vendredi 15 janvier 2010

Des images qui nous frappent au coeur

Comme tout le monde je crois, ce qui se passe à Haïti vient me chercher au plus profond de moi. Je vois ces édifices détruits, ces gens qui n'ont déjà presque rien regarder tout ce qu'ils n'ont plus. Des hommes, des femmes, des enfants, dormant dehors par peur que ce qui est encore debout ne s'écroule sur eux. La mort qui fait tellement partie du paysage qu'on doit les enterrer dans des fosses communes pour éviter la propagation de la maladie. Des gens qui n'ont rien mangé, rien bu. Des gens qui ont perdu des amis, des frères, des soeurs, des enfants, des parents. Des gens qui n'ont pas de nouvelles des autres. Des gens qui voient des avions survoler leurs têtes, mais qui ne comprennent pas que les routes rendent l'aide difficile à acheminer.

Et je pense aux personnes ici, dans ce pays. Dans le pays d'à côté. Des gens qui sont sans nouvelles de leurs proches et qui n'ont aucune façon de les contacter. Des personnes qui sont ici dans le confort de leur maison, mais dans l'inconfort de leur impuissance.

Georges Laraque a bien exprimé hier ce que la communauté haïtienne éprouvait. Tout ce qu'il voulait, c'était sauter dans un avion et aller là-bas, aider ceux qui en avait besoin. Le hockey est bien secondaire dans le fond... Comment se battre pour une petite rondelle au milieu d'une patinoire entourée de personnes qui ont dépensé au moins 100$ pour leur soirée quand d'autres attendre de recevoir des soins dans des cliniques de fortune aux côtés de corps sans vie...?

La vie continue... malheureusement? heureusement? Georges était heureux de marquer son but hier. Heureux d'entendre son nom scandé par les partisans.

La vie continue... Nous avons la responsabilité d'en profiter. D'en vivre chaque instant, d'une façon qui nous rende heureux. Et nous avons la responsabilité d'être conscient d'être chanceux de vivre dans notre pays où il pleut tout le temps l'été et où l'hiver est trop long. Parce que la misère semble préférer s'acharner sur les plus démunis.

Je ne sais quoi dire qui n'ait pas encore été dit. Mes prières sont avec vous.

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