dimanche 18 avril 2010

Mes mots débordent

J'écris, j'écris et j'écris. Je ne peux bouger alors j'écris.

Je sens que je viens de passer une étape importante. Quelque chose en moi a bougé en fin de semaine. On m'a donné une poussée et j'ai surmonté un obstacle. Je n'en avais pas envie, mais me voici, de l'autre côté.

Alors les mots sont venus, les mots débordent. Je suis tellement heureuse d'avoir pris un cours de dactylographie à l'école secondaire. Ça me permet de taper plus rapidement, de ne pas perdre les mots avec les secondes qui s'écoulent.

Je me souviens d'un roman de Jacques Poulin, un de mes livres préférés, que j'ai lu et relu si souvent. Volkswagen Blues. Au tout début du roman, le personnage principal décrit l'écrivain, il décrit l'inspiration d'écrire. Son écrivain est dans un bar et les mots lui viennent. Il laisse tomber ses amis et il couvre de mots des serviettes en papier et des cartons d'allumettes. Les mots s'emparent de lui et il ne peut s'empêcher d'écrire.

J'avais envie d'écrire. L'histoire était là. Mais elle était trop près de moi. La voir s'allumer sur un écran d'ordinateur me faisait trop mal.

Mais aujourd'hui, je me sens libre. La douleur est là, mais plus douce, comme un bonbon sûr qu'on aime savourer.

Les mots sont là, je peux les dire, je peux les écrire. Je peux regarder devant moi les bras grands ouverts.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo mon amie, je suis fière de toi.

Je t'aime beaucoup

Jo
xoxoxoxoxo