après café. J'aurais eu envie d'une petite soirée romantique à boire du vin et à faire ce que les adultes aiment faire...

Quand mon fils est là, ça me manque moins. Mais une longue fin de semaine d'été, c'est tricoté pour des amoureux ça.

Oh well. Vivre le livre qui est venu à ma rescousse et qui m'a sortie de ma nostalgie.

Et lundi matin est arrivé. Est-ce que j'ai le droit de dire "Quel bonheur!"? Me réveiller plus tard et quand même réussir à partir plus tôt. Ne pas me stresser dans la circulation le soir car je n'ai pas à m'inquiéter d'arriver en retard à l'école. Je peux faire ce qui me tente le soir. Reprendre possession de mon salon!

Cette semaine est arrivée à point. J'en avais besoin. C'est comme une semaine de vacances quand je travaille.

Je sais que mon fils va bien. Si je pourrais faire bien des reproches à son père, je ne pourrai jamais lui reprocher de ne pas s'en occuper. Ce n'est pas comme à la maison, nous n'avons pas les mêmes principes, mais mon fils est en sécurité et je sais qu'il s'amuse. Nécessairement, puisqu'il voit son père si peu, ils font plein de choses ensemble: golf, crème glacée, cinéma, jeux, sorties, resto. Alors je ne m'inquiète pas.

Et j'en profite.

Samedi, il sera déjà de retour et nous partirons ensemble faire du camping pour 5 jours. Je compte bien faire le plein de lui puisqu'il repartira bientôt pour trois semaines de suite cette fois. Je risque de trouver ça un peu plus difficile. :)

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